jeudi 30 novembre 2017

Leurre

La plupart des gens souhaitent le résultat, sans avoir à fournir l'effort qu'exige ce résultat. Ils se leurrent ensuite sur le fait que ceux qui y parviennent le font du jour au lendemain, sans travail, sans volonté...
La seule façon d'obtenir un résultat est de travailler. Cela vaut pour tous et toutes. Aucune exception.
C'est sans doute rassurant... mais alors pourquoi attendre de se mettre au travail ?!

mercredi 29 novembre 2017

La justice n'est pas de ce monde !

Récemment, quelqu'un me confiait : "J'ai pris la parole lors de ce colloque et j'ai fait un tabac ! Je dois avouer que j'ai un peu triché ! J'ai préparé !"
La vie n'a pas besoin d'être juste, nous ne sommes pas nés tous nés égaux devant l'éternel… soyez de ceux qui sont du bon côté de la chance : préparez !

Je sais, ce n'est pas juste pour vos adversaires et vos concurrents ! Mais qui s'en plaindra !

mardi 28 novembre 2017

Une autre gravité !

PowerPoint est une étrangeté…
Il y a 50 ans tout le monde portait un chapeau, tout le monde fumait... Aujourd'hui, si vous êtes trentenaire, vous serez tenté de porter une barbe et de vous couper les cheveux d'une certaine façon. Si vous venez de certains quartiers, la pression qui pèsera sur vos épaules pour porter un survêtement et une casquette sera suffisamment forte pour que vous choisissiez de ne pas y résister. La même, mais venue d'un autre quartier, peut vous conduire à porter un "trench" et une paire de Sebago…
Nous subissons tous ces pressions de nos pairs, de la tribu, de ceux qui nous ressemblent et auxquels nous souhaitons nous identifier, nous reconnaître, parce que de leur assentiment et de leurs présences à nos côtés, dépendait notre survie.
Cette pression est exactement la même que celle qui s'exerce sur la plupart des collaborateurs des entreprises françaises lorsqu'ils choisissent d'utiliser le logiciel PowerPoint…
Tout le monde l'utilise, tout le monde exige de tout le monde qu'il l'utilise et tout le monde n'a aucune idée de la bonne façon de l'utiliser et tout le monde reconnaît que PowerPoint contribue pour une très large part au fait que la plupart des présentations sont ennuyeuses !
Vous subissez cette pression, cela ne veut pas dire qu'il soit nécessaire d'y céder. Elle est forte, certes, mais elle n'est pas à ce point forte qu'il vous faille à chaque fois que vous devez prendre la parole vous munir d'un jeu de diapositives !
PowerPoint exerce sa force de gravité sur vous comme sur tout le monde ! Mais la gravité n'est pas une force ! C'est une pente ! Et la pente que vous tend PowerPoint est savonneuse…
La plupart du temps, la plupart des gens sont largement meilleurs lorsqu'ils présentent sans PowerPoint ! Ils l'ignorent, mais c'est un fait !

lundi 27 novembre 2017

Le grand vol !

