mardi 31 décembre 2013

Aim high!

The thing with dreams is that you have to go get them.
Achieving your dream is a wonderful experience.
Dreams are what keep us moving.
The sad thing though is that most people do not achieve anything, and after a while, they stop dreaming. They stop moving. 
Because of the frustration it creates, they blame it on their circumstances: not enough talent, money, time or supporters...
Of course this is not true. 
Dreams are dreams because they look unreachable to us. And because they feel that way, we tend to believe they're hard to fulfill. Because we are afraid of what looks hard and difficult, we tend to play it safe. We have dreams but we aim low, we're selling out and we make sure we keep it within reason.
And most of the time, we hit!... Without glory... And this feels unworthy of what we know we're capable of and we're desappointed in ourselves. 

Aim high! High is always the right way to go. Your dreams are big and they're all you've really got.

Aim high and if you miss... Who cares! The ride was worth it in itself! 

lundi 30 décembre 2013

Le perfectionnisme et l'excellence...

Il y a une grande différence entre excellence et perfectionnisme.
Le second est égoïste, le premier ne l’est pas !
L’excellence est avant tout orientée vers l’autre : comment le servir au mieux, lui proposer le meilleur produit, le meilleur service, l’expérience la plus riche.
Le perfectionnisme ne sert que le perfectionniste et se fait en général au détriment du reste : du service, du produit et de la relation.

Cela dit, attention, une fois sur la voie de l’excellence, beaucoup vous qualifieront de perfectionniste. Ce n’est pas un mal, si vous savez reconnaître l’intention qui vous anime. 

vendredi 27 décembre 2013

Former les entrepreneurs...

J’échangeais il y a peu avec le dirigeant d’une entreprise de technologie, qui alors que je m’apprêtais à commencer une session de formation m’a confié avoir commencé sa carrière dans la formation. Pas n’importe quelle formation, la formation à l’entrepreneuriat.

Je l’ai regardé avec admiration ! Il n’y a pas de sujet plus difficile, pas de formation plus complexe à envisager qu’une formation sur ce thème. Pourquoi ? Parce qu’une formation efficace sur ce sujet est exactement le contraire de ce qui semblerait devoir être fait et donc le contraire de ce qui est souvent fait !

Enseigner l’esprit d’entreprise, ce n’est pas enseigner comment construire un business plan, trouver un nom, comprendre le marketing, les tactiques et les méthodes pour garantir le succès de vos initiatives. Enseigner le vrai métier de l’entrepreneur, c’est enseigner à prendre des risques, à s’affirmer, à vouloir faire les choses autrement.

Parvenir à transmettre ce goût relève de la prouesse.

jeudi 26 décembre 2013

Tous incapables ?!

La plupart des gens que je rencontre ne se pensent pas capables de faire une vraie différence sur leur environnement. La plupart ne s'estiment pas en capacité de prendre une initiative, de commencer un blog, d'ouvrir leur site sur le web, d’organiser une sortie pour les enfants de leur quartier, la fête des voisins…
Et cela parce que nous avons tous été conditionné à ne pas voir ce dont nous sommes capables.
A force de laisser le système éducatif pointer nos points faibles, nous nous sommes persuadés que ces points faibles nous définissaient, nous construisaient.
Je pense que s’il manque autant de personnes capables de prendre des initiatives, des risques, des responsabilités, c’est à cause de ce conditionnement. De cette croyance que nous ne sommes pas capables, pas assez formés, assez courageux, assez talentueux, assez culottés…

Le problème, c’est qu’à moins de créer et d'accepter de bousculer ces croyances, il ne se passe rien. Vous ne faites que commenter, voire critiquer le travail de ceux qui prennent position et qui ont décidé que cela ne suffisait pas.

Et si ces commentaires n’ont aucune utilité, ils donnent l’impression, trompeuse, d’une contribution, d’avoir participé à l’effort. Ne vous leurrez pas. Une vraie contribution s’accompagne de doute, de stress, de prises de risque. De simples commentaires ne suffisent pas à changer les choses.

mardi 24 décembre 2013

Nous naissons magnifiques !

