jeudi 30 avril 2015

Violence et succès...

Je l’entends souvent : nous vivons dans un monde violent. À bien le regarder, on peut aussi se demander si pour réussir, pour accomplir ce que l’on souhaite accomplir, il ne serait pas nécessaire d’user de violence. La violence marche.
En matière de présentation et d’influence, il est bien plus aisé de contraindre les autres à agir que de les inspirer et de les conduire à prendre une décision par eux-mêmes, parce qu’elle leur semble juste et pertinente.
Pourtant, il est une chose que l’expérience m’a montrée, c’est que ceux qui usent de violence finissent toujours par échouer. Contraindre, attaquer, se venger sont des attitudes qui ne peuvent conduire au succès.
D’abord parce que la violence correspond à ce que nous avons de plus primaire. Elle est d’abord une réaction de défense, de peur. Réagir violemment, c’est réagir comme un australopithèque, cela marche face à des mammouths, cela ne marche pas face à des êtres humains. La violence est stupide.
Comme elle est stupide, elle ne permet pas de trouver les bonnes idées, d’embaucher les bonnes personnes, de nouer les bonnes alliances, de donner le meilleur de soi.
Jusqu’à présent, la plupart des individus profondément non-violent étaient principalement des artistes, des écrivains, des philosophes qui ne pouvaient que se désoler de ce qu’ils constataient. Une vision du monde à court terme, menée par des êtres sans conscience de leurs actes.
Aujourd’hui, le monde tel qu’il est devenu permet de moins en moins ces comportements. Pour les créateurs d’entreprises, agir violemment veut dire disparaître. La violence mène maintenant à l’échec.
Les entreprises qui réussissent aujourd’hui sont pour la plupart des entreprises non-violentes dont l’objectif n’est pas de conquérir et de dominer mais de transcender. De délivrer leur art. Leur meilleur art.
Inutile donc de vous poser la question de savoir comment vous comporter. La violence ne vous mènera nul part. 

mercredi 29 avril 2015

proofs.melt.survivor

Je l’ai déjà écrit, nous avons été éduqué dans une sorte de "dictature" du chiffre. La science et le génie technologique ne peuvent, dans nos esprits, n’aller qu’avec les mathématiques et les mathématiques ce sont des chiffres... et pour tous ceux qui préféreraient autre chose, il n’y a qu’à repasser !

Les mots de passe, notamment, sont faits de chiffres que nous avons le plus grand mal à retenir alors qu’il suffirait de les remplacer par des suites de mots pour obtenir non seulement un mot de passe mémorisable par n’importe quel humain, mais en plus, un mot de passe plusieurs millions de fois plus sûr !
Mieux encore, les coordonnées. Chaque point sur terre a une adresse GPS. Cette adresse, une fois encore, est représentée par des chiffres... et personne ne les utilise, parce que nous ne sommes pas des êtres de chiffres, nous sommes des êtres d’histoires !
Avec les mathématiques portées au pinacle de toutes les sciences et de tous les savoirs, nous nous sommes fabriqués un monde plus indigeste qu’il n’est vraiment...
Les histoires sont plus efficaces et c’est ce que semble avoir compris what3words. Allez voir, c’est ce que la technologie a à nous offrir de plus beau et de plus poétique. Chaque point sur terre a désormais une adresse, comme des milliards de haïku (57 000 milliards exactement !).  Magique !

Ma localisation est dans le titre de ce billet. Facile à comprendre, à envoyer, à mémoriser, à rallier !

Plus de chiffres, juste des mots !
Moins de données brutes et plus d'histoires...

mardi 28 avril 2015

Nettoyage de printemps !

