lundi 31 décembre 2018

2019, de l'absurde et de la violence

L'année 2018 se termine. Enfin.
Une année violente. Une autre.
Parmi ces violences, celles commises par certaines minorités : celles que constituent les terroristes, les black bloc, les casseurs maquillés d'un gilet...
Au moment où nous entrons dans une nouvelle année qui nous promet elle aussi ses violences et ses moments difficiles, peut être en plus grand nombre même, il me paraît important de rappeler que le pouvoir de ces minorités est minime, faible et quasiment nul. Ils sont peu nombreux. Ils sont faiblement armés (couteaux, bombes artisanales...). Ils font peu de dégâts et peu de victimes (la route est cent fois plus meurtrières que le terrorisme). Ils sont seuls et peu écoutés.
Leur seule chance d'exister, d'attirer notre attention et d'obtenir une écoute parfaitement disproportionnée par rapport à leur réel pouvoir de nuisance, est celle d'attiser nos peurs. Les minorités violentes se nourrissent de nos fantasmes de chaos, de nos terreurs de solitudes apocalyptiques, de nos angoisses de monstres et de placards.
Ils jouent le jeux de l'éléphant dans le magasin de porcelaine. Ils tentent de produire des réactions émotionnelles et disproportionnées. Ils tentent d'entraîner le monde dans la folie de la peur et de l'angoisse... alors que l'angoisse et la folie sont ailleurs... car elles existent. Elle n'existait sans doute pas autant du temps des brigades rouges ou du terrorisme des années 80. Cette folie, c'est celle du réchauffement climatique et de l'absence totale de réactions des Etats, des citoyens et de l'humanité toute entière !
La violence qui nous attend est celle d'une planète qui renâcle et qui attend de nous des actions fortes pour son sauvetage. Cette violence sera faite du débordement des océans, d'ouragans plus dévastateurs encore ou de sécheresses inédites. Cette violence nous la subirons, mais serons-nous capable de l'entendre ?
L'autre violence, celles des minorités actives à vouloir créer l'anarchie et le chaos, saurons-nous y rester sourd ? Saurons-nous garder le cap ? Saurons-nous rester sobres dans nos réactions et ne pas surréagir comme le souhaitent ces professionnels du désordre.
Saurons-nous rester au chevet de la planète quand la peur nous attirera là où notre présence ne compte pas.
Pour tout vous dire, j'en doute. J'espère.
Belle année 2019 à vous tous.


vendredi 28 décembre 2018

Dans l'enfer des débats de Noël !!!

Il est tellement tentant d'avoir raison... De ressentir que notre vision du monde est la bonne, universelle, reconnue, vraie... alors que rien ne peut être plus éloigné de la réalité. Quelle qu'elle soit, notre représentation du monde est faussée par tous les biais, toutes les expériences, toutes les croyances qui nous habitent. Avoir raison, d'un point de vue universel, est une hérésie. Ne sont universels que les faits. 2+2 font bien quatre... Mais il est rare de devoir débattre des faits... Parce que tout le monde en connaît le caractère universel. Il n'y a débat que lorsqu'il y a croyances, interprétations, questionnements. Et, humainement, nous voudrions que nos croyances, nos représentations, soient des faits.
Alors dans le débat, lorsqu'il devient évident que nos croyances ne seront pas partagées par la majorité, il est devient tout aussi tentant de rejeter l'autre, de l'exclure et de dire : si tu ne partages pas mes croyances, alors tu fais partie des autres, de ceux qui ne sont pas comme moi. Alors tu peux aller te faire foutre !! Et commence la colère et l'envie d'imposer son point, commence la violence.
Elle est humaine, elle est normale, elle est le joug d'années et d'années d'évolution qui ne nous ont pas poussé à plus de sagesse, mais à plus de survie.
Face à la violence, fut-elle verbale, il n'est pas d'alternative autre que la fuite. Sortir du débat, sortir de cette spirale. Puis se centrer sur l'autre. Tenter de comprendre ce qui est en jeux pour l'autre, ce que l'autre peut nous apprendre de nous-même et de cet univers de croyances autres et différentes des nôtres. Une fois recentré sur l'autre et, en fait, sur le monde tel qu'il est et non tel que nous rêverions qu'il soit, il devient possible de reprendre la conversation. Avec un sourire...

jeudi 27 décembre 2018

Où l'on prépare ses résolutions...


