En matière de communication, ce ne sont pas des calots que je vois absorbés par le système, mais des personnes entières et leurs potentiels !
Ce système tel qu'il fonctionne aujourd'hui s'agissant de communication, de présentation, de temps de parole passé devant un auditoire, que ce soit face à face ou devant une foule, est un système tourné vers la médiocrité. Les réunions auxquelles vous avez l'habitude d'assister sont médiocres. Les orateurs que vous côtoyez durant vos journées de travail sont médiocres. Les résultats que ces réunions ou ces orateurs permettent d'obtenir sont médiocres.
Médiocre. Médiocre. Médiocre.
Cela continue pourtant et depuis des années. Rien ne change.
Au fil du temps, cela crée un trou noir de médiocrité. Une boule dense, opaque, visqueuse de nullité interpersonnelle, d'inefficacité inter relationnelle dont le pouvoir d'attraction et de gravité gagne un peu plus chaque jour. C'est cette gravité qui vous attire, vous englobe, vous empêche de vous révéler à vous-même ! Votre lumière, votre talent, votre désir sont aspirés dans ce trou noir et désespérant dont la force gravitationnelle semble irrésistible.
La bonne nouvelle, c'est que ce n'est pas une fatalité ! Il existe une force anti-gravitaire qui pourrait vous permettre de sortir de ce système fait de façons de faire absurdes et d'inefficacité tolérée.
Vous méritez tout de même mieux que toute cette médiocrité.
Non ?
La plupart du temps, cela relève de la loi, du règlement intérieur, du cadre.
Pour tout le reste, ce que vous voyez n'est pas mauvais en soi, ce n'est tout simplement pas de votre goût.
]]>Il n'en est rien.
Votre langage corporel et les intonations de votre voix vont s'améliorer dramatiquement si vous travaillez votre connaissance de votre auditoire. Si vous envisagez toutes vos prises de paroles comme un acte de communion avec autrui.
La plupart des orateurs en herbe sont totalement concentrés sur eux-mêmes, sur ce qu'ils donnent à voir, sur leur stress, leurs supports, leurs compétences, leurs connaissances : moi, moi, moi, moi !
Une bonne prise de parole, c'est justement renoncer à l'ego et se concentrer sur votre public.
Pourquoi sont-ils là, quels sont leurs problèmes que je vais pouvoir résoudre, leur statu quo que je vais pouvoir améliorer, leurs préoccupations que je vais pouvoir lever ?
Une bonne prise de parole commence par comprendre que personne ne se soucie de ce que vous avez envie de dire et de tout ce que vous savez ! Tout ce qui compte, c'est ce qu'ils sont venus chercher auprès de vous et la manière dont vous allez leur rendre ce service !
Si à la fin de votre temps de parole, votre auditoire vous regarde avec reconnaissance parce que vous leur avez apporté quelque chose qui méritait le temps passé à vous écouter, alors c'est que vous avez fait une bonne présentation !
Cela ne nécessite ni un langage corporel particulier, ni des intonations de voix extraordinaires ! C'est un bonus, un plus, mais rien d'essentiel à vos futurs succès d'orateur.
« Je pense tout de même qu'il est inutile d'apprendre par cœur son script, cela me ferait passer pour une personne inauthentique et je trouve que cela sonnerait trop peu naturel… »
Ma réponse :
« Peu m'importe ! »
Deux réflexions. Non pas tant autour de la nécessité d'apprendre ou de ne pas apprendre votre script lorsque vous prenez la parole en public, cela n'est au bout du compte pas si important que cela. Ce qui l'est plus, c'est la posture de l'apprenant ! Quelle est la bonne posture lorsque vous voilà en situation d'apprendre quelque chose de nouveau.
La première :
Faites confiance au processus qui vous est proposé. En d'autres termes : restez ouvert ! Si vous vous mettez en résistance, cela vient de ce que vous savez déjà et que vous refusez encore de remettre en question. Lâchez ce que vous savez pour la durée de la formation et ouvrez-vous à de nouvelles manières de faire. À moins de cela, vous n'apprendrez rien. Vous n'êtes pas là pour confirmer ce que vous savez déjà, ou ce que vous pensez savoir !
La seconde :
Au moment de la réflexion ci-dessus, le training devait en être à la fin de sa première heure. Si l'on met bout à bout les moments durant lesquels je parlais, les moments durant lesquels les autres stagiaires se sont présentés, etc. Il est raisonnable d'estimer que la durée de réflexion prise par cette personne pour parvenir à sa conclusion se chiffre en minutes.
Je réfléchis à la problématique de la prise de parole et de l'efficacité relationnelle depuis plus de 15 ans. Tous les jours. C'est ma passion. C'est ma mission. J'y pense chaque jour, plusieurs heures.