Je l’ai déjà dit : notre éducation ne fait que pointer ce qui ne marche pas chez nous. Elle insiste sur nos points faibles dans une tentative perdue d’avance de nous aider à progresser.

Ce que cela créé : du doute, du questionnement et le sentiment de ne pas être abouti, de ne pas être réussi et de devoir compléter le travail.
Et ce doute créé l’envie de se cacher, de ne pas montrer au monde l’étendu de ces faiblesses, de ces incapacités, de ces lacunes.

Pourtant, nous naissons convaincu du contraire. Nous naissons tout-puissant ! Nous naissons magnifique ! L’enfant éprouve cette toute puissance ou à tout le moins n’estime-t-il pas qu’il lui manque quelque chose pour s’accomplir. Il se satisfait de ce qui est là. Il reste constamment à l’écoute de ce qui pourrait lui permettre de jouir de cette puissance. Non pas dans un effort de progrès, mais dans un effort de contentement. C'est cette quête de plaisir qui créé le progrès. Et cela marche ! L'enfant ne se reproche jamais de ne pas savoir marcher, de ne pas savoir parler, de ne pas savoir lancer un ballon ! Et il apprend toutes ces choses et bien plus encore en moins de trois ans !

Nous naissons capable de nous concentrer sur nos points forts et de les renforcer. La façon dont nous sommes éduqués gomme irrémédiablement cet atout.  

Il ne ferait bien sûr aucun sens de conserver ce sentiment de toute puissance et ceux qui le font présentent des névroses dévastatrices (je pense à certains banquiers ou traders…). Pourtant, quel avantage et quelle force il y aurait à ne plus nous considérer comme des êtres tristement perfectibles et incomplets. Quel intérêt alors aurions-nous à continuer de nous cacher ?

lundi 23 décembre 2013

Les champions du négatif...

Entendu ce commentaire de la part d’une jeune stagiaire : « j’ai reçu ce coup de téléphone de quelqu’un qui m’a dit que j’étais trop amicale et heureuse dans mon travail… »

Cela parait difficile à croire. Et pourtant, il existe bien des personnes capables de commentaires de cette nature, des individus toujours prêts à vous dire ce qui ne va pas et qui n’ira jamais, ce que votre idée à d’idiot, d’incongru, ce qui explique avant toute tentative de mise en oeuvre que jamais elle ne marchera, ce que votre envie de faire bouger les choses a de ridicule et d’infantile. Ces gens-là se nourrissent de vous et de votre enthousiasme. Ces gens-là se gavent d’ondes négatives.

Pour vous, il n’y a pas beaucoup de choix lorsque vous êtes confrontés à des individus de cette nature. Ignorez-les. Evitez-les. Fuyez-les. Ne tentez pas de les changer, de les éduquer ou de les transformer. Ils ne changeront pas, incapables qu'ils sont d'envisager et de comprendre le monde tel que vous le voyez. Ils n'ont pas la moindre idée du mal qu’ils font. Ils n'ont qu'un objectif : vous mettre à terre. Prenez-les en pitié ; leur vie toute entière est un fardeau.

Ignorez-les et poursuivez votre chemin, avec le même enthousiasme, la même énergie et le même désir de faire bouger les choses. Il y a beaucoup à faire pour des gens comme vous !

vendredi 20 décembre 2013

Caché dans les détails...

La plupart d'entre vous le savent déjà, à moins d'être bon, il vous sera difficile de rester au sommet, de continuer de recevoir ce chèque chaque mois ou de diriger cette équipe. Etre bon, dans un monde compétitif tel que le notre est devenu une nécessité. Nous nous formons pour être bon, pour garder un temps d'avance.

Le nombre de d'individu dont il est possible de dire qu'ils sont bons s'est accru et je rencontre chaque jour lors de mes coaching ou de mes formations des dizaines de personnalités passionnantes et bon dans leur profession.

Bon ne suffit plus. Des bons, il y en a des dizaines et cela ne vous permettra plus d'être remarqué pour ce que vous valez. Vous êtes entourés de bons, qui produisent un travail suffisant, valable, ok. Dont l'intérêt va faiblissant.

