lundi 31 décembre 2018

2019, de l'absurde et de la violence

L'année 2018 se termine. Enfin.
Une année violente. Une autre.
Parmi ces violences, celles commises par certaines minorités : celles que constituent les terroristes, les black bloc, les casseurs maquillés d'un gilet...
Au moment où nous entrons dans une nouvelle année qui nous promet elle aussi ses violences et ses moments difficiles, peut être en plus grand nombre même, il me paraît important de rappeler que le pouvoir de ces minorités est minime, faible et quasiment nul. Ils sont peu nombreux. Ils sont faiblement armés (couteaux, bombes artisanales...). Ils font peu de dégâts et peu de victimes (la route est cent fois plus meurtrières que le terrorisme). Ils sont seuls et peu écoutés.
Leur seule chance d'exister, d'attirer notre attention et d'obtenir une écoute parfaitement disproportionnée par rapport à leur réel pouvoir de nuisance, est celle d'attiser nos peurs. Les minorités violentes se nourrissent de nos fantasmes de chaos, de nos terreurs de solitudes apocalyptiques, de nos angoisses de monstres et de placards.
Ils jouent le jeux de l'éléphant dans le magasin de porcelaine. Ils tentent de produire des réactions émotionnelles et disproportionnées. Ils tentent d'entraîner le monde dans la folie de la peur et de l'angoisse... alors que l'angoisse et la folie sont ailleurs... car elles existent. Elle n'existait sans doute pas autant du temps des brigades rouges ou du terrorisme des années 80. Cette folie, c'est celle du réchauffement climatique et de l'absence totale de réactions des Etats, des citoyens et de l'humanité toute entière !
La violence qui nous attend est celle d'une planète qui renâcle et qui attend de nous des actions fortes pour son sauvetage. Cette violence sera faite du débordement des océans, d'ouragans plus dévastateurs encore ou de sécheresses inédites. Cette violence nous la subirons, mais serons-nous capable de l'entendre ?
L'autre violence, celles des minorités actives à vouloir créer l'anarchie et le chaos, saurons-nous y rester sourd ? Saurons-nous garder le cap ? Saurons-nous rester sobres dans nos réactions et ne pas surréagir comme le souhaitent ces professionnels du désordre.
Saurons-nous rester au chevet de la planète quand la peur nous attirera là où notre présence ne compte pas.
Pour tout vous dire, j'en doute. J'espère.
Belle année 2019 à vous tous.


vendredi 28 décembre 2018

Dans l'enfer des débats de Noël !!!

Il est tellement tentant d'avoir raison... De ressentir que notre vision du monde est la bonne, universelle, reconnue, vraie... alors que rien ne peut être plus éloigné de la réalité. Quelle qu'elle soit, notre représentation du monde est faussée par tous les biais, toutes les expériences, toutes les croyances qui nous habitent. Avoir raison, d'un point de vue universel, est une hérésie. Ne sont universels que les faits. 2+2 font bien quatre... Mais il est rare de devoir débattre des faits... Parce que tout le monde en connaît le caractère universel. Il n'y a débat que lorsqu'il y a croyances, interprétations, questionnements. Et, humainement, nous voudrions que nos croyances, nos représentations, soient des faits.
Alors dans le débat, lorsqu'il devient évident que nos croyances ne seront pas partagées par la majorité, il est devient tout aussi tentant de rejeter l'autre, de l'exclure et de dire : si tu ne partages pas mes croyances, alors tu fais partie des autres, de ceux qui ne sont pas comme moi. Alors tu peux aller te faire foutre !! Et commence la colère et l'envie d'imposer son point, commence la violence.
Elle est humaine, elle est normale, elle est le joug d'années et d'années d'évolution qui ne nous ont pas poussé à plus de sagesse, mais à plus de survie.
Face à la violence, fut-elle verbale, il n'est pas d'alternative autre que la fuite. Sortir du débat, sortir de cette spirale. Puis se centrer sur l'autre. Tenter de comprendre ce qui est en jeux pour l'autre, ce que l'autre peut nous apprendre de nous-même et de cet univers de croyances autres et différentes des nôtres. Une fois recentré sur l'autre et, en fait, sur le monde tel qu'il est et non tel que nous rêverions qu'il soit, il devient possible de reprendre la conversation. Avec un sourire...

jeudi 27 décembre 2018

Où l'on prépare ses résolutions...


Dans un projet, une ambition, un désir, il est facile de se voir réussir à moindre frais, de viser un peu moins haut par modestie ou parce qu'il est possible de se contenter de moins que d'atteindre le sommet.
Pourquoi viser le sommet lorsqu'on a plus de quarante ans, pourquoi vouloir la gloire quand on est père de famille… on peut se contenter de visiter le camp de base, de faire de petits concerts dans le bar du village et cela suffira…
Le problème, c'est que la plupart des gens adoptent cette représentation de ce qu'est le succès. Réussir son objectif, même si cet objectif est placé bien en dessus du possible, bien en dessous de ce qu'était le rêve.
Si votre rêve est d'aller au sommet du Mont Everest, viser ce sommet est le moins que vous vous deviez. Il est possible que vous n'y parveniez pas, il est même probable que l'Everest restera un rêve et que seul le camp de base restera à votre portée, mais si nous nous comportions tous ainsi, l'Everest serait encore inviolé !
Et si ceux-là sont allés au bout du rêve et on su persévérer… pourquoi pas vous ? Pourquoi pas nous ?

mercredi 26 décembre 2018

Le monde de demain...

Il y a l'artiste sur scène qui donne tout ce qu'il a, expose tout ce qu'il est et qui reste conscient qu'à la moindre entorse à ce principe d'authenticité, le public ne sera pas dupe et saura, percera tous ses stratagèmes. L'artiste qui sait qu'il n'a pas d'autre choix que d'aller au bout de sa démarche et de son projet, parce que sinon... à quoi bon ?
Il y a l'artiste qui traverse la peur, se lance dans le vide que créé autour de lui la création, l'inconnu, les territoires encore inexplorés... L'artiste qui cherche et qui va par et pour et à travers les liens qu'il créé et qu'il entretient.
Nous sommes tous des artistes. Quel que soit le domaine, le département... quelque chose de nous doit transpirer, doit se donner pour que cela marche.
Dans un monde que le bruit des machines rend assourdissant, nous espérons tous que le murmure de centaines d'artistes, inspirés et novateurs, invente le monde que nous occuperons demain.

lundi 24 décembre 2018

Celui d'en face...


Je me souviens de la frustration qu'éprouvait le comédien que j'étais lorsqu'il voyait tel chanteur ou tel inconnu décrocher un rôle important alors que ni l'un ni l'autre n'avait la formation, le savoir-faire et les "diplômes" de ce que je considérais comme essentiels à ce qui composait un "comédien professionnel". Plus frustrant encore le fait que ce chanteur ou cet amateur s'en sortait plutôt bien en dépit du fait que leur performance allait puiser dans leur intuition plus que dans une méthode bien rôdée et éprouvée au fil d'années de pratique…
Pour un comédien, existe non seulement cette concurrence venu des autres comédiens, mais aussi celle de l'amateur, de la célébrité sur laquelle il sera possible de monter un film… et contre cette concurrence il n'est pas grand-chose à faire. Elle existe et il faut composer avec…
A bien y réfléchir, il existe bien d'autres métiers pour lesquels ce type de concurrence existe. Que dire de celui qui sait un peu dessiner et qui s'improvise graphiste à l'occasion et conçoit le logo et la charte de la start-up d'un ami… Existent ainsi de nombreux métiers pour lesquels se trouve quelqu'un qui se pense capable de faire ce que vous faites, comme ça, parce que cela semble possible, accessible…
Alors qu'est-ce qui différencie le pro de l'amateur occasionnel ? La qualité du travail fourni, dans la continuité. C'est cette continuité et cette constance qui fait que lorsque placé devant vous ou l'un de ces amateurs, il n'y a pas photo ! Faire en sorte que le travail fourni soit hors normes, hors catégories est la seule manière de se protéger de tous ceux qui se pensent aussi bons que vous sans avoir jamais connu l'épreuve du feu !

vendredi 21 décembre 2018

La bonne mesure !

Vous souhaitez vous améliorer dans une discipline, quelle qu'elle soit. Si votre but est de maigrir ou de parvenir à produire de meilleures présentations, gagner du muscle ou encore améliorer votre swing ou votre coup-droit, il va vous falloir garder en tête ce principe fondamental et fondateur de tout progrès réalisé depuis l'invention même des progrès : " Il est impossible d'évaluer, voire de comprendre, quelque chose qu'il n'est pas possible de mesurer."
Ce que cela veut dire, c'est qu'avant de partir en quête de ce performer de talent, de ce sportif de génie ou de cet athlète que vous aspirez à devenir, il va vous falloir mesurer vos progrès et ce qui permet ces progrès. Pas de mesure, pas de progrès maîtrisés... 

jeudi 20 décembre 2018

Un remède contre l'oubli...

S'il est une caractéristique certaine de la psyché humaine et de notre cerveau, c'est celle de l'oubli.
Notre cerveau oublie dès qu'il est possible toute information inutile, voire au delà ! Toute information est destinée à être oubliée. Cela n'est pas très étonnant pour une espèce qui à l'origine ne devait survivre que d'une journée à l'autre et évoluer dans un environnement restreint dans lequel les dangers étaient aisément identifiables et mémorisables.
Aujourd'hui, mémoriser l'information est devenu totalement inutile. Tout est à disposition de nos smartphone. Nous pouvons vérifier le nom, la fonction, de n'importe qui à n'importe quel moment. Savoir quelle est la capitale du Salvador ne nécessite plus d'avoir mémorisé la réponse, elle est là, à portée d'écran. C'est une bonne chose. Cela laisse de la place pour ce qui est utile, quand on sait le peu de capacité mémorielle de notre cerveau.
Mais il est une chose qu'il reste important de mémoriser : ce qui nous arrive. Ce que nous expérimentons et dont nous pouvons tirer un enseignement qui nous servira à long terme. Ces échanges, ces moments d'épiphanie, ces instants durant lesquels notre coeur bat plus fort, ces fameux "hehe moments"...
La seule manière de mémoriser ceux-ci reste de les noter. De prendre, après chaque expérience, un temps pour noter ce qui s'est passé d'important. Ce que vous avez entendu d'important. Ce qui était important.
Cela deviendra au fil du temps une sorte de trésor mémoriel. La liste de tout ce que vous aurez vécu d'important... Ce n'est pas rien... et vous auriez pu l'oublier. Totalement.

mercredi 19 décembre 2018

Vive l'impôt !


