vendredi 23 décembre 2016

Aucune idée...

Les acteurs le savent, le vivent et l'expérimentent tous les jours : aucun d'entre eux ne sait vraiment de quoi demain sera fait. C'est le prix de la liberté nécessaire pour pratiquer ce métier. L'incertitude.
Pour beaucoup, cette incertitude est insupportable.  Ils paient alors le prix pour acquérir plus de certitude, et ce prix est une certaine part de leur liberté ou de leurs économies.
Ce qui a de la valeur, ce qui donne le plus de satisfaction est rarement le fruit de la certitude. Apprendre à vivre dans une certaine incertitude, être ouvert au fait que tout n'est pas certain, écrit, contrôlé, est sans doute la meilleure façon d'enrichir le quotidien.

Se confronter à l'incertitude est une question d'habitude. Terrifiante dans les premiers temps, elle devient rapidement une compagne que vous saurez reconnaître.

jeudi 22 décembre 2016

Pourquoi tant de peur ?

C'est une vérité établie : le monde n'a jamais été aussi sûr et agréable à vivre qu'aujourd'hui.
La comparaison avec hier ne fait aucun doute. Nos grands-parents ont enduré une guerre qui a fait 58 millions de morts. Le chiffre laisse de marbre tant il est énorme. La deuxième guerre mondiale s'est terminée il y a tout juste 71 ans. Moins d'une vie d'Homme. C'était hier.
Depuis, le monde s'est assagi. La délinquance a baissé. Les guerres se sont faites plus rares. La violence est devenu marginale.
Les guerres et la violence restent des phénomènes contemporains, c'est vrai, mais dans des proportions qui n'ont plus rien à voir avec ce que le monde a connu pendant des centaines de milliers d'années.
Pendant toutes ces années, traverser une forêt se faisait systématiquement à vos risques et périls. Aujourd'hui, une forêt, ce sont des arbres et personne n'y voit autre chose ! Lorsque vous vouliez quelque chose, il était la norme d'aller le prendre des mains de son possesseur ! La loi du plus fort était La loi, a de très rares et lumineuses exceptions près. 
Plus aujourd'hui. Pourtant, la peur est toujours là. D'autant plus intense que la violence à laquelle elle renvoie se fait plus discrète.




Ce monde est plus sûr, plus accueillant qu'il ne l'a jamais été. Les vagues de migrations dont nous parlons et qui nous viennent de Syrie ou d'Europe de l'est ne sont rien en regard des tsunami migratoires des siècles derniers. Mais on perçoit tout cela comme des envahissements, comme si notre confort ne pouvait se partager, se multiplier, se généraliser.
Toute cette peur est inutile et mauvaise conseillère.


Tout va ne va pas si mal et ce n'était sûrement pas mieux avant !

mercredi 21 décembre 2016

Jamais trop tard...

Beaucoup parmi nous sont conscients d'aller dans la mauvaise direction... Peu choisissent d'en changer... Il n'est jamais trop tard pour rectifier le tir, pour choisir de changer de direction, de carrière, d'ambitions. Jamais.

mardi 20 décembre 2016

L'outil

On vous a appris, presque programmé, qu'il est dangereux, voire répréhensible de faire des erreurs ou d'avoir tort. Toute votre éducation s'est passée dans l'expectative d'un test. Apprendre n'avait de sens que pour le test. Si cela ne figurait pas au test, inutile de l'apprendre. Le test et sa notation sont centraux dans une journée d'étudiant.
Pour finir, votre esprit s'est imprégné de l'idée qu'aussi longtemps que vous aviez de bonnes notes au test, les choses se passeraient bien pour vous. Puis les tests ont disparu, car il n'existe pas de test dans la vrai vie, mais votre esprit lui n'a pas changé et il continue d'exiger de vous ces bonnes notes, ces bonnes réponses, chaque fois que cela est possible.
Votre esprit ne supporte pas d'avoir tort et que cela puisse vous être reproché : l'aversion de la mauvaise note.
Le problème, c'est que tout cela ne tient pas le test de la réalité ! Le système du :  "Tu apprends, je te teste puis tu oublies !" n'est qu'un jeu ! Dans la vie, il est parfois nécessaire d'avoir tort, totalement, absolument et définitivement tort ! C'est ainsi.
Avoir tort est le seul système d'apprentissage qui soit fiable... parce qu'il est le seul qui permet de tester vos hypothèses.
C'est le seul outil qu'ait utilisé la nature pour créer et améliorer la vie.

lundi 19 décembre 2016

Avancer quand même...

Récemment et suite aux attentats de novembre dernier, de nombreux contrôles aux entrées des bâtiments ont été installés et imposés aux usagers. Il est de notoriété publique que ces contrôles n'empêcheraient pas un attentat de se dérouler parce que les terroristes ne sont pas stupides aux points de se présenter avec une bombe bien en évidence dans leurs bagages. L'utilité de ces contrôles n'est donc pas de parer à un attentat, mais bien de montrer au public, au prix de leur confort et de leur liberté, que quelque chose est fait pour les protéger. Parce que nous sommes dans une période troublée et émotionnellement difficile, personne ne s'émeut de l'inutilité de la démarche et accepte bon grès mal grès de se plier à ces contraintes un peu stupide.
Là où cela devient pervers, c'est lorsque pour rassurer le public, le choix est fait de le mettre en danger. C'est ce qui est fait avec les contrôles à l'entrée des trains Thalys. Il crève les yeux que contrôler tous les bagages frise l'absurde (les autres TGV ne sont pas contrôlés) et ne sont qu'une perte de temps pour tout le monde, pourtant ils se poursuivent en dépit du bon sens et créé un attroupement idéal pour le terroriste moyen qui verrait là le moyen de faire un maximum de dégât en vies humaines au prix d'un effort minimal les victimes étant maintenant regroupées en un tas humain facile à décimer.

Ne vallons-nous pas mieux que ces mesurettes destinées à nous "rassurer". Ne sommes-nous pas suffisamment adulte pour comprendre que le terrorisme n'est qu'une forme de criminalité contre laquelle il n'est rien d'autre à faire que de continuer de vivre normalement.


Quelques malades courent les rues. Rien de nouveau. Oui, ces malades sont capables d'accaparer toute notre attention par des actions dont l'ignominie n'a pas de nom. Vivre est dangereux. Nous sommes capables de gérer notre peur, d'être un peuple courageux, de faire face, de faire front, d'être alerte et vigilant, de nous former à réagir lorsque quelqu'un prend une arme devant nous, de ne pas laisser notre sécurité entièrement à un tiers, à l'État. Oui, nous sommes capables de nous comporter en adulte face à la menace terroriste.

Et être adulte, c'est avoir peur, mais avancer quand même. 

jeudi 15 décembre 2016

Space, the final frontier...

Conférence autour de l'espace de travail et de sa transformation progressive, "open space" devenus  "allocation de l'espace en fonction du travail en cours", les bureaux qui deviennent flexibles, utilisés par qui le souhaite lorsque leur locataire attitré est absent, y compris celui du grand patron… Toute ces lignes territoriales qui tentent de bouger.
L'espace et le territoire.
Nous sommes des animaux. Nous vivons l'espace et le territoire comme le faisaient nos ancêtres et c'est une question sérieuse.

