jeudi 28 février 2019

Despacito ou ne pas despacito ?... telle est la question...

Ce monde me laisse parfois perplexe.
Nous sommes sur une planète, qui en dépit de tout, de toutes les violences, de notre animalité, de notre incapacité à anticiper, à prendre le temps... a su faire émerger des talents aussi extraordinaires que Mozart en musique, Einstein en sciences, et je ne vais citer que les plus célèbres, les plus mythiques... Nous sommes une espèce unique qui avons su transcender ce que la nature nous avait donné. Nous sommes un miracle. Et je pèse mes mots. Il y a le miracle du hasard et le miracle de nos choix. Nous reposons tous sur les épaules de tous ces géants qui ont permis à l'humanité dans son ensemble d'accomplir l'impensable.
Pourtant, en dépit de tout ce potentiel, l'humanité vient de passer 16 000 ans en cumulé à écouter Despacito de Luis Fonsi. 6 milliards de vues pour un tube dont je ne comprends ni le succès, ni l'intérêt, ni rien !
Bien sûr, les goûts et les couleurs ne se discutent pas, il s'agit "d'entertainment" et pendant que ces 16 000 années se sont écoulés, d'autres ont créé d'autres chansons, d'autres oeuvres moins vues ou reconnues, mais qui existent.
Quoi qu'il en soit, je ne me m'empêcher de ressentir une certaine perplexité.
Nous sommes ce que nous faisons de façon répétée. 6 milliards de vues me semble répondre au critère de la répétition... Alors ? Qu'est-ce que cela dit de l'humanité ?

mercredi 27 février 2019

Le bas mal !....

On l'entend, on le voit, on le subit... tout le temps... Le compromis.
Et derrière chaque compromis, il y a une compromission... Quelqu'un qui décide qui ce sera suffisant pour le moment, que ça fera l'affaire, que ça tiendra ce que ça tiendra en attendant une meilleure solution, une autre façon de faire, plus de moyens, moins de pression...
Le compromis, le mauvais compromis, est partout. Dans tous ces détails de notre vie qui nous rappelle qu'à un moment, quelqu'un ne s'est pas donné la peine d'aller au bout, de donner cet effort supplémentaire qui aurait permis d'atteindre l'excellence.
Le compromis menace tout ce que nous faisons. Ce n'est pas parceque cela tient que cela est suffisant. Ce n'est pas parce que cela suffit que cela est suffisant.
Lorsqu'ils 'accumulent, les compromis forment un magma, une entité, une morale : une sorte de déchéance.

mardi 26 février 2019

Lorsque cela bouge tout le temps !

Il y a ceci avec le style, c'est que plus votre oeil s'aiguise, comprend et voit ce qu'il convient de porter, de combiner, plus votre exigence s'accroît. La quête du style devient alors la quête du vêtement ajusté parfaitement à l'anatomie du moment. Le tombé parfait d'une veste. La ligne que fait une chemise qui épouse parfaitement la ligne du buste. Et comme en toute chose, la perfection n'existe pas.
La ligne parfaite n'en est jamais une parce que tout change, tout bouge, tout évolue et ce vêtement qui était parfaitement à votre taille hier à la fin de la journée, l'est un peu moins aujourd'hui à la fin d'un bon repas ! Même faite sur vos mesures, une chemise n'est parfaitement à votre taille que de temps à autre, au fil de la journée ! En matière de style, et quel que soit la forme que revêt cette quête pour vous, il me semble important aussi de savoir laisser aller. Lâcher prise. Accepter cette mouvance des formes et des matières, accepter que la perfection n'est pas le but et que le plaisir est dans le confort, le regard sur soi, l'histoire de soi et que cette histoire est aussi maillée de nos imperfections, de nos erreurs et de nos expériences... 

lundi 25 février 2019

Faire et refaire...

Aller d'expériences en expériences, d'apprentissages en apprentissages est la seule manière efficace et avérées d'avancer et de mieux comprendre le monde. Très peu de choses s'apprennent dans les livres. Ils sont une base, mais vient toujours un moment où il faut monter à vélo, tendre la main, embrasser le risque que cela pourrait bien ne pas marcher. Les livres de fictions, et c'est pour cela qu'il est si important de lire de la fiction, permettent de vivre ces émotions par personne interposée et de tenter de comprendre ce qu'il se passe lorsque cela ne marche pas ! Mais ce n'est pas vous le héros du livre... et pour vous, il faut passer à l'action !
De cette nécessité de multiplier les expériences découle la multiplicité des occasions de manquer, de rater, d'échouer... et le désir de limiter le nombre d'expériences et de se convaincre que cela suffit.
Peine perdue, faire et refaire jusqu'à ce que cela marche est la seule recette. Ceux qui tentent d'en appliquer une autre n'avancent pas et se trouvent toutes sortes d'excuses pour la médiocrité de leurs résultats...

vendredi 22 février 2019

jeudi 21 février 2019

La terreur !