Grosso modo...
La meilleure manière de déterminer qui est en haut de la chaîne du pouvoir est de savoir qui est en haut de la chaîne de la peur… "Au plus proche de César, plus grande est la peur…"
Le pouvoir induit la peur. Celle de le perdre, celle de ne pas être à la hauteur des attentes exprimées par ceux qui le détiennent, etc…
Nous sommes programmés par des centaines d'années d'histoire à envisager le pouvoir comme détenu par des puissants. Les puissants furent pendant de nombreuses années des femmes et des hommes investis de pouvoirs divins : les pharaons, les rois, les princes, tous revendiquaient une liaison avec le divin, l'inexplicable.
Quelle meilleure manière d'asseoir son autorité !! Je suis dieu et si vous me touchez, vous touchez à l'ordre des choses, à l'ordre universel des choses !
Bien sûr, ceci n'eut qu'un temps, parce qu'aujourd'hui, à quelques exceptions près, parfaitement négligeable, nous avons tous fini par ne plus croire que le père Noël existe.
La puissance fut donc remise entre les mains du peuple, donc des politiques. Dans des sociétés économiquement désorganisées et dont les marchés potentiels n'étaient que nationaux, le peuple, de par ses élus avaient donc son mot à dire. Le politique est devenu une force en lui même et cette force, ce pouvoir, a régné pendant quelques décennies.
Aujourd'hui, le pouvoir n'est plus du côté des politiques. Il en subsiste l'illusion. Mais dans un monde globalisé, dont les marchés sont internationaux, le politique est totalement largué, avec une vision nationale des choses. Le pouvoir est du côté des entreprises internationales. Les entreprises internationales sont tout en haut de la pyramide de la peur. Ce sont d'elles dont le gouvernement irlandais a peur lorsqu'il refuse les 13 milliards d'Euros d'impôts dû par la société Apple. C'est d'elles dont notre président a peur, parce que de ces entreprises dépendent l'emploi, la stabilité, l'économie, l'organisation de nos sociétés… et qu'on ne se leurre pas, à moins d'avoir un président comme Emmanuel Macron, la plupart des dirigeants politiques n'ont aucune connaissance profonde du monde économique et de ses fonctionnements, ce qui les met plus encore à la merci de processus qui les dépassent.
Ce sont les "entreprises internationales" qui détiennent le pouvoir. Mais avec ce pouvoir ne vient aucune responsabilité sociale. C'est ainsi. Il n'y a de social dans l'entreprise qui si cela aide à servir la finalité de l'organisation qui est de survivre par le profit (le capitalisme). 
Certes, ces entreprises font du bien à notre économie ? Ces entreprises c'est nous, nos emplois, nos équipements, nos matériels, nos téléphones, nos voitures.
Le seul outil qui permet au politique de contrebalancer sa perte monumentale de pouvoir face au capital internationalisé, c'est l'impôt. Suffisamment d'impôts pour que la richesse créée soit mieux répartie, qu'elle permette de continuer d'assurer le fonctionnement de nos sociétés, de nos institutions, de nos écoles, de nos hôpitaux.
Ce qui pose problème aujourd'hui, ce sont donc les entreprises internationales qui ne paient pas d'impôts. Et pour parler à une entreprise internationale qui n'a ni empathie, ni volonté d'apaisement, ni désir de paix sociale, parce que c'est dans sa nature (et que cela n'est absolument pas un problème à moins de payer de l'impôt), il suffit de parler à son portefeuille en privilégiant dans nos achats les entreprises qui paient de l'impôt.
C'est simple.

mardi 18 décembre 2018

Un peu de science-fiction ou... ?


Le système nous dit (voix robotique) : Vous avez besoin d'un travail. Pour ce travail nous allons vous donner un salaire.
Nous allons nous assurer que ce salaire soit le plus bas possible. Nous sommes prêts à tout pour que ce salaire soit le plus bas possible. Pour cela, le travail que nous allons vous donner sera le plus anonyme et interchangeable possible. Vous n'aurez aucune influence ni aucun levier sur le travail qui vous sera donné. De cette façon, nous pourrons vous remplacer aussi facilement que possible. Pour vous remplacer, nous allons mettre en œuvre des processus automatiques et informatisés qui vous donneront l'impression de n'être qu'un maillon d'une chaîne qui vous dépasse totalement.
Nous ferons en sorte que votre moral et votre représentation du monde coïncident avec nos objectifs. L'éducation que vous recevrez vous donnera sans cesse le sentiment de ne pas avoir ce qu'il faut, de n'être pas assez intelligent, créatif ou ambitieux. L'éducation que vous recevrez vous donnera l'illusion que le système dans lequel vous évoluez est le seul possible et que le but du jeu est d'en tirer le maximum pour le minimum d'efforts. Nous vous ferons croire que toutes les autres possibilités qui s'offrent à vous sont audacieuses, arrogantes voire dangereuses pour vous ou pour vos proches. Nous vous inculquerons une forte aversion pour le risque et l'indépendance et la solitude.
Nous avons conscience qu'en réponse à tout cela, votre tendance sera de vous recroqueviller sur vous-même et de travailler le moins possible. Cela n'a pas d'importance. Cela ne fera que renforcer la nécessité de vous payer le moins possible et de faire de vous un élément aisément remplaçable d'un processus plus large et que nous maîtrisons totalement.

lundi 17 décembre 2018

La règle numéro une...

Jusqu'à présent pour moi, la règle numéro une pour votre réussite était d'abord et avant tout votre capacité d'anticipation. Apprendre à prendre les devants, un coup d'avance, à se projeter dans l'avenir est à la clé de bien des succès. Nous sommes trop nombreux à avancer de crises en crises, de rebonds en rebonds, sans être vraiment dans la maîtrise de ce qui nous arrive et de ce que nous souhaiterions nous voir arriver !
Mais, si je garde cette règle comme étant l'une des plus importante, je place en numéro une cette règle sur laquelle je suis tombé dans un livre qui doit sortir cet hiver.
Cette règle est la suivante : Tenez-vous droit, les épaules en arrière. Ayez l'air dangeureux !
Pourquoi cette règle prend une telle importance. Parce que de votre posture, tout se décide, vis à vis des autres et vis à vis de vous-même. Vous êtes ce corps ! Et ce corps est vous !
Montrez au reste du monde que vous êtes là ! Que vous avez des choses à dire et prendre ces airs de parade que la nature affectionne chez ses représentants dominants vous mènera bien plus loin, sans faire d'autres efforts, que de garder les épaules en dedans !
Alors, résolution numéro une pour 2019 : Se tenir droit !

vendredi 14 décembre 2018

Si les migrants pouvaient parler...

Le sujet est inépuisable. La crise qui secoue notre pays est fascinante d'un point de vue humain et historique. Il sera dit, dans les livres d'Histoire, qu'à quelques décennies de la fin du ou d'un monde, les français descendaient dans les rues pour défendre leur pouvoir d'achat. Une notion qui vient à rebours de ce dont la planète a besoin pour guérir de la surexploitation que nous lui imposons.
Important de noter ici que je ne prends aucune partie, je me moque de savoir si la révolte des gilets jaune est justifiée ou pas. Je n'en sais rien.
Ce que je sais, ce que je peux, c'est prendre un peu de recul et donner en peu de mots, puisque c'est le tour que prennent ces billets, un point de vue. Le mien.
Aujourd'hui, je travaille avec une personne qui fait partie d'une population dont on a beaucoup parlé, avant que l'on ne parle plus que des gilets jaunes : les migrants.
Ils sont toujours là et bien sûr, on ne les écoute pas. Ils sont en trop quand ils arrivent, ils sont en trop quand ils sont là et ils continueront d'être en trop quand ils seront partis... Tout cela alors que l'Humain est par essence un migrant. Nous avons tous passé une immense partie de notre histoire à migrer de territoires en territoires, en quête de nourriture, d'espace, de gibiers et que sais-je...
Les migrants, si nous les écoutions nous diraient sans doute ceci : tout va bien. Certes les fins de mois sont difficiles, mais vous avez de l'eau chaude, un gouvernement qui vous laisse aussi libre qu'il est possible d'être au 21ème siècle, vous avez des richesses qu'on ne peut vous enlever du jour au lendemain, sans vous prévenir, ni vous dédommager (ce qui est arrivé à la personne avec laquelle je travaille). Il y a de la corruption, un peu, mais cela n'a rien à voir avec la corruption généralisée de tant et tant de pays, voire de pays voisins... de pays qui ne sont qu'à quelques heures de vol de Paris.
Vous avez accès à une éducation gratuite et de qualité. La clé de l'avenir est l'éducation. On vous la donne. Vous avez accès à des soins gratuits et vous le savez si la santé va, tout va !
Il y a des difficultés, mais elles n'ont aucun caractère vital, imminent, définitif.
Alors pourquoi ?
Et les mots qui viennent avant tout : alors pourquoi casser ? Pourquoi détruire ce qui fait votre richesse ? Détruire ce qui fait votre liberté. Détruire votre propre environnement, celui dans lequel vos soeurs, vos frères et vos femmes, vos maris vont évoluer demain ?
Eh bien de la même manière qu'un ouvrier en charge d'effectuer la maintenance des robots qui lui ont pris son travail se retrouve à saboter son outil de travail, de la même manière qu'un scorpion piquera la grenouille qui lui fait traverser un fleuve... les êtres privés d'utilité, de sens, de la capacité de contribuer vont se rebeller, même si cela exige d'eux de détruire ce qui les fait vivre, au sens propre. Parce qu'il est dans la nature de l'homme de vivre en société, de contribuer, de faire partie d'une tribu.
Qu'est ce que cela pourrait vouloir dire à l'échelle d'une nation que de rendre ce sens de la contribution, de l'utilité, de la grandeur "d'être avec"... ? Je ne le sais pas plus que vous. Le diagnostique est là, posé devant nous. Le remède reste à être inventé !

jeudi 13 décembre 2018

Enfin une crise digne de nous !