Quoi que nous fassions avec nos bureaux, ils ne remplaceront jamais ces larges espaces vers lesquels nous aspirons de courir. L'entreprise est, et c'est malheureux, d'abord un lieu d'enfermement ! On peut la penser de la manière dont on le souhaite et tenter de rendre cet enfermement le moins pénible possible ou plus agréable à vivre - et il est vrai que certaines entreprises excellent en la matière - il reste que nous n'avons pas été conçus par la nature et sculptés par l'évolution pour rester assis sur nos fesses pendant des heures et rester productifs et motivés ! Aussi longtemps que le monde du travail ne prendra pas en compte notre vraie et profonde nature, nous continuerons de mettre de la couleur, des luminaires et de la moquette quand il faudrait… autre chose ! Quelque chose à inventer peut-être, mais autre chose qui soit plus en phase avec qui nous sommes vraiment !

mercredi 14 décembre 2016

Snowden Impair et passe...

Je vous l'ai déjà dit ici, vous devez changer de mots de passe...
Les mots de passe que la plupart des gens utilisent sont soit inutilement compliqués pour un cerveau humain et trop simple à déchiffrer pour une machine, soit trop simple à la fois pour un cerveau humain et pour une machine !
Edward Snowden est quelqu'un que j'aurais tendance à écouter quand est soulevée la question de la sécurité sur le Web. Il confirme qu'il faut oublier la notion de "MOTS de passe" pour celle de "PHRASE de passe"...
Nous sommes des machines narratives et les machines détestent ça !!



mardi 13 décembre 2016

Gagner

Lorsque vous entendez que le but du jeu est de gagner, cela ne veut pas nécessairement dire que votre adversaire ait à perdre…

lundi 12 décembre 2016

S'il vous a fallu travailler...

Plus je pratique ce métier de coach et de formateur plus je m'étonne de voir la plupart des gens considérer les savoir-faire et les compétences des autres, durement acquises par des années de travail et d'investissement, comme des talents.
Celui-là est un guitariste hors pairs, quelle chance ! J'aurais aimé disposer de ce talent.
Il est à l'aise en public, il parle comme s'il avait pratiqué cela toute sa vie ! Quel talent, j'aurais aimé recevoir la même éducation que lui quand j'étais jeune !
Il est bricoleur, si seulement la nature s'était penché sur mes gènes pour faire de moi quelqu'un capable d'aller réparer un moteur ou une machine à laver.
Comme si une fée se penchait sur nos berceaux à la naissance pour distribuer les talents des uns et des autres et décider de ce que nous pourrons ou ne pourrons pas faire pour le reste de notre vie.
Ces affirmations sont une excellente façon de se dédouaner et d'abandonner la responsabilité de notre développement personnel à des forces extérieures comme dieu ou nos parents ou encore notre éducation…

S'il vous a fallu du temps et des efforts et de la volonté pour y arriver, c'est une compétence. Vous vous êtes battus pour l'acquérir, bravo ! Dieu ou la génétique n'y sont pour rien. Le crédit vous appartient !

vendredi 9 décembre 2016

Droit à l'erreur...

On parle beaucoup de droit à l'erreur ! De droit à l'échec…

Mais la plupart des gens n'échouent pas. Ils réussissent… en visant largement plus bas que ce qu'ils auraient pu atteindre.

jeudi 8 décembre 2016

Eloquancia, le savoir parler...

"Bien parler est la clé de l'ascension sociale…" -  entendu sur France Inter ce matin dans une émission concernant Eloquancia, ce concours d'éloquence en Seine Saint Denis qui a fait parler de lui avec le documentaire, excellent : " A voix haute…"

Puis encore : "Nous, à la radio, nous passons notre temps à éliminer des gens parce qu'ils ne parlent pas assez…"

Savoir parler… Parler est un savoir, une compétence et c'est probablement l'une des plus précieuse que vous puissiez posséder.
Savoir parler, ce n'est pas savoir se tenir devant un grand nombre de personnes et dire ce que vous avez envie de dire sans vous évanouir ou perdre votre sang-froid. Savoir parler n'est pas qu'une question de confiance en soi. D'oser.
Savoir parler, c'est user de ce pouvoir que vous donne la parole, qui est de convaincre les autres d'aller dans la direction que vous leur montrez. C'est embarquer les autres dans ce que vous connaissez du monde et leur montrer que le mouvement que vous souhaitez est le bon.
Savoir parler : convaincre, captiver, embarquer…
Savoir parler, c'est savoir l'autre. C'est la marque absolu du respect donné à autrui.
Pour cela, votre parole doit être impeccable.

Cela s'apprend.

mercredi 7 décembre 2016

Petits progrès...

Il est possible que nous ne soyons pas, fondamentalement, capables de changer. Que nos comportements, nos attitudes, nos réactions, soient le fruit d'un bagage génétique et éducatif trop puissant et trop lourd pour être modifié de façon durable. Il est possible que notre personnalité soit écrite dans les profondeurs de notre inconscient et que dans ces profondeurs l'immuable soit la règle.
Peut-être...
Mais penser ainsi, même si cela devait être vrai, ne nous laisse rien, ne nous donne aucune marge, aucun espoir...
Je crois qu'il est possible de toucher au logiciel profond qui nous défini. C'est long, c'est audacieux et cela ne se fait que par petite touche.
Il est possible de devenir un tout petit peu moins timide, un tout petit peu moins soupe-au-lait, un tout petit peu moins colérique.
Cela demande de tirer sur l'élastique, d'aller au devant de l'inconfort, mais à force, il est possible de ne pas revenir à ce que nous étions...
Petit à petit, petits progrès par petits progrès, il est possible de changer...

mardi 6 décembre 2016

Qui suis-je ?

C'est un grand bon et une sacré révélation que de comprendre enfin que votre histoire, votre passé n'est pas composé, comme vous le pensez peut-être, de faits. De réaliser que ce parcours et ces expériences qui vous ont sculpté, construit et ont forgé ce caractère qui vous définit, n'est pas aussi immuable et intangible que vous l'estimez.
Tout ce que nous vivons passe au filtre de nos croyances, de nos humeurs, de ce que notre éducation nous a donné de capacité d'analyse, de compréhension, de recul...
Une fois ce processus terminé, les faits, la vérité, cesse d'être et sont vite remplacés par un narratif. Le vôtre. Et c'est cette succession de narratif qui compose votre passé. Votre histoire.

Nous ne sommes réels que dans le présent. Le reste est une histoire.

lundi 5 décembre 2016

Albert à Pavie...

Alors qu'il était encore un jeune homme, pas encore ce génie dont tout le monde connaît l'existence, Albert Einstein n'avait aucune idée de ce qu'il voulait faire de sa vie. Aucune.
Au temps pour ceux qui pensaient qu'il était né physicien ! Si tel était le cas, il est probable qu'il aurait découvert plus tôt que là était son domaine d'expertise !
Parce qu'il ne savait que faire, le jeune Albert a passé pas loin d'une année à Pavie, en Italie, inoccupé, ou presque. Il assistait quand cela lui chantait à un cours de ceci ou un cours de cela, en auditeur libre… Il (et ses parents) se laissait la possibilité et le temps de découvrir ce qui lui donnait le frisson, ce qui le tentait, ce qui l'attirait ! Pas parce que c'était dans ses veines et ses gènes, mais parce que c'était là, devant lui et que cela lui semblait intéressant !

Ne rien faire, attendre, s'ennuyer, buller, peut ouvrir la porte qui mène au génie.

vendredi 2 décembre 2016

Prêt ?