Émotion forte dans le Landerneau de la stand up française… Les plagiaires sont dévoilés, saisis sur le fait… Les voleurs ont été identifiés, jugés et condamnés…
Oui, ce n'est pas bien de voler…
Je suis d'accord. Voler, c'est laid. Voler un texte, voler une œuvre écritepar quelqu'un d'autre et se l'approprier sans le dire, c'est moche. Très moche. Disons que ça ne raconte pas quelque chose de sympathique concernant l'artiste qui s'y abandonne!
Cela dit : que dire de l'artiste qui vole ceux qui l'ont précédé… Que dire de l'influence ? Des idées qui doivent aller, évoluer, grandir ?
Si voler n'était pas voler ? Pas toujours ?
Et s'il fallait pour une part, se saisir de ce qu'ont fait les autres pour avancer plus vite, voir plus grand, se sentir pousser des ailes de géants… ailes que nous n'aurions pas pu construire seuls.
Ne naviguons-nous pas tous sur les épaules de ceux qui nous ont précédés ? d'autres plus avancés que nous, plus inspirés que nous… mais cela ne veut pas dire que nous n'avons pas droit à la parole.
Depuis que j'écris ce blog, je vole des idées partout où je le peux… Je vole Seth Godin, parcequ'il m'en a donné la permission ! Il n'est pas le seul que je dépouille ! Je me balade numériquement sur des dizaines d'autres blogs que je dévalise ; je rempli ma besace de milles idées qui ne sont pas les miennes, et qui viennent coaguler en moi et donner naissances à de nouvelles idées, de nouvelles sensations qui sont à la fois miennes et un peu ceux à qui je les ai subtilisées. Je vole des idées. Jamais je ne volerais une phrase ou un texte entier, parce qu'où serait le fun à faire une chose pareille, quel plaisir y trouverais-je ? Parce que ce serait moche. Parce que le mot "auteur" a une importance et que pour être auteur, il faut être l'inventeur de ce qui est écrit.
Mais une idée… Je lis le billet d'un autre et tout à coup, au fond de mon estomac, je sens une petite étincelle, une lumière : quelque chose qui fait sens pour moi vient de se réveiller. Je ressens une envie puissante d'en parler, de me l'approprier, de le partager, de le faire savoir et cette envie est bouleversante… Ce besoin de dire est enivrant… Je me jette sur mon clavier et rédige un billet jusqu'à ce que l'idée soit vidée, jusqu'à ce qu'elle ait donné tout son jus !
Le résultat, me semble-t-il est que les choses ont avancé. Qu'une idée vient d'être relayée et qu'elle en sort grandie. Ce n'est pas qu'elle fut exprimée de meilleure façon, mais elle a retrouvée une vie.
Vous qui lisez ce blog, je veux aussi que vous voliez les idées qui s'y trouvent. Lorsque vous parlez de ce que vous avez lu ici, inutile de citer vos sources, rien ne nous appartient vraiment de toutes façons… Volez ! Relayez ! Mes idées, (qui ne sont pas toutes les miennes !), demandent à continuer d'exister dans votre regard, dans votre voix,dans votre envie de devenir meilleur et de le faire savoir !

Voler (se saisir dubien d'autrui), c'est aussi voler (déployer ses ailes)… Cette similitude n'est-elle pas fascinante, d'ailleurs ?

vendredi 24 novembre 2017

Un bon coup de gueule !

Frustré, en colère, fatigué... hausser le ton devient beaucoup plus facile. Imposer son point de vue, forcer l'assentiment, devenir tyrannique au nom de l'efficacité...
Combien de fois nous nous abandonnons à ces facilités, à une communication à sens unique, peu productive, mais tellement libératoire ?
Hurler, crier, hausser la voix n'a jamais donné de résultat intéressant, que ce soit à court ou à long terme, il viendra forcément un moment où il faudra payer le prix de ce raccourci.
S'intéresser à l'autre, faire un pas vers lui, dépasser la colère ou le stress et travailler ensemble, c'est cela qui rapporte, c'est cela qui marche... même si une partie de vous-même commande cet abandon à la facilité de l'emportement.


jeudi 23 novembre 2017

Le prix de l'originalité...

Bien sûr, il est important d'être original et de le faire savoir. Votre idée, votre projet, votre façon de voir les choses...
Cette quête de l'originalité ne doit pas vous faire oublier tout ce qui a été fait, avant que vous n'interveniez, avant que vous ne penchiez sur le problème en question...
McKee dans son séminaire sur le storytelling fait référence à tous ces scénaristes qui se jettent sur des formes de narrations qui s'écartent, sans les maîtriser, des règles établies, des chemins taillés par des centaines d'autres écrivains... et qui échouent.
Ce n'est pas de respecter ou non la règle qui est important, c'est de la connaître.
Ce sont ces règles qui vous indiqueront jusqu'ou il est possible d'aller sans se fourvoyer...
Si vous êtes original par essence puisqu'il n'y a que vous qui ayez votre point de vue, vouloir forcer le trait, s'écarter de tout ce qui a été fait avant vous, n'est sans doute pas la meilleure idée que vous puissiez avoir si vous souhaitez que votre art, vos idées, vos ambitions soient entendues et respectées...

mercredi 22 novembre 2017

Peters et ses conséquences...