Dans un projet, une ambition, un désir, il est facile de se voir réussir à moindre frais, de viser un peu moins haut par modestie ou parce qu'il est possible de se contenter de moins que d'atteindre le sommet.
Pourquoi viser le sommet lorsqu'on a plus de quarante ans, pourquoi vouloir la gloire quand on est père de famille… on peut se contenter de visiter le camp de base, de faire de petits concerts dans le bar du village et cela suffira…
Le problème, c'est que la plupart des gens adoptent cette représentation de ce qu'est le succès. Réussir son objectif, même si cet objectif est placé bien en dessus du possible, bien en dessous de ce qu'était le rêve.
Si votre rêve est d'aller au sommet du Mont Everest, viser ce sommet est le moins que vous vous deviez. Il est possible que vous n'y parveniez pas, il est même probable que l'Everest restera un rêve et que seul le camp de base restera à votre portée, mais si nous nous comportions tous ainsi, l'Everest serait encore inviolé !
Et si ceux-là sont allés au bout du rêve et on su persévérer… pourquoi pas vous ? Pourquoi pas nous ?

mercredi 26 décembre 2018

Le monde de demain...

Il y a l'artiste sur scène qui donne tout ce qu'il a, expose tout ce qu'il est et qui reste conscient qu'à la moindre entorse à ce principe d'authenticité, le public ne sera pas dupe et saura, percera tous ses stratagèmes. L'artiste qui sait qu'il n'a pas d'autre choix que d'aller au bout de sa démarche et de son projet, parce que sinon... à quoi bon ?
Il y a l'artiste qui traverse la peur, se lance dans le vide que créé autour de lui la création, l'inconnu, les territoires encore inexplorés... L'artiste qui cherche et qui va par et pour et à travers les liens qu'il créé et qu'il entretient.
Nous sommes tous des artistes. Quel que soit le domaine, le département... quelque chose de nous doit transpirer, doit se donner pour que cela marche.
Dans un monde que le bruit des machines rend assourdissant, nous espérons tous que le murmure de centaines d'artistes, inspirés et novateurs, invente le monde que nous occuperons demain.

lundi 24 décembre 2018

Celui d'en face...


Je me souviens de la frustration qu'éprouvait le comédien que j'étais lorsqu'il voyait tel chanteur ou tel inconnu décrocher un rôle important alors que ni l'un ni l'autre n'avait la formation, le savoir-faire et les "diplômes" de ce que je considérais comme essentiels à ce qui composait un "comédien professionnel". Plus frustrant encore le fait que ce chanteur ou cet amateur s'en sortait plutôt bien en dépit du fait que leur performance allait puiser dans leur intuition plus que dans une méthode bien rôdée et éprouvée au fil d'années de pratique…
Pour un comédien, existe non seulement cette concurrence venu des autres comédiens, mais aussi celle de l'amateur, de la célébrité sur laquelle il sera possible de monter un film… et contre cette concurrence il n'est pas grand-chose à faire. Elle existe et il faut composer avec…
A bien y réfléchir, il existe bien d'autres métiers pour lesquels ce type de concurrence existe. Que dire de celui qui sait un peu dessiner et qui s'improvise graphiste à l'occasion et conçoit le logo et la charte de la start-up d'un ami… Existent ainsi de nombreux métiers pour lesquels se trouve quelqu'un qui se pense capable de faire ce que vous faites, comme ça, parce que cela semble possible, accessible…
Alors qu'est-ce qui différencie le pro de l'amateur occasionnel ? La qualité du travail fourni, dans la continuité. C'est cette continuité et cette constance qui fait que lorsque placé devant vous ou l'un de ces amateurs, il n'y a pas photo ! Faire en sorte que le travail fourni soit hors normes, hors catégories est la seule manière de se protéger de tous ceux qui se pensent aussi bons que vous sans avoir jamais connu l'épreuve du feu !

vendredi 21 décembre 2018

La bonne mesure !