Qui sommes-nous ?
On le dit dès notre plus jeune âge : "il a déjà son petit caractère !". Comme si ce "caractère" allait nous suivre toute notre vie !
Il est coléreux, aventureux, souriant, taciturne à 3 ans : il sera coléreux, aventureux… toute sa vie…
Comme si nos façons de réagir, de nous comporter, d'interagir étaient inscrites, presque gravées, quelque part en nous et décidaient de ce que nous sommes et de notre façon d'être au monde.
Il n'y a rien d'inscrit. Rien de gravé.
Bien sûr, vous avez pris l'habitude, parce que cela vous arrangeait, ou vous a arrangé par le passé, de réagir violemment à certaines choses de la vie, ou de vous renfermer dans la timidité, dans l'impatience, dans le manque d'empathie. Mais c'est un choix que vous avez fait à un moment où ce choix avait un sens. Vous pouvez aujourd'hui choisir autrement et décider de devenir plus patient, plus ouvert, moins violent, moins timide.
Petit à petit, remplacer l'habitude par autre chose plus en phase avec ce que vous vivez aujourd'hui.

Il n'y a pas de programme. Nous pouvons progresser en tout et pour tout. Notre cerveau vaut mieux que des affirmations du genre : "je suis né comme ça, c'est au delà de mon contrôle…". Notre cerveau est prêt au changement.

jeudi 1 décembre 2016

Tout autour...

Regardez autour de vous ? Tout autour de vous…
Votre famille, votre travail, vos hobbies, votre vie.
Contemplez les gens qui vous entourent. Comment les qualifieriez-vous ? Sont-ils plutôt de ceux qui disent "Oui ! Allons-y !" ou plutôt de ceux qui disent "Non ! Ne bougeons pas."

Savoir s'entourer est une compétence. Elle est précieuse. Ceux qui vous entourent sont votre monde. Ils le composent et le façonnent. Ils ont reçu de vous  le pouvoir de décider de vos états d'âme, de vos envies, de votre accomplissement…


mercredi 30 novembre 2016

Bob

“Everything worth doing takes time. You have to write a hundred bad songs before you write one good one. And you have to sacrifice a lot of things that you might not be prepared for. Like it or not, you are in this alone and have to follow your own star.”

Il y a ceux qui affirment que Bob Dylan composait ses chansons en quelques minutes, que c'était un être connecté avec son public et avec son époque. Quelqu'un de différent. Pourtant cette citation vient de lui. 


Ce qui est beau, ce qui est dense et intense, cela demande des efforts et de la persévérance. Rien ne vient gratuitement, rien n'est offert, rien n'est cadeau.




mardi 29 novembre 2016

Face à une carte de restaurant...

Je suis au restaurant, et comme il est de coutume, le choix est difficile. Je penche pour un plat et dans la minute qui suit, un nouveau plat m'attire. Je ne veux pas ruiner ma soirée d'un mauvais choix. Le serveur approche et pose la question fatidique : "vous avez choisi ?". La réponse est "oui", la vérité est toute autre… Avant que je n'ai pu exprimer ce vers quoi  mon cœur balançait, le voici qui annonce : "le fish and chips est vraiment délicieux.".
J'ai pris le "fish and chips"…
Nous sommes mauvais, dans l'ensemble et à moins d'avoir une idée préconçue de ce que nous désirons, à choisir lorsque plusieurs options s'offrent à nous. Que ce passe-t-il alors ? : nous rendons le choix à quelqu'un d'autre : au serveur qui nous donne une opinion, à la table voisine qui semble apprécier ce qu'elle a  choisi ou à ce que nous avons l'habitude de consommer. Le risque de la déception, le potentiel d'erreur, l'inconnu d'une carte de restaurant dépasse totalement les capacités de notre cortex.
Le problème est que ce phénomène ne se produit pas qu'au restaurant !
Mieux : s'il se produit au restaurant, il est probable qu'il se produise ailleurs, dans d'autres compartiments de nos vies et les conséquences peuvent être autrement plus dramatique qu'un dîner manqué.
Une part de la solution : se dire que savoir choisir est une compétence, un savoir-faire et qu'il est possible de devenir meilleur. Il est possible de se former à l'exercice.

Enfin, il est important d'identifier ces situations ou un choix s'offre à vous et où cette incapacité à choisir, toute humaine malheureusement, joue contre vous : ce sera votre terrain d'entraînement…

lundi 28 novembre 2016

Contre le développement personnel !

J'écoute la radio en cette matinée de calme.
L'émission porte sur la lecture et cette femme défend le livre. Elle en valorise tous les aspects thérapeutiques ; elle dit que le livre libère, détend, informe, rend humain.
Et je suis d'accord. Comment le dire autrement : un millier de fois d'accord, si cela voulait dire quelque chose.
Il n'est pas de meilleur outil pour transmettre et transformer l'autre et le monde que le livre. Ce sont les livres qui m'ont appris l'essentiel de ce que je suis et de ce que je sais.
Puis cette femme poursuit : "les livres de développement personnel ne font que réduire la personne à son problème. Je suis contre le développement personnel...".
Combien de livres faut-il avoir lu pour en arriver à une telle sentence ?
Dans quel livre est-il écrit qu'il faut diminuer l'un pour que l'autre trouve sa juste place ?
Comment être contre le développement personnel ?!
Qu'est-ce que cela peut bien vouloir représenter ?
Ce n'est pas parce que ce que fait l'autre n'a pas de valeur ou que vous ne lui en attribuez pas, que cela viendra grandir votre travail.

Plus généralement, il y a de la place pour tout le monde. Inutile de tenter de diminuer, de minimiser, de mettre sous terre ce que font vos concurrents. Ne gaspillez pas votre énergie à tenter de montrer au reste du monde qu'il n'est point de salut hors de ce que vous faites. Vous vous épuiserez en un combat absurde et inutile.
Le monde est vaste et il y a de la place pour le livre et le développement personnel et les livres qui l'incarne. Il y a de la place pour tout le monde.

Trouvez ceux qui vont vibrer pour ce qui vous anime et grandissez avec eux...

vendredi 25 novembre 2016

L'histoire de votre vie...

Histoire. Tout est histoire. Quelle que soit la manière dont vous choisissez de vous représenter ce que fut votre vie, son importance, les traces et l'impact que vous aurez laissé, reste que ce passé qui est le vôtre est une histoire que vous racontez, à vous-même et aux autres.
Cette histoire est à l'évidence très différente de ce qui s'est effectivement passé. Vous ne vous souvenez que de ce que les événements, les circonstances, vos émotions, vous ont commandé de vous souvenir. Vous avez élagué ici, coupé là…
Avec le temps, la distance entre la "réalité" de ce qui s'est passé et l'histoire que vous en avez créé s'est agrandi. Avec le temps, vous vous êtes répété et répété encore cette histoire et elle est devenu votre réalité. Vous êtes une histoire. 
Si nous sommes ce qui nous est arrivé et ce que nous avons fait, alors nous sommes une fiction !

Mais cette histoire n'a pas la même valeur que l'histoire que vous écoutez à la radio ou que vous suivez au cinéma. Cette histoire que vous vous racontez décide pour vous des choix que vous faites. C'est elle qui commande à votre existence, qui prend en main qui vous allez devenir. Continuez de vous raconter la mauvaise histoire et vous irez droit là où cette histoire vous mène. Que vous le vouliez ou non.

Nous mémorisons le monde et notre passage en ce monde à partir des histoires que nous nous en racontons. C'est notre façon de faire. Nous sommes les seuls à le faire sur cette terre. Les singes ne se racontent pas d'histoires, comme tous les autres mammifères.