Et donc, il convient de mettre en regard ces heures de réflexion et ces quelques minutes d'intérêt sur le sujet. Ce n'est pas que je sois meilleur ou plus intelligent, c'est que j'y ai réfléchi bien plus longtemps. Pour cette raison, il peut être intéressant d'écouter ce que j'ai à dire ! À la fin de la journée, ce sera toujours à vous de décider ce que vous gardez et ce que vous laissez ! Une formation, même si elle est obligatoire, ne peut vous contraindre à changer vos comportements, à moins que vous ne le désiriez.
De plus, il est impossible de tout savoir et lorsque nous nous exprimons sur un nouveau sujet, ce n'est pas un savoir que nous donnons à entendre, mais une opinion. Si notre opinion n'est pas totalement sans intérêt, elle n'est jamais qu'une opinion et tout le monde a une opinion sur tous les sujets !
Parler, vous mettre en colère, faire une sieste...
Quel est le but ? quelle est la mission ?
]]>La plupart du temps, il faut le reconnaître, il ne se passe rien.
Quelqu'un parle. D'autres en face écoutent puis décrochent ou font semblant d'écouter.
Cela se termine. Chacun retourne à ses occupations sans qu'il soit possible de constater de grands changements, un peu de désir supplémentaire, la possibilité de voir les choses autrement.
Personne ne se souviendra de ces moments et comme personne ne s'en souviendra, c'est comme s'ils n'avaient jamais existé. Les voilà perdus dans les limbes du temps. Dans le fil des jours. Anonymes.
Il est possible que cela se passe autrement. Il est possible de rendre vos temps de parole mémorables.
Cela commence par reconnaître qu'il est fort peu probable qu'ils se souviennent un jour de vos slides. Il est en revanche certain qu'ils se souviendront de votre bienveillance, de votre générosité, de votre écoute, de votre regard sur eux et sur le monde, de votre intérêt à les voir grandir.
]]>Nous le savons depuis Blaise Pascal et ses Pensées, dont est extraite cette citation : l'être humain n'agit pas selon la logique, le sens, la réalité ou les faits. Notre espèce agit, décide et évolue en fonction de ce que lui dicte son cœur. Ses émotions, son éducation, sa culture.
Nous sommes des êtres de croyances. Nous ne sommes pas des Spock de la série Star Trek, venu de la planète Vulcain et parfaitement logiques et en prise avec ce que les faits ont à nous enseigner.
Pour palier à ce « problème », nous avons inventé la Science. Seule la science nous indique ce qui est réel, ce qui est vrai, ce qui est factuel.
Encore faut-il l'écouter !
Mais, il faut aussi se rassurer, la science est là. Dans son coin. Qui veille.
Cela ne fut pas toujours le cas.
Qu'est-ce que c'est ?
Poutine,Trump, Netanyahu sont-ils des leaders, au sens ou nous entendons ce mot ?
Ils dirigent certes, mais peut-on dire que ce sont des leaders ?
À l'évidence, la réponse à cette question est non. Ni Poutine, ni tous ces dictateurs dont notre histoire est si tristement chargée ne sont de véritables leaders.
Car le leadership, le vrai, commence avec la vérité. Avec l'honnêteté et l'authenticité.
À moins de cela, ce n'est plus de leadership dont il est question, mais d'avidité et de mauvaise utilisation du pouvoir. Ce qui est rien moins que dégueulasse.
]]>Un prompt là pour vous aider à mieux utiliser l'intelligence artificielle dans vos métiers actuels, vos passions, vos hobbies ou vos envies de métiers futurs...
Ce prompt va demander à ChatGPT de vous expliquer comment utiliser ChatGPT pour vous améliorer, pour envisager les choses différemment et pour aller vers de nouveaux challenges...
À tester !
Le prompt :
"Créé pour moi une liste sélective de possibilités d'utilisation de ChatGPT, chacune de ces possibilités soigneusement pensée pour correspondre à mon métier. Cette liste me servira de guide personnalisé, me permettant de tirer parti des capacités de ChatGPT dans divers aspects de ma profession. Organise cette liste en 10 sections distinctes, triées selon leur pertinence, toujours par rapport à mon métier. Dans chaque section, construise un tableau avec des colonnes pour "Possibilité d'utilisation" et "Exemple de demande". Chaque section contiendra 5 exemples de possibilité d'utilisation. Les "Exemples de demande" seront rédigés sous forme de demande directe à faire à ChatGPT. Commence par me demander quel est mon métier, et en fonction, remplis les intérêts, objectifs, défis auxquels je suis confronté. Il est impératif que tu suives cette demande pour 10 sections et 5 exemples de possibilités d'utilisation dans chaque section."
Ce n'est pas moi qui ait rédigé ce prompt. J'ai malheureusement égaré le nom de son auteur. S'il se reconnaît en lisant ce billet, qu'il se fasse connaître dans les commentaires, et je rendrai à César ce qui appartient à Rosalie...
