jeudi 31 mai 2018

Contenter le monde ?

Il est impossible de satisfaire tout le monde, tout le temps. Impossible.
C'est ainsi et pourtant, à la première remarque négative, tout notre monde tend à s'effondrer.
Une remarque et le doute. Et si ça n'était pas aussi bien, et si tout ce temps passé l'avait été en pure perte.
Il y a en nous cette tentation de la perfection.
Il est vital pour notre art, pour que cela avance, que cela parle, de passer outre et de s'habituer au fait que ce que nous faisons n'est pas pour tout le monde. Qu'il en sera toujours pour ne pas aimer, ne pas apprécier, voire pour détester et vomir sur nos réalisations.
Que cela n'empêche rien et tout est bien !
A nous d'être encore plus décalé, encore plus culotté, de donner toujours plus du meilleur de nous-mêmes... 

mercredi 30 mai 2018

Des mots à faire peur...

Il y a des mots qui font peur. Des mots qui semblent nous indiquer des objectifs si difficiles à atteindre qu'ils ne le sont jamais, des mots qui pousseraient plus à la culpabilisation qu'à la performance. L'un d'entre eux est "Excellence".
Atteindre l'excellence semble réservé à une élite particulièrement motivée avec laquelle vous et moi ne partageons pas grand chose...
Pourtant, l'excellence est à la portée de tout le monde, à la votre comme à la mienne. L'excellence, cela consiste à répondre à ces quelques questions : "Est-ce là le maximum de ce que je peux donner ?" - " Est-ce que c'est suffisant à mes yeux ?" - "Et aux yeux de mon client ou de mon public ou de mon équipe ?" - "Est-ce que cela montre l'attention que je leur porte".
C'est avec ces questions que l'excellence se construit.
Et la réponse honnête qui vient après...

mardi 29 mai 2018

Après le plantage...

Nous faisons tous, absolument tous des erreurs.
Certaines graves, d'autres moins.
J'ai commis mon content de bêtises... par manque d'anticipation, de réactivité, je me suis parfois retrouvé dans des situations difficiles avec certains de mes clients, de mes amis, de mes relations...
Et j'ai découvert que s'il est un savoir-faire utile dans la vie, c'est bien celui qui consiste, au delà même d'apprendre de ses erreurs, ce qui est bien la moindre des choses, à apprendre comment se conduire quand une erreur a été commise.
Apprendre a récupérer de ses erreurs, apprendre à immédiatement en comprendre la portée et ce qui doit être fait pour en limiter les effets, apprendre à ne pas se mentir à soi-même, à ne pas tenter de se dégager de sa responsabilité pour tout de suite agir dans le bon sens. Apprendre à voir l'erreur pour ce qu'elle est et non pour ce qu'elle nous raconte sur nous-mêmes et tout ce qu'il nous reste à comprendre !
Les erreurs que nous commettons sont rarement dramatiques. De toutes les erreurs que j'ai commises, il n'en est pas une aujourd'hui pour me hanter ou dont j'ai encore à subir les conséquences.
Le véritable drame qui peut advenir de nos erreurs vient principalement de leur impact sur nos relations, sur ce qui fait la structure même de nos existences personnelles ou professionnelles.
J'ai appris à réagir à mes erreurs avant que d'apprendre à ne plus faire d'erreurs parce que la relation est ce qui compte le plus à mes yeux - plus que d'atteindre à une pseudo perfection. Plus que de tenter de ne plus commettre d'erreur, ce qui me semble un objectif bien difficile à atteindre.
Depuis, me planter me semble moins terrifiant. Parceque je sais que je saurai trouver les mots et prendre les bonnes décisions pour en limiter les effets sur ceux avec qui je travaille ou avec qui j'interagis.


lundi 28 mai 2018

Qu'est-ce que je recherche ?

Une excellente question à se poser lorsque nous faisons face à l'un des ces dilemmes que nous envoie la vie est : "Qu'est ce je recherche ?"
Un nouveau job, une opportunité, un choix à faire, pour savoir s'il serait pertinent d'y aller ou pas, de prendre ce risque ou pas : "Qu'est ce que je recherche ?"
Si prendre ce risque, aller dans cette direction semble en rapprocher, alors c'est probablement le bon choix... Sinon, puisque vous savez ce que vous recherchez, pourquoi agir dans un sens qui ne nous y aide pas ?

vendredi 25 mai 2018

Managers ou leaders... humains.