Le pas suivant, c'est l'excellence. Et l'excellence se cache dans les détails, tout ce que les bons rechignent à faire, ces petites choses que personne ne remarque, mais qui s'additionnent et finissent pas faire une différence et vous placer un cran au dessus. Cette façon de questionner votre travail et de vous demander : "Est-ce vraiment suffisant ? Vraiment ?".

C'est cette attention aux détails, aussi infimes soit-ils qui vous distingue. Une attention qui doit être quotidienne, constante et non négociable. 

jeudi 19 décembre 2013

The gift of a story...

A few years ago, leaving in the United States of America, I discovered a charity company called World Vision. Their actions all over the world goes toward children. They help the little ones get a better life. As any charity, they need our help. They need money and support so they can do the job. Getting more children out of misery through education, healthcare, or just somebody to listen and understand.
Travelling back to France, I made the decision that I was going to help and decided to donate every month.

It is holiday season and this year, I will receive a christmas card from a little girl in Mongolia. A card from Ontgonchimey.
What I give is a drop in an ocean of need. But what I give every month not only helps a little bit, like a colibri would help in extinguishing a fire, one droplet after the other, doing his part. But also what I donate gives me a story. The story of this little girl and me and the potential, the « ifs » than can now resonate...
I will keep on giving mostly because of this story.

Now, what is the story you are giving to your clients, your audiences, your people ; the story they do not want to see ending?

mercredi 18 décembre 2013

À la portée de tout le monde...

Échange ce matin avec un champion olympique : "Ce que j'ai fait, tout le monde aurait pu le faire. Tout le monde !"




mardi 17 décembre 2013

Artiste n'est pas un métier...

Cette phrase, lue dans une interview de Stromae, cet artiste dont on entend beaucoup parler ces temps derniers.

Non, être artiste n'est pas un métier. Le croire et vous vous fermez à tout ce qu'il y a d'artistique en vous. Le croire est vous faites de ce qui caractérise le travail de tous les hommes, celui d'une catégorie d'entre eux.

Être artiste n'est pas un métier, c'est un état d'esprit : celui qui vous mène à prendre des risques, à vouloir changer les choses, à vous mesurer à plus grand que vous et à donner ce qu'il y a de meilleur en vous...

Être artiste, c'est être vivant. 

lundi 16 décembre 2013

Ce que vous dites, ce qu'ils pensent...

Il y a une grande différence entre les bénéfices que votre entreprise pourraient apporter à vos prospects et ce que vous allez en dire.

Pour une raison fort simple : dès l'instant ou vous affirmez que votre société est la meilleure pour eux, vous installez immédiatement le doute.

Votre travail de présentateur et de négociateur : quels sont les mots qui permettront à mes prospects de penser que je suis le meilleur pour eux.

Une fois cette pensée installée dans leur esprit, la signature du contrat ne devrait plus être si loin...

vendredi 13 décembre 2013

Ces trois croyances qui vous retiennent encore...

Certaines croyances vous retiennent encore de faire ce que vous voudriez faire, de lancer ce nouveau projet, de prendre de nouveaux risques, de commencer cette aventure qui vous tente depuis si longtemps….
Parmi celles-ci, les plus communes sont :
- qu’il existe un secret pour la réussite et que ce secret vous sera révélé un jour. Qu’il existe un raccourci, un moyen d’agir sans risque et sans insécurité, sans inconfort.
- que vous allez rencontrer quelqu’un qui vous montrera le chemin et qui vous prendra sous son aile protectrice : un mentor, un guide, un père spirituel… Qu’il existe une personne sur cette terre prête à prendre les risques pour vous ou à vous inciter à les prendre.
- que vous n’êtes pas encore prêt, qu’il vous manque ces quelques années d’expérience dans ce job qui ne vous satisfait plus pour atteindre cet autre job qui ne vous plaira pas plus mais qui vous donnera plus de recul, un peu plus d’argent - un peu plus de temps perdu.

Rien de tout cela n’existe. Vous vous trompez. Vous vous mystifiez.