Einstein n'était pas certain de l'infinité de notre univers. Il était en revanche certain de l'abyssale profondeur de la bêtise humaine.
Nous venons de tellement loin, nos réflexes sont encore ceux des amibes et des reptiliens que nous fument. Fondamentalement, nous sommes encore pour une immense majorité d'entre nous, encore à prendre des décisions cruciales pour notre avenir en nous appuyant uniquement sur ce que ce reptilien résiduel continue de nous dicter.
Pas étonnant que les grands enjeux de demain pour notre civilisation ne puissent être posés avec clairvoyance et intelligence. Nos cerveaux ne sont pas calibrés pour une telle capacité d'anticipation et d'analyse. Nous réagissons au danger, à la crise, à la force... parce que c'est cela d'être humain. Si le danger ne paraît pas imminent, rien en nous ne peut nous conduire à agir et prendre les dispositions qui s'imposeraient si nous avions ce qu'il faut pour cerner et décider de notre avenir.
Cela se constate tous les jours dans nos existences, dans nos interactions et dans les crises que nous traversons.
Etrangement, le véritable génie humain se situe plus dans ce miraculeux empilement de cellules qui toutes agissent dans le même but, celui de constituer un organisme !

La problématique de la fin du mois et de la fin du monde exprimée par les "gilets jaunes" pose exactement le problème comme il faut. La perspective de la fin du monde à un horizon moyen-terme, ne contrebalance pas la gêne court-terme posée par des difficultés à la fin du mois... C'est ainsi que nous fonctionnons et ce n'est pas à moi de dire si cela est bien ou pas. C'est ainsi.
C'est donc avec cela que nos politiques, nos entreprises, nos organisations et leurs dirigeants doivent composer... et jusqu'à présent, ils et elles se comportent exactement comme le gros du troupeau. Incapables d'anticiper, de prévoir, de sentir le vent.
L'argent, l'investissement, le profit, tout cela paraîtra bien futile lorsqu'il n'y aura plus rien !
Ouvrir certaines vannes aujourd'hui pourrait bien sauver notre avenir. Changer maintenant pour survivre demain.
Il est bien évident que cette crise exige des réponses différentes des précédentes.
La fin du monde exige un minimum d'efforts et d'innovation ! Un minimum !

mercredi 12 décembre 2018

Aube rouillle, béni plouille...


J'ai toujours considéré que l'un des meilleurs jobs au monde était celui de météorologistes.
Pour une raison simple : il est possible de se planter encore et encore sans que cela ne prête à conséquences… Alors que ma sublime professeure d'Histoire Géographie de 4ème m'indiquait déjà en ces temps reculés (les années 80) que les professionnels de la météorologie disposaient de la technologie pour ne pas se tromper à 24h !
Cette affirmation m'est restée, pour la voir bafouée des milliers de fois depuis !
La météo c'est bien souvent n'importe quoi !
Pendant des années et des années j'ai pesté pour cette non assistance à personne en danger de se voir mouiller, particulièrement les jours d'oubli de mon parapluie.
Vous êtes sans doute nombreux dans ce cas !
J'ai un embryon de solution pour vous ! Cela ne résoudra pas tout, mais cela devrait vous permettre de ne plus raler inutilement et surtout de pouvoir planifier à l'avance ce que vous devez porter avec plus de précisions et donc de gagner du temps…
Téléchargez une app de suivi Doppler !
Cela vous indique s'il pleut, où il pleut et dans quel sens la situation est susceptible d'évoluer.
Si vous n'appréciez pas le job de Madame Météo, il ne vous reste plus qu'à fairevos propres prévisions ! Imparable !
J'utilise l'app Radar Météo, mais il y en a d'autres !

Au passage, le titre de ce post nous vient du basque (approximatif dans son orthographe et sa prononciation !!) et nous rappelle aussi que le bon sens paysan savait en son temps nous dire le temps qu'il allait faire avec parfois plus de précision que... nos météorologues des temps modernes !

mardi 11 décembre 2018

Le Cholestérol est une histoire !


Je vais l’écrire assez brutalement et je ne prendrai pas même la peine de faire la démonstration de ce que j’avance. S’il vous fallait cette démonstration, je vous suggère de lire la montagne d’articles et de documents qui vont dans ce sens depuis une dizaine d’années.
Je le dis brutalement parce que je suis passé très près d’être placé sous une médication coûteuse et dangereuse pour rien. Absolument rien.
Je le dis donc : le cholestérol, fut-il LDL ou HDL n’est PAS dangereux pour notre santé.
Autrement dit, si vos niveaux de cholestérol sont supérieurs aux niveaux recommandés par l’association de cardiologie française, inutile de vous en faire !
Tout va bien !
Le cholestérol et sa démonisation est une fois de plus la preuve que lorsqu’une histoire reçoit un certain écho, qu’elle est relayée par le plus grand nombre et soutenue par des individus crédibles dont les démonstrations (histoires) fumeuses ont su convaincre entretenir ce narratif, elle devient réalité en dépit des montagnes de preuves accumulées qui démontre le contraire !

Faisons gras !

lundi 10 décembre 2018

Du jaune et de la perfection...

Le bonheur n'est en rien lié avec la situation qui est la nôtre. Parce qu'à ce tarif là, nous serions quasiment tous HEU-REUX ! Quasiment, car il en est hélas qui sont à la marge, qui souffrent, pour qui la vie est une chienne... Cela arrive. C'est triste.
Mais pour l'immense majorité d'entre nous, nés ou résidents en France en décembre 2018, la vie est devenu ce quasi fleuve tranquille qu'il est possible de regarder s'écouler paisiblement.
Chaque jour de nos vies, le métro passe à la bonne heure, aussi précis qu'une pendule suisse de la meilleure qualité. Il arrive quelques pépins, quelques ratés, mais ils sont l'exception, et cela à un prix très, très raisonnable. L'eau chaude coule chaque matin de la bonde de ma douche et c'est un luxe qui me sidère à chaque fois. Cette eau à la température parfaite dont je dispose à la demande, comme des millions (des millions !!) de parisiens, de lyonnais, de français !  Le supermarché en bas de chez moi regorge de produits, qu'ils soient bio ou pas, je peux manger pour une fraction devenu ridicule de mon salaire et si je le veux, je peux manger encore et encore... Je peux aussi boire un vin délicieux venu des fins fonds de l'Argentine ou de l'Australie ou encore du Bordelais ou de ma Drôme natale !
J'ai toutes ces perfections autour de moi, près de moi, qui me rendent la vie tellement plus aisée, plus évidente que celle de mes grands-parents qui ont du se démener avec une (si ce n'est deux) guerre, une révolution (celle dont on a dit que c'était la chienlit), une crise pétrolière... et je les partage avec l'immense majorité d'entre vous...
Alors pourquoi tant de personnes sont habillées de jaune ?...
Parce que le bonheur est une histoire. C'est celle de notre perception de ce que cela devrait être... et une fois que tout le monde peut avoir accès à de l'eau chaude, ou mieux : de l'eau potable, cette perfection, cette bénédiction devient une autre histoire : celle de ce qui est dû ! Celle du décalage entre ce que je suis et ce que je rêverais d'être. Et quand tout va (presque) bien, il est bien sûr possible de fantasmer sur ce que cela devrait être.
Aujourd'hui, l'histoire que nous nous racontons sur le bonheur est devenu telle que nous aurions tendance à oublier la perfection qui nous entoure, qui est là sous nos yeux...
Je n'ai de leçon à donner à personne. Je ne dis pas que cela doit suffire. Je ne dis pas : il n'y a pas de guerre, alors tout le monde rentre chez soi et s'estime heureux... Ce que je dis, c'est qu'il convient de savoir ce que nous souhaitons nous raconter collectivement lorsqu'il est question de bonheur ou de réalisation de soi... Une fois que (presque) tout est là, quelle est l'étape d'après ? 

vendredi 7 décembre 2018

Assaisonnez, mais pas trop !

Il est bien sûr possible de faire le choix de parler de ce dont vous voulez parler, dans les termes qui sont les vôtres et sans jamais prendre en considération votre auditoire. Faire le choix de parler de ce dont on a envie de parler.
Pourquoi pas !
Mais cela revient à agir comme un chef qui adorerait la cuisine ultra épicée et qui chargerait ses plats d'épices toutes plus relevées les unes que les autres. Il y en aurait bien deux ou trois tous les soirs qui apprécieraient, mais le gros des troupes trouveraient cela insupportable !
S'ils n'aiment pas le piment, ne pimentez pas vos plats...

jeudi 6 décembre 2018

Parler pour ne rien dire ?

Tout le monde reconnaîtra que "parler pour ne rien dire" n'est pas agréable pour qui doit le subir. Un orateur qui parle pour ne rien dire, c'est pénible.
Mais qu'est ce que "parler pour dire quelque chose ?"
Qu'est ce qui permet de définir et de poser la limite entre le verbiage et le reste, ce qui est utile et profond ?
Pour moi, dire quelque chose, c'est créer le changement.
Si après vous avoir entendu, il se passe quelque chose en eux qui les conduira à agir, dans un sens ou dans un autre, si possible dans le sens que vous aurez convenu, alors vous avez parlé pour dire quelque chose...

mercredi 5 décembre 2018

Après les mots !