Une opinion se transmet.  Une idée se répend. Si ce que vous désirez nécessite d'être imposé, forcé, alors préparez-vous à des moments de terreur.

mercredi 20 février 2019

Trouver la voix !

La voix. Dans votre communication, dans ce que les autres pensent et ressentent lorsque vous interagissez avec eux, elle est primordiale.
Elle est le vecteur essentiel de votre message. Elle compte pour près de 40% dans ce que les autres vont comprendre et enregistrer de ce même message. Elle est le violon de votre âme. Elle est la musique de vos pensées. Elle est elle aussi un miracle de l'évolution. Ce qu'il a fallu de temps et d'efforts à mère Nature pour transformer notre glotte et notre larynx afin que nous puissons produire des sons qui ne soient plus ces sons guttureaux et sans allure que produisent encore nos cousins simiesques !
La voix est une partie importante de ce que dégage votre personnalité.
Dans une voix, il y a ce que la nature et la génétique vous auront donné. Là dessus, il faut faire avec. Votre tessiture de base, votre amplitude vocale, tout cela est en partie décidé à la naissance. C'est environ 30% de votre voix. La base.
Le reste, les 70%, c'est la part sur laquelle travailler pour que votre voix ressemble et donne à voir qui vous êtes vraiment. Une voix de fausset alors que vous aspirer à être le meneur d'une équipe hétérogène et indisciplinée, et je ne donne pas cher de vos chances !
Une voix sans harmonique, sans richesse, plate et monotone alors que vous voulez donner le La pour la saison qui arrive et que, bien entendu, cette saison va demander des efforts nouveaux... et je ne donne une fois encore pas cher de vos succès !
Travailler la voix, c'est aller vers cet équilibre entre vous et cet outil vocal. C'est arranger, optimiser, approfondir ce que la nature vous a donné. Il est absurde de penser que votre voix est votre voix sans avoir jamais travaillé celle-ci ! Cela reviendrait à dire que votre charpente musculaire ne peut évoluer, ou que votre souplesse ne peut s'améliorer ! Votre voix ressèle des trésors !
Ceux qui vont en salle de sport savent de quoi je parle. Le corps a des ressources insouspçonnées.
Dans ce corps se cache une voix que vous pouvez travailler. Gagner la voix qui vous ressemblent. Votre voix. Une fois retrouvée, comme par enchantement, il vous écouteront plus, mieux, et plus longtemps !

mardi 19 février 2019

Faites passer !

Inspiration, talent, qualité de nos performances... Tout cela est question de regard et d'analyse. Est-ce que nos idées sont bonnes, appréciées, intéressantes ? Difficile à dire. Resisteront-elles au test de la longévité, du feedback ?
Une chose est sûr, c'est qu'en général, rares sont les idées, les performances ou les créations qui passent le test du dialogue interne. La plupart du temps, en nous, c'est nul. Et renul !
Difficile alors de rester dans un état mental propice à la création et à la nouveauté.
Il est alors important d'apprendre à changer d'état, comme on change de vitesse en voiture.
Cet état d'accablement et d'incapacité créative ne sert à rien et ne sert personne. Changer ! Aller chercher un autre état, une autre manière de voir les choses. C'est un choix, parce que nos états psychiques sont les nôtres, qu'ils nous appartiennent et que nous sommes en mesure de tous les changer. Tous.
Triste ce soir ? Changer !
Malheureux ? Changer !
Petite dépression passagère ? Changer !
Insatisfait de cette journée de travail infructueuse ? Changer !
De ce choix, il peut ensuite venir quelque chose de constructif et d'intéressant. Inutile d'attendre que ça passe ! Faites passer ! 

lundi 18 février 2019

Gad Elmaleh, le plagiat, sa femme et ses amants...