Pas de raccourci, pas de confort, pas de facilité et personne pour vous prendre par la main. Ce sera sûrement difficile, stressant et complexe. Sûrement. Mais vous profiterez de chaque minute. De chaque seconde… 

jeudi 12 décembre 2013

Le paradoxe de PowerPoint...

Si vous vous apprêtez à vendre un nouveau scanner médical, il est fort probable que vous vous tournerez vers des médecins radiologues pour définir les nombreuses spécificités de votre produit.
Pour commercialiser un nouveau véhicule à destination familiale, vous tenterez de comprendre les besoins de cette cible et d’adapter au mieux votre offre à leur besoin.
C’est là toute la pertinence du marketing : comprendre ce que le marché désire avant même qu’il ne le désire et le lui apporter avant même qu’il n’en ait exprimé le besoin.

Le problème avec PowerPoint, c’est que personne ne vous a jamais demandé ce que vous voudriez faire de pareil logiciel. Personne n’a jamais demandé non plus à des gens comme nous, formateurs et experts de la prise de parole en public à quoi devrait ressembler un outil logiciel qui puisse aider un orateur à sublimer sa performance.

PowerPoint est un logiciel d’ingénieur dont la finalité n’a jamais été définie, dont le mode d’emploi n’a jamais été discuté, dont le besoin s’est imposé non pour améliorer la performance, mais pour soulager l’orateur de son stress et de ses angoisses.

Résultat, un logiciel dont personne ne sait se servir, qui n’a pas d’utilité définie, qui n’aide personne, ni orateur, ni auditoire et dont  - par le plus incroyable des paradoxes - tout le monde se sert !

mercredi 11 décembre 2013

Faire la liste de vos tares...

Demandez à quelqu'un de faire la liste de  ses atouts, de ses forces, de ce qu'il y a de lumineux et d'unique en lui ou en elle, de ce qu'elle adore de sa personnalité, de ce qu'il ou elle se trouve de beau et de fascinant, et vous obtiendrez une page blanche...
Demandez à cette même personne tout ce qu'elle à de fêlé, de tordu, de bizarre, de laid, d'inintéressant, de lassant, de brisures à recoller, de défauts à faire progresser, d'imperfections et de tares en tout genre et vous obtiendrez des pages et des pages d'une liste nauséabonde !...
A croire que les êtres que nous sommes se gargarisent de leurs tares, de leurs imperfections...

Bien sûr, cela n'est pas vrai. Vous n'êtes pas tarés, pas cassés...
Vous n'êtes que les victimes d'un programme, d'un "lavage de cerveau"...

Luttez contre !

Faites dès maintenant la liste de ce que vous avez de lumineux, d'unique, de solaire... puis partagez cette liste avec quelqu'un en qui vous avez suffisamment confiance. Risquez-vous à reconnaître cette lumière !

Une fois que vous vous accepterez tel que vous êtes (car c'est bien ainsi que vous êtes, et non cette liste de tares qu'il vous est si aisé d'énoncer !), une fois que vous accepterez de donner à vous-mêmes ces compliments si mérités, vous verrez qu'il vous sera beaucoup plus facile de les donner autour de vous.
Vous constaterez alors quelle différence cela fait !...

mardi 10 décembre 2013

Donner votre confiance...

Il vous est peut-être arrivé de vivre cette scène :
Vous avez besoin que la salle dans laquelle vous travaillez soit fermée à clé. Vous faites appel à la personne responsable. Cette personne vous promet de fermer la porte.
Vous quittez les lieux et l’envie vous prend de vérifier, de vous assurer que votre matériel est en sécurité et que la personne tiendra sa promesse.
Une voix vous sussure de faire confiance. Qu’aller vérifier ne fera que vexer la personne à qui vous avez confié cette tâche. Vous devriez faire confiance...

Vous n’avez aucune raison de faire confiance à cette personne.
D’ailleurs vous avez toutes les raisons du monde de ne pas lui faire confiance.
Suivez votre instinct et allez vérifier que la porte est fermée et que tout est en sécurité ! Qu’importe si la personne s’en offusque. Cette personne n’a rien fait pour gagner votre confiance, pas encore.