Tout le monde connaît le principe de Peter… "Chaque manager doit atteindre son niveau d'incompétence…".
Simple : lorsque vous faites du bon travail, il est probable que vous obteniez une promotion, ceci se renouvelant, vous finirez par atteindre une position dans laquelle vous n'avez pas les compétences nécessaires, et vous y resterez coincé, à moins d'apprendre, de vous développer, de prendre les risques et de commencer à accepter de faire ce que vous n'avez encore jamais fait pour élargir votre zone de compétence.
A moins de cela, le principe de Peter dont la plupart reconnaissent la véracité, nous indique que l'entreprise d'aujourd'hui est dirigée par une armée de managers tous incompétents.
Le taux de formation des dirigeants étant ce qu'il est, on peut se demander si cela n'est pas proche de la réalité !

mardi 21 novembre 2017

Cela commence par la tête !

Au hasard de mes pérégrinations, je rencontre ce jeune écrivain qui prend plaisir à éclairer l'histoire moderne à la lumière de l'Histoire... et de considérer notre président, Monsieur Macron, comme un digne descendant de Louis-Philippe...
Pour moi Louis-Philippe incarne cette volonté de faire ce qu'il faut, mais au fond d'en être incapable. Louis-Philippe donnait à voir une réelle ouverture vers le peuple de France, mais tous ses soutiens étaient issus de la bourgeoisie. Il commença son règne doté d'une réelle et sincère popularité, mais le termina on sait comment : il dut abdiquer, parce qu'il n'abandonna jamais sa vision monarchiste du pouvoir...
A chacun de juger et de jauger de ce qu'il adviendra de notre président... mais cela ne s'applique-t-il pas à d'autres présidents, d'autres dirigeants ?
Lorsqu'il y a une règle, une consigne, une nécessité, combien sont-ils à se l'appliquer à eux-mêmes, ces dirigeants dont nous parlons ici ?
Combien respectent ces directives contraignantes, ces économies de moyens qu'ils recommandent au reste de leurs équipes ?
Bien sûr, nous avons tous des représentations particulières de la façon dont les hommes de pouvoir devraient se comporter et un retour à la "normalité" comme le voulait notre ancien président, François Hollande, n'est sans doute pas la solution... Mais il demeure que si l'objectif est de voir ces règles respectées, ces consignes appliquées, ces économies réalisées, il ne serait pas inutile que ceux qui nous dirigent les respectent en premier. Sans doute la meilleure manière de s'assurer que ces règles seront appliquées par le plus grand nombre...

lundi 20 novembre 2017

Y a qu'à demander !...

L'une des principales leçons que j'ai retenue de toutes ces années d'apprentissage de mon métier de formateur et de coach, c'est de ne jamais laisser une question sans réponse. Jamais.
Si quelque chose me titille, si j'ai en tête une question qui me vient, quel que soit le goût que cette question puisse avoir, ou quel que soit le degré d'intelligence (!) que je lui accorde : je la pose ! Je demande…
Parce qu'il n'est rien de plus terrible que de rester dans l'ignorance par défaut d'oser demander !
Parce qu'il n'est rien de plus jouissif que de comprendre ou d'élargir le champ de ce que l'on sait.
Exemple : je visite en famille cette merveille qu'est la Grotte Chauvet. Sa réplique, il va de soi. La visite se termine et notre jeune et compétente guide interpelle la foule et demande : "Avez-vous des questions ?". Bien sûr, comme souvent : personne ne prend la parole. Personne n'ose s'avancer et poser une question alors que les mystères de cet endroit commanderaient d'en avoir quelques dizaines…
Puis je sens monter ce besoin de comprendre : comment ces femmes et ces hommes, il y a trente mille ans ont-ils réussi le prodige de réaliser ces dessins quasi parfaits et que nous n'ayons aucune trace de leur brouillons, de leurs essais, de leurs tentatives ?
Il aurait été dommage de laisser cette question si importante sans réponse…

Non ?

vendredi 17 novembre 2017

Vous et les autres !

