mercredi 30 juin 2021

Bonne stratégie, mauvaise stratégie !

Face à une difficulté donnée, que cela soit consciemment ou inconsciemment, nous mettons en place des stratégies de réponses. 

La plupart du temps, c'est inconsciemment. Nous réagissons comme nous avons appris à réagir. Quelqu'un se plaint, nous aidons - Quelqu'un nous insulte, nous répondons ! Ce ne sont pas là des réflexes, mais des comportements ancrés en nous et qui ont, pour certains fait leur preuve, mais qui pour la plupart ne sont plus adaptés à la situation ou à l'existence que nous vivons...

Ainsi, face à l'une de ces stratégies, lorsque nous sommes en mesure de l'identifier, la question n'est pas de savoir si elle est bonne ou pas, mais si elle marche, si elle produit le résultat que nous en attendons.

Aider quelqu'un qui se plaint tout le temps est-il adapté ? Se mettre en colère au moindre signe d'agression, est-ce vraiment efficace ?

Prendre conscience ce qui nous anime et choisir ses stratégies, c'est là l'une des principales utilités du développement personnel !


mardi 29 juin 2021

Que faire de la peur...

S'il est une émotion à qui nous devons d'être encore ici, en tant qu'espèce, c'est bien celle-là ! Celle de la peur. Sans peur, notre espèce aurait sans doute disparu il y a bien longtemps.

Dans le règne animal, cette émotion est sans doute la plus partagée de toute. Tous les animaux éprouvent, ressentent de la peur, parce que la peur sauve. Elle sauve des prédateurs, elle sauve des risques inconsidérés, elle sauve de soi-même !

Pourtant, pour une raison étrange, d'un point de vue culturel, la peur est une émotion qui n'a pas bonne presse ! Ceux qui ont peur sont souvent rabaissés. "Peureux" est un qualificatif peu reluisant. On confond peur et le trop-plein d'anxiété. On assimile l'émotion à l'être. 

J'aimerais redonner à cette émotion toutes ces lettres de noblesse ! La peur est une émotion puissante, ancienne, capitale. Elle est au centre de la palette de nos ressentis et lorsque nous l'éprouvons, ce n'est jamais gratuitement ou légèrement. C'est un message venu des profondeurs de notre histoire humaine. C'est un rappel de notre formidable capacité de survie. Avoir peur, c'est être humain. 

Sans peur, pas de courage, pas d'audace, pas de témérité ! Car il faut avoir peur, terriblement peur, pour être courageux !

Quel serait le courage de quelqu'un qui n'aurait aucune peur ? Quel serait son mérite ?


lundi 28 juin 2021

Emotion - Action...

Il est une certitude, ce sont nos émotions qui président à nos actions. Ce sont nos ressentis qui nous conduisent à prendre ou à choisir tel ou tel type d'action.

La question bien sûr se pose de savoir où nous en sommes avec nos émotions et si notre compréhension de ce moteur est à un niveau suffisant pour nous garantir que nous prenons bien des décisions qui nous servent, et non le contraire !

vendredi 25 juin 2021

"Overbooké !"

L'entrepreneur que je suis n'a qu'une angoisse : celle de trop travailler !!

Non parce que je suis fainéant par nature, même s'il m'arrive parfois de me poser la question, tant ce besoin de me connecter à moi-même dans l'inaction est important pour moi, mais parce que je n'ai rien plus en désaffection que le fait de me sentir débordé, de devoir trop en faire, de me retrouver "too busy".

Alors pourquoi ? Toutes ces affaires ne riment-elles pas avec bénéfices nouveaux et rémunération supplémentaire ?

Sans doute, mais tout cet argent ne compenserait pas tous les effets négatifs que trop de travail pourrait avoir sur ma réputation !

Cette réputation, sur laquelle j'ai beaucoup travaillé, est celle de quelqu'un qui est présent, attentif, qui répond dans les temps et qui n'est jamais en retard, lorsqu'il s'agit d'intervenir, de livrer ce que j'ai à livrer. Trop de missions, de travail et ce serait prendre le risque de retards répétés, de difficultés à produire ces petits plus que mes clients apprécient tant... Ce serait prendre le risque de me banaliser...