Si chacune de vos présentations doit créer un changement, ce qu'il vous faut savoir avant de commencer à parler c'est QUI est là devant vous. Qui sont-ils, avec leurs inquiétudes et leurs angoisses et leurs vies qui ne se passent pas à attendre que vous ne parliez !
Puis, et peut-être encore plus important, QUI voulez-vous qu'ils deviennent une fois que vous aurez fini de parler.
A moins que vos paroles ne les transforment, ne les fassent bouger, ne les touchent, ce que vous venez de dire n'est sans doute pas très utile !

mardi 4 décembre 2018

L'impossible quête...


Plaisir et déplaisir, jouissance et souffrance sont des inventions. Des inventions de la nature pour nous permettre de mieux survivre. Pour cela, la nature s’est dotée d’une palette de substances chimiques propres à déclencher dans l’organisme humain une chaîne de réactions propices à optimiser la durée de vie et la potentialité de l’acte reproductif. Tout le reste n’est que détails ou aspects corolaires.
Le problème avec la quête du bonheur dans laquelle l’espèce humaine semble s´être embarquée, c’est justement que ce bonheur, ce Graal de toutes les psychés, n’est pas utile, ni pertinent lorsqu’il s’agit de survivre. Un être submergé de bonheur et dans un état de béatitude constante ne donnerait que peu de chose face à un prédateur ou un représentant du sexe opposé ! Pour cela, la nature s’est doté de gardes-fous. Tout comme les répliquants du film «Blade Runner » ne disposent que de 4 années d’espérance de vie, notre bonheur ne dispose lui que de quelques heures. Une fois la victoire, la conquête, la réussite empochée, il convient de bien profiter des quelques instants de bonheur et d’accomplissement que cela procure, parce que cela sera court ! C’est ainsi.
Courir après le bonheur comme s’il s’agissait de quelque chose qui puisse rester constant et durable est une hérésie qui va à l’encontre de ce que nous sommes et de notre biochimie.
Le bonheur est là puis il n’est plus là et c’est ainsi. A moins de prendre des substances illicites dont l’effet répondra à la même règle et nécessitera des doses toujours plus fortes pour contrer notre fonctionnement profond, le bonheur est quelque chose qui se saisit, puis s'estompe et enfin disparaît... jusqu'à la prochaine fois.

lundi 3 décembre 2018

Comment savoir si c'est la fin... et si ça le devrait ?

Une bonne façon de savoir si cette relation doit cesser, si vous devez changer de métier ou de travail ou de patron... est de se poser la question de savoir si, dans cette relation, dans ce poste, face à ce boss, vous vous sentez en rupture avec vous-même. Vous vous sentez perdre le sens de qui vous êtes, vous devez renoncer à ce que vous êtes, vous sentez le respect que vous vous portez, l'attention que vous vous devez, diminuer dans des proportions qui vous semblent être trop importantes.
Si tel est le cas, quelque chose ne va pas et il est temps d'agir.

vendredi 30 novembre 2018

Faire semblant n'arrête pas le temps !

Je le sais, parce qu'il m'est arrivé de le faire... Certains parmi vous se rendent au travail, réalisent que la journée sera calme pour une raison ou pour une autre. Ce n'est pas tous les jours que se présente l'opportunité de signer un contrat de plusieurs millions d'euros. Allument leurs ordinateurs et passent une bonne partie de la journée à faire semblant. A donner le change. A faire comme si ils travaillaient. 
Une bonne partie de nos journées de travail, lorsque nous sommes salariés, se passent en "doodle", en gribouillons sur des blocs notes, en vidéo Youtube, en mur Linkedin... en temps perdu ou gaspillé.
C'est ce que je réalisais hier en parlant de mon expérience de l'indépendance avec quelqu'un qui vient de se lancer. Je lui disais que je n'avais plus à faire semblant, à jouer le jeu de celui qui travaille lorsque le travail manque ou que la journée promet d'être plus relax. Lorsque c'est le cas pour moi, je prends mon manteau et je sors, je vais au cinéma, je vais manger un burger, je pars profiter de ce temps qui me tombe dessus, comme un cadeau !

https://www.theguardian.com/artanddesign/2018/nov/29/watching-the-clock-christian-marclay-tate-modern-24-hours






jeudi 29 novembre 2018

Le business de la basse branche !

Lorsque vous découvrez une rivière ou un étang à l'écart de tous sentiers ou de toutes routes fréquentées, et que vous avez envie de pêcher, il est probable que la pêche sera bonne. Les prises se sont accumulées au fil du temps. Cela promet d'être facile. Mais cette facilité n'a qu'un temps. Rapidement, les prises se feront plus rares et il faudra envisager une solution. La solution la plus évidente serait de partir pour trouver un autre étang caché aux regards et de recommencer le processus. La seconde serait de faire de cet étang, votre étang et d'agir de manière à ce que vous puissiez en retirer régulièrement ce dont vous avez besoin.
Ces premières prises, ce sont ceux qui seront immédiatement tentés par ce que vous faites, ce que vous avez à offrir... Ceux-là ne demanderont que peu d'efforts pour se laisser convaincre d'acheter vos produits ou vos services... Puis viendra le moment où ces premiers convaincus devront faire le choix de parler de vous, de vous recommander et le moment où ce sera votre tour d'élargir, de faire grandir, de donner du rayonnement. Et cela n'est pas facile et là commence l'angoisse. Beaucoup abandonnent à ce stade, lorsque les premières branches les plus accessibles ne donnent plus de fruits !
Mais le premier travail d'un entrepreneur est de savoir traverser cette angoisse et se convaincre que les clients sont là, quelque part, et qu'il suffit d'aller les trouver.

mercredi 28 novembre 2018

La formation ne sert à rien...

Bien sûr, se former ne sert à rien à moins de continuer le travail une fois la formation terminée !
Le rôle du coach, du formateur est vital, il remet les informations nécessaires pour travailler, pour comprendre ce qui est en jeu, pour commencer... Puis le reste n'appartient qu'à chacun d'entre nous.
La motivation, le travail, la confiance, cela ne peut se renforcer et s'acquérir du jour au lendemain. Ce n'est que question de persévérence, d'entêtement, d'endurance, de constance.
A la longue, nous devenons nos propres coachs. Nous comprenons comment cela fonctionne et au moment le plus dur, celui où nous n'avons qu'une seule envie : abandonner et rejoindre le rang... Nous continuons !

mardi 27 novembre 2018

My own private cyber tuesday...

Je l'ai déjà écrit, si Google excelle à trouver ce que je cherche explicitement, il ne l'est pas en revanche à trouver ce que je pourrais vouloir trouver. Et de mon point de vue, là est la vraie valeur et ce sur quoi les moteurs de recherches concurrents de qualité devraient se pencher !
Internet regorge de ressources et d'informations précieuses, c'est une évidence. Le savoir y est là, quasiment tout entier. Cet accès à l'information est encore renforcé par le désir de certains de nous apporter cette information, digérée, analysée et rendue comestible ! Le nombre de bloggeurs qui, sans aucune rémunération, font un travail merveilleux est toujours un émerveillement pour moi. Au point que j'ai décidé d'en faire partie et de contribuer comme ils le font !
Il est un blog que j'ai découvert récemment que j'aurais aimé connaître plus tôt. Beaucoup plus tôt.
C'est celui de Guillaume Bélanger.
Un blog qui pourrait bien changer pas mal de chose pour vous si vous prenez le temps et la peine de vous pencher dessus !


lundi 26 novembre 2018

Une petite fiche pour tout savoir...


On me demande souvent à la fin de mes formations : ne pourrait-on recevoir de votre part une petite fiche cartonnée sur laquelle figureraient les étapes nécessaires à la réalisation d’une bonne présentation.
Je pourrais satisfaire à cette demande aisément. Je ne le fais pas et ne l’ai jamais fait parce que je suis conscient d’une chose : la plupart des gens ne suivent pas les conseils qui leur sont donnés.
Les raisons à cela sont nombreuses, mais ceci tient principalement au fait que savoir ce qu’il faut faire ne procure pas un surcroît de motivation. Les gens manquent de cette nécessité d’agir qui est en général déclenchée quand le problème devient pénible et douloureux, suffisamment pour qu'agir devienne capital.
Une autre raison possible tient dans le fait que savoir ce qu’il faut faire ne vous permet pas  en parallèle de suivre et de mesurer ces progrès. Ce système de mesure doit être installé en amont. Cette échelle de progression est différente pour chacun d’entre nous. Certains voudront atteindre les sommets et d’autres se contenter de succès réguliers, mais plus modestes. Les deux sont valides, mais il convient de le savoir.
Pas de petite fiche donc pour progresser, mais trouver un système qui mène à agir et à mesurer ses progrès... 

vendredi 23 novembre 2018

A quoi tient une habitude...