Là où cela devient intéressant, c'est que vous avez le choix de vous raconter l'histoire que vous souhaitez. Si l'histoire qui s'est imposée à vous au fil des ans ne vous convient plus, si elle ne vous conduit pas là où vous souhaiteriez aller, vous pouvez littéralement changer cette histoire et répéter cette nouvelle histoire jusqu'à ce qu'elle prenne, jusqu'à ce qu'elle remplace la précédente. Elle ne sera pas plus vrai ou plus fausse que la précédente. Ce sera une histoire qui en remplace une autre, mais par la magie de notre fonctionnement, cela deviendra votre nouvelle réalité.

Il n'y a pas de limite à cette exercice. Vous avez le pouvoir de changer votre histoire, justement parce que c'est une histoire.

Vous avez le pouvoir de changer de vie. L'histoire de votre vie.

jeudi 24 novembre 2016

"Live"

Ce que j'aime dans ce métier de formateur à la prise de parole en public, c'est qu'il n'y est question que de scène, de "Live", comme on le dit. Pas d'enregistrement, d'édition, de mixage, juste de la pure performance "Live", pour moi, comme pour les gens que j'ai en face de moi.
Le "Live", qu'est-ce ? C'est une façon de communiquer, de donner ce que vous avez à donner, qui à chaque prestation pourrait très bien ne pas marcher, ne pas être une réussite, qui nécessite de tenir compte de ceux qui sont en face de vous, qui nécessite de prendre une quantité considérable de risques pour offrir quelque chose d'unique et de rare.
"Live", c'est ici et maintenant, c'est fragile et humain. Cela marche pour certaines raisons.
L'important est de ne pas confondre ce que vous pouvez obtenir "Live" et de tenter d'obtenir un résultat similaire avec un produit, avec ce que vous pouvez éditer, corriger, polir dans le calme d'une salle de montage ou d'un atelier de production.
Cela ne veut pas dire que le produit est moins intéressant ou que son existence est moins justifiée. Lorsque j'achète une paire de chaussure, je préfère que le cordonnier y ait passé des heures à peaufiner son travail et il m'importe peu de le voir la fabriquer "live".
Dans votre partie, vous pouvez être "live" ou ne pas l'être.
Ce sont les risques et l'interaction qui font que le "Live" fonctionne. Tenter de détourner ces bénéfices avec un produit fini est une illusion.

L'une des raisons pour lesquelles l'e-learning ne fonctionne qu'exceptionnellement.

mercredi 23 novembre 2016

Grands débats de famille

Noël approche. Avec les repas des famille viendra le temps des grands débats, en cette année de présidentielle…
Avant que vous ne vous lanciez dans cette aventure, prêt à l'estocade et fourbissiez vos arguments : débattre ne mène à rien ! Débattre n'a jamais rien fait avancer !
Le ton qui monte, l'intensité avec laquelle vous égrenez votre rhétorique imparable, vos preuves et vos chiffres qui valident votre pensée, tout cela est inutile.
Parce que débattre, c'est croire qu'il est possible de contraindre quelqu'un à changer d'opinion par la contrainte d'arguments contraires. C'est croire qu'il est possible de forcer quelqu'un à penser comme vous.
Le problème, c'est qu'en face de vous, celui que vous cherchez à convaincre pense de même. Et la force appelle la force, la colère appelle la colère, et tout prend alors des proportions absurdes.
Et parce que c'est Noël, il faudra bien se réconcilier avant la fin du repas, chacun convaincu de ce dont il était convaincu avant que le débat ne commence.
Si débattre est inutile, même si cela peut parfois être plaisant (et ce n'est que de savoir quand s'arrêter…), éduquer est une toute autre forme de dialogue et de communication.
Pour éduquer l'autre, il vous faut savoir d'où il vient, ce qui l'anime, ce qu'il sait. Il vous faut la patience, l'écoute, l'empathie. Il vous faut gagner l'autre à vos arguments, à votre compréhension des choses. C'est pour cela que la clé est l'éducation.

Gagner l'autre.

mardi 22 novembre 2016

Plus d'empathie...

Moment vécu : une jeune fille un peu (trop) enflammée bouscule légèrement une femme plus âgée dans le métro parisien, un dimanche matin. La femme demande d'aller doucement ! La jeunesse rétorque, comme le fait si souvent la jeunesse, qu'elle ne l'a pas fait exprès ! La femme insiste, espérant sans doute des excuses, même timides. Mais non, répétition : pas fait exprès, donc excuses injustifiées ! Incommunicabilité habituelle et somme toute pas si grave. Les uns vont apprendre, les autres retrouveront le cours de leur vie. Si ce n'était pour ce commentaire, lorsque la jeune fille quitte la rame : "Racaille !".
Un homme, grand, intervient et dit avec sagesse qu'elle n'est pas une "racaille", elle est juste mal élevée, mais cela ne fait pas d'elle une délinquante. La femme ne répond pas, toute à sa colère. L'homme attend une réponse qui ne vient pas.
Lorsque, plus loin dans la rame, deux autres jeunes femmes hèlent l'homme et lui disent, sur le ton de la connivence : "Inutile de lui parler, elle ne mérite pas votre attention - l'ignorance est le plus grand des mépris !". L'homme répond qu'il doit.

Il ne peut plus rien se passer si le mépris prend la place de l'empathie. Si le silence prend la place du dialogue.
L'empathie s'est reconnaître que ce qui s'est passé n'est pas agréable, que vous comprenez, que vous êtes là, ouvert et prêt à dialoguer. Cela ne veut pas forcément dire que vous êtes la cause de ce qui s'est passé, ou que vous êtes à blâmer pour ce qui s'est passé.
L'empathie et la parole auraient pu changer ce qui est arrivé ce jour-là, dans cette rame de métro. Aucun n'avait tort, tous pensaient être juste et dans leur bon droit, chacun dans son monde.

"Je suis désolé, je ferai plus attention" - "Que puis-je faire pour me faire pardonner ?!"
"Je comprends votre colère, comment puis-je vous aider ?"


Laisser la porte ouverte.

lundi 21 novembre 2016

En des temps lointains...

La plupart des gens continuent de penser comme on pensait un millénaire en arrière. Qu'il existe des puissances magiques, des ombres et des fantômes et que ces pouvoirs décident dans notre dos de ce qui sera et de ce qui ne sera pas…
Il ne s'agit pas seulement de superstition, mais vraiment de magie !
Comment celui-là est devenu un grand artiste, un grand patron, un grand chef d'état : magie ! Quelque chose de magique a interféré avec sa destinée et il s'est passé ce qui s'est passé : un  grand homme est né.
Il n'y a pas de magie. Les baguettes magiques n'existent pas. Les réussites immédiates, les projets tout ficelés, les symphonies minutes, les chefs-d'œuvre fruits du hasard : tout cela, c'est encore croire qu'il existe des puissances magiques qui œuvrent chez certains d'entre nous, à travers eux.

Pas de magie, pas de miracle, pas d'alignement stellaire : cela veut dire qu'à moins de vous lancer, il ne se passera rien ! Mais que si vous vous lancez : tout est possible. 

vendredi 18 novembre 2016

So 2000!

On vous aura tanné avec le "Waow effect!"… Non ?
J'ai quelque chose de nouveau pou vous !

Pour votre prochaine présentation, pensez plutôt : "'aha'-moments !"

Que vous écoutant, dans leurs petites têtes, ils se disent : "héhé, mais voilà qui pourrait m'être utile ! Hé, voilà quelque chose que je ne voyais pas de la sorte ! Mais comment ne m'étais-je pas posé la question jusqu'à présent ? Mais que c'est malin !...  Etc. "

jeudi 17 novembre 2016

Post truth

Regardez vos slides, reprenez-les, relisez-les… Que voyez-vous ?
Des arguments, de l'information, un enchaînement de listes, d'éléments rationnels qui justifient, appuient, étayent votre point de vue et donnent une représentation la plus rationnelle possible de ce qui est, de ce qui doit être décidé. C'est toute votre intelligence, toute votre capacité rhétorique, tout ce dont votre esprit est capable de synthèse… Tout ce que des années de formation et d'expérience vous auront appris. C'est toute votre intelligence professionnelle. Votre savoir-faire condensé sur un sujet donné.
Ma réponse à autant d'intelligence…

TRUMP !