Fort heureusement, je me soigne ! À coup de "NON !" Je dis "Non" dès qu'une mission ne me paraît pas essentielle ou passionnante, dès qu'un coaching ne me donne pas ce petit coup à l'estomac issu de l'envie de commencer et d'aller au-devant de cet individu que je vais apprendre à connaître, dès que la mission me paraît compliquée, mal ficelée, mal adressée !

Résultat : mes semaines semblent bien vides à tous ceux qui se rassurent de leur suroccupation, leur "busy-ness", mais pour moi, elles sont la parfaite illustration de ce que je chéris plus que tout au monde : la qualité plutôt que la quantité et je comprends parfaitement que cela ait un prix, que je paie joyeusement tous les jours, à chaque "non" que je prononce !

jeudi 24 juin 2021

Un nouveau client vaut bien un petit mensonge...

Je viens de voir les pages dédiés au dernier iMac de la marque Apple. Il y est écrit : micro de qualité studio (!), immersion sonore totale, son spatial...

Du "bullshit", comme on le dirait aujourd'hui !

Apple peut se permettre ce type de mensonge, que l'on n'appelle plus mensonge, mais emphase en ce qui les concerne parce que la réputation même d'Appel est bâtie sur ces hyperboles. Apple peut dire ou écrire, avoir conçu le meilleur téléphone de tous les temps, même si cela ne veut rien dire, c'est OK parce que c'est elle qui le dit.
Pour tout le reste de l'humanité, mentir est la pire des choses que vous puissiez faire pour trouver un emploi, pour gagner un client, pour atteindre votre objectif.

Mentir, ce n'est pas que nuire à votre intégrité, c'est aussi lentement et sûrement détruire la seule raison pour laquelle vos clients ou vos prospects vont accepter de travailler avec vous : votre réputation et le bénéfice du doute qu'ils vous accordent.

Lorsque vous faites face à un employeur ou un prospect, commencez par bien lui faire comprendre que vous ne mentez pas. Jamais.

mercredi 23 juin 2021

Prendre le large ?

Face à la nouveauté, face à un challenge ou l'envie de vous lancer, les premières forces qui viendront s'opposer à votre élan et votre désir, ce sera, irrémédiablement vous-même.

Nous sommes naturellement programmés pour aller vers la sécurité et prendre des risques ne fait qu'à peine partie de notre ADN ! Mais à ce naturel, viennent s'ajouter les stigmates d'une éducation qui ne fait bien souvent que nous apprendre à douter de nous-mêmes et à questionner sans relâche nos capacités à réussir, à nous engager dans une voie nouvelle ou à réussir.

Nous devons donc lutter contre deux forces synchrones et cela finit par faire pas mal de résistance... Cette résistance est là, elle sera là, autant la prendre en compte. Quel que soit votre niveau de motivation et d'enthousiasme, viendra un moment où ces deux forces combinées vous rattraperont, si ce n'est au début de votre voyage, au moins une fois quitté les eaux calmes du port !

Qu'y faire ? Pas grand-chose en l'état si ce n'est de ne pas s'abstenir de partir. Prendre la mer et laisser venir les doutes et les angoisses, les représentations calamiteuses de nos esprits et le pessimisme inculqué par nos années d'école !

Partir, commencer, prendre le large... et se confronter aux problèmes lorsqu'ils se présenteront et non renoncer et abandonner pour avoir envisagé des problèmes qui n'existeront peut-être jamais !

mardi 22 juin 2021

Ce dont nous aurions besoin...

Nous aurions tous bien besoin d'un peu plus de gentillesse, d'égard, de considération, de respect...

Nous manquons tous d'attention, de reconnaissance, de regard bienveillant, de feedbacks positifs et agréables...

Et si nous commencions par donner de tout cela à ceux qui nous entourent ?

Si nous étions de ceux qui commencent, qui initient, qui inspirent, qui changent les choses et les comportements ? Parce que si nous ressentons ce vide parfois, il est possible qu'autour de nous, ils soient nombreux à éprouver ce même creux dans la poitrine et que nous puissions contribuer à apaiser un peu de cette immense soif de consolation !



lundi 21 juin 2021

De Princesses et de Princes....

Lorsque nous sommes dans une situation difficile vis-à-vis de quelqu'un d'autre, et ceci quelle que soit la situation, il est tentant de vouloir user de contrainte, user de force pour obtenir ce que nous souhaitons de la relation. Nous dépensons une formidable énergie pour trouver cet argument imparable et contraignant qui nous donnera gain de cause immédiatement. Si vous ne faites pas ce que j'attends, alors je n'aurais pas d'autres choix que de vous... et à vous de choisir quel acte de coercition placer en lieu et place de ces points de suspension. 