Gad Elmaleh a triché. Il a fait ce qu'il y a de pire dans le monde des Arts et de la créativité. Il a copié d'autres artistes pour s'approprier leur matériel.
J'ai déjà abordé la question de l'inspiration, du vol d'idées, à plusieurs reprises. Mais les mésaventures de Gad Elmaleh me donnent envie de revenir sur ce sujet...
Tout d'abord, copier, voler c'est copier, voler. On ne peut pas s'en déresponsabiliser par une pirouette. Mieux vaut se mettre à table et reconnaître que le pire a bien été commis. S'excuser. Passer à autre chose. Cela arrive et ils sont rares ceux qui peuvent affirmer ne jamais avoir voler une ligne, une phrase, une idée, un riff, une mélodie, une punch line...
Rares sont ceux qui ont compris tout au long de leur carrière que le but n'est pas de produire, de faire rire, de rester présent. Le but est de continuer de répondre à un appel, faire ce que nous sommes censées faire. S'il faut copier, voler pour cela, c'est que quelque chose ne va plus. Autant arrêter.
Rares sont ceux qui ont compris dès les premières heures que le parcours d'un artiste se fait entre soi et soi. Au bout du compte et à la fin du jour, il ne doit y avoir aucune gêne, pas l'ombre d'un remors. Tout compte fait, l'important est de rester fier de son oeuvre. Si ce doit être celle d'un autre, alors pourquoi ?
A l'évidence, celui qui plagie finit par être identifié. Parce que le droit de l'auteur est un droit important. C'est l'une des plus belles inventions du XVIIIème siècle. Et qu'il en est qui veillent.

vendredi 15 février 2019

De la mode et du style...


La mode est une chose. La mode n'est pas uniquement de l'univers du vêtement. Le « management » par exemple est une mode. Une mode qui dure, mais une mode. 
Il est possible d’être à la mode, de suivre la mode. Suivre la mode, c’est faire le choix de s’engager dans une voie qui, inéluctablement sera suivie par le plus grand nombre.  À tort ou à raison. La mode du disco était dispensable d’un point de vue artistique et fort heureusement elle n'a pas duré plus longtemps que cela. L’impressionnisme beaucoup plus. Dire « Au final… » est une mode et ce n'est pas français.
La mode conduit inexorablement, au fur et à mesure de sa plus large acceptation, à ressembler à tout le monde. Être à la mode n'est pas très méritoire.
Avoir du style en revanche, et une fois encore cela ne réfère pas uniquement au monde du vêtement, c'est autre chose. Avoir du style, c'est savoir se pencher sur ce qui, en nous, peut faire une différence. Sur ce qu'il y a d'unique et de particulier en nous que nous puissions amplifier, magnifier pour obtenir un résultat qui sorte de l'ordinaire, qui soit différent de ce que tout le monde fait, produit ou désir.
Le style est personnel, mais il est remarqué de tous. Le style est un travail, une quête, une entreprise. 
Avoir du style rend unique, mais aussi universel. C'est trouver son point de résonnance entre soi et le reste du monde. Le travail d'une vie, sans doute... mais un travail auquel nous gagnons tous.

jeudi 14 février 2019

Des arômes indescriptibles...

Me voilà attablé avec un ami à commander un café. Pas seulement un café, de mon point de vue, Le meilleur café de Paris. Torréfié à la brûlerie de Belleville, il est ensuite préparé fort simplement par l'équipe du "Broken Biscuit" pour un résultat que je n'ai jusqu'à présent trouvé nulle part ailleurs.
Et nous sommes là, tous les deux, à tenter de dire ce qui fait la grandeur et la joie de ce goût. Qu'est-ce qui permet de définir, de qualifier, de décrire un bon café. Le meilleur café de Paris !
Eh bien ce n'est pas une chose simple. Trouver les mots, les adjectifs, les couleurs, les tonalités, les notes gustatives. Ajuster ces mots pour donner une réprésentation la plus juste possible d'un ressenti, d'une impression, d'un goût, d'un message cérébral qui nous dit : "Ça, c'est bon !".
Je pense que l'une des clés de l'intelligence, et une fois encore, il s'agit d'un savoir-faire, c'est de muscler ce vocabulaire de l'intangible et du ressenti. C'est savoir dire et décrire une impression, ce que nous fait un paysage, où nous emmènes un vers de poème, raconter le goût d'une boisson... C'est une force, car cela rapproche le monde de nous et nous le rend plus compréhensible, donc plus amical. 

mercredi 13 février 2019

Ce savoir-faire que maîtrisent parfaitement les leaders...