C’est Aristote qui le dit : «  Nous sommes ce que nous répétons ».
L’être humain est un être d’habitude. Faites quelque chose plus de quelques fois et vous voilà prisonnier d’une nouvelle habitude.
Cela peut être perçu comme une malédiction, mais c’est aussi une bénédiction pour ceux qui veulent se tenir à leurs objectifs…
Ce qu’Aristote ne savait pas et que nous savons aujourd’hui, c’est combien de fois faut-il répéter une action pour qu’elle devienne une habitude… ou plutôt pour que notre cerveau en redemande.
La réponse nous vient d’une étude faite par Nike et leur app de running. Ils sont constaté que tous ceux qui utilisaient l’app plus de 5 fois avaient mille fois plus de chance de continuer à courir !
5 fois ! Je vous le disais : un être d’habitude.
Vous souhaitiez, comme moi, pratiquer votre instrument tous les jours, mais ne parvenez jamais à vous y mettre !
Il vous suffira de 5 jours de discipline pour que le besoin s’installe, pour que votre cerveau refuse de rompre la chaîne de succès.
A utiliser sans modération pour tous projets !

jeudi 22 novembre 2018

Homo ecrantus

Les écrans dominent une grande partie de notre temps disponible. Ecrans de téléphones, de tablettes, d'ordinateurs. Pour le meilleur ou pour le pire, une grande partie de nos interactions se déroulent aujourd'hui par l'intermédiaire d'un écran.
Ce qui pour nous adulte reste quelque chose de complexe et sur les conséquences de quoi nous n'avons pas réellement de recul, je suis tout de même sidéré par le nombre de zombies digitaux que je croise chaque jour. Des adolescents, des enfants, regard rivé sur leurs écrans, sans plus aucune conscience de ce qui se passe autour d'eux, absorbés dans cet autre monde, cet entre deux digital, ni ici, ni ailleurs...
La solution à ce problème, car c'est un problème, est l'éducation. Ce n'est pas en interdisant le téléphone que le téléphone cessera d'être utilisé, même si une mesure drastique de ce type peut aider, dans un premier temps. L'éducation, pour être efficace doit commencer tôt.
La règle qui pourrait être mise en place, pour éviter de voir tous ces enfants en bas âge devant un écrazn : "si tu ne sais pas lire, pas de tablette".
Pour un jeune enfant, trop de choses sont en jeu pour risquer de voir ses capacités d'interaction et de sociabilisation amoindries par la surutilisation des écrans ; malheureusement trop de parents confient la garde de leurs enfants à la fée iPad !
Maintenant que nous avons la reconnaissance faciale sur nos appareils, il me paraîtrait salutaire qu'à l'apparition d'un visage de jeune enfant, il ne se passe rien et que la tablette ou le téléphone reste verrouillé. Nous sommes et resterons encore longtemps des êtres sociaux... l'homo ecrantus n'est pas encore à naître.

mercredi 21 novembre 2018

Fin de l'histoire...

Facile de maintenir la tension 100% du temps. Facile de ne jamais lâcher la barre. Facile de céder à la pression du chiffre d'affaires, des clients. Facile de tout donner à son activité, à son métier.
Puis la fatigue s'accumule, ce sentiment d'être débordé prend le devant de la scène et nous devenons des bêtes de somme...
Nous avons tous besoin de repos. Nous avons tous besoin de tout poser et de ne rien faire. Je veux dire : RIEN. Lâcher la tension, la pression à 100% et ne plus penser, ni de près ni de loin à notre job, notre mission... pour passionnante et prenante qu'elle puisse être. 
Pour cela, j'ai un truc. J'ai mes journée "fin du monde" !
Tous les deux mois, parfois plus parfois moins, je bloque une journée entière. Cette journée est dédiée au repos. Pour être bien sûr de m'y tenir, je me mets en tête que cette journée est la dernière avant la fin du monde. Si le monde devait finir demain, je n'enverrai pas de mails, je ne passerai pas d'appels téléphonique, mon job serait sans doute la dernière des choses à laquelle je donnerai de mon attention lors de ces 1440 minutes qu'il me resterait à vivre...

mardi 20 novembre 2018

1440

1440, c'est le nombre de minutes mises à votre disposition, chaque jour. Du moment de votre réveil à celui de votre coucher !
Chaque minute compte, certes... mais plus encore, laquelle de ces minutes vais-je utiliser pour me rapprocher des objectifs qui sont les miens. Cette minute sera-t-elle l'une des minutes de cette journée ou de la prochaine ? Quelle minute choisir pour commencer ? Quelle minute pour s'assoir et passer à l'action. Nommer cette minute, l'identifier et ne pas la laisser passer.
Chaque minute est précieuse, à l'évidence. Mais vouloir les rendre toutes uniques est un exercice hors de notre portée. Certaines nous échappent, parce que c'est humain. Mais nous pouvons faire de certaines de ces minutes, des minutes qui comptent, qui sortent du lot, qui vont nous permettre de progresser et de devenir ce que nous rêvons de devenir...

lundi 19 novembre 2018

Le moleskine moderne...

J'ai un smartphone, toujours dans ma poche.
La raison pour laquelle j'aime cet outil, c'est qu'il me sert d'abord et avant tout à prendre des notes lorsque j'ai une idée.
Je ne laisse jamais, JAMAIS, passer une idée lorsqu'elle se présente. Je note tout et dès que mon cerveau me fait un cadeau, je le prends. Idée : aller prendre un café dans un nouvel endroit devant lequel je passe - je sors immédiatement mon téléphone pour le noter. Acheter des fleurs chez ces jolies fleuristes qui ferment ce soir, mais que je pourrai retrouver demain ou après-demain ! Je le note.
Toujours garder une trace de ces idées, de ces possibles...
Nous avons tous un cerveau programmé pour oublier ce qui lui semble sans importance. Oublier est dans notre nature. Oublier est naturel et oublier est une bonne chose. Nous deviendrions fou sans cette capacité d'oubli. Mais cela ne veut pas dire qu'il faut oublier pour toujours. Noter, toujours noter.

vendredi 16 novembre 2018

Une bonne lecture et ça redémarre !

On l'entend : on ne lit plus. Les gens ne lisent plus.
Pourtant, il n'existe aucun moyen plus efficace que le livre pour découvrir de nouvelles idées, pour apprendre de nouvelles choses. Le livre reste le meilleur outil pour se faire entendre et pour s'assurer que ces idées sont relayées, transmises et entendues...
La magie de la lecture est bien d'actualité. Lire est un savoir-faire. Une habitude à prendre. La porte vers des mondes nouveaux et enchantés.
Les gens devraient lire ! 

jeudi 15 novembre 2018

Calories

C'est la priorité de beaucoup : perdre du poids...
Deux options pour cela : limiter les rentrées ou les éliminer. L'abstinence ou la salle de sport.
Pour ceux qui choisirait la salle de sport : un demi biscuit représente à peu près 110 kcalories.
Pour éliminer 110 kcalories, il ne vous en coûtera pas moins de 30 étages d'escaliers...
Le sport ne permet pas de perdre du poids à due proportion de l'effort fourni ! S'il faut faire une heure de squats pour éliminer 120 kcalories, alors que l'on sait que le métabolisme de base d'un être humain se situe aux alentours de 100 kcalories (ce qui est nécessaire pour entretenir l'organisme au repos), alors cette heure de squats n'aura permis d'éliminer que 20 kcalories...
Pour diminuer son poids, le calcul est vite fait : mieux vaut limiter les calories entrantes que de tenter de les éliminer par la suite. 

mercredi 14 novembre 2018

Succès ou échec ou succès ?

On le lit partout : il est nécessaire d'échouer. Quasiment nécessaire. En gros : difficile de tout réussir du premier coup.
Pourtant, personne n'aime échouer. Personne n'aime se confronter à l'idée de ne pas réussir... Alors, pour s'éviter cet inconfort ultime, la plupart d'entre nous préférons abandonner dès le premier échec, voire dès la première possibilité d'échec. Un premier dessin raté et la sanction tombe : "je ne sais pas dessiner, je n'y reviendrai plus..."
Evidemment, échouer n'est pas forcément échouer et n'est pas forcément la représentation que l'on s'en fait.
Par tous les critères de réussites de notre monde hyper compétitif, ce blog est un échec ! Il n'est pas lu des millions de fois, il n'est pas suivi par des milliers d'abonnées qui relaient incessamment ses posts sur leur pages Facebook ou LinkedIn, il ne fait pas office de référence en quoi que ce soit... C'est un petit blog pépère qui, en dépit de ses 1500 posts n'attire pas l'attention de grand-monde. Bref : un échec !
Mais l'est-ce tant que ça. Sûrement pas pour moi ! De la possibilité de faire ces billets quotidiens me sont venus des centaines d'idées et de réalisations qui ne me seraient pas venues sans cela et qui ont, elles, menées vers des réussites formidables dont l'énoncé serait trop long pour un simple billet, mais je vous demande de me croire sur parole !
Le succès, l'échec ne sont pas des notions manichéennes. Le succès se cache dans l'échec qui se camoufle dans la réussite ! Rien n'est tranché, blanc ou noir... Tout mène à tout ou à rien... L'important, c'est d'agir, de rester là, d'être sujet et de décider, soi-même, s'il s'agit d'un échec ou d'un succès, parce qu'à la fin de l'histoire, c'est bien de cela dont il s'agit !

mardi 13 novembre 2018

Comme on voit le monde...


En 1694, 15% de la population française mourut de famine ! Plusieurs millions d’hommes, de femmes et d’enfants.
Le gouvernement, alors incarné par le roi Louis XIV, ne s’en soucia pas plus que cela et ne fit pratiquement rien pour palier à cette hécatombe. C'était dans l'ordre des choses.
Aujourd’hui, tout cela paraît faire partie d’une préhistoire reculée et obscure, alors que seuls quelques siècles nous séparent de ces événements !
Pour mille et unes raisons, il ne serait pas venu à l'esprit du peuple français de venir critiquer, à cette époque, le gouvernement, le roi et sa cour pour un phénomène qui était vu par beaucoup comme divin, produit d'une fatalité sur laquelle personne n'avait le contrôle. La révolution française, qui survint un siècle plus tard est beaucoup plus un phénomène politique qu'un soulèvement populaire.
De nos jours, les choses ont changé. Plus personne ne meurt de faim en France et si cela devait arriver, le gouvernement, de quelque bord qu'il soit, serait pointé du doigt pour son incapacité à subvenir aux besoins minimum de ses administrés.
A un point tel, que le gouvernement se voit même critiqué pour son incapacité à maintenir dans une fourchette raisonnable le prix du gasoil, prix dépendant éminemment de variables sur lequel le gouvernement en question n'a aucun contrôle !
Ce que cela signifie, c’est que nous avons au fil des siècles développé une représentation particulière du monde. Celle d’un ensemble de mécanismes techniques sur lesquels règnent diverses puissances. Si ces puissances ne peuvent supprimer le phénomène (ouragan, épidémie, crus en tous genres et de toutes formes), alors il faudra trouver quel organisme gouvernemental et quel dirigeant ou acteur de cette puissance est coupable de n’avoir pas anticipé sur l’importance de la précipitation, sur la taille des grêlons ou l’étendue des zones inondables.
C’est notre représentation pragmatique et technique du monde qui explique ce phénomène.
C’est intéressant parce que dans un monde aux représentations techniques, donc rationnel (nous savons que les épidémies ne sont pas le fait de dieux), l'humanité continue de réagir et de prendre ses décisions émotionnellement. Avec les dangers et les risques que cela implique…

lundi 12 novembre 2018

Ce que l'armée nous enseigne en matière de collaboratif...