Pourtant, dans toute interaction ou négociation, lorsque l'autre dispose de quelque chose dont nous avons besoin, il est possible de penser au Prince.

Le Prince, c'est cette partie de l'autre (et de nous-même...) qui reste ouverte et attentive. Cette partie de l'autre qui peut entendre nos arguments ou notre détresse. Cet endroit de l'autre qui en a quelque chose à faire de nos déboires, de nos malheurs ou de nos difficultés. Avant de faire le choix de la contrainte, surtout si vous avez suffisamment de bras de levier pour que cela marche, pensez à ce Prince ou à cette Princesse et demandez-vous ce qu'il se passerait si, sincèrement, vous vous adressiez à cette personne comme à la personne que vous respectez le plus au monde, si devant vous trônait le Prince de céans...

Cela ne veut pas dire que cela marchera à tous les coups, mais vous aurez bien plus de chances de parvenir à vos fins ainsi et la personne n'oubliera jamais que vous l'avez respectée, que vous l'avez considérée et il se pourrait bien qu'à la prochaine interaction quelque chose de bénéfique et de fort pour les deux parties puisse se produire.

Il y a un prince en chacun de nous. Il est là, parfois qui sommeille, parfois qui tient les rennes, parfois qui somnole et attend la bonne action... mais il est là, il ne demande qu'à être réveillé ou sollicité...

Ils n'existent pas ces individus qui ne sont que mauvais, haineux et idiots. Même la pire des ordures garde en elle un peu de cette noblesse. En allant la chercher, la relation peut devenir tellement plus riche et tellement plus profonde... vous serez aussi surpris de ce que le Prince d'un ou d'une autre peut avoir d'effet sur ce Prince qui est aussi en vous !

vendredi 18 juin 2021

Pris dans les embouteillages !

Nous les entendons tous les jours : ces coups de klaxon de gens pris dans un embouteillage

Lorsque nous prenons nos voitures, il est une évidence : la possibilité d'un embouteillage est forte pour ne pas dire inéluctable ! Nous le savons, ils le savent... et pourtant !

Que sont ces coups de klaxon ! 

Bien sûr, ils sont la manifestation d'une colère, d'une rage... mais que raconte-t-elle ? : notre incapacité à tout contrôler, à tout maîtriser. Notre vulnérabilité aux impondérables. La vie et ses circonstances se dressent devant notre chemin et il devient impossible d'avancer. 

Si nous ne contrôlons pas tout, il existe en revanche des domaines de nos vies qui sont parfaitement sous nos contrôles et c'est bien évidemment sur ceux-ci qu'il importe de se concentrer et laisser de côté tout ce qui nous échappe et qui nous échappera toujours. 


jeudi 17 juin 2021

Born to be alive!

Il serait facile de penser que le succès pourrait tout à fait arriver par chance et miser, ne serait-ce qu'une part de nos futurs, sur cette possibilité !

Nous préparer et avec un peu de chance...

Mais la chance n'est pas un facteur durable. La chance arrive. Mais elle ne dure pas. 

On dira que "Born to be alive" était un coup de chance... et que pour faire une carrière dans la chanson il faut plus que cela... 




mercredi 16 juin 2021

Des lettres à la musique !

Musique.

La base : le rythme.

Le corps : la voix. L'expression d'une humanité. Tout dans une chanson repose sur  la voix de celle ou de celui qui chante. L'émotion, le grain, l'interprétation des poèmes qui composent les paroles. L'identité de la musique se décide dans la voix. Les chansons les plus célèbres sont profondément associées à leurs chanteuses et leurs chanteurs.

Je parlais hier des mots d'amour et de tout ce que nous perdons à ne plus nous écrire, à oublier le courrier pour favoriser les e-mails. Il ne s'agit pas d'être contre les e-mails, mais bien de se souvenir que nous, humains, avons bien du mal à nous adapter à ces nouveaux supports et que nous y laissons quelques plumes. 