Vous souhaitez vous améliorer dans une discipline, quelle qu'elle soit. Si votre but est de maigrir ou de parvenir à produire de meilleures présentations, gagner du muscle ou encore améliorer votre swing ou votre coup-droit, il va vous falloir garder en tête ce principe fondamental et fondateur de tout progrès réalisé depuis l'invention même des progrès : " Il est impossible d'évaluer, voire de comprendre, quelque chose qu'il n'est pas possible de mesurer."
Ce que cela veut dire, c'est qu'avant de partir en quête de ce performer de talent, de ce sportif de génie ou de cet athlète que vous aspirez à devenir, il va vous falloir mesurer vos progrès et ce qui permet ces progrès. Pas de mesure, pas de progrès maîtrisés... 

jeudi 20 décembre 2018

Un remède contre l'oubli...

S'il est une caractéristique certaine de la psyché humaine et de notre cerveau, c'est celle de l'oubli.
Notre cerveau oublie dès qu'il est possible toute information inutile, voire au delà ! Toute information est destinée à être oubliée. Cela n'est pas très étonnant pour une espèce qui à l'origine ne devait survivre que d'une journée à l'autre et évoluer dans un environnement restreint dans lequel les dangers étaient aisément identifiables et mémorisables.
Aujourd'hui, mémoriser l'information est devenu totalement inutile. Tout est à disposition de nos smartphone. Nous pouvons vérifier le nom, la fonction, de n'importe qui à n'importe quel moment. Savoir quelle est la capitale du Salvador ne nécessite plus d'avoir mémorisé la réponse, elle est là, à portée d'écran. C'est une bonne chose. Cela laisse de la place pour ce qui est utile, quand on sait le peu de capacité mémorielle de notre cerveau.
Mais il est une chose qu'il reste important de mémoriser : ce qui nous arrive. Ce que nous expérimentons et dont nous pouvons tirer un enseignement qui nous servira à long terme. Ces échanges, ces moments d'épiphanie, ces instants durant lesquels notre coeur bat plus fort, ces fameux "hehe moments"...
La seule manière de mémoriser ceux-ci reste de les noter. De prendre, après chaque expérience, un temps pour noter ce qui s'est passé d'important. Ce que vous avez entendu d'important. Ce qui était important.
Cela deviendra au fil du temps une sorte de trésor mémoriel. La liste de tout ce que vous aurez vécu d'important... Ce n'est pas rien... et vous auriez pu l'oublier. Totalement.

mercredi 19 décembre 2018

Vive l'impôt !