L’une des choses fascinantes et des plus utiles que j’ai apprise au moment de mon service militaire (il en est quelques unes...) est la nécessité des binômes. Qu’est-ce qu’un binôme ? c’est tout simplement une équipe de deux personnes qui veillent l’une sur l’autre et travaillent ensemble tout au long de la mission. Ce principe du binôme est extrêmement utile dans les phases de combat parce qu’il est absolument nécessaire pour l’un comme pour l’autre de pouvoir surveiller ses arrières, mais ce principe est aussi utile dans le travail au quotidien en ce sens où les compétences de l'un peuvent immédiatement être remplacées en cas de besoin par les compétences de l’autre. Ainsi il n’y a pas de goulot d'étranglement et la mission peut-être poursuivie et permettre le succès de toute l’équipe, en dépit de la défection de l’un de ses membres.
Dans le monde de l’entreprise, j’ai rarement vu l’utilisation de ce mode de fonctionnement qui me paraît pourtant extrêmement utile. On parle beaucoup de collaboratif, mais lorsque ce mot est prononcé on pense équipe, large, occupant de nombreux individus. Or le collaboratif n'est jamais plus efficace, jamais plus intéressant pour l’organisation que lorsqu’il est réalisé par de très petites équipes, et donc le binôme.
Pourquoi cette faible utilisation du binôme et bien pour une raison toute simple c’est qu’a priori et à court terme le binôme coûte cher, car il s’agit de demander à deux individus de faire ce qu’un seul individu pourrait très bien réaliser tout seul. Mais en cas de problème ou en cas de difficulté lorsqu’une personne travaille seul et bien elle crée un goulot d’étranglement c’est-à-dire qu’il n’y a plus personne pour réaliser la tâche qu’elle avait en charge. Donc collaboratif ne veut pas nécessairement dire de grandes équipes et de vaste projet. Collaboratif peut vouloir dire binôme.
J'ajoute que dans les forces armées, ce binôme devient votre frère, votre confident... et que la plupart des soldats que j'ai rencontré donnerait leur vie pour leur binôme.
Un peu de cette fraternité là ne ferait pas de mal dans nos organisations...

vendredi 9 novembre 2018

Le dialogue improbable...

Il est toujours amusant, émouvant, rassurant de regarder en arrière et de se souvenir de ce que nous étions, dix ans, vingt ans plus tôt et de constater le chemin parcouru, les obstacles franchis. Il est aussi formidable de rentrer en contact avec ce moi du passé et lui dire combien ses angoisses, ses appréhensions pour le futur étaient, pour la plupart, infondées et combien vous êtes, ce "vous" d'aujourd'hui, fier des accomplissements et du courage de ce "vous" du passé !
Plus intéressant encore, rentrer en contact avec votre "vous" du futur. Aller au devant du temps et engager une conversation imaginaire avec ce "vous" de 2025 ou de 2030… celui qui pourrait vous remercier, vous dire combien il est fier de ce que vous avez accompli et qui lui permet d'être aujourd'hui là où il est… et d'écouter dans la bouche de ce "vous" encore à naître tout ce que vous avez réalisé, mis en place, engagé et qui doit, vous l'entendrez de sa bouche, commencer dès maintenant ! Dès aujourd'hui !

jeudi 8 novembre 2018

Cette chance à laquelle personne ne pense !

J'assiste au concert de cet artiste unique, extraordinaire et trop méconnu en France : Justin Vernon et son groupe Bon Iver. Après quelques chansons, il s'adresse à nous et nous demande si nous allons bien et plus important encore, dit-il, si nous nous sentons en sécurité. Il ajoute que de tout ce dont disposons au quotidien, ce sentiment de sécurité est sans doute ce que nous avons de plus précieux...
Sur le coup, j'ai pensé qu'il faisait référence aux attentats du 13 novembre et au fait que notre sécurité s'est améliorée depuis... mais la chose me paraissait en décalage.
Ce n'est que le lendemain que cette évidence m'est apparu. Oui, nous sommes en sécurité. Nous le sommes à un point tel que nous en avons oublié ce que cela représente que de marcher dans la rue en regardant derrière soi pour être bien certain qu'il n'en est pas un qui en veut à notre portefeuille. Nous avons oublié ce que c'est que la guerre et l'incertitude et la peur au quotidien. Nous prenons cela pour acquis parce que nous sommes gâtés, parce qu'il est vrai que nous avons cette chance inouï de pouvoir aller de par notre monde dans cette illusion d'une absolue sécurité. C'est une chance et se rappeler ces chances qui sont les nôtres fait du bien. Souriez, vous êtes en sécurité. Autant qu'il est possible de l'être et sûrement plus que l'immense majorité des êtres vivants sur cette terre !

mercredi 7 novembre 2018

Montaigne et la Boétie et le mensonge romantique...


"Parce que c'était lui parce que c'était moi…", c'est ainsi que Montaigne expliquait l'amitié qui le liait  à la Boétie. 

Règne en nous ce narratif qu'il existe dans le monde un ami qui incarnera l'alliance parfaite, cette synchronie parfaite…
Règne aussi cette idée que nous attend sur terre un compagnon idéal, cet Amour qui nous correspond en tout, pour tout et avec lequel, seul, nous atteindrons le bonheur…
Ce ne sont que des narratifs, des Histoires romantiques qui, dans les faits ne correspondent à rien. L'Amour de votre vie est en fait plus un choix qu'un hasard, plus une décision que le fruit d'une rencontre et le coup de foudre plus une affaire d'hormones que de destin…
Mais nous aimons les Histoires jusqu'à nous mentir, jusqu'à nous rendre malheureux, car à attendre l'Amour parfait, nous passons à côté de l'Amour tout court qui est plus affaire de persistance que d'atomes crochus.

mardi 6 novembre 2018

Arrêtez ça tout de suite et à vous les jours heureux !


L’une des raisons pour laquelle mes journées de travail sont moins chargées que celles de la plupart des professionnels que je rencontre tient au fait qu’étant indépendant et ayant choisi un mode de fonctionnement solitaire, je ne suis pas astreint à assister à des réunions.
Je ne vais à aucune réunion. Jamais !
Grâce à cela, j’économise une quantité de temps formidable par rapport à ceux qui passent leur vie en réunion ! Cette quantité de temps est entièrement reversée sur des activités qui me donnent une meilleure qualité de vie !
Le temps passé en réunion, perdu la plupart du temps pour recueillir une information qui aurait pu être acquise à la simple lecture d’un mémo de quelques minutes est à la source de ce sentiment partagé par tant de monde aujourd’hui, celui de se sentir débordé.
Supprimer les réunions et passer ce temps à produire des choses importantes est une excellente manière de créditer votre capital temps par un choix simple et diablement efficace ! Y compris pour votre organisation.

lundi 5 novembre 2018

Sur la vague !


L’une des craintes principales que je constate chez la plupart des indépendants que je croise est cette angoisse de la prochaine mission. Angoisse de l’insécurité et de l’incertitude. Cette mission est-elle la dernière ? Trouverai-je de quoi me nourrir et continuer de travailler le mois prochain, l'année prochaine ? Quand serai-je sûr de mes résultats futurs ? Quand l'avenir me paraîtra comme enfin dompté et prometteur ?
Comme si le surfeur tout à surfer une vague doutait de l’existence même des vagues une fois cette dernière vague surfée.
A chaque fois que j’ai douté, il est toujours venu une mission, un client nouveau… si bien que je ne doute plus de la prochaine vague. Je l’attends.
Bien sûr cela demande parfois de me déplacer dans un « spot » où les vagues sont plus puissantes, plus intéressantes…. Mais où que je sois, il y a des vagues… parce que c’est ainsi !
En douter ne changera rien !

vendredi 2 novembre 2018

Quand tout semble s'effondrer...

Au moment où j'écris ce post, je suis installé à l'endroit précis ou j'étais installé le 11 septembre 2001, jour dont tous nous nous souvenons... Mais ce n'est pas pour faire oeuvre de mémoire que je rédige ces mots, mais plutôt pour rappeler l'impermanence des choses et combien tout change, tout se modifie et rien ne reste en place !
Depuis le 9 septembre 2001, le monde a changé. Radicalement. En bien puis en moins bien et enfin en pire... mais il est fort probable que les temps changeront de nouveau et que de nouveaux équilibres se trouveront.
Nous, humains, prenons nos décisions et évaluons la situation dans laquelle nous nous trouvons en fonction des informations qui sont à notre disposition à un moment donné et il est difficile de se projeter en avant. Cela est même impossible. Pour l'humain, l'apocalypse finale est toujours là, qui rôde... La fin du monde est toujours possible...
L'impermanence des choses nous empêche de voir plus loin que ces catastrophes annoncées alors que nous n'avons aucune idée de ce que sera le monde dans quelques années, dans quelques décennies.
Raison de plus pour ne pas nous en faire outre mesure et nous concentrer que ce que nous pouvons contrôler et maîtriser : nos réactions aux événements !
Garder son sang-froid, ne pas céder à la panique ou aux émotions du moment. Prendre le temps.

mercredi 31 octobre 2018

Nirvana...