Je le dis et l'écris suffisamment souvent : l'être humain est irrationnel. Ses décisions sont prises en se basant sur des critères qui ne sont pas issus du cortex, mais de la partie la plus archaïque de son cerveau : le reptilien...
L'affirmer ne servirait à rien, si je ne vous rappelais que vous êtes un être humain !
Que vous aussi prenez vos décisions sur des critères qui n'ont rien à voir avec la raison, la logique et le bon sens !
Si les autres semblent irrationnels, vous l'êtes aussi !

jeudi 16 novembre 2017

On entend que toi !

Je suis chez moi, assis à mon bureau et je passe un appel... Parce que c'est commode, je mets mon téléphone en haut parleur pour garder les mains libres et continuer de prendre des notes alors que j'écoute ce que mon client a à me dire...
Je fais mes commentaires de ci de là dans la conversation... Puis ma compagne pointe le bout de son nez et me dit : "arrête de hurler ! on entend que toi !". 
Et je réalise que cette décision de mettre le haut parleur change complètement la façon dont je parle, dont j'exprime mes idées. Mon client en face devait sans doute ressentir ce changement, mais nous sommes habitués aux formes et aux façons étranges d'interagir, parce que la technologie nous pousse à faire ce que nous ne ferions pas autrement...
Cette situation existe pour vous, lorsque vous passez un entretien sur Skype ou lorsque vous êtes en "conference call", comme c'est de plus en plus le cas... 
Ma recommandation ici est la même que celle que je donne lorsque je parle de micro et de scène. "Ne parlez pas pour le micro !". Le micro est là pour faire un travail bien spécifique, qui est de prendre votre voix et de l'amplifier pour ceux qui pourraient avoir du mal à l'entendre... Parler pour le micro et vous transformez inutilement votre voix et le micro va amplifier ce ton de voix différent, cette façon de vous tenir différente aura aussi un effet sur la façon dont vos mots vont parvenir à ceux qui vous écoutent. On ne crie pas comme on parle !
Conclusion, que ce soit sur scène avec un micro, que ce soit en salle de réunion autour d'un haut-parleur, ignorez le micro, parlez normalement, comme si la personne était face à vous. Si le volume n'est pas suffisant, augmentez le volume du micro, pas le vôtre !

mercredi 15 novembre 2017

Dessus ou dessous

Je viens de récupérer mon MacBook Pro de l’atelier de réparation.
Cela fait près de 20 ans que j’utilise des ordinateurs portables de la marque Apple et en 20 ans, je n’ai jamais connu la moindre panne. A peine quelques menus problèmes, quelques petites déconvenues de sauvegardes incomplètes ou de mises a jour un peu laborieuses… mais cette fois, ce fut du sérieux…
Mon MacBook refusait de reconnaître le clavier intégré et me proposait d’installer un clavier externe… sans accès au clavier, inutile de l’écrire, l’ordinateur est inutilisable.
Habitué à des comportements irréprochables, j’avoue que le moment où je me suis retrouvé à la porte de mon mac fut un moment de sidération ! C’était arrivé ! Une panne !
Bien sûr, cela arrive et ce n’est pas grave, mais tout de même, un Mac ! D’à peine deux ans d’âge!
Sur Internet, je lis que la panne est connue !
Je file chez le réparateur et quelques jours plus tard récupère mon outil de travail. Ces quelques jours furent au passage l’occasion pour moi de vérifier par la preuve que l’iPad Pro (emprunté à ma compagne), n’a de Pro que le nom !
Je demande la cause de la panne alors que l’on me rend ce bijou de technologies et la réponse me laisse un rien… sidéré !!
Il s’agirait d’un câble, situé à l’arrière de la coque du Mac qui passerait donc sur la batterie et qui finirait à force de frottements par se sectionner… Avant, m’assure-t-on, le câble passait sous la batterie et se trouvait protégé. Plus maintenant et en moins de deux ans, c’est la panne… Deux années d’une utilisation raisonnable et loin d’être intensive !
Je ne sais  pas ce que vous en penserez, mais un câble qui se sectionne alors qu’il était protégé dans des versions antérieures, cela ressemble furieusement à ce que Jobs appelait du Bad design…
Difficile de savoir ce qui a présidé au choix de dessus ou dessous la batterie, difficile de savoir si ce n’est que de la malchance et que ces 20 années sans panne devaient un jour se terminer… mais il n’est pas difficile de savoir comment une entreprise change, se modifie par le bas… Ce sont les petits compromis, les petits renoncements, les abandons sans conséquence visible, les « dessus » au lieu de « dessous » parce que c’est plus facile, plus économique… et un compromis après l’autre, ce qui faisait la fierté de tous devient ce que tous redoutaient !
Évidemment, Apple n’en est pas là…. Et qui suis-je pour en juger ? Mais je sais les dangers qui la guette ! Ils sont les mêmes pour nous tous !