]]>Tout se passe bien. Je remarque juste, au moment de commencer à filmer, qu'entre ce moment et la dernière vidéo tournée un peu plus tôt dans la journée, je n'ai pas pensé à éteindre la caméra. Je ne m'en inquiète pas trop, la batterie est censée m'assurer plus de 172 minutes d'autonomie. C'est en tout cas ce que m'indique la jauge. Je me demande toutefois, en appuyant sur le bouton rouge d'enregistrement, pourquoi entre le moment où j'ai commencé à filmer en début de journée et le début de cette dernière vidéo, la batterie est passée de 330 minutes d'autonomie annoncée à 172 minutes, alors que je n'ai tourné qu'une demi-heure en tout est pour tout.
Quelque chose est étrange. Je me reconcentre sur le stagiaire.
Puis le compteur m'indiquant l'autonomie de ma batterie s'emballe : 162 mn, puis dix secondes plus tard : 150 mn... Je pense toujours avoir le temps de filmer les 6 stagiaires de la session... mais après une minute, la réalité m'apparaît, brutale : je ne vais même pas avoir le temps de terminer la vidéo de la personne que je filme. La batterie se vide à une vitesse record. La batterie me lâche. Je n'ai pas d'explication. Tout ce que je sais, c'est que je n'ai pas de chargeur sur cette caméra, habitué que je suis à utiliser une batterie de très longue durée...
La vérité m'arrive comme un choc : pour la première fois de ma carrière, je vais être en panne. Pour la première fois en quinze ans, mon matériel me trahit. Je n'ai pas de batterie de secours. Je n'ai pas de chargeur. Ma formation est menacée. Ma réputation est en danger.
Puis je me souviens : « Toujours avoir un plan B, même fragile, même bancale, toujours avoir un "back-up plan", et si possible deux ! »
J'ai mon téléphone, un iPhone 13 Pro, que j'ai acheté justement parce que ses caméras sont d'excellente qualité et permettent de filmer en séance de formation.
J'ai dans mon sac un support pour fixer ce téléphone sur mon trépied. Support qui moisit là, dans l'hypothèse d'un hypothétique problème de caméra, depuis des années.
J'ai dans ma valise un micro lavallière DJI que je peux monter sur mon iPhone. J'utilise ce micro pour mes coachings, mais que je peux tout aussi bien l'utiliser en session.
L'indicateur de batterie tourne au rouge : « Veuillez changer la batterie ». Par chance, mon stagiaire vient juste de prononcer les mots : « Voilà, j'ai terminé… ». L'univers reste de mon côté !
Je dis : « Écoutez, ma batterie vient de me lâcher, mais pas de panique, tout est prévu, je vous demande juste quelques minutes et nous pourrons reprendre cet exercice. »
Je me saisis de tout ce matériel, monte mon iPhone sur le trépied, installe le micro lavallière sur le prochain stagiaire, et reprends l'exercice... 2 minutes se sont écoulées.
Toujours avoir un plan B. Toujours.
Au moment des feedbacks en fin de formation, l'un des stagiaires m'avoue n'avoir jamais vu de formation aussi professionnelle et avoir été impressionné par la façon dont la panne avait été gérée !
Je prends le compliment.
Je remercie, dans mon for intérieur, ce « moi » d'il y a quelques années qui a eu l'idée grandiose de mettre un support et tout ce qu'il fallait dans mon sac - au cas où...
Ce n'est pas tant de savoir si "un jour", votre matériel vous lâchera, que de se demander : quand cela arrivera, serais-je prêt à faire face ? Aurai-je de quoi continuer et ne pas pénaliser ceux qui m'ont fait confiance ?
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La notion est controversée, sujette à débat... mais admettons : il y a des êtres supérieurs, des génies.
Ces génies, s'ils sont spéciaux, particuliers, uniques, sont tout de même des humains. S'ils sont humains, cela veut dire que pour parvenir à autant de perfection, ils ont utilisé un cerveau, leur cerveau. Ce cerveau, quoi qu'on en dise, ressemble beaucoup au vôtre. Peut-être plus intelligent, plus doué, plus puissant que le vôtre, mais un cerveau tout de même.
Dans ce cas, il ne faudrait pas grand-chose pour admettre que si vous le désirez (puisque vous utilisez le même outil de base que l'un de ces génies), il devrait vous être possible de devenir 10 % d'un génie.
Je ne sais pas vous, mais 10 % de la Joconde et d'un De Vinci, je prends. 10 % de l'adagio du concerto pour piano N° 23 en La majeur, K488 de Mozart, 10 % de E=MC2, 10 % de la chapelle Sixtine, 10 %...
10 % de l'infini des étoiles, à quoi cela ressemble-t-il ?
À vous de nous le montrer !
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