On le dit « Montre-moi tes chaussures, je te dirai qui tu es » ou encore « Montre-moi ta maison et je te dirai qui tu es » ! Les objets que nous utilisons, qui nous accompagnent au quotidien et auxquels nous ne faisons parfois même plus attention racontent une histoire à notre place. Ils ont une histoire sur nous-mêmes et, pour ceux qui y sont attentifs, cette histoire est riche de détails !
À l’ère du tout digital, il est une autre expression de ce type : « Montre-moi ton clavier et je te dirai qui tu es ! »...
Vous lisez ce blog sur votre ordinateur ou sur votre smartphone, ce qui sous-entend que vous avez un ordinateur. Jetez un coup d’oeil à votre clavier et écoutez l’histoire qu’il vous raconte ! En êtes-vous fier ou ce clavier ne mériterait-il pas un petit coup de propre... !

lundi 27 avril 2015

En finir avec le trac...

J’ai fait une recherche hier sur la récurrence de certains mots dans les pages de ce blog. Le mot « peur » est l’un de ces mots « stars » qui reviennent régulièrement.
Prendre la parole est synonyme de stress.
Cette peur n’a rien de rationnel. Elle est l’expression d’une angoisse primale, celle d’être exclu de la horde et de ne plus pouvoir compter que sur soi-même.
La recette pour se débarrasser de cette peur est la peur elle-même. Se faire peur tous les jours est la clé. Ressentir cette peur quotidiennement est le secret. Vous vous habituerez à la sentir dans le creux de votre estomac. Vous vous habituerez à ses symptômes déstabilisants pour savoir comment les maîtriser, les apaiser, les diminuer. Vous vous habituerez.
L’habitude est votre premier allié sur le chemin de l’excellence.
Je vous y invite : faites-vous peur. Tous les jours !

vendredi 24 avril 2015

Aujourd’hui ! Enfin !

La technologie d’aujourd’hui vous permet de rentrer en contact avec des milliers d’individus, de créer un groupe et de partager avec eux votre vision des choses, de les aider, d’enseigner, de faire quelque chose qui ait et donne du sens.
Vous pouvez apprendre et comprendre comme jamais auparavant. La disponibilité du savoir n’a jamais été aussi éclatante. Les méthodes et les offres d’apprentissage jamais été aussi efficaces et répandues.
Les possibilités qui vous sont offertes d'avoir un impact, de sortir du lot, se sont multipliées ces dernières années.

Pourquoi ne pas commencer aujourd’hui ?

jeudi 23 avril 2015

Timbuktu...

Je rêverais de vivre dans un pays qui remettrait au film « Timbuktu » le prix du meilleur film de l’année, que ce soit un Oscar, un César ou encore un Lion. Cela voudrait dire que ceux d’entre nous qui racontent, ceux qui nous amusent, ceux-là nous parlent aussi du monde tel qu’il est, et non pas tel que nous souhaiterions qu’il soit. Cela voudrait dire que nous avons assez de recul, en tant que civilisation pour entendre ce qui nous vient d’ailleurs et pour être sensible à ces désastres lointains et à leur époustouflante humanité. Cela voudrait dire que nous avons encore le goût du beau, de la différence, de l’empathie : cette formidable capacité à nous émouvoir des questionnements, des égarements, des doutes de nos frères humains. Cela voudrait dire que nous reconnaissons qu’il n’y a rien à gagner à tomber dans la caricature, le mépris, la violence, mais qu’il est possible de comprendre. Au moins de le vouloir. Je rêverais de vivre dans un pays où un tel film serait montré en exemple...

Mais, attendez...

mercredi 22 avril 2015

Le sixième sens !