Grosso modo...
La meilleure manière de déterminer qui est en haut de la chaîne du pouvoir est de savoir qui est en haut de la chaîne de la peur… "Au plus proche de César, plus grande est la peur…"
Le pouvoir induit la peur. Celle de le perdre, celle de ne pas être à la hauteur des attentes exprimées par ceux qui le détiennent, etc…
Nous sommes programmés par des centaines d'années d'histoire à envisager le pouvoir comme détenu par des puissants. Les puissants furent pendant de nombreuses années des femmes et des hommes investis de pouvoirs divins : les pharaons, les rois, les princes, tous revendiquaient une liaison avec le divin, l'inexplicable.
Quelle meilleure manière d'asseoir son autorité !! Je suis dieu et si vous me touchez, vous touchez à l'ordre des choses, à l'ordre universel des choses !
Bien sûr, ceci n'eut qu'un temps, parce qu'aujourd'hui, à quelques exceptions près, parfaitement négligeable, nous avons tous fini par ne plus croire que le père Noël existe.
La puissance fut donc remise entre les mains du peuple, donc des politiques. Dans des sociétés économiquement désorganisées et dont les marchés potentiels n'étaient que nationaux, le peuple, de par ses élus avaient donc son mot à dire. Le politique est devenu une force en lui même et cette force, ce pouvoir, a régné pendant quelques décennies.
Aujourd'hui, le pouvoir n'est plus du côté des politiques. Il en subsiste l'illusion. Mais dans un monde globalisé, dont les marchés sont internationaux, le politique est totalement largué, avec une vision nationale des choses. Le pouvoir est du côté des entreprises internationales. Les entreprises internationales sont tout en haut de la pyramide de la peur. Ce sont d'elles dont le gouvernement irlandais a peur lorsqu'il refuse les 13 milliards d'Euros d'impôts dû par la société Apple. C'est d'elles dont notre président a peur, parce que de ces entreprises dépendent l'emploi, la stabilité, l'économie, l'organisation de nos sociétés… et qu'on ne se leurre pas, à moins d'avoir un président comme Emmanuel Macron, la plupart des dirigeants politiques n'ont aucune connaissance profonde du monde économique et de ses fonctionnements, ce qui les met plus encore à la merci de processus qui les dépassent.
Ce sont les "entreprises internationales" qui détiennent le pouvoir. Mais avec ce pouvoir ne vient aucune responsabilité sociale. C'est ainsi. Il n'y a de social dans l'entreprise qui si cela aide à servir la finalité de l'organisation qui est de survivre par le profit (le capitalisme). 
Certes, ces entreprises font du bien à notre économie ? Ces entreprises c'est nous, nos emplois, nos équipements, nos matériels, nos téléphones, nos voitures.
Le seul outil qui permet au politique de contrebalancer sa perte monumentale de pouvoir face au capital internationalisé, c'est l'impôt. Suffisamment d'impôts pour que la richesse créée soit mieux répartie, qu'elle permette de continuer d'assurer le fonctionnement de nos sociétés, de nos institutions, de nos écoles, de nos hôpitaux.
Ce qui pose problème aujourd'hui, ce sont donc les entreprises internationales qui ne paient pas d'impôts. Et pour parler à une entreprise internationale qui n'a ni empathie, ni volonté d'apaisement, ni désir de paix sociale, parce que c'est dans sa nature (et que cela n'est absolument pas un problème à moins de payer de l'impôt), il suffit de parler à son portefeuille en privilégiant dans nos achats les entreprises qui paient de l'impôt.
C'est simple.

mardi 18 décembre 2018

Un peu de science-fiction ou... ?


Le système nous dit (voix robotique) : Vous avez besoin d'un travail. Pour ce travail nous allons vous donner un salaire.
Nous allons nous assurer que ce salaire soit le plus bas possible. Nous sommes prêts à tout pour que ce salaire soit le plus bas possible. Pour cela, le travail que nous allons vous donner sera le plus anonyme et interchangeable possible. Vous n'aurez aucune influence ni aucun levier sur le travail qui vous sera donné. De cette façon, nous pourrons vous remplacer aussi facilement que possible. Pour vous remplacer, nous allons mettre en œuvre des processus automatiques et informatisés qui vous donneront l'impression de n'être qu'un maillon d'une chaîne qui vous dépasse totalement.
Nous ferons en sorte que votre moral et votre représentation du monde coïncident avec nos objectifs. L'éducation que vous recevrez vous donnera sans cesse le sentiment de ne pas avoir ce qu'il faut, de n'être pas assez intelligent, créatif ou ambitieux. L'éducation que vous recevrez vous donnera l'illusion que le système dans lequel vous évoluez est le seul possible et que le but du jeu est d'en tirer le maximum pour le minimum d'efforts. Nous vous ferons croire que toutes les autres possibilités qui s'offrent à vous sont audacieuses, arrogantes voire dangereuses pour vous ou pour vos proches. Nous vous inculquerons une forte aversion pour le risque et l'indépendance et la solitude.
Nous avons conscience qu'en réponse à tout cela, votre tendance sera de vous recroqueviller sur vous-même et de travailler le moins possible. Cela n'a pas d'importance. Cela ne fera que renforcer la nécessité de vous payer le moins possible et de faire de vous un élément aisément remplaçable d'un processus plus large et que nous maîtrisons totalement.

lundi 17 décembre 2018

La règle numéro une...