Un compromis après l’autre…

mardi 14 novembre 2017

Cette fraction de seconde...

Je le sais, vous avez déjà vécu cela : vous êtes en réunion, quelqu'un exprime une problématique, une situation pour laquelle l'attention et l'aide de l'assistance est requise….
Puis, tout d'un coup, parce que vous savez ce que vous faites, parce que c'est votre métier, vous avez cette idée, cette bonne idée. Vous ne pouvez pas encore savoir si elle marchera aussi parfaitement qu'il serait souhaitable, mais vous savez que c'est une bonne idée, en tout cas que c'est une idée qui mériterait d'être formulée…
Vous vous apprêtez à la partager avec les autres…
Vous allez parler…
Maintenant !
Dans quelques secondes ?...
Quelque chose vous retient. Vous ne parlez pas. Pas encore.
Vous hésitez…
Vous hésitez encore…
Puis, c'est trop tard. 

Ce court moment d'hésitation a déclenché dans votre cerveau une réaction particulière, à votre insu. Une réaction de danger.
Parce que cette hésitation est inhabituelle, parce que lorsque vous faites quelque chose de normal, vous n'hésitez pas !
Votre cerveau a interprété cette hésitation comme si votre situation représentait un potentiel danger… et voilà que vous vous êtes tu… et quel dommage…
Votre idée méritait d'être donnée à voix haute !

Bien sûr, vous vous demandez s'il y a quelque chose à faire, quel est le truc ?
Il n'y en a pas… à moins de reprogrammer votre cerveau, à moins de devenir autre chose qu'humain. Les humains sont fait pour éviter le danger. C'est ainsi.
Alors, ressentez cette peur, éprouvez ce que votre cerveau vous envoie d'adrénaline pour vous éviter d'aller au devant du danger et lancez-vous !

Vous aurez peur. Et alors ? Votre idée, ces années de métier qui sont les vôtres, méritent bien un peu de peur…

lundi 13 novembre 2017

Du bon son !

Pour un casque audio, la marque vers laquelle se tournent la plupart des gens est Beats, mais les vrais connaisseurs savent que la qualité, ce serait plutôt Grado. Ils sont tout simplement meilleur si vous êtes en quête d'un meilleur son. Peu ou pas de marketing, juste du son et du bon.
Tout le monde connait Adidas et ses snickers, ils sont aux pieds de tout le monde aujourd'hui, mais les connaisseurs savent que la qualité, c'est National Standards. Encore une fois : peu ou pas de marketing, juste de bons matériaux, de la qualité pour à peine plus cher.
H&M, Zara, Celio, Gap… alors qu'il n'y a là rien qu'un prêt à porter si fade qu'il doit se renouveler tous les 6 mois. La vérité est chez Hast ou Abie et Rose ou Belle Rose et bien d'autres encore…
Quand vient le moment de manger du chocolat, pour la plupart ce sera Lindt, Poulain ou Suchard, alors que les connaisseurs savent que le chocolat est aussi complexe que le vin et que des Poulain ou Lindt reviendrait à ne boire que du vin en cubi ! Le vrai chocolat, c'est Bonnat (entre autres).