Vous avez bien six sens et ce sixième sens n'a rien à voir avec la série éponyme que nous regardions, pour ceux de ma génération, le dimanche après-midi, il y a bien trop longtemps !
Ce sixième sens est celui sur lequel vous allez sans doute le plus vous appuyer lors de vos prochaines présentations, celui sans lequel votre vie serait un enfer... Et pourtant vous ne l'envisagez pas comme tel.
Pour vous, il n'existe que 5 sens. Parce que c’est ainsi qu’on vous l'a appris. Le toucher, la vue, l'ouïe, le goût et l'odorat. Chacun de ces sens est lié à un organe bien précis. Le nez pour l’odorat, les oreilles pour l’ouïe, les yeux pour la vue, la peau pour le toucher et la bouche pour le goût... Parce que le monde vous a toujours été présenté ainsi, vous l’avez accepté ainsi. Pourtant, il n’y a pas cinq sens, il y en a bien six. Ce sixième sens est celui de l’équilibre. Le vestibulaire. L’organe qui lui est lié est l’oreille interne, le labyrinthe. Sans équilibre, pas de verticalité, pas de marche, pas de protection instinctive au moment d’une chute...
Le sens de l’équilibre est primordial. On peut vivre sourd ou aveugle, mais il devient difficile pour ne pas dire impossible de vivre sans équilibre. Ceux atteint de la maladie de Ménière savent de quoi je parle.
Autre exemple : la différence de dentition entre les femmes et les hommes. Pendant plus de 500 ans, on a enseigné aux médecins en devenir que les femmes avaient moins de dents que les hommes. Et cela était pris pour acquis. Une évidence. Jusqu’à ce que quelqu’un, au début du siècle se prenne de l’envie de compter ! Pour constater que femmes et hommes ont le même nombre de dents.
Le monde qu’on vous sert n’est pas le monde tel qu’il est !
Regardez autour de vous... Que croyez-vous voir ?

Que prétendez-vous ne pas savoir ? 

mardi 21 avril 2015

Rester ouvert...

Sur cette route qui vous mène vers l’orateur, le leader, le manager reconnu que vous aspirez à devenir, les déceptions, les obstacles, les doutes seront nombreux.
Ces obstacles, ces doutes, ces ratés sont le signe que vous prenez ce qu’il faut de risques, que vous tentez ce que vous n’avez encore jamais tenté, que vous allez de l’avant...  Restez ouvert à ces possibles que vous créez. Ne vous refermez pas sur ce qui devrait être, ce que vous devriez recevoir, ce qui aurait dû arriver.

Ne vous attendez jamais à recevoir la moindre récompense, le moindre prix, le moindre réconfort...
Continuez de marcher.

Les récompenses viendront. Ce n’est pas elles qui vous font avancer.
Ce qui "devrait arriver" n'arrive jamais et de ne pas le voir arriver ne peut que vous décevoir et vous démobiliser.

Avancer, oser, créer, sans prétendre à rien. Cela suffit. 

lundi 20 avril 2015

À saisir...

Il fut un temps où, lorsque j’avais rendez-vous avec un prospect, une petite voix susurrait en moi : « J’y vais pour écouter, savoir de quoi ils ont besoin, je partirai de ce besoin exprimé et je trouverai une façon de le faire pour eux... ». Ce « besoin » était la clé du succès. Trouver le « besoin », fut-il « caché » et partir de là.
Pour cela, il me fallait écouter, ne pas trop parler, tenter de découvrir ce Graal commercial !
Aujourd’hui, je ne me soucis plus de ce dont mes prospects ont besoin. Je le sais. Ce que je sais aussi, c’est qu'ils n'ont en fait aucune idée de ce dont ils ont besoin ! Tenter de leur faire dire serait une perte de temps...

Je viens à eux porteur du rêve qu’ils pourraient un jour devenir les plus grands orateurs de leur entreprise ! Et ce rêve, c’est à eux de le saisir. Ou pas.

Vous êtes vous aussi porteur de quelque chose pour ceux que vous avez choisi de servir.
Leur besoin compte peu. Le rêve de ce qu'ils pourraient accomplir ou devenir devrait venir se placer au centre de ce que vous faites !

vendredi 17 avril 2015

La méthode...



Comment devenir un grand orateur, que faut-il pour réussir toutes ses prises de parole et devenir l’un des meilleurs ?