Même si vous n'êtes pas de ceux qui auriez ou avez voté pour cet individu, il se trouve que votre cerveau et celui de vos auditoires fonctionnent de la même manière que le cerveau de ceux qui ont élu cet étrange individu à un poste aussi exposé, complexe, suprême...

Pourquoi ? Parce qu'il se trouve, et la science le confirme, que le cerveau prend ses décisions à partir de ressentis et non de faits, d'émotions et non d'arguments, de perception et non de rationalité.
Il se trouve que tous les faits, toute l'évidence, toute la rationalité dont est capable ce monde invitaient à voter pour Madame Clinton. Pourquoi vouloir d'un Donald Trump à la Maison Blanche ?


Aujourd'hui, Donald Trump est élu et va diriger la plus importante puissance économique et militaire de cette planète. Ce héros de téléréalité, ce fantoche disposera du pouvoir de détruire la planète ! 

C'est vous dire l'absence totale de limite à cet appétit émotionnel de l'être humain. 

C'est vous dire à quel point il est nécessaire que vous changiez vos slides !

mercredi 16 novembre 2016

L'ingrédient secret...

Ce qui manque pour que cela marche ?
La plupart du temps, la réponse à cette question est assez simple : de la persistance.
Le nombre de projets, de constructions, qui ne verront pas le jour juste parce que venir chaque jour, y compris les jours de pluie, les jours de fatigue, est trop difficile.
Ceux qui réussissent ne réussissent pas du jour au lendemain. Ce que nous admirons chez cet artiste ou cet entrepreneur ne s'est pas réalisé en quelques semaines.
Il a fallu accumuler des heures de travail, de doutes, d'incompréhension, d'abandon, de rejection, de désespoir, pour que quelque chose ait lieu, qu'une oeuvre ait un impact, touche le monde et le change d'une façon significative.
Aucun de ces artistes ou de ces entrepreneurs n'a pris la chose comme s'il s'agissait d'un hobby, en passant, à leurs heures perdues. Tous se sont comportés en professionnels et se sont attelés à leur tâche, chaque jour, pendant que personne ne regardait, que la plupart doutaient, sans aucune garanti, jusqu'à ce que cela marche.
Si cela manque si souvent, c'est bien sûr parce que c'est le plus difficile...
Tenir.

mardi 15 novembre 2016

Où va le monde ?...

La France a du talent !
Pour sûr !
Parmi ces talents : La Femme. Un groupe un rien new wave, mais qui sait prendre au temps présent ce qu'il faut pour donner à ses mélodies une couleur résolument moderne. 
La Femme est un groupe qui cartonne. Tant mieux.
Intéressant lorsque l'on se penche sur ce qui a lancé ce succès, sur la façon de s'y prendre. Voici un extrait de l'interview de leur chanteuse :

“Nous sommes allés aux US avec $3,000 chacun et une nana nous a trouvé une vingtaine de dates sur place.” dit Magnée. “En France, au même moment, nous sortions notre premier EP. Les gens de l'industrie se sont dit : "Put..., mais qui sont-ils, ils sortent un EP, font une tournée aux USA et nous ne savons pas de qui il s'agit ?!" Et le buzz est parti de là. Quand nous sommes rentrés en France : le tapis rouge était déjà déroulé ! Fucking DIY.”

Je ne saurais mieux dire : Fucking DIY! *



*Do It Yourself : faites-le vous-mêmes !

lundi 14 novembre 2016

Talentosceptiques !

Vous l'avez entendu tant de fois : comment les Rolling Stones ont composé "Angie" en dix minutes chrono, paroles et musiques. 10 minutes pour un chef-d'œuvre… s'il n'y a pas là une preuve qu'il existe du talent, alors que faut-il de plus à tous ces talentosceptiques !
Ou encore Renaud, qui le dit lui-même : j'ai composé mon dernier album en trois semaines, paroles, musiques, mix, editing : trois semaines. Encore une fois : belle preuve qu'il existe quelque chose de spécial chez cet artiste qui peut réaliser l'impensable : aussi peu de temps pour une œuvre de cette ampleur…
Ou encore cette anecdote que j'aime à raconter : une amie proche suivait il y a quelques années des cours de sculpture. Un jour, alors que le cours se déroulait, une personne extérieure vient à passer par là et se dit séduite par le travail de cette artiste et lui commande, dans l'instant, une statuette. La sculptrice s'exécute et réalise en 8 minutes une sculpture assez proche de celle qu'à réalisée mon amie.  L'acheteuse demande le prix et la réponse vient immédiatement : 800 euros. Regard interloqué : "800 euros pour 8 minutes de travail ?" Et l'artiste de répondre : "800 euros pour 20 ans de travail."
Ou : les Beatles étaient célèbre à 17 ans et avaient déjà composé les plus belles de leurs œuvres avant l'âge canonique de 20 ans. Et encore : Mozart avait composé plusieurs symphonies avant l'âge de 15 ans : est-ce que ce n'est pas là la preuve que ces individus ont quelque chose en plus que les autres, le commun des mortels, n'ont pas ! 
La preuve ?
Si les Beatles ont composé des chansons aussi magnifiques à 17 ans, il ne faut pas oublier que ces mêmes Beatles : John et Paul principalement ont commencé la musique dans la fleur de l'âge, autour de 4 ans pour Paul et un peu plus tard pour John. Il se sera donc écoulé pas loin de 13 ans entre leurs débuts musicaux et cette période prolifique. 13 années à raison de 5 heures de travail par jour, cela fait près de 20 000 heures de travail si l'on exclu les deux mois d'été ! 20 000 heures de travail : assez pour gagner suffisamment de compétence et d'expérience pour composer au moins quelques bons morceaux. Mozart a commencé la musique à l'âge de 2 ans, avec un père, une mère, une sœur musiciens et tout un environnement musical dont peu bénéficiaient à cette époque. De 2 ans à 15 ans, une fois encore si l'on fait le calcul, à raison de 20 heures par jour (si l'on en croit les témoignages de son père et du jeune Wolgang lui-même : Mozart n'a pas eu d'enfance - le talent à un prix !), cela fait près de 95 000 heures de travail : week-end et été compris : le père de Mozart n'était pas du genre à laisser son fils prendre des vacances ! 95 000 heures ! Il y a de quoi composer quelques bonnes symphonies ! 

Pas de talent donc : juste un potentiel activé et des heures de travail.

jeudi 10 novembre 2016

Patient de nature ?

Il est facile de confondre qualité et savoir-faire et de s'en penser démuni : de patience, de compassion, de bienveillance, de maturité, de goût...
Il est possible de gagner en patience, il est possible de développer son goût ou de grandir en bienveillance. Cela s'apprend. Ce n'est pas quelque chose avec lequel vous êtes né ! 

mercredi 9 novembre 2016

Et que font nos concurrents ?