Donner le meilleur de soi-même… La reconnaissance vient, lentement, sûrement… Les millions d'euros de publicité que certaines enseignes sont prêtes à dépenser pour assurer le succès de produits dont la qualité est amputée par la nécessité d'amortir ces investissements marketing ne doivent pas vous détourner de ce pour quoi vous faites ce que vous faites ! Et de continuer !

vendredi 10 novembre 2017

Yù Yï

La langue chinoise dispose d'un mot totalement étranger à la langue française, plus façonnée dans le rationnel et attirée par une représentation de la réalité du monde et moins de nos émotions…
En chinois, le mot Yù Yï évoque le désir inconsolable que nous avons de ressentir avec toute l'intensité de notre enfance.
Si ce mot existe dans une langue qui s'intéresse sans doute d'un peu plus près à ce que nous sommes profondément, c'est que ce désir, ce besoin d'intensité retrouvée existe en chacun d’entre nous.
Je voulais simplement le rappeler…

jeudi 9 novembre 2017

De 13 à 4312

Lors de l’un de mes cours de marketing il y a maintenant quelques années, j’ai appris qu’un client insatisfait parvenait à contacter et à parler de son expérience négative à 13 personnes…
13
Aujourd’hui, comptez plutôt 4312…
C’est le nombre de personnes qui ont lu un commentaire rédigé sur TripAdvisor après une expérience particulièrement négative dans une grande enseigne de vacances au Maroc.
4312
Internet démultiplie les potentiels, dans un sens comme dans l'autre… Il n'a jamais été aussi facile de faire ou de défaire une carrière, un projet, une entreprise.

mercredi 8 novembre 2017

TTU, Extrêmement important, à lire toutes affaires cessantes. Ce billet va changer votre vie !

TTU, c'est comme ça qu'ils vous attrapent, qu'ils vous sortent de votre réunion, de votre conversation, de ce sur quoi vous étiez concentré. Ces mails Très Très Urgent. Ces messages Importants. Ces billets qui semblent vous dire que le monde doit s'arrêter à moins qu'ils ne soient pris en compte.
Rien en ce monde n'est TTU au point que votre vie devrait s'arrêter jusqu'à ce que vous ayiez enfin répondu ou pris en considération la demande de celui qui vous envoie ce message.
Mais il n'y a pas que cela. Ces messages sont nuisibles à votre efficacité, c'est une évidence, mais ils sont aussi nuisibles à votre santé et à celles de ceux qui vous entourent par ricochet. Un mail TTU, c'est 99% du temps un mail qui mérite votre attention, mais rien de si grave. Un mail TTU, c'est une façon de faire plus de bruit que le bruit ambiant pour attirer votre attention… Seulement voilà, et si c'était vraiment TTU. S'il y avait vraiment une question de vie ou de mort à l'autre bout de la ligne. Ne vaut-il pas mieux s'interrompre ? Et votre cœur accélère, et la température de votre corps augmente, prêt à faire face à cette agression potentielle… et votre humeur se fane, et la colère monte en vous…
Crier au loup… Tout le monde connaît l'histoire… n'a jamais été la bonne façon de se faire entendre…

En être la victime ne veut pas forcément dire que cela nous donne l'autorisation de faire de même !

mardi 7 novembre 2017

Petit héros du quotidien...

Un homme court, parfaitement équipé. Il fait son running du matin. Je le vois arriver de loin alors que je patiente à un feu rouge. Il court dans la voie des bus d'un boulevard fréquenté de Paris dos au traffic. Je pense dans un premier temps qu'il a choisi de courir là par défaut avant de rejoindre le trottoir, mais non, il reste dans la voie des bus. Ce faisant, il ne sait pas une chose que moi je sais : il a près de 80% de chance d'être percuté par un automobiliste distrait, fatigué ou perdu. Il se sent en sécurité, visible avec son T-shirt jaune alors qu'il est danger de mort...
Il passe à ma hauteur et je lui lance, d'une traite "Vous avez 80% de chance d'être percuté par une voiture si vous continuez de courir là !"... Le gars est un "runner". Il ne s'arrête pas. Il se retourne brièvement. Continue sa course. 100 mètres plus loin, il bifurque légèrement et rejoint le trottoir. En sécurité.
Et moi, je me dis que je viens peut-être de sauver une vie.
Vous devriez essayer !

Pour ceux qui se demandent d'où vient ce chiffre de 80%, il ne me vient pas de statistique faites sur la voie des bus, mais sur la bande d'arrêt d'urgence d'une autoroute. J'ai considéré que cela devait s'appliquer ici, en toute logique !

lundi 6 novembre 2017

Et si Maman et Papa nous foutaient la paix !