C'est aussi le cas en musique. Aujourd'hui, la plupart des chansons pop n'ont plus ou presque plus de chanteurs. C'est le règne de ce "plug-in" dont vous avez sûrement entendu parler : Auto-tune... Quand il fallait juste modifier quelques notes pour les remettre dans le droit chemin de la justesse, de nos jours, la musique se digitalise, se banalise et les voix des chanteurs et des chanteuses deviennent ces voix de robots dont il est difficile de voir et de ressentir l'humanité, l'imperfection, le grain, la fatigue ou que sais-je encore... et cela me dit que toutes ces chansons auto-tunées à l'extrême auront bien du mal à survivre au test du temps, comme survivent aujourd'hui les Freddy Mercury, les Robert Plant ou les Joni Mitchell... 


mardi 15 juin 2021

Correspondance...

Il y a quelque chose de magique et de puissamment émouvant à la lecture des correspondances amoureuses d'un Antoine de Saint Exupéry ou d'un Camus.

Leurs lettres d'amour sont peut-être, en dehors de leur travail littéraire, ces endroits d'écriture où il est possible au mieux de voir leur talent et la source de leur inspiration. L'expression qu'ils font de ce sentiment si fort et mystérieux touche au sublime.

J'ai moi-même, dans un placard, dans lequel je me rends parfois, une boîte de lettres d'amour, de ces mots de feu écrit sous le coup, sous le soleil de l'émotion la plus vibrante qu'un être humain puisse ressentir et je suis reconnaissant non seulement de toujours disposer de ces lettres, mais aussi d'avoir eu la chance un jour de les recevoir ! J'ose espérer que dans d'autres boîtes, certaines de mes lettres auront résisté au temps qui passe... 

Et je me demande : est-ce aussi fort et puissant par e-mail ?

lundi 14 juin 2021

Qui choisit ?

Nous sommes toujours en situation de choix, sauf évidemment au jour de notre mort. Avant ce moment dernier, nous avons toujours le choix. Toujours.

On pourrait penser qu'il existe des situations dans lesquelles ce choix ne nous est pas donné... pourtant, même lorsque nous nous sentons privés de la possibilité de choisir, c'est que nous faisons le choix de ne pas choisir... Même lorsque les circonstances semblent nous avoir parfaitement encerclés, nous restons en capacité de choisir et donc de ne pas être victime de nos circonstances. Le prix de ce choix pourra nous sembler élevé, mais cela n'empêche, nous gardons notre libre arbitre et notre capacité à décider. 

Lorsque nous refusons de choisir, c'est systématiquement que nous laissons quelqu'un d'autre choisir pour nous. 


vendredi 11 juin 2021

Fatuité du bénéfice...

Nous vivons dans une société qui se définit par son utilitarisme. 

L'utilitarisme, c'est la volonté de maximisation du profit.

Nous ne le vivons peut-être pas tous directement, mais nous y contribuons largement dans tous nos gestes du quotidien et cela installe en nous une représentation du monde qui voudrait que la valeur soit dans le profit que nous tirons des choses et de nos expériences. C'est l'expression "Profitez en bien !", au moment de partir en vacances. C'est le besoin de sentir que nous avons bien extrait un bénéfice maximal de tel ou tel moment vécu ou de telle ou telle expérience... C'est aussi le chemin sur lequel nous mènent les réseaux sociaux. C'est une représentation du monde qui n'a pas toujours existé et dont il serait sans doute bon de sortir. Profiter n'est pas une juste façon d'interagir avec le monde et avec les autres. Savoir reconnaître la valeur intrinsèque des choses et de nos expériences, trouver du bonheur à ne rien faire, trouver de la joie dans un instant simple, sans le comparer, le mesurer, le raconter, le photographier et c'est un monde nouveau qui s'ouvre à nous.

Il y a de la joie dans l'être. L'avoir et le profit ne sont au fond pas si important !



jeudi 10 juin 2021

Pourquoi le temps passe-t-il de plus en plus vite ?

Vous l'avez sans doute remarqué... Le temps tend à s'écouler plus rapidement. Plus nous prenons de l'âge, plus ce sentiment ne fait que se renforcer. Alors qu'une journée pour l'enfant que nous étions représentait cet océan de possibles et de langueur, passé la quarantaine, il semble qu'une journée ne soit plus qu'une journée et à peine hors de notre lit, voilà que nous devons y retourner !