Être le meilleur n'est jamais une affaire de compétition. On pourrait le penser, dans ce monde où la compétition semble être partout.
Les plus  grands sportifs avec lesquels j'ai eu la chance de travailler ou plus simplement, tous ceux qui je connais et qui réussissent quelque chose professionnellement ou personnellement, ne sont que rarement des gens qui disent apprécier la compétition, le besoin de battre l'autre, d'être meilleur que ceux d'en face…
Si le but du jeu, tel qu'il est indiqué est de gagner. Si gagner est bien souvent synonyme de défaite pour l'adversaire, pour ceux qui gagnent, le but est ailleurs…
Le but est de donner le meilleur de soi-même, quelle que soit la position des opposants.
Le but du jeu n'est pas de se focaliser sur la nécessité de victoire, mais sur la nécessité de donner le meilleur de soi, parce qu'il est impossible de perdre lorsque l'on donne tout ce que l'on a. Bien sûr, il est possible de perdre au score. Mais intérieurement, la certitude d'avoir donné tout ce qu'il y avait à donner, d'avoir investi tout le temps, l'entraînement, la disponibilité nécessaire permet de traverser une éventuelle défaite avec une toute autre disposition mentale.
L'être humain n'est pas un être fondamentalement compétitif. L'évolution lui a plutôt appris la collaboration, l'entraide, pour sa propre survie. Lorsque vous tentez de stimuler vos équipes en leur donnant un avant-goût de ce que pourrait être une victoire sur vos concurrents, vous touchez une fibre qui n'a rien de solide. Vous motiverez mieux vos gens en les rapprochant les uns des autres et en leur permettant de donner le meilleur d'eux-mêmes.


Les seules victoires qui comptent sont celles prises sur soi, rarement, sur l'adversaire.

mardi 8 novembre 2016

Le dernier...

Nous sommes rarement évalués sur l'ensemble de notre œuvre, sur tout ce que nous avons fait au cours de notre carrière… La plupart du temps, les gens ne considèreront que cette dernière mission, ce dernier rapport, cette dernière présentation.

Impossible pour vous de leur dire, si vous souhaitez garder leur confiance : "Mais jusqu'ici tout allait bien ! " - Toute relation exige une attention de tous les instants et la confiance, une fois installée, n'est jamais acquise.

lundi 7 novembre 2016

Trumpette de la destinée...

Puisque nous vivons dans un monde où il existe une possibilité qu'un individu comme Donald Trump soit élu président de la plus grande puissance économique de ce monde, il semble important de se rappeler que la peur de l'autre est et reste un puissant moyen d'attirer à soi les votes de ceux que "l'autre" terrifie.
Mais, systématiquement, lorsque l'on y regarde de plus près, "l'autre" n'est jamais ce monstre qu'on imagine, ce profiteur qu'on se représente, ce voleur que l'on fantasme… "L'autre" n'est pas le vrai danger. Non le vrai danger, le vrai voleur, le vrai profiteur, c'est cette résistance qui est en nous et nous retient de faire ce que nous avons à accomplir. Si la plupart des gens étaient en route pour devenir qui ils sont, les Trump de tout bord n'auraient plus aucun auditoire.

Le vrai monstre est à l'intérieur. C'est celui qui s'applique à nous laisser séduire par ces discours simplistes plutôt qu'à fournir le travail qui ferait de nous de plus grands artistes, de meilleurs parents, de plus sincères amis, des voisins plus attentionnés.

vendredi 4 novembre 2016

Fès

De retour de Fès où j'ai eu le bonheur et la chance d'assister au Festival de la culture Soufi, j'y ai entendu ce poème... Nécessaire...


Mon cœur est devenu capable
D’accueillir toute forme.
Il est pâturage pour gazelles
Et abbaye pour moines !

Il est un temple pour idoles
Et la Ka’ba pour qui en fait le tour,
Il est les tables de la Thora
Et aussi les feuillets du Coran !

La religion que je professe
Est celle de l’Amour.
Partout où ses montures se tournent
L’amour est ma religion et ma foi.

jeudi 3 novembre 2016

Supermarché

Le rêve serait une enseigne dont le but serait de trouver de la nourriture pour ses clients. Une enseigne qui se soucierait vraiment de ce que ses clients ingèrent et qui ne se laverait pas les mains de ce qui figurerait sur les étiquettes des produits qu'elle mettrait en vente.

Pour l'instant, tout ce que nous avons, sont des supermarchés qui tentent de trouver des clients pour la nourriture qu'ils ont en rayon.
Le même métier, deux conceptions différentes...

mercredi 2 novembre 2016

Métaphores, the norwegian way...


Une courte vidéo qui me permet de faire d'une pierre deux coups...
Tout d'abord, pour souligner une fois de plus le travail des musiciens, qui mérite un matériel et une attention à l'écoute largement supérieur à ce que je vois la plupart du temps...
Mais surtout pour la richesse que contient cette vidéo en métaphores. Il doit y en avoir une petite dizaine, toutes plus formidables les unes que les autres.
Enfin, c'est aussi l'occasion d'écouter un peu la langue norvégienne, qui est un plaisir assez rare dont on aurait tort de se priver.
Bonne écoute, bon visionnage,

lundi 31 octobre 2016

Conquérir ou fidéliser ?

Il existe une règle simple : conquérir un client nouveau coûte bien plus cher que de conserver un client existant. Le coût de la conquête est toujours supérieur au coût qu'il y a à satisfaire ceux déjà conquis. Simple. Amazon est l'illustration jusqu'auboutiste de cette règle…
Si conquérir un client coûte si cher, la question se pose de savoir ce que vous allez mettre en œuvre pour garder ce client…
Qui aura le privilège d'interagir avec ce nouveau client ?
Quelle formation aura reçu cette personne ?
Quelle sera la contribution de chaque conversation à ce travail de fidélisation ?
Etc…

De nombreux clients sont venus à nous lorsqu'ils se sont rendus compte que leurs efforts portaient sur la conquête, alors que le vrai travail et les vrais profits de demain tiennent à l'entretien de la relation. Pour que cette fidélisation puisse avoir lieu, il est nécessaire de doter les collaborateurs des outils de l'interaction, de la relation et de la connexion.

vendredi 28 octobre 2016

Vide

Comment fonctionnent vos poumons ? : les muscles intercostaux ou le diaphragme se contracent et créent un vide. Ce vide attire l'air dans les poumons.
C'est ce vide qui fait la respiration.
C'est un peu la même chose lorsque vous vendez un projet, une idée, une envie… quel vide allez vous créer qui va permettre à ce projet, ce produit de respirer et d'exister.
Si tout était rempli, sûr et certain, si toutes les questions avaient leur réponse, la vente ne serait pas possible : parce qu'il est impossible d'avoir toutes les réponses à toutes les questions…

L'objectif de votre présentation n'est pas de les inonder de faits et de réponses, de dizaines de bullets points, il est de créer ce vide qui va leur donner l'envie de s'engouffrer dans votre idée, votre vision du monde, votre façon de faire…

jeudi 27 octobre 2016

Fatigue

Votre projet ne coulera sans doute pas comme le Titanic : en quelques heures… La plupart du temps, les choses s'enfoncent doucement, provoquent un désintérêt progressif. Tout se passe lentement, comme ces craquements de fatigue dans le métal des avions… Un stress après l'autre, un atterrissage après l'autre, un décollage après l'autre, l'inéluctable de l'accident se met en place, à moins d'une bonne maintenance.

Le pire qui puisse arriver à votre projet, à votre rêve, à ce que vous souhaitez réaliser, c'est cette lente descente vers l'abandon. À moins d'une bonne maintenance et en la matière, cette bonne maintenance veut dire accepter de se remettre en question, oser démonter ce qui doit l'être, changer d'attitude, de regard, de direction. Ce qui menace, c'est cette rouille du cœur, cette gangue inodore qui lentement vous paralyse. 

mardi 25 octobre 2016

Le plus sévère...