Les travaux d’Eric Berne qui ont donné naissance à ce qu’on appelle l’Analyse Transactionnelle, nous apprennent qu’en chacun de nous se cache ce qu’il a baptisé « le parent normatif ». Ce parent qui surnage dans le Surmoi tel que défini par Freud est cette partie de notre inconscient qui s’assure que nous suivons les règles de la vie en société telles qu’elles nous ont été transmises, avant que nous ne soyons en capacité de le mémoriser, par nos parent, nos premiers professeurs…
Ce « parent critique » est celui d’en vous-même qui est si dur avec vous, parce que la règle c’est la règle ! C’est lui qui vous donne des sueurs froides lorsque vous réalisez que le restaurateur ne vous a pas tout facturé et que vous pourriez bénéficier d’un rabais substantiel à condition de voler le malheureux !
Le problème, c'est que certaines de ces règles ne sont plus censées s'appliquer. Trop anciennes. Obsolètes. Inutiles. Mais personne ne nous tient au courant et nous continuons de les appliquer comme si notre vie en dépendait ! Obéir, se contrôler, ne pas de distinguer… alors que c'est exactement l'inverse qui est parfois attendu de nous. Bien sûr, en cas de messages contradictoires, c'est en général la règle qui l'emporte, parce que bien plus ancienne et presque partie de nous-mêmes !

La seule solution : aller contre, se rebeller et faire appel à cette autre partie de notre psyché qui s'appelle l'Enfant  et faire comprendre à votre Parent Normatif que vous avez compris : on ne met pas les doigts dans la prise… Pour le reste, c'est bien à vous de choisir !

vendredi 3 novembre 2017

Avec constance...

Bien sûr les réseaux sociaux donneront à votre produit ou à votre marque un supplément d'exposition et c'est important. Bien sûr, c'est un savoir-faire et il est aussi important de comprendre comment fonctionne un Facebook ou un Instagram pour ensuite en faire l'un des instruments de votre succès… mais aucun de ces outils ou des ces réseaux ne pourra jamais se substituer à la première de vos missions qui est de faire le meilleur boulot possible pour vos clients.
L'obsession des Like et des followers conduit à suivre les mauvais indicateurs de succès. Beaucoup de Like ne rapporteront pas forcément ces clients dont vous avez besoin. Ne créeront peut-être pas cette confiance dont ils ont besoin pour commencer à travailler avec vous.
Faire de son mieux, avec constance, comme si votre vie en dépendait. C'est bien de cela dont il s'agit.

Et bizarrement, ce n'est pas toujours ce qui est à l'ordre du jour !

jeudi 2 novembre 2017

Lost in Comparison

Nous autres êtres humains, avons cette fâcheuse habitude, bien qu'elle nous fut utile pour survivre pendant plusieurs millions d'années, de vouloir comparer. Cette aptitude nous a permis d'identifier les forces et les faiblesses de nos coreligionnaires et de prendre ensuite les décisions qui s'imposaient. 
Pourtant, aujourd'hui, cette habitude de vouloir tout placer dans la perspective de ce que fait le voisin ne nous sert plus à rien, voire nous conduit à des comparaisons malsaines.
Pour un champion, et j'en ai connu plusieurs au fil de ma carrière, il est naturel d'analyser et de comprendre ce sur quoi l'adversaire appuie son style, affirme son jeu… Mais cela s'arrête là. Les champions travaillent ensuite leurs points forts. C'est en devenant un peu plus fort chaque jour, un peu plus eux-mêmes, qu'ils excellent à ce qu'ils font. L'analyse n'est pas comparative.

Cela fonctionne de la même manière pour nous qui tentons de devenir des champions à ce que nous faisons. Atteindre des résultats extraordinaire ne pourra pas se faire en prenant un peu de ce que fait celui-là et un peu de ce que fait tel autre, pour devenir un mix de ce que fait la concurrence… C'est en identifiant vos forces, en les travaillant quotidiennement jusqu'à devenir une meilleure version de vous-même.