La confiance est quelque chose qui se construit. Lentement. Très lentement. Ne la donnez pas si vite que vous risqueriez de le regrettez.

lundi 9 décembre 2013

Mandela

Mandela est mort. La nouvelle a fait grand bruit et vous n'êtes sans doute pas passé à côté. Les hommages sont nombreux. Parmi eux, une constante : Mandela "était un géant comme il en éclot moins d'un par siècle sur la planète..."

S'il est une chose que Mandela aurait détesté lire à son sujet, c'est cela ! Que nous le prenions pour un être exceptionnel, avec des dons et des talents que nous n'aurions pas qui expliqueraient tout ce qu'il a accompli au fil de sa vie.
Mandela, c'est lui qui le disait, n'avait rien d'exceptionnel. Il a fait le choix un jour d'aller jusqu'au bout pour ce qu'il croyait juste. Il a décidé que cette cause méritait de risquer sa vie. Et il est allé jusqu'au bout. Il n'a pas lâché en dépit des doutes. Il n'a pas faibli en dépit de la souffrance. Il a tenu.
Il a eu beaucoup d'épouses, beaucoup d'enfants, eu des moments de colère mémorable, épuisé certains de ses proches avec ton tempérament difficile et bouillonnant. Il s'est montré humain jusqu'à l'excès. Pas un géant. Un homme - avec un rêve et la volonté de le voir réalisé.

Mandela était comme nous.

A nous de l'honorer en accomplissant ce que nous choisissons d'accomplir. A nous de tenir.
Maintenant. 

vendredi 6 décembre 2013

Secouer c'est aimer !

Lors d’une session récente, alors que je m’approchais de la conclusion de la journée, l’une des stagiaires se lève juste devant moi et s’apprête à quitter la salle au moment le plus important. Moment au cours duquel je révèle ce qui doit être révélé, le point culminant de la formation. Son climax !
Mon sang ne fait qu’un tour ! Je m’interromps. Je lui lance : « You have to listen to this! Please, sit down! ». Le ton est sans appel. Elle se rassoit immédiatement. Un peu groggy!
Je reviens sur les autres stagiaires et je vois sur leur visage une sorte de suprise légèrement scandalisée… De quelle manière m'étais-je adressé à cette personne ! Sur quel ton !

J’ai terminé ma démonstration. Révélé ce que je voulais révéler puis je me suis  tourné vers la personne en question et je lui ai dit qu’il lui été possible de sortir maintenant. Que tout ce qu’elle devait entendre était dit.

Ce qu’elle a fait.

Je me suis de nouveau tourné vers les autres stagiaires et leur ai dit :
« Prendre soin de votre auditoire, c’est aussi cela. Ne pas laisser sortir quelqu’un de la salle au moment le plus important, c’est prendre soin d’elle. C’est m’assurer qu’elle disposera de ce dont elle a besoin pour faire le choix de perséverer ou non. La plupart d’entre vous l’ont interprêté différemment, mais mon intention n’était autre que de servir au mieux cette personne. Quitte à prendre le risque de choquer mon auditoire, de passer pour un goujat ou un formateur égocentré ! »

Présenter, c'est se mettre au service de votre auditoire... et cela peut aussi vouloir dire qu'il va falloir les remuer, les secouer, les gêner, les bousculer. Votre intention et votre bienveillance trouveront la juste mesure.


jeudi 5 décembre 2013

Présenter devant votre comex : empochez le ticket gagnant !

La plupart des présentateurs se représentent les présentations comme un examen de passage, comme un test.
Présenter devant le comex, c'est devoir faire la preuve de vos compétences, de vos connaissances, de votre savoir et justifier devant vos dirigeants ce gros salaires que vous recevez tous les mois !
Comment ne pas être stressé devant un tel enjeu !

Heureusement, cela est faux !

Présenter devant le comex de votre entreprise n'a rien à voir avec vous !
Présenter devant le comex n'a à voir qu'avec votre capacité à les aider à prendre la bonne décision, à avoir une meilleure vision de la situation, à mieux comprendre ce qui est en jeu...