Il y a une bonne raison à cela : notre cerveau et son désir de routine et de sécurité. Lorsque ce que nous vivons au fil de la journée à un goût de déjà-vu et de déjà vécu, le temps s'accélère. Notre attention, notre concentration ne sont pas sollicités comme ils l'étaient lorsque nous étions jeunes, durant ces premières années où tout paraissait neuf...

Le secret pour retenir le temps serait de mettre à nouveau notre cerveau dans ce mode d'attention et de découverte. De le sortir de sa routine, de le solliciter comme il n'a plus l'habitude de l'être...

La meilleure façon de sortir un cerveau de sa zone de confort et de sécurité est d'apprendre des choses nouvelles et de prendre le risque de les appliquer. Ainsi, se former, garder la volonté d'apprendre est-elle la meilleure façon d'allonger nos existences et certainement de les rendre plus captivantes !


mercredi 9 juin 2021

Un métier de chien

Gagner sa vie en ne faisant que donner de son affection aux autres, de sa joie et de son enthousiasme, de son désir de jeu, de son énergie et de sa zenitude, de son discret détachement et de son indéfectible loyauté.

Pas mal…

mardi 8 juin 2021

Intégration : des faiseurs de miracles...

Vous l'avez déjà ressenti, ce sentiment de parfaite plénitude, d'accomplissement, lorsque vous vous livrez à quelque chose de parfaitement manuel et de parfaitement réussi : un clou enfoncé d'un seul coup de marteau ajusté au millimètre ! Une gamme passée sur le manche de votre guitare ! Ce ressenti est le résultat d'un phénomène central dans notre rapport à l'apprentissage et à notre corps, celui de l'intégration. Lorsque notre organisme devient capable de réaliser certaines actions sans que la partie consciente de notre cerveau n'ait à intervenir, nous laissons faire quelque chose qui nous dépasse et qui fait pourtant partie de nous-mêmes...

Lorsque je tape ces mots, ce sont mes doigts qui vont chercher les lettres sur le clavier, je les regarde faire et ma conscience est ailleurs. Mon corps a intégré cette mécanique et il est capable d'agir en harmonie avec mon inspiration, avec ce que je souhaite exprimer sans que le processus laborieux de penser à la lettre et au doigt ne soit conscient ou volontaire... 

C'est ce phénomène que l'on retrouve en musique, en littérature, ce moment où le corps se fait vecteur, où la toute-puissance de la conscience est enfin questionnée et où il faut bien reconnaître que cela vient d'ailleurs, d'en nous et de hors de nous...

L'intégration est à la fois une question de pratique, c'est par la répétition que se forme le geste, que le corps emmagasine ce qu'il faut pour agir comme il faut. C'est aussi une question de laisser faire. Ce n'est pas le trop fameux "lâcher prise" ! Non, c'est le "laisser agir". C'est abandonner la volonté manifestée par la conscience pour une observation de notre corps dans sa capacité à fournir le travail, seul, c'est une sorte de méta-position vécue de l'intra !

Lorsque je parle de la faculté qu'à mon corps de taper à la machine sans que je n'aie à consciemment penser aux lettres que je tape, c'est là une infime ressource de l'intégration. Nous avons en nous des stratégies et des compétences qui nous permettent, pourvu que nous sachions "laisser agir", de créer et d'échafauder des miracles !

Nous sommes le fruit d'un miracle : la conscience, la vie, la Terre... Tout cela est miracle... Il serait tout de même surprenant qu'issu d'un miracle, nous ne soyons pas nous-mêmes des faiseurs de miracles !


lundi 7 juin 2021

Le verbe "Partager"

Je sais, cela figure au chapitre des petits combats, mais la langue française est ainsi faite...

"Je vous partage mes souvenirs", ou "Je vous partage cette photo" ne sont pas des expressions françaises !

On ne peut pas dire : "Je partage à vous quelque chose !". Cela sonne faux et c'est inconcevable pourtant c'est bien de cela dont il s'agit !

La forme correcte est la suivante : "Je partage avec vous cette photo, ces souvenirs..."



vendredi 4 juin 2021

Et tout d'un coup...

Alors que nous marchions dans le parc naturel des Bauges, le téléphone sonne ! Nous sommes au milieu de nulle part et le monde nous est subitement rappelé et je comprends, sur cet instant, ce qu'est exactement l'aliénation.

C'est la disparition du sentiment de perte et d'inconnu, qui sont corollaires au sentiment de liberté. 