Il m'apparaît comme totalement évident aujourd'hui que le travail ne peut permettre d'atteindre à la plénitude. Quel qu'il soit. Je veux dire, même si ce travail est celui dédié à un loisir, un plaisir, ou qu'il s'agisse d'une activité professionnelle au sens où ce mot est généralement entendu.
Le travail n'ouvre pas le chemin de la plénitude.
Le travail ouvre le chemin de l'excellence et de la réalisation de soi. Le travail ouvre des milliers de portes fascinantes, riches en découvertes et en surprises... mais il n'ouvre pas la porte ultime.
La plénitude se passe entre vous et vous. C'est cette lente rencontre entre ce que vous êtes et ce que vous vous racontez de vous. Entre vous et ce que vous vous racontez du monde. Cette difficile redécouverte du regard de l'enfant face au monde. Cette lente réalisation qu'être là se suffit. Qu'être est assez...


mardi 30 octobre 2018

Tous unis...

Pendant quelques millions d'années, et cela fait beaucoup, notre survie tenait en partie au fait que nous étions regroupés en petites communautés de quelques dizaines d'individus. Nos ancêtres connaissaient par leur petits noms absolument tous les individus qui les entouraient. Non seulement les connaissaient-ils, mais encore étaient-ils capable de lister pour chacun d'entre eux la liste de leurs points forts, en quels moments il était possible de leur faire confiance, en quelle situation il convenait de confier la mission à quelqu'un d'autre. Nous avions besoin de cette connaissance totale et mutuelle, parce que notre survie et notre longévité dépendaient de cette confiance installée au fil du temps.
Conséquence, nous sommes une espèce très portée sur le Nous et les Autres. Il y a ceux que je connais et qui font partie de ma tribu, ceux que je vois tous les jours et en qui je peux avoir confiance et les autres. Les Autres, ce sont tous les autres, ceux des tribus d'en face que je ne connais pas et qui sont donc tous potentiellement des dangers.
La peur du danger étant ce qu'elle est, la meilleure manière de l'éviter est donc d'éviter tout contact avec les Autres.
Ainsi, nous adorons appartenir à une équipe, à un groupe, à une organisation, à un pays... et même si nous ne nous connaissons plus les uns les autres par nos petits noms, nous restons persuadés que, parce que nous sommes disons... français, existera une sorte de réflexe d'appartenance et que nous pouvons avoir confiance entre français...
Bien sûr cela ne tient pas ! Mais cela nous coupe de l'opportunité de la rencontre, des possibilités liées à l'intégration des Autres chez Nous... Les autres ne sont dangereux que dans nos esprits et pourvu que nous acceptions que la tribu peut s'agrandir à l'infini, notre peur finira par se dissoudre dans le grand bain d'un monde globalisé... A moins qu'avant, ce monde ne finisse anéanti par le grand frisson de nos peurs ancestrales.

lundi 29 octobre 2018

Professeurs, coachs, formateurs...


C'est ce qu'il y a de plus complexe que ce soit pour vous formateur, manager, coach, enseignant, parent…
C'est de renoncer à donner des conseils, renoncer à dire ce qu'il faut faire, renoncer à se mettre au dessus, renoncer à se persuader que nous savons mieux, que nous avons l'expérience et le parcours qui nous donne d'être mieux placé pour savoir ce qui est bon pour les autres, renoncer à ce piédestal que donne notre position, notre rang, notre métier, notre âge, notre expérience. Y renoncer pour descendre dans cet arène où ils nous attendent et où tout devient plus inconfortable, plus fragile, plus sujet à question, plus intangible et où la ligne entre ce qui a été fait, réussi et ce qui reste à faire est flou, difficile à définir…
Le coach, le professeur, le formateur ne sont pas là pour diriger, orienter, mais pour faire en sorte que leurs auditoires, leurs publics, leurs classes, se sentent intelligents, en prise avec leurs pouvoirs, en sécurité pour exprimer ce qui vient d'eux, leurs vérités et combien il compte qu'ils l'expriment. 

vendredi 26 octobre 2018

Actions !

Les mots, ceux que nous prononçons, ceux que nous écrivons, ne valent que lorsqu'ils sont capables de générer du changement, du mouvement, de l'action.
Trop souvent, il ne s'agit que de verbiage, d'affirmations creuses, de langue de bois...
On peut bien sûr parler de réinventer son entreprise, et réinventer le téléphone et réinventer la fluidité de l'eau... On peut le dire et après ? Il vient aussi un moment ou lorsque tout à été dit, vient le temps de la prise de position, de l'engagement, de la marche, du premier pas. Vient le moment de s'assoir et de commencer.
La parole peut en amener plusieurs comme vous à faire ce premier pas, à commencer.
A nous de voir et à nous de dire. 

jeudi 25 octobre 2018

Un plus un plus un plus....

Pour nous autres humains, tout est histoire. Nous interagissons avec le monde à partir des histoires que nous fabriquons. Nous fabriquons notre réalité. Il n'y a donc pas de réalité universelle. Nous portons tous en nous une somme de narratifs qui constituent notre réalité. Cette réalité est unique et nous appartient. Le problème vient évidemment du fait que la plupart d'entre nous ne sommes pas au courant de cet état de fait et que nous tentons tous désespérément d'imposer notre réalité au reste du monde. Cela donne le terrorisme, les guerres, les conflits lorsque la voie choisie est celle de l'affrontement ou cela donne la négociation, l'écoute, l'attention lorsque la voie choisie est celle de la diplomatie. Mais quoi qu'il arrive et aussi longtemps que nous serons humains, existeront en parallèle autant de réalités que d'individus et Babel sera toujours Babel !

mercredi 24 octobre 2018

Humains ?

La seule vraie mesure de notre humanité est la conscience de la souffrance que nous imposons à autrui. 

mardi 23 octobre 2018

Une galerie de l'idéal...

Une image, c'est une histoire. Il suffit de voir sur Facebook les photos de vacances de nos amis pour que nous viennent à l'esprit le récit correspondant de leurs vacances... et la plupart du temps, nos amis ne vont pas choisir des photos qui donneraient une mauvaise image d'eux-mêmes. Pour des raisons de survie, l'humain a développé une forte capacité à donner de lui une image positive, pour être accepté et garder sa place dans la tribu !
La plupart de ces photographies ne donnent pas une représentation fidèle de la réalité de la situation... mais à les regarder, elles donnent le sentiment que nos vacances sont toutes parfaites et lisses et évidentes.
Lorsque nous comparons nos vies imparfaites avec ces représentations qui le semblent, difficile de ne pas se sentir mal !
Les réseaux sociaux sont en fait une galerie de l'idéal du moi, les récits de nos moi parfaits, tels que nous aimerions qu'ils soient. Et qu'ils ne sont pas. 

lundi 22 octobre 2018

Grimper sur un vélo et comprendre...

On peut bien sûr écrire un essai de plusieurs milliers de pages sur la pratique du vélo et comment le corps se maintient sur cet engin et les muscles qui se contractent ou se détendent pendant que le pied appuis sur la pédale... Il y aurait beaucoup à écrire et toute cette lecture, tous ces milliers de pages, pour intelligentes et pertinentes qu'elles soient ne permettrait à personne d'apprendre à faire du vélo.
Pour apprendre à faire du vélo, vient un moment où il est nécessaire de monter sur un vélo et d'en faire l'expérience...
Je sais que l'on parle beaucoup de formation expérientielle et que c'est même la nouvelle tendance et qu'une formation se doit d'avoir au moins un ou deux moments ou l'expérientiel prendra le pas sur la théorie... Mais il faut tout de même savoir qu'à moins d'être expérientielle, une formation n'est rien moins que de tenter d'enseigner à faire du vélo en proposant de lire un livre sur le sujet !
Nous apprenons en expérimentant. Pas d'expérience, pas d'apprentissage.
La NASA, par exemple, faisait répéter ses astronautes par tous les moyens mis à sa disposition pour imiter l'environnement dans lesquels ils allaient se retrouver : eau, désert... pour créer cette expérience, cette apprentissage de et par le corps...

vendredi 19 octobre 2018

Notre ordinaire...


La plupart des grandes avancées de ce monde ce sont faites parce que quelqu'un a fait le choix de se lever et de parler, de dénoncer, de s'affirmer.
Il y a bien sûr de grandes causes à défendre… et il en fut pour s'y atteler et se battre pour qu'un jour les femmes puissent voter, les noirs être les égaux des blancs…
Il y a aussi les causes plus quotidienne, le droit de cette femme dans notre "open space" à disposer du même salaire que le nôtre, si nous étions un homme a responsabilités équivalente ; le droit de ceux issus des minorités à une vie faite des mêmes opportunités… Pour ces combats de l'ordinaire, vous pouvez être de ceux qui se lèvent et qui se battent. C'est un combat qui ne vous prendra pas tout votre temps, votre énergie ou votre vie, mais c'est un combat qu'il est bon de mener. Il y en a encore qui pensent que la couleur de la peau rend les uns supérieurs aux autres, il y en a encore qui pensent que les femmes ne sont pas égales en tout aux hommes. Encore qui pensent comme on pensait au moyen-âge.

jeudi 18 octobre 2018

Emails et couche-tard !