Je travaille depuis des années sur les techniques et la méthode qui pourra vous permettre de vous dépasser et de grandir vers cet orateur de génie qui est en vous et qui ne demande qu’à s’exprimer.
Mais en vérité, je ne peux pas faire grand chose pour vous.
Personne ne se réjouit lorsque je l’affirme, mais il n’y a que vous qui puissiez vous aider !
Devenir le meilleur n’est pas difficile. Cette citation de Steve Martin résume très bien la méthode :
« Be so good, they can’t ignore you ».
Je traduirais cette formidable citation par : « Soyez à ce point excellent, qu’ils ne puissent vous ignorer »

On le dit beaucoup ces derniers temps : ne rien lâcher !

Exactement...


jeudi 16 avril 2015

Se réjouir du malheur des autres...

Vous n’êtes pas le sujet de votre présentation. Vous n’êtes d’aucun intérêt à votre auditoire autre que la valeur de ce que vous êtes venu dire. Vous n’intéressez personne en tant que tel, vous ne désintéressez personne en tant que tel. Seul compte ce qu’ils vont faire de ce que vous allez dire.
Si vous êtes venu parler de vous-même, parler de ce dont vous avez envie de parler, il est fort probable que vous ne soutiendrez pas leur intérêt et que vous aurez à expérimenter ce qu’est l’épicaricacie, dont la définition tient dans le titre de ce post...

En revanche, si vous réalisez que vous êtes là pour eux, pour leur apprendre, leur donner, leur remettre quelque chose qui fera sens pour eux, qui les inspirera, changera le cours de leur journée, alors votre terreur, vos angoisses toutes centrées sur votre nombril auront tendance à diminuer.

Votre audience est au coeur de ce que vous vous préparez à leur dire.

Se débarrasser de soi est la première étape de cette préparation...

mercredi 15 avril 2015

Attrayant par la voix...

Si vous en doutiez, voici une étude qui prouve l'importance et le pouvoir que vous donne votre voix dans tout processus de conviction.
Des chercheurs ont constitué trois groupes de candidats à un job donné. Pour convaincre de la pertinence de sa candidature, les prétendants du groupe A devaient rédiger un texte autobiographique à remettre au responsable de l'embauche, deux du groupe B devaient rédiger le même texte et devait ensuite l'enregistrer avant de remettre cet enregistrement au responsable, enfin, ceux du groupe C avaient la possibilité de lire leurs biographies devant une caméra pour ensuite remettre ces vidéos au responsable.
Le groupe B reçu de meilleures appréciations que le groupe A.
Ce qui est intéressant, c'est que le groupe C reçut la même appréciation que le groupe B. L'apparence ne venant apparemment pas bonifier ce que la voix avait permis d'obtenir.

Je ne répéterai jamais assez que la voix est le violon de l'âme. Avec elle, vous pouvez toucher, émouvoir, engager... mieux que vous ne le pourrez jamais avec un CV, un texte ou un email !


Source : Juliana Schroeder & Nicholas Epley.The Sound of Intellect : Speech Reveals a Thoughtful Mind, Increasing a Job Candidate’s Appeal. University of Chicago, 2015.

mardi 14 avril 2015

Coup de colère numérique...

La plupart du temps, vous n’obtiendrez pas grand chose par le simple envoi d’un email. L’email est une façon de transférer un document, une information, un savoir, rarement un outil qui permet de mobiliser, d’engager, de propulser !
De fait, les emails ne sont qu’un outil secondaire dans votre palette de manager, de leader, de collaborateur motivé ! Pourtant, ils vous occupent une bonne partie de votre journée de travail, ils vous harcèlent, ils ont pris ce pouvoir sournois de créer en vous toute une variété d’émotions qu’ils ne méritent pas.

Les emails n’ont que le pouvoir que vous leur donnez.