Les leaders ont l'air confiants, sûrs d'eux, droits dans leurs bottes.
Au fond d'eux-mêmes, ils sont humains, plein de doutes et d'incertitudes. Parce que la vie est faite de doutes et d'incertitudes.
Mais ils ont l'air de savoir. Ils nous montrent qu'ils savent alors qu'il n'en est rien.
Les bons leaders font semblants. Evidemment !
C'est la partie la plus difficile de leur job.
Ne rien montrer. Faire un choix et agir comme si c'était le bon. Alors que rien au monde ne le prouve.

mardi 12 février 2019

Travailler dur, il en restera toujours quelque chose

La qualité de votre travail ne se mesure pas en litre. En litre de transpiration, en quantité d'efforts, d'acharnement. Cela ne veut pas dire que le travail ne sert à rien, cela veut dire que le travail à lui tout seul ne représente qu'une donnée parmi tant d'autres pour parvenir à un objectif.
Remuer du papier toute la journée, aller de réunion en réunion, brasser de la parole comme on brasserait du vent, tout cela peut ressembler à du travail - il y a de la transpiration, de l'effort, de l'écoute - mais cela n'en est pas. Pour sûr, l'objectif est atteint et cela viendrait en caution d'un process coûteux et laborieux, mais pour finir productif. Il n'en est rien. Le succès, cela peut aussi être le minimum d'effort pour un maximum de retour. Le succès peut se révéler économe en ressources ou en implication, s'il existe une autre manière de faire.
Nous sommes programmés à croire que la quantité d'effort, d'engagement, de temps est une garanti de notre implication et sera perçu comme tel. Il me semble pourtant que ceux qui travaillent le moins, gagnent en efficacité et que d'une certaine manière l'évidence pour une vie meilleure me paraît tout de même être de travailler moins pour gagner plus. 

lundi 11 février 2019

Se débarrasser d'une source de culpabilité

Il est aisé de tomber sous le joug de la liste. Liste de choses à faire qui ne se tarit jamais, s'allonge plus vite que nous ne parvenons à l'étancher. S'en suit un air de culpabilité et un sentiment d'incapacité. La ToDo list ne marche pas. Pas vraiment.
Il reste que nous avons certaines priorités et que celles-ci ne sauraient être ignorées. Alors comment.
Je pense qu'il faut d'abord se concentrer sur l'important. Ce qui compte avant tout. Ce qui ne peut être mis de côté trop longtemps. Et comme le faisait remarquer Dwight D. Eisenhower : "Ce qui est important est rarement urgent et ce qui est urgent est rarement important."
Une fois trié notre ToDo List en ce sens, il est plus aisé de s'y retrouver et de donner une forme de priorité à ce qui importe pour nous et moins au reste !

vendredi 8 février 2019

Le vrai sujet sur lequel vous pencher pour plus d'efficacité !

Il n'en est qu'un seul : celui de votre digestion !
Cela paraît trivial, mais c'est pourtant vrai. Une grande part de votre énergie passe dans l'effort que doit fournir votre corps pour extraire les éléments de sa survie à partir des aliments que vous ingérez.
Plus ces éléments sont difficiles à obtenir, à trier, à assimiler et plus cette demande énergétique sera importante. Bien sûr, la quantité d'énergie disponible n'est pas infinie et toute l'énergie utilisée pour votre digestion se faire au dépend du reste de votre organisme, donc notamment de votre cerveau.
Ajoutez à cela le fait que le corps sait pertinemment où se situe son intérêt premier et qu'il considèrera toujours que se nourrir et donc digérer est plus important que penser ou réfléchir ou avoir de bonnes idées. On peut vivre sans bonnes idées, pas sans digestion !
S'alimenter de manière à pouvoir digérer aisément est la première manière de gagner en efficacité et en performance. 

jeudi 7 février 2019

Ce dont nous sommes la somme !

La façon dont nous avons de nous construire ne se fait qu'au fil des rencontres.
Nous devenons ainsi la somme des gens que nous rencontrons. Une rencontre peut tout changer, en bien, comme en mal. Une rencontre peut altérer le court d'une vie, la transcender ou l'annihiler.
Il importe de bien choisir ceux que nous rencontrons et ceux que nous laissons embarquer dans le court de nos existences. Ce choix est peut-être l'un des plus cruciale que nous ayons à faire pour nous et notre avenir !

mercredi 6 février 2019

Toujours plus ?...