Jusqu'à présent pour moi, la règle numéro une pour votre réussite était d'abord et avant tout votre capacité d'anticipation. Apprendre à prendre les devants, un coup d'avance, à se projeter dans l'avenir est à la clé de bien des succès. Nous sommes trop nombreux à avancer de crises en crises, de rebonds en rebonds, sans être vraiment dans la maîtrise de ce qui nous arrive et de ce que nous souhaiterions nous voir arriver !
Mais, si je garde cette règle comme étant l'une des plus importante, je place en numéro une cette règle sur laquelle je suis tombé dans un livre qui doit sortir cet hiver.
Cette règle est la suivante : Tenez-vous droit, les épaules en arrière. Ayez l'air dangeureux !
Pourquoi cette règle prend une telle importance. Parce que de votre posture, tout se décide, vis à vis des autres et vis à vis de vous-même. Vous êtes ce corps ! Et ce corps est vous !
Montrez au reste du monde que vous êtes là ! Que vous avez des choses à dire et prendre ces airs de parade que la nature affectionne chez ses représentants dominants vous mènera bien plus loin, sans faire d'autres efforts, que de garder les épaules en dedans !
Alors, résolution numéro une pour 2019 : Se tenir droit !

vendredi 14 décembre 2018

Si les migrants pouvaient parler...

Le sujet est inépuisable. La crise qui secoue notre pays est fascinante d'un point de vue humain et historique. Il sera dit, dans les livres d'Histoire, qu'à quelques décennies de la fin du ou d'un monde, les français descendaient dans les rues pour défendre leur pouvoir d'achat. Une notion qui vient à rebours de ce dont la planète a besoin pour guérir de la surexploitation que nous lui imposons.
Important de noter ici que je ne prends aucune partie, je me moque de savoir si la révolte des gilets jaune est justifiée ou pas. Je n'en sais rien.
Ce que je sais, ce que je peux, c'est prendre un peu de recul et donner en peu de mots, puisque c'est le tour que prennent ces billets, un point de vue. Le mien.
Aujourd'hui, je travaille avec une personne qui fait partie d'une population dont on a beaucoup parlé, avant que l'on ne parle plus que des gilets jaunes : les migrants.
Ils sont toujours là et bien sûr, on ne les écoute pas. Ils sont en trop quand ils arrivent, ils sont en trop quand ils sont là et ils continueront d'être en trop quand ils seront partis... Tout cela alors que l'Humain est par essence un migrant. Nous avons tous passé une immense partie de notre histoire à migrer de territoires en territoires, en quête de nourriture, d'espace, de gibiers et que sais-je...
Les migrants, si nous les écoutions nous diraient sans doute ceci : tout va bien. Certes les fins de mois sont difficiles, mais vous avez de l'eau chaude, un gouvernement qui vous laisse aussi libre qu'il est possible d'être au 21ème siècle, vous avez des richesses qu'on ne peut vous enlever du jour au lendemain, sans vous prévenir, ni vous dédommager (ce qui est arrivé à la personne avec laquelle je travaille). Il y a de la corruption, un peu, mais cela n'a rien à voir avec la corruption généralisée de tant et tant de pays, voire de pays voisins... de pays qui ne sont qu'à quelques heures de vol de Paris.
Vous avez accès à une éducation gratuite et de qualité. La clé de l'avenir est l'éducation. On vous la donne. Vous avez accès à des soins gratuits et vous le savez si la santé va, tout va !
Il y a des difficultés, mais elles n'ont aucun caractère vital, imminent, définitif.
Alors pourquoi ?
Et les mots qui viennent avant tout : alors pourquoi casser ? Pourquoi détruire ce qui fait votre richesse ? Détruire ce qui fait votre liberté. Détruire votre propre environnement, celui dans lequel vos soeurs, vos frères et vos femmes, vos maris vont évoluer demain ?
Eh bien de la même manière qu'un ouvrier en charge d'effectuer la maintenance des robots qui lui ont pris son travail se retrouve à saboter son outil de travail, de la même manière qu'un scorpion piquera la grenouille qui lui fait traverser un fleuve... les êtres privés d'utilité, de sens, de la capacité de contribuer vont se rebeller, même si cela exige d'eux de détruire ce qui les fait vivre, au sens propre. Parce qu'il est dans la nature de l'homme de vivre en société, de contribuer, de faire partie d'une tribu.
Qu'est ce que cela pourrait vouloir dire à l'échelle d'une nation que de rendre ce sens de la contribution, de l'utilité, de la grandeur "d'être avec"... ? Je ne le sais pas plus que vous. Le diagnostique est là, posé devant nous. Le remède reste à être inventé !

jeudi 13 décembre 2018

Enfin une crise digne de nous !