Il est important de ne pas vous laisser emporter dans un échange de mails assassins sur tel ou tel sujet. De ne pas vous cacher derrière la touche « envoi » de votre ordinateur. Lorsque vous ressentez de la colère, de l’incompréhension, de la frustration à la lecture d’un email, c’est qu’il est temps de décrocher votre téléphone ou de produire les quelques pas qui vous mènent au bureau de l’émetteur dudit email !

Emails et émotions ne font pas bon ménage. Les émotions ne se gèrent qu'en face à face. Allez parler ! 

lundi 13 avril 2015

... il faut choisir...

S'il est une chose nécessaire pour que se déroule correctement votre prochaine présentation, c'est que vous y soyez présent. Lapalissade, certes, mais lapalissade assumée.

Cette année, deux personnes de mon entourage sont mortes pour avoir utilisé leur téléphone au volant.
Ce billet n'aura qu'un seul objet : lorsque vous conduisez, rangez votre téléphone, que ce soit dans la boîte à gant, dans votre sac ou dans n'importe quel endroit qui vous empêche d'y avoir accès (pas dans votre poche...).

Et conduisez prudemment.

La vie est précieuse et fragile... Ces deux personnes avaient moins de 25 ans. 

vendredi 10 avril 2015

Un peu de l'ancien testament !

Toujours à ma lecture du Royaume d'Emmanuel Carrère. Je découvre ce passage : «  Ne fais pas à un autre ce que tu ne voudrais pas qu’il te fasse » (ça, c’est la règle d’or, celle dont le rabbin Hillel disait qu’elle résumait la Loi et les Prophètes »

Cette règle bien connue, usée presque... l'appliquez-vous à vos présentations ?! Seriez-vous prêt à assister à la présentation que vous allez leur donner ? Ce que vous allez leur "faire", accepteriez-vous qu'on vous le fit ?!

Il n'y a que vous pour répondre à cette question. Et si vous choisissez d'y répondre, que ce soit avec honnêteté !...

jeudi 9 avril 2015

Quelque chose de pratique...

Vous seriez surpris par ce que rapporte le fait de pratiquer, régulièrement, quotidiennement, quelque chose.
Des gammes, des pages d'écritures, des dessins...
La pratique conduit à une chose évidente : elle améliore.
En pratiquant tous les jours, vous devenez meilleur. Votre écriture s'affine, vos gammes sont plus fluides, vos dessins se rapprochent de leur modèle. Par le seul effet de la pratique.
Pratiquer est à la racine de toute forme d'art. Pas d'art sans pratique : régulière, quotidienne, concentrée et honnête.
Essayez !
Ce qui fera de cette pratique régulière votre art : le fait de l'offrir aux autres...
Si vous décidez d'écrire quotidiennement sur un blog ou un journal, de dessiner, de composer et si vous acceptez de livrer cette matière au regard des autres, alors vous prenez des risques, vous exposez votre point de vue, vous êtes un artiste !

mercredi 8 avril 2015

Meilleurs que vous ?

Lorsque vous assistez à une formation, pensez-vous que le formateur soit meilleur que vous, plus intelligent que vous ?
Il ne l'est pas...
On vous a formé, habitué à croire que celui qui détient l'autorité est meilleur que vous, plus intelligent que vous. Votre manager doit avoir un truc en plus puisqu'il est là-haut et que vous ne l'êtes pas !
C'est faux.
Le problème, c'est que cette croyance vous éloigne de ce que vous vous apprêtiez à créer. A quoi bon, puisque d'autres plus intelligents, meilleurs que vous, pourraient le faire de meilleure manière ?!

Vous êtes le seul à pouvoir créer à votre façon. Le seul.
Et c'est de cela dont nous avons besoin.

Tous ceux qui forment, accompagnent, managent, dirigent, devraient avoir pour seul objectif de vous permettre de réaliser cela.

mardi 7 avril 2015

Faire face...

Un camarade me fait part de son trouble...