Il y a quelque chose avec les emails, ce sentiment qu'existe un jeu de balle avec la personne d'en face et que sitôt reçu il faut lui renvoyer la balle (réponse) avant qu'elle ne touche le sol !
C'est faux. Il est important de prendre les emails comme vous preniez, il n'y a pas si longtemps les courriers ou les téléfaxes (!) que vous receviez : avec mesure et parcimonie !
A la réception d'un email, se contraindre à attendre avant de répondre, ou s'obliger à rédiger la réponse sur Word plutôt que dans le logiciel de mails est une bonne façon de retrouver une attitude saine face à ce mode de communication.
D'une manière générale, vous pouvez aussi oublier d'envoyer des mails avant 10 ou 11 heures du matin. Il est rare que les idées soient bien claires avant cette heure là et ce serait donner la priorité à ce qui n'est pas prioritaire. Bien sûr, les mails de nuit, les mails couchés, les mails sur son canapé passé 20 heures avec son téléphone portable sont prohibés. Mais ça vous le saviez déjà !

mercredi 17 octobre 2018

Savoir-faire et savoir-apprendre

Une formation fonctionne lorsqu’elle parvient à trouver le juste équilibre entre ce qui sera dit et qui permettra d’accroître la compétence perçue et ce qui sera fait par les participants en application de ces nouvelles compétences afin que le travail se poursuivent une fois la formation terminée.
Il y a un nécessaire passage à l’action, afin que les participants passent de la prise de conscience aux premières étapes de l’intégration.
Sans cela, et parce que notre cerveau ne sait pas fonctionner autrement, il n’y a pas à proprement parler d’apprentissage.
Or, l’école et la plupart des formations proposées aujourd’hui privilégient la transmission de savoir, leur ingestion et leur réjection (au moment du test !), plutôt que leur digestion par l’action.
Apprendre à parler en public sans pour finir parler en public n’est d’aucune utilité !
Apprendre l’Histoire sans questionner l’histoire, pas mieux. Apprendre sans vivre cet apprentissage ne mérite plus le nom d’apprentissage.

mardi 16 octobre 2018

Tourner en rond...

Le problème avec tout ce temps passé devant nos écrans, c'est qu'il s'agit bien souvent de temps passé à tourner en rond...
Exactement comme Amazon me recommande par mail un produit que j'ai déjà acheté alors que cela ne fait aucun sens, Youtube et tous les autres acteurs de l'internet ne cessent de me proposer et de me suggérer des vidéos ou des contenus basés sur ce que j'ai déjà consommé, déjà lu ou déjà visionné... et de là un sentiment de tourner en rond, de ne voir que les mêmes choses, mais dans des formats ou avec des angles de vues différents...
Ce que je recherche, et pour l'instant nous en sommes loin, c'est de recevoir des suggestions basées sur ce que je pourrais aimer à partir de ce que j'aime déjà... C'est de pouvoir être surpris par ces suggestions et d'éprouver le sentiment d'avoir appris quelque chose.
C'est à mon avis la prochaine grande frontière pour les faiseurs de l'internet...

lundi 15 octobre 2018

Tous ignorants !

À bien y regarder, il y quelques millions d'années et pendant des millions d'années, nos ancêtres ont développé de multiples savoir-faire. La plupart de nos ancêtres étaient capables d'allumer du feu, de reconnaître la comestibilité de milliers de graines et de plantes, de résister à des hivers rigoureux et à la disette grâce à leur compétence de chasseurs et de cueilleurs. L'Homo Sapiens d'il y a trente mille ans avait un cerveau plus volumineux que ne l'est le nôtre... parce qu'il fallait plus d'espace pour stocker tout ce savoir devenu aujourd'hui inutile. Homo Sapiens n'a plus besoin de savoir faire du feu, de chasser, de lutter contre le froid ou la faim. Cependant, tous ces savoirs devenus inutiles n'ont pas été remplacés. Nos sommes devenus bien plus ignorants que nous ne l'étions... Pour survivre, nous reposons sur le savoir-faire et les compétences de milliers d'autres êtres humains dont nous ne connaissons rien. Nous volons, mais personne sur terre ne sait comment construire seul un avion. Nous conduisons, mais personne ne sait comment fonctionne une voiture. Notre évolution technologique ne nous a pas rendus plus intelligents. Au contraire. C'est notre capacité à collaborer et à accorder notre confiance à ceux qui font les avions ou les voitures ou les banques... qui nous a permis de devenir l'espèce dominante de cette planète et de soulever en cela des problèmes qui dépassent largement les individus que nous sommes. Cette collaboration offre des résultats auxquels nous ne comprenons pas grand-chose d'un point de vue individuel. Pour cela, c'est aux ignorants que nous sommes qu'il revient de solutionner le réchauffement climatique ou tous les enjeux éthiques de l'Intelligence Artificielle ou de l'ingénierie génétique, ou tous les grands enjeux d'un monde globalisé...
Et bien sûr, cela n'est pas rassurant !

vendredi 12 octobre 2018

All by myself, I want to be all by myself... ?


The UK wants to go « on their own ».
As if being alone will help them find a solution to global warming, for example... which is a much bigger threat than migrants or taxes or even funding the NHS...
It is a global world now and being on an Island will not save anybody from global problems.
When the ice caps melt and the english shores are flooded, we shall see if most people in the UK still want to deal with this problem on their own?
People are reacting to 21st century problems with the minds and intelligence of their grand-parents from the early 20th century, when Nations still meant something, when decisions made in London actually impacted the lives of millions…
Wake up!
Those days are gone. The UK is now part of a global civilisations, and it has responsabilities it is not taking.

jeudi 11 octobre 2018

Bollocks to Brexit!





Les négociations entre l’EU et le Royaume Uni vont se terminer. Accord ou non, toute cette affaire me rappelle la triste capacité de l’être humain à prendre les choses les plus extraordinaires, voire miraculeuses pour acquises…
L’EU… cette union de quasiment tous les pays européens dans une même organisation et sous la même bannière a permis à notre continent de vivre en paix durant plus de 70 ans. Cela n’était JAMAIS arrivé. L’Europe n’a pour ainsi dire plus connu de conflit majeur depuis des décennies et c’est enthousiasmant. Malgré l’amplitude de nos différences et de nos différends, tous ce sont réglés à la table des négociations.
Qu’un peuple et ses dirigeants ne tiennent pas compte de ce que tout cela a de fabuleux et décident de mettre tout l’édifice en danger pour de tristes questions de nationalité, et cela à l’ère de la globalisation me dépasse ; que les dirigeants de ce pays n’ajoutent rien de raison ou de pédagogie m’attriste plus encore.
La paix est fragile. La démocratie n'est pas acquise. La bêtise du reptilien que nous avons été pendant des millions d'années est toujours là. Terrible conseillère.



mercredi 10 octobre 2018

Hyper connecté de malade...

Cette société est hyper connectée. Nous sommes dans le désir et l'addiction à la connexion. 3500 sms quotidien pour la fille de cet ami, qui en me livrant cette vérité se demandait comment cela était seulement possible. Cela fait, sur une journée de huit heures, 7 sms envoyés chaque minutes, 1 sms toutes les 10 secondes, toute la journée, sans s'arrêter, jamais... Cela fait beaucoup...
Bien sûr, c'est un problème...
Mais quel est le problème ?
Il est celui qu'à force d'être connecté à tous et à toutes et d'en savoir toujours plus sur les autres et le monde, on en finit par ne plus rien savoir sur soi-même. Le temps de connexion à soi est devenu infime dans une journée. Sans ce temps de connexion, pas le temps de se laisser inspirer par le goût des aliments, puisque le déjeuner se passe devant un écran, pas la possibilité de se laisser surprendre par un regard dans la rue, dans le métro, puisque notre téléphone aspire notre attention... et puis, plus le temps d'apprendre à se comprendre, à se connaître, à se détester et à s'aimer encore, à reparcourir la journée et se demander ce qu'il s'est passé de nouveau, ce qu'on a appris...
La solution : prendre un temps, même court, pour se connecter à l'ennui délicieux qu'il y a à n'être qu'avec soi-même... A écouter les remous de nos pensées et les laisser nous porter où elles le souhaitent lorsqu'elles ne sont pas empêchées par les sollicitations habituelles de nos écrans...
Dériver en soi-même jusqu'à ce qu'une rive soit offerte, le rivage d'une idée...
C'est un beau cadeau à s'offrir. Et ce cadeau n'attend que la prochaine terrasse d'un café pour être saisi !

mardi 9 octobre 2018

Êtes-vous pratiquant ?


Nous devenons ce que nous pratiquons, c’est aussi simple que cela.
C’est enthousiasmant, car à force de pratique il est possible de devenir à peu près tout ce que vous rêvons de devenir…
Il suffit alors de regarder autour de nous pour avoir une petite idée de ce que nous allons devenir en tant qu’espèce ! Ce que nous pratiquons à une plus vaste échelle.
Nous passons beaucoup de temps à pratiquer ce que notre système exige de nous : plus de technologie, de rapidité dans nos échanges, plus d’immédiateté dans nos résultats…
La plupart d’entre nous passons 8 heures par jour à produire et entretenir un système dont les défaillances nous apparaissent chaque jour un peu plus…
La compassion est un savoir-faire, la compréhension de l’écologie est un savoir-faire… dans lesquels il est fait bien peu d’investissement, parce que la rentabilité à court terme de ces derniers est hypothétique, pour ne pas dire absente à des yeux capitalistiques.
Un collaborateur plein d’empathie et de compréhension ne rapporte pas autant qu’un  autre parfaitement formé aux mécanismes des marchés financiers…
À court termes, cela assure la rentabilité de milliers d’entreprises, mais à long termes, cela met tout le monde en danger.

lundi 8 octobre 2018

Chaos


L'histoire humaine est faite de chaos. Au milieu de ce chaos, quelques ilots de lumière et de stabilité.
La démocratie de la Grèce antique, à laquelle nous nous référons si souvent n'a durée que 200 ans.
Les grands années de stabilité et de paix de l'empire Romain, à peine quelques décennies…
Autour, l'humanité s'est la plupart du temps déchirée, trompée, et a vécu dans une instabilité qui nous paraîtrait aujourd'hui inconcevable.
Il est possible que ces 50 dernières années fassent partie de ces ilots de lumière et que nous allions vers une autre phase de chaos et de déchirement. C'est une possibilité à la fois politique et climatique.
Mais il est aussi possible que tous ces progrès que nous avons réalisé depuis les dernières guerres mondiales, cet alignement de plus en plus sensible sur des règles communes nous aident à passer le cap.
Et cela commence par nos votes.