Nous n'avons plus d'espace où nous sentir ailleurs, étrangers, différents. Il n'y a presque plus d'endroits que nous n'ayons déjà vu, où il soit à ce point difficile de se rendre que leur exotisme continuerait d'exercer sur nous son pouvoir d'attraction. Il n'y a plus de lieux où nous sentir isolés, seuls ou solitaires. Inaccessibles. Nous sommes comme arrivés, perpétuellement ! Il n'y aurait plus nulle part où aller sans un sentiment de déjà-vu.

La technologie nous a ouvert le monde et le voilà maintenant accessible. Il n'est pas étonnant qu'ils soient si nombreux sur les pentes de l'Everest... et même, moi qui n'y ai jamais mis les pieds, je pourrais vous en décrire le sommet par le détail.

Les espaces qu'il nous reste sont intérieurs. Ces endroits de nous-mêmes où nous gardons notre étonnement, notre surprise, notre liberté... Ces endroits que personne ne peut perturber d'un coup de téléphone !

jeudi 3 juin 2021

Dans les cimetières suisses...

Je lisais hier que les prix de l'immobilier s'envolent, une fois encore !

L'immobilier, c'est le moyen d'accéder à l'immortalité. C'est la sécurité pour le reste de la vie. C'est le toit de la caverne. C'est là où les prédateurs ne nous trouveront pas !

Alors il faut investir, et beaucoup, parce que tout cela n'a pas de prix... et pourtant... 

À quoi bon puisque nous allons tous mourir ! Il est tout à fait possible de profiter des avantages d'une grande maison sans en être le propriétaire, tout comme nous ne sommes en fait propriétaire de rien, puisque rien ne nous est laissé au jour de notre mort. Il nous faut tout rendre. 

À qui ? À l'État principalement !

Chez nos amis suisses, personne ne possède son logis. Seules les personnalités morales que sont les banques et dont l'espérance de vie est bien supérieure à la nôtre, surtout en Suisse, sont propriétaires du parc immobilier helvète. Ceux qui l'habitent ne paient qu'un loyer à ce propriétaire, loyer que les banques préfèrent appeler "intérêts", mais cela revient au même !

Et je trouve que c'est la façon la plus juste de se souvenir que nous allons tous mourir et que cet acharnement à posséder, à mettre de côté, à thésauriser ne nous rendra pas immortels, bien au contraire... et ne risque que de faire de vous les individus les plus riches du cimetière...

Dans les cimetières suisses pas de propriétaires lésés !

mercredi 2 juin 2021

Sept conseils pour améliorer votre vie immédiatement...

À dire vrai, je n'en ai pas même un !

Qui sont-ils tous ces gogos du Net pour nous donner des conseils sur la façon de vivre nos vies ? Quels sont ces conseils que nous lisons une bonne dizaine de fois tous les ans et qui ne changent rien à nos mauvaises habitudes, à nos pulsions négatives et à tout ce qui n'est pas idéal dans nos vies !

Il n'y a pas de conseils magiques, de formules à côté de laquelle vous seriez passés, de façon idéale de vivre une vie.

Mon expérience : la vie, c'est évoluer dans le chaos du quotidien. C'est sans cesse avancer dans la tempête, sans carte, sans recul et avec juste ce qu'il faut de souvenir de nos expériences passées !

Vivre, c'est un truc. C'est Le truc. Mais cela reste un truc ! On ne sait pas trop ce que c'est, pourquoi c'est là et comment s'en servir, alors on teste, on se lance, on se plante, on fait n'importe quoi la plupart du temps et on s'en veut et on recommence.

Pas besoin de conseils pour faire ça ! Juste faire, participer au chaos ambiant et tenter de faire un peu de bien autour de soi... 

mardi 1 juin 2021

La sagesse fiscale...

Votre déclaration d'impôt doit être rendue à une date précise.

Il n'est pas mentionné sur votre feuille d'impôt que cette déclaration doit être remise à l'administration fiscale un jour, peut-être, si le cœur vous en dit !

Il devrait en être de même avec nos projets. Il y a ce que nous voulons accomplir et si nous le voulons à ce point, alors une date précise peut nous rendre de grand service, apporter de la clarté sur nos objectifs...

Un jour, peut-être, si le coeur y est... ne conduit en général pas bien loin et si les impôts ne s'en contentent pas, il serait sage de suivre leur exemple !