Attitude habituelle : s'acharner sur soi-même ! Lorsque les choses ne se passent pas comme prévues, lorsque quelqu'un vous critique, vous juge.
Se diminuer lorsque quelqu'un est en colère et se sentir responsable de toute la misère du monde... 
une attitude habituelle, quasi universelle, résultat de la façon dont nous avons tous été éduqués et... de la plus parfaite inutilité ! Il n'y a rien à gagner à se diminuer de la sorte. Rien. Et pourtant qui ne s'est pas surpris à agir ainsi...
S'il n'y a rien à y gagner, autant cesser ! 
C'est ce à quoi je vous invite... et à exploiter tout ce temps ainsi économisé à vous encourager, vous mobiliser et à vous témoigner toute la bienveillance dont vous êtes capables ! Ils seront bien assez à vous critiquer, inutile d'en rajouter !

A, B, C...

Les présentations professionnelles représentent dans votre arsenal de communicant la forme de communication la plus aboutie et la plus extraordinaire qu'il vous soit donnée d'utiliser. Par la parole, vous pouvez embarquer, motiver, inspirer...

Si la maîtrise de cet art est capable d'autant, il paraît évident que préparer, construire et donner une grande présentation ne peut être aussi facile qu'il y paraît.

lundi 24 octobre 2016

Quitter le troupeau

Bien sûr, en matière de présentation et de prise de parole en public dans le monde professionnel, les performances de la plupart de ceux qui vous entourent sont médiocres. Rares sont les bons orateurs, rares sont ceux dont il est possible de dire qu'ils inspirent, mobilisent, embarquent. Il se produit pourtant chaque jour des centaines, voire des milliers de ces présentations plutôt grises et ennuyeuses durant lesquelles bien peu sera décidé, acté ou envisagé. C'est ce nombre qui créé le problème. Il signifie que des comportements inefficaces sont devenus la norme, qu'il est possible de pratiquer régulièrement quelque chose qui ne marche pas et de ne pas avoir à en subir les conséquences, qu'il est toléré d'être médiocre parce que la plupart le sont. Conséquence, pour la plupart des gens avec qui je travaille, une fois qu'il est devenu évident qu'il est possible de présenter efficacement se pose la question de devoir agir différemment, à l'opposé de ce qui est attendu et toléré, à l'inverse de ce qui est exigé, parfois. Et cela est profondément inconfortable et déstabilisant. C'est donc un choix : poursuivre quelque chose qui ne marche pas et faire partie du groupe, rester dans le troupeau ou sortir du lot, être remarqué et refuser le statu quo. Et ce choix vous appartient.

vendredi 21 octobre 2016

Agir !


Faire quelque chose de beau, de grand, d'unique, d'important, et le faire sans avoir à l'esprit si cela va se vendre, si cela sera reconnu, si cela sera apprécié… Faire quelque chose de beau parce que cela vous est possible, parce que c'est en vous, parce qu'à part ça, à quoi bon ?

jeudi 20 octobre 2016

Ensemble

Lorsque j'annonce que j'ai travaillé avec des individus des quatre coins du monde (j'étais récemment à Kinshasa, en République Démocratique du Congo !), on me demande souvent qu'elles sont les différences entre eux et nous en matière de prise de parole en public et de présentations professionnelles. Jamais on ne me demande ce que nous avons en commun avec eux, ce qui nous réunis…
Parce que c'est cela auquel j'assiste lors de mes sessions en Asie, en Afrique ou encore en Amérique : les points communs sont bien plus nombreux et bien plus importants que les différences ! Nous sommes tous humains, issus d'une évolution qui fait de nous tous des cousins bien plus proches que nous ne l'imaginons. Le travail sur le trac et cette terreur qu'il y a à se tenir devant un auditoire, par exemple est la même où que j'aille et les réactions de mes auditoires sont semblables, au millimètre près !
Cette quête de ce qui est différent et ce besoin de se définir par la négative est sans aucune doute une conséquence de notre éducation qui préfère pointer ce qui ne marche pas, qui s'attache au contraste, parce que cela est plus simple et plus aisé. Mais ne serait-il pas plus efficace et plus apaisant de s'enquérir des autres par ce qu'ils ont en commun avec nous, par ce qui nous unis à eux…

Parce que je le constate tous les jours, une fois cet effort fait, il devient difficile de ne pas voir l'autre comme un frère…

mercredi 19 octobre 2016

Freud à la rescousse...

"Ce qui est déterminant est ce qui fait Sens pour le sujet, et seulement cela."

Fondement de la psychanalyse.
Secret de toutes vos présentations réussies...

mardi 18 octobre 2016

700

Pendant les quelques mois qui ont suivi la création de ma structure indépendante, j'ai vécu avec moins de 700 euros par mois. Record que je n'envisageais pas de battre, mais aussi auquel je ne me voyais pas survivre !

Une fois qu'il est clair que cela est possible et que cela peut-être renouvelé, une bonne part du stress lié à la nécessité de "faire du chiffre" disparaît. Ce stress disparu, il est possible de choisir ses missions et ses clients, de dire "non" lorsque cela semble nécessaire et de dire "oui" lorsque cela semble risqué ! 

lundi 17 octobre 2016

Une nouvelle histoire de sens...

Vous aimeriez être de ceux qui possèdent un don ?
Faire partie de ceux que l'on qualifie de génie ?
Cela commence toujours par un choix…
Ce choix donnera naissance à des comportements, des habitudes, de la persévérance, l'acceptation de ce qui pour beaucoup est inacceptable (principalement un inconfort extrême).
Tout cela composera votre talent. Un talent qui sera le vôtre, sculpté à votre mesure.
Talent que la plupart des gens verront comme étant un don.

Nous ne naissons pas doué ou talentueux, nous le devenons.

vendredi 14 octobre 2016

Dans l'attente...

Il est tentant dans la vie d'attendre que les circonstances soient favorables, que les vents tournent, que quelque chose se passe et que devant nous se dresse un boulevard de certitude. Il est tentant de se dire que tout n'est pas en notre pouvoir et que le mieux et de se tenir prêt pour ce jour que les étoiles et la chance auront réservé pour nous...
Et ce jour n'arrive jamais.
Le mieux est de se concentrer sur ce qu'il est possible de faire maintenant, ce qui n'a pas besoin d'attendre, sur ces choix qui font de nous de meilleures personnes, juste parce que nous le décidons.
Il est possible de se choisir meilleur, différent, audacieux, enthousiaste et de créer nous-mêmes les conditions de nos succès. 

jeudi 13 octobre 2016

Dans le bon sens...

La manière dont on nous a appris à voir le monde correspond bien souvent à cela :
Réussir, pour posséder, pour faire ce que font ce qui possèdent, y compris donner, faire ce que font ceux qui ont des moyens et pour finir : être heureux ! Se sentir heureux !
Mais cela ne marche pas ainsi. Ce qui marche ressemble plutôt à cela :
Donner, devenir généreux, faire ce que font les gens généreux, et réussir...


mercredi 12 octobre 2016

Franc et massif...