Nous sommes, nous les humains, des curieux, des découvreurs, des aventuriers. Au plus profond de nous-mêmes reste cet esprit de conquête et d'innovation.
Nous nous sentons au mieux lorsque surgit de nos hémisphères cérébraux une belle idée qui pourrait aboutir sur un projet nouveau. La nouveauté a un immense attrait pour la plupart d'entre nous. Mais nous sommes aussi des êtres d'expertise, nous avons, en tant qu'espèce, accompli des exploits basés sur notre seule persistence, sur notre seule aptitude à la consistance. Nous savons aussi nous montrer entêtés.
Bien souvent, les deux sont nécessaires. L'erreur consiste évidemment à ne rechercher la récompense que de l'un ou de l'autre. La difficulté est bien sûr dans l'équilibre entre ces deux dimensions. Une chose demeure certaine, l'une ne va pas sans l'autre et un court regard en arrière vous donnera rapidement de quel côté verse votre préférence !

mardi 5 février 2019

Savoir savoir

La connaissance est primordiale. L'apprentissage est essentiel. Disposer de nouveaux savoir-faire, d'information et de façon originale, processer cette information est la clé de vos succès. On ne s'improvise pas stratège ou leader, on le devient et on le devient en apprenant à le devenir.
Le premier des savoir-faire dès lors à obtenir est celui de "savoir apprendre". Et personne ne semble être au courant !
Les enseignants, comme je l'entendais récemment à la radio, n'ont qu'une connaissance parcellaire de la manière dont les cerveaux des enfants absorbent et retiennent ce qu'on leur offre. Est-ce important ? Je pense que c'est essentiel, parce que la conséquence de cette ignorance est que nous envisageons tous aujourd'hui l'enseignement comme l'ingurgitation de données, leur régurgitation au moment du test, suivi d'une phase plus ou moins longue qui mène à l'oubli quasi total. Apprendre ce n'est pas aller vers un test. La vie n'a que peu de tests à nous offrir. Apprendre, c'est disposer d'une compétence pour longtemps, de savoirs pour la vie, que ce soit une langue étrangère ou les grands moments de l'Histoire de France.
Ceci est d'autant plus désolant que la science de l'apprentissage a fait des bons de géants ces dernières années et qu'il serait tout à fait possible d'utiliser les résultats de ces scientifiques sans prétendre à changer tout le système éducatif. 

lundi 4 février 2019

The usual suspects...

Sur France Inter ce matin, émission sur le rein. Classique des classiques : pour prendre soin de sa santé et de ses reins il convient de manger moins de protéines et moins de sel. Les protéines et le sel sont néfastes pour la santé et pour la santé de nos reins en particulier.
Ne manger que du sel est néfaste. Oui. Ne manger que des protéines est néfaste, c'est sûr.
Ne pas manger de sel et de protéines n'est pas bon pour la santé. Bien au contraire.
Le sel est essentiel à notre santé. Essentiel.
Les protéines aussi.
Je trouve surprenant que des médecins, continuent de pratiquer ce genre de raccourci, qui n'est ni expliqué, ni rationalisé et qui laisse perdurer les croyances absurdes que le sel et les protéines seraient dangereux !
Le sel, le vrai, le non raffiné est essentiel à votre survie et à la survie de vos reins. Mangez du sel !
Les protéines sont les briques du vivant. Mangez des protéines, si possible d'origine animale.
Avec mesure, avec intelligence, avec respect.



vendredi 1 février 2019

Les trois savoir-faire que les gens veulent acquérir en priorité...

Nous sommes en début d'année et chaque début d'année marque la période des bonnes résolutions... de ce que nous souhaitons accomplir dans l'année qui va s'écouler.
Une société américaine a posé la question à quelques centaines d'individus ce que serait les 10 apprentissages, les 10 savoir-faire qu'ils souhaiteraient acquérir dans l'année.
Les réponses sont intéressantes et pour certaines très surprenantes.
En tête de liste vient "Savoir écrire"...
Je traduis ce désir par celui qui consiste à être en capacité à exprimer ses idées clairement par l'écrit. C'est une capacité absolument fondamentale et je reconnais qu'elle s'apprend.
Le second desiderata est de "Savoir apprendre"...
À l'évidence ! C'est une question que trop de gens, notamment ceux qui sont dans ma partie, qui est la formation, se posent. Comment l'être humain apprend, comment le cerveau humain acquiert une nouvelle compétence, que ce soit une langue étrangère ou la maîtrise d'un instrument de musique, comment s'organiser, comment répéter, comment apprendre ?! Excellente aptitude à développer.
Et la troisième, et je m'arrêterai là : "Savoir prendre la parole en public"...
Nous y voilà ! Il semblerait que vous êtes des dizaines de milliers à vouloir maîtriser l'art oratoire et c'est une bonne nouvelle pour le formateur et le coach que je suis. C'est une aptitude qui s'apprend, c'est évident.
La bonne nouvelle pour vous, c'est qu'il vous faudra sans doute plus d'une année, fusse de l'année 2019 pour maîtriser la guitare ou la langue espagnole, mais en matière de prise de parole en public, une année pourrait bien suffire à faire de vous l'un-e des meilleurs-es. Foi de professionnel.