Einstein n'était pas certain de l'infinité de notre univers. Il était en revanche certain de l'abyssale profondeur de la bêtise humaine.
Nous venons de tellement loin, nos réflexes sont encore ceux des amibes et des reptiliens que nous fument. Fondamentalement, nous sommes encore pour une immense majorité d'entre nous, encore à prendre des décisions cruciales pour notre avenir en nous appuyant uniquement sur ce que ce reptilien résiduel continue de nous dicter.
Pas étonnant que les grands enjeux de demain pour notre civilisation ne puissent être posés avec clairvoyance et intelligence. Nos cerveaux ne sont pas calibrés pour une telle capacité d'anticipation et d'analyse. Nous réagissons au danger, à la crise, à la force... parce que c'est cela d'être humain. Si le danger ne paraît pas imminent, rien en nous ne peut nous conduire à agir et prendre les dispositions qui s'imposeraient si nous avions ce qu'il faut pour cerner et décider de notre avenir.
Cela se constate tous les jours dans nos existences, dans nos interactions et dans les crises que nous traversons.
Etrangement, le véritable génie humain se situe plus dans ce miraculeux empilement de cellules qui toutes agissent dans le même but, celui de constituer un organisme !

La problématique de la fin du mois et de la fin du monde exprimée par les "gilets jaunes" pose exactement le problème comme il faut. La perspective de la fin du monde à un horizon moyen-terme, ne contrebalance pas la gêne court-terme posée par des difficultés à la fin du mois... C'est ainsi que nous fonctionnons et ce n'est pas à moi de dire si cela est bien ou pas. C'est ainsi.
C'est donc avec cela que nos politiques, nos entreprises, nos organisations et leurs dirigeants doivent composer... et jusqu'à présent, ils et elles se comportent exactement comme le gros du troupeau. Incapables d'anticiper, de prévoir, de sentir le vent.
L'argent, l'investissement, le profit, tout cela paraîtra bien futile lorsqu'il n'y aura plus rien !
Ouvrir certaines vannes aujourd'hui pourrait bien sauver notre avenir. Changer maintenant pour survivre demain.
Il est bien évident que cette crise exige des réponses différentes des précédentes.
La fin du monde exige un minimum d'efforts et d'innovation ! Un minimum !

mercredi 12 décembre 2018

Aube rouillle, béni plouille...


J'ai toujours considéré que l'un des meilleurs jobs au monde était celui de météorologistes.
Pour une raison simple : il est possible de se planter encore et encore sans que cela ne prête à conséquences… Alors que ma sublime professeure d'Histoire Géographie de 4ème m'indiquait déjà en ces temps reculés (les années 80) que les professionnels de la météorologie disposaient de la technologie pour ne pas se tromper à 24h !
Cette affirmation m'est restée, pour la voir bafouée des milliers de fois depuis !
La météo c'est bien souvent n'importe quoi !
Pendant des années et des années j'ai pesté pour cette non assistance à personne en danger de se voir mouiller, particulièrement les jours d'oubli de mon parapluie.
Vous êtes sans doute nombreux dans ce cas !
J'ai un embryon de solution pour vous ! Cela ne résoudra pas tout, mais cela devrait vous permettre de ne plus raler inutilement et surtout de pouvoir planifier à l'avance ce que vous devez porter avec plus de précisions et donc de gagner du temps…
Téléchargez une app de suivi Doppler !
Cela vous indique s'il pleut, où il pleut et dans quel sens la situation est susceptible d'évoluer.
Si vous n'appréciez pas le job de Madame Météo, il ne vous reste plus qu'à fairevos propres prévisions ! Imparable !
J'utilise l'app Radar Météo, mais il y en a d'autres !

Au passage, le titre de ce post nous vient du basque (approximatif dans son orthographe et sa prononciation !!) et nous rappelle aussi que le bon sens paysan savait en son temps nous dire le temps qu'il allait faire avec parfois plus de précision que... nos météorologues des temps modernes !

mardi 11 décembre 2018

Le Cholestérol est une histoire !