Depuis quelques années, il travaille et collabore avec une sorte de diva de son service. Un collaborateur qui a tout vu, tout fait. Il a passé des années au Chili, puis en Chine. Un homme qui a vu le monde, géré l’ingérable et permis à l’entreprise des avancées significatives.
Aujourd’hui, l’homme est un peu incontrôlable et plus tout à fait aussi efficace, aux dires de ceux avec qui il collabore. Il reste un puit d’expérience, mais ses façons de faire et de ne pas respecter les règles ont commencé à faire grincer pas mal de dents ! C'est justifiée semble-t-il.
Mon ami m’avoue qu’il a lui-même parfois du mal à suivre. Qu’autant d’inconscience de l’autre le laisse parfois pantois, mais il reconnaît que dans le même temps, autant d’expérience, de compréhension du monde, de savoir faire sont impressionnants et une vraie ressource !

Son trouble vient d’une réunion qui s’est passée en l’absence de cette personne et durant laquelle tout le monde, y compris le directeur du service se sont lâchés ! Les critiques, les reproches ont fusé pendant de longues minutes. Il fallait bien dire que de tels agissements sont intolérables et qu’ils menacent le bon fonctionnement du service et la santé de ceux qui y travaillent. L’angoisse et l’inquiétude de tout le monde était palpable ! Il fallait que ça sorte ! Que ça parle !

Mon ami me confie son malaise. La personne concernée n’était pas là pour se défendre. Tout cela lui passera par dessus la tête. Il fera ce qu’il veut et ne se souciera pas de ce que les autres en penseront ou auront en tête ! Du coup, il se demande si une partie de ces critiques ne lui étaient pas adressées !?
Je le rassure.

Il fallait que ça sorte. Certes. Mais au bout du compte, il ne sert à rien de se plaindre ou de se lamenter. Faites quelque chose ou passez à autre chose ! 

lundi 6 avril 2015

De l'être et du faire...

Dites à un enfant que son dessin n'est pas bien joli, et il reviendra le lendemain avec un autre dessin. Meilleur.
Un môme comprend qu'il n'est pas ce qu'il fait. Qu'il peut s'améliorer. Que le jugement que vous venez de porter sur son dessin ne voulait pas dire que vous le rejetiez et que vous cessiez de l'aimer !

Une partie de la difficulté est d'accepter la rejection, certes, mais la rejection de ce que vous faites et non de qui vous êtes !

vendredi 3 avril 2015

Une place de libre !

L'avantage avec Mozart et tous ces "génies" morts et enterrés, c'est qu'ils ne sont plus là pour vous faire de l'ombre...

C'est à votre tour de briller !

jeudi 2 avril 2015

Juste avant de commencer...

...vous les entendrez vous dire qu'il faut être né pour ça - qu'il faut avoir un petit quelque chose - qu'il faut l'avoir en soi - que c'est là et que cela ne s'explique pas - qu'il fallait l'avoir à la naissance - qu'il faut commencer tôt, très tôt, et qu'il est donc trop tard - qu'ils l'ont déjà fait et mieux que vous, que tout a été dit, écrit, chanté - que si vous l'aviez, ça se saurait - que cela vient du père - de la mère - d'on ne sait où...
Ils vous diront : si seulement...

Et ce sera faux.

mercredi 1 avril 2015

Nul n'est irremplaçable ?

La plupart des gens que je croise vivent avec l'arrière-pensée que personne ne tient vraiment à eux. Qu'ils sont dispensables. Qu'ils ne sont pas vraiment utiles. Qu'ont pourrait les remplacer du jour au lendemain. Que personne ne se rendrait vraiment compte de leur départ. Que personne ne se lèverait pour tenter de comprendre leur disparition...

Et ce n'est pas vrai.

Vous êtes irremplaçable. Vous êtes peut-être le seul à détenir ce qui manquera pour signer le prochain contrat. La seule à comprendre cet aspect des choses, entièrement nouveau.

Nous avons besoin de vous. Nous tous !