L'une des choses que j'ai toujours admiré chez la personne qui a été et est encore mon ami le plus sincère, est sa capacité à dire "Oui". Un oui franc et massif à la plupart de mes demandes.
On va se balader ? Oui ! Allons-y !
On part faire un trek au Népal cet été !? Excellente idée, à quelle heure part l'avion ?!
Cette capacité à donner un oui aussi immédiat, sincère et sans discussion est une qualité rare.
Combien de fois donnons-nous une affirmative aussi appuyé ? Combien de fois acceptons-nous de donner sans tenter de compter auparavant : les avantages, les bénéfices, les risques...
Il arrive que de grandes décisions soient prises sur des "oui" immédiats, sur des paris, sur une confiance sereine dans ce qui est à venir.
Il arrive aussi que donner votre "oui" comme cela, sans arrière pensée, sera le plus beau cadeau que vous puissiez donner à votre interlocuteur et une preuve de la confiance que vous avez en lui et en ce qu'il vous demande. 

mardi 11 octobre 2016

What's the hold up?

Le meilleur moment pour commencer quelque chose est maintenant. Il n'y en aura jamais de meilleur.

lundi 10 octobre 2016

Sous pression...

Le métier de formateur peut être délicat… Il est de notre gagne-pain de voir progresser ceux que nous formons. S'il ne se passe rien, les difficultés ne seront pas longues à pointer le bout de leur nez.
Il est facile, dès lors de tenter de convaincre à tout prix et de tomber dans le prêche. "Faites ce que je fais et vous verrez tout ira bien ! Faites autrement, faites ce que je dis…"
Et se retrouver face à un mur.
Amener quelqu'un à changer d'avis et d'attitude reste l'une des choses les plus difficiles à accomplir. Même pour quelqu'un dont c'est le métier ! La plupart des gens ne viennent pas en formation avec la ferme intention de changer et pourtant ce changement doit se produire…

Lorsque vous faites face à une telle situation, lorsqu'il est vitale pour vous de convaincre : que votre produit est le meilleur, que votre équipe mérite de gérer ce projet, qu'il est important d'agir dans un sens précis, commencez par identifier ceux qui pensent comme vous, ceux qui sont déjà de votre côté, ceux qui partagent avec vous une vision du monde qui ne soit pas opposée.

Vous vous éviterez des nuits blanches…

vendredi 7 octobre 2016

Prêt à porter...

Si votre société fabriquait des t-shirts. T-shirts sur lesquels figureraient votre marque, votre slogan, votre produit…
Pensez-vous que vos clients les porteraient ?
Pensez-vous qu'ils accepteraient de dire au reste du monde le plaisir et l'enthousiasme qu'ils ont eu à travailler avec, au point de le porter sur eux-mêmes, d'en faire une partie de leur garde-robe ?

Si votre société fabriquait des t-shirts… les porteriez-vous, vous-mêmes ?...

jeudi 6 octobre 2016

Champions ?

Savez-vous ce que font les champions ? Comment ils travaillent pour devenir les meilleurs ? Ils travaillent ce pour quoi ils sont déjà bons. Et ils tentent de porter cette compétence à l'excellence, jusqu'à ce que plus personne ne puissent venir les chercher !
Si vous faites comme eux, il y a des chances pour que vos performances s'améliorent.
Travaillez ce pour quoi vous êtes déjà bons. Travaillez ce qui vous stimule, vous donne envie, vous rend enthousiaste.
Quel est l'intérêt de commencer à travailler ce qui ne représente rien pour vous, ce qui vous ennuie, ce pour quoi vous n'avez aucun appétit ? Serait-ce pour le seul plaisir de vous entendre râler, vous plaindre que vous n'aimez pas ce job, cette mission, ce projet ?
Ce qui attendent de vous que vous donniez le meilleur de vous-même et qui fondent sur vous de grands espoirs se moquent de ce que cela vous coûte, du temps que cela vous aura pris, de l'énergie que vous aurez investi. Ils ne se soucient que du résultat.

Et pour vous, à effort égal, vous obtiendrez toujours un meilleur résultat à travailler et à fournir sur vos points forts

mercredi 5 octobre 2016

Et si ça ne l'était pas ?...

Avant une présentation importante, vous allez être confronté à un fort sentiment de risque. Faire une présentation devant quelques centaines de personnes et cela paraît risqué.
Mais ce n'est qu'une apparence, un sentiment, une impression.
En vérité, il n'y a pas de risque. Personne n'est jamais mort d'avoir parlé devant un auditoire, aussi fourni fut-il.

Il y a une différence entre le risque que vous ressentez avant de prendre la parole et le risque réel. Votre premier job, en tant qu'orateur, est de prendre conscience de cette différence.

mardi 4 octobre 2016

Usage

Lorsque vous achetez un vélo ou une paire de chaussures, qu'achetez vous ? Un objet ou un usage ?
Une paire de chaussure qui vaut 400 euros et qui vous pourrez garder pendant 10 ans vous coûtera 0,10 centimes d'euros par jour.
Une autre paire de chaussure d'une valeur de 180 euros, que vous ne pourrez utiliser que 5 ans vous coûtera exactement le même prix.
Les objets n'ont de valeur qu'à l'usage que nous en faisons.
C'est du bon sens.
Il est bon de s'en souvenir... Lorsque vous êtes acheteur, mais aussi et surtout lorsque vous êtes vendeur. Que pouvez-vous dire de l'usage de votre produit ? 

lundi 3 octobre 2016

Toujours sur l'affaire...

Chacun de mes rendez-vous chez le dentiste me laisse stupéfait par les progrès qui sont réalisés, quasiment d'une année sur l'autre, en matière de traitements dentaires.
Onlay, Inlay, radio 3D, impression céramique,… Autant de techniques et de savoir-faire que mon dentiste ne maîtrisait pas, voire ne connaissait pas lorsque nous nous sommes rencontrés pour la bonne raison qu'elles n'existaient pas.
À l'évidence, lorsque le job est de soigner et prendre soin des dents des autres, il vaut mieux se tenir au courant des derniers développement techniques. Il vaut mieux continuer d'investir dans du matériel de dernière génération et disposer des compétences qui vont avec. Un dentiste qui conserverait le matériel dont il disposait au début de sa carrière n'aurait rapidement plus de patients.

Il est donc des métiers pour lesquels continuer d'apprendre et se former fait partie de la mission. Pour un dentiste, cela est nécessaire, sous peine de perdre sa patientèle, voire sa licence.


Pour la plupart d'entre nous, ceci est tout simplement laissé à notre choix. Continuer de se former, d'apprendre et de progresser ou rester en roue libre sur des acquis de plus en plus datés. Une chose est certaine, devenir un meilleur professionnel nécessite une attention constante et la volonté de se confronter à ce qui est nouveau. La plupart d'entre nous considérons trop aisément que la seule pratique du métier est assez pour entretenir nos compétences. Ce n'est que rarement le cas.

vendredi 30 septembre 2016

Savoir-faire

Talent, don : quelque chose donné à la naissance, inné.
Compétence, savoir-faire : quelque chose que vous êtes susceptible d'apprendre.
C'est soit l'un, soit l'autre…
La plupart des choses importantes à connaître et à maîtriser dans cette existence sont des savoir-faire.  Si ce sont des savoir-faire, il est donc possible de les apprendre. Cela ne veut pas dire que ce sera facile et rapide, mais il est possible de les acquérir.
Cela ne veut pas dire non plus que certains individus n'apprendront pas ces savoir-faire plus rapidement ou plus facilement que vous, sans qu'il soit possible de trouver une raison à cette facilité. Mais ce qui compte, c'est de reconnaître qu'il est possible d'apprendre et d'acquérir une nouvelle compétence. Cela pour sortir de l'impasse dans laquelle vous met nécessairement le fait de croire que le talent a de l'importance.
Croire et accepter que ce que vous voulez maîtriser est un savoir-faire vous ouvre des portes qui ne pourraient s'ouvrir sans cela.


S'il est possible de l'apprendre, alors qu'est ce qui vous retient ?