Je vais l’écrire assez brutalement et je ne prendrai pas même la peine de faire la démonstration de ce que j’avance. S’il vous fallait cette démonstration, je vous suggère de lire la montagne d’articles et de documents qui vont dans ce sens depuis une dizaine d’années.
Je le dis brutalement parce que je suis passé très près d’être placé sous une médication coûteuse et dangereuse pour rien. Absolument rien.
Je le dis donc : le cholestérol, fut-il LDL ou HDL n’est PAS dangereux pour notre santé.
Autrement dit, si vos niveaux de cholestérol sont supérieurs aux niveaux recommandés par l’association de cardiologie française, inutile de vous en faire !
Tout va bien !
Le cholestérol et sa démonisation est une fois de plus la preuve que lorsqu’une histoire reçoit un certain écho, qu’elle est relayée par le plus grand nombre et soutenue par des individus crédibles dont les démonstrations (histoires) fumeuses ont su convaincre entretenir ce narratif, elle devient réalité en dépit des montagnes de preuves accumulées qui démontre le contraire !

Faisons gras !

lundi 10 décembre 2018

Du jaune et de la perfection...

Le bonheur n'est en rien lié avec la situation qui est la nôtre. Parce qu'à ce tarif là, nous serions quasiment tous HEU-REUX ! Quasiment, car il en est hélas qui sont à la marge, qui souffrent, pour qui la vie est une chienne... Cela arrive. C'est triste.
Mais pour l'immense majorité d'entre nous, nés ou résidents en France en décembre 2018, la vie est devenu ce quasi fleuve tranquille qu'il est possible de regarder s'écouler paisiblement.
Chaque jour de nos vies, le métro passe à la bonne heure, aussi précis qu'une pendule suisse de la meilleure qualité. Il arrive quelques pépins, quelques ratés, mais ils sont l'exception, et cela à un prix très, très raisonnable. L'eau chaude coule chaque matin de la bonde de ma douche et c'est un luxe qui me sidère à chaque fois. Cette eau à la température parfaite dont je dispose à la demande, comme des millions (des millions !!) de parisiens, de lyonnais, de français !  Le supermarché en bas de chez moi regorge de produits, qu'ils soient bio ou pas, je peux manger pour une fraction devenu ridicule de mon salaire et si je le veux, je peux manger encore et encore... Je peux aussi boire un vin délicieux venu des fins fonds de l'Argentine ou de l'Australie ou encore du Bordelais ou de ma Drôme natale !
J'ai toutes ces perfections autour de moi, près de moi, qui me rendent la vie tellement plus aisée, plus évidente que celle de mes grands-parents qui ont du se démener avec une (si ce n'est deux) guerre, une révolution (celle dont on a dit que c'était la chienlit), une crise pétrolière... et je les partage avec l'immense majorité d'entre vous...
Alors pourquoi tant de personnes sont habillées de jaune ?...
Parce que le bonheur est une histoire. C'est celle de notre perception de ce que cela devrait être... et une fois que tout le monde peut avoir accès à de l'eau chaude, ou mieux : de l'eau potable, cette perfection, cette bénédiction devient une autre histoire : celle de ce qui est dû ! Celle du décalage entre ce que je suis et ce que je rêverais d'être. Et quand tout va (presque) bien, il est bien sûr possible de fantasmer sur ce que cela devrait être.
Aujourd'hui, l'histoire que nous nous racontons sur le bonheur est devenu telle que nous aurions tendance à oublier la perfection qui nous entoure, qui est là sous nos yeux...
Je n'ai de leçon à donner à personne. Je ne dis pas que cela doit suffire. Je ne dis pas : il n'y a pas de guerre, alors tout le monde rentre chez soi et s'estime heureux... Ce que je dis, c'est qu'il convient de savoir ce que nous souhaitons nous raconter collectivement lorsqu'il est question de bonheur ou de réalisation de soi... Une fois que (presque) tout est là, quelle est l'étape d'après ? 

vendredi 7 décembre 2018

Assaisonnez, mais pas trop !