Dès l'instant où vous en faites une affaire personnelle, un examen, un moment où vous serez jugé en tant que personne, vous avez déjà perdu.

Si vous prenez les choses autrement, si vous considérez que cette présentation est un service que vous allez leur rendre, si vous prenez soin d'eux et si vous vous assurez de leur donner exactement ce dont ils ont besoin pour prendre la bonne décision, alors vous éprouverez beaucoup moins de stress...

Car ce n'est pas vous qu'ils vont juger, mais la valeur de ce que vous allez leur apporter...

Le comex se moque bien de savoir ce que vous valez, ils ont déjà fait cet exercice lorsqu'ils vous ont donné le job (avec le gros salaire !)... Ce qu'ils veulent maintenant, c'est utiliser votre expérience, votre vision du monde, votre connaissance des dossiers, pour accomplir leur mission. Mission qui consiste essentiellement à prendre les bonnes décisions qui assureront la pérennité à long terme de votre entreprise. Une tâche difficile.

Aidez les en cela et vous empochez le ticket gagnant !

mercredi 4 décembre 2013

La somme des parties...

Engager votre auditoire à agir comme vous souhaitez les voir agir, ce n'est pas juste engager une "audience" !
Ce que cela veut dire, c'est que vous allez devoir engager chacun des individus qui compose cet auditoire à agir comme vous le souhaitez. Un auditoire, cela n'existe pas ! Un auditoire est la somme des individus qui le compose et chacun doit recevoir sa part. Vous devez prendre soin et vous occuper de tous. Un auditoire de 10 personnes est un auditoire de 10 fois une personne (10x1).
Si vous vous contentez de parler en général, de les voir comme une masse informe et indéfinie, cela ne marchera pas !

Mieux vous les connaîtrez, individuellement, plus vous obtiendrez d'eux collectivement !

mardi 3 décembre 2013

Go !

Ce billet est dédicacé à une personne bien particulière que j'ai la chance d'accompagner dans les premières étapes de ce que tout artiste redoute : le moment de montrer, de mettre ce qui a été créé sous le regard des autres... Et leurs critiques !

Vous serez critiqués. Des individus qui n'auront absolument rien fait, ni créé s'estimeront suffisamment compétent pour critiquer, vous dire ce qui est bon ou mauvais dans votre projet... Tout le monde se donne le droit de critiquer ! Tout le monde !
Ils seront rares ceux qui vous diront d'y aller, quoiqu'il arrive et quoiqu'il en coûte parce que c'est bien cela d'être vivant ! Ceux qui trouveront les mots pour apaiser la peur d’échouer, l’angoisse de l’artiste qui accepte de renoncer à la sécurité, la facilité, la routine.
Ceux qui vous encourageront, vous donneront de leur temps et de leur attention et vous écouteront avec bienveillance.
Ils seront rares.
Cela ne veut pas dire qu'ils n'existeront pas !

Stéphanie : Go !

(Je vous en direz bientôt plus sur ce projet et ce que vous pourriez faire pour être de ceux qui supportent, encouragent et contribuent !)

lundi 2 décembre 2013

La logique et l'ennuis...

Vous travaillez dur à structurer vos présentations d'une manière logique, qui fasse sens, dont les arguments s'enchaînent avec cohérence...
Vous passez beaucoup de temps à construire un plan, fait de parties et de sous-parties qui se répondent et se corrèlent et reflètent la bonne santé de votre esprit.
Vous vous exténuez à vouloir mettre de l'ordre dans ce qui vous semble être le chaos...
Et ce que vous obtenez : de l'ennuis ! Des présentations prévisibles et lassantes.

Votre cerveau est insensible à l'ordre, la cohérence, les listes...
Votre cerveau ne sait apprécier que ce qui est intéressant...
Vos histoires, votre art, votre vue sur le monde, voilà qui est intéressant !
Et non vos listes, vos bullet points, votre logique !

Il en va de même avec les cerveaux de ceux qui vous écoutent ! Evidemment...