Il est bien sûr possible de faire le choix de parler de ce dont vous voulez parler, dans les termes qui sont les vôtres et sans jamais prendre en considération votre auditoire. Faire le choix de parler de ce dont on a envie de parler.
Pourquoi pas !
Mais cela revient à agir comme un chef qui adorerait la cuisine ultra épicée et qui chargerait ses plats d'épices toutes plus relevées les unes que les autres. Il y en aurait bien deux ou trois tous les soirs qui apprécieraient, mais le gros des troupes trouveraient cela insupportable !
S'ils n'aiment pas le piment, ne pimentez pas vos plats...

jeudi 6 décembre 2018

Parler pour ne rien dire ?

Tout le monde reconnaîtra que "parler pour ne rien dire" n'est pas agréable pour qui doit le subir. Un orateur qui parle pour ne rien dire, c'est pénible.
Mais qu'est ce que "parler pour dire quelque chose ?"
Qu'est ce qui permet de définir et de poser la limite entre le verbiage et le reste, ce qui est utile et profond ?
Pour moi, dire quelque chose, c'est créer le changement.
Si après vous avoir entendu, il se passe quelque chose en eux qui les conduira à agir, dans un sens ou dans un autre, si possible dans le sens que vous aurez convenu, alors vous avez parlé pour dire quelque chose...

mercredi 5 décembre 2018

Après les mots !

Si chacune de vos présentations doit créer un changement, ce qu'il vous faut savoir avant de commencer à parler c'est QUI est là devant vous. Qui sont-ils, avec leurs inquiétudes et leurs angoisses et leurs vies qui ne se passent pas à attendre que vous ne parliez !
Puis, et peut-être encore plus important, QUI voulez-vous qu'ils deviennent une fois que vous aurez fini de parler.
A moins que vos paroles ne les transforment, ne les fassent bouger, ne les touchent, ce que vous venez de dire n'est sans doute pas très utile !

mardi 4 décembre 2018

L'impossible quête...


Plaisir et déplaisir, jouissance et souffrance sont des inventions. Des inventions de la nature pour nous permettre de mieux survivre. Pour cela, la nature s’est dotée d’une palette de substances chimiques propres à déclencher dans l’organisme humain une chaîne de réactions propices à optimiser la durée de vie et la potentialité de l’acte reproductif. Tout le reste n’est que détails ou aspects corolaires.
Le problème avec la quête du bonheur dans laquelle l’espèce humaine semble s´être embarquée, c’est justement que ce bonheur, ce Graal de toutes les psychés, n’est pas utile, ni pertinent lorsqu’il s’agit de survivre. Un être submergé de bonheur et dans un état de béatitude constante ne donnerait que peu de chose face à un prédateur ou un représentant du sexe opposé ! Pour cela, la nature s’est doté de gardes-fous. Tout comme les répliquants du film «Blade Runner » ne disposent que de 4 années d’espérance de vie, notre bonheur ne dispose lui que de quelques heures. Une fois la victoire, la conquête, la réussite empochée, il convient de bien profiter des quelques instants de bonheur et d’accomplissement que cela procure, parce que cela sera court ! C’est ainsi.
Courir après le bonheur comme s’il s’agissait de quelque chose qui puisse rester constant et durable est une hérésie qui va à l’encontre de ce que nous sommes et de notre biochimie.
Le bonheur est là puis il n’est plus là et c’est ainsi. A moins de prendre des substances illicites dont l’effet répondra à la même règle et nécessitera des doses toujours plus fortes pour contrer notre fonctionnement profond, le bonheur est quelque chose qui se saisit, puis s'estompe et enfin disparaît... jusqu'à la prochaine fois.

lundi 3 décembre 2018

Comment savoir si c'est la fin... et si ça le devrait ?

Une bonne façon de savoir si cette relation doit cesser, si vous devez changer de métier ou de travail ou de patron... est de se poser la question de savoir si, dans cette relation, dans ce poste, face à ce boss, vous vous sentez en rupture avec vous-même. Vous vous sentez perdre le sens de qui vous êtes, vous devez renoncer à ce que vous êtes, vous sentez le respect que vous vous portez, l'attention que vous vous devez, diminuer dans des proportions qui vous semblent être trop importantes.
Si tel est le cas, quelque chose ne va pas et il est temps d'agir.