Pour nous humains, c'est d'abord et avant tout la sécurité qui prime. Nous pouvons nous leurrer et faire semblant de croire que nos cortex ont pris le dessus sur la part ancestrale de nos cerveaux. Ce n'est que rarement le cas dans les processus de décisions qui sont les nôtres.
Pour cela, il est tentant de vouloir mettre son organisation en sécurité avant de s'engager dans un programme de formation, de prendre des risques, de mettre en place un service client qui n'aura pas d'équivalent, d'embaucher des individus à la hauteur de ces challenges. Il est tentant de se savoir "avoir les moyens". Mais en général, les décisions plus importantes se passent quand les moyens ne sont pas encore là, quand la sécurité n'est encore qu'un rêve, quand tout est fragile et incertain...

jeudi 24 mai 2018

Tous des paniers percés...

Notre univers est maillé d'espace et de temps.
Einstein nous l'apprend, même s'il n'est pas évident de se représenter ce que cela signifie vraiment.
Il n'empêche, nous baignons donc dans le temps !
Et pourtant, de toutes les ressources qui sont les nôtres, le temps est celle qui réclame le plus notre attention. Le temps dont nous disposons ne peut s'économiser, se mettre de côté, se réserver. Il doit être dépensé, au quotidien.

mercredi 23 mai 2018

Faire du bruit...

Sortir du lot, se faire remarquer, exister et être admiré pour des résultats exceptionnels, différents, mémorables... rien de tout cela n'est facile. Mais c'est ce à quoi nous aspirons, dans des proportions diverses, sans doute. Personne ne se lève le matin sans un minimum de désir de réalisation personnelle. Personne n'a pour rêve ultime de gagner une médaille de bronze ! Même si nous refusons parfois de l'admettre, à nous-même y compris, nous aspirons tous à une certaine forme de réussite.
Et cela n'est pas facile.
Cela sous entend une certaine quantité de travail, d'implication, de discipline. Qui que vous soyez, et que vous soyez né avec les meilleurs gènes qu'il soit possible d'obtenir à cette loterie, il n'en existe aucun qui n'ait réussi sans travail, sans discipline, sans implication ! Aucun !
Et pour eux, cela ne fut pas facile. Mais ils ont traversés ces difficultés pour obtenir un résultat dont on parle encore aujourd'hui.
Parce que c'est difficile, il peut être tentant de vouloir arriver au résultat en prenant des raccourcis. Il en existe des célèbres : le plagiat, la complaisance, la contrainte, le harcèlement...
Il en existe un autre : faire du bruit. Auditif, visuel, kinesthésique : se faire remarquer en faisant du bruit. S'efforcer de crier plus fort que les autres. Une moto bruyante, un tatouage qui remonte le long du cou... tout cela, c'est faire du bruit, c'est penser qu'il existe un raccourci à la réussite. Un raccourci à une certaine reconnaissance. Etre remarqué sans avoir à fournir l'effort correspondant...
Rien que vous ne puissiez obtenir en vous rendant chez un concessionnaire Harley Davidson ne fera de vous une meilleure personne et ce gros moteur hurlant que vous avez sous les fesses ne dit rien de vous, si ce n'est que vous rêveriez d'en avoir une plus grosse...

mardi 22 mai 2018

Est-ce vraiment bon ?

Je suis comédien. Et il m'arrive d'aller voir mes camarades sur scène.
J'ai une excellente manière de savoir si la pièce et si le travail duquel je suis témoin est de bon niveau. Il est de me poser la question de savoir si je suis attentif à tout ce qui se passe sur scène du point de vue de l'acteur, celui qui en moi interroge les choix fait par tel ou tel acteur, les costumes, les éclairages et tout ce qui concerne la technique... ou si je le suis du point de vue du spectateur. Si je ne suis attentif à rien d'autre qu'à se qui se passe entre les acteurs, si je suis absorbé par l'histoire au point de ne plus être attiré par le reste. Si je suis dedans, totalement. Si c'est le cas, alors bravo. Sinon...
Une bonne présentation, c'est équivalent. Comment faire en sorte que vos auditoires soient à ce point captif de ce que vous dites qu'il ne pense plus à rien d'autre, ni de leur vie, ni de leur profession, ni de quoi que ce soit d'autre...
C'est à cela que j'aspire pour chacune des personnes avec lesquelles je travaille.
Faire de vous des orateurs non seulement bons, non seulement capable de transmettre un message et de s'assurer que ce message a bien été entendu et reçu, mais encore en plus, un orateur captivant, fascinant...

lundi 21 mai 2018

Question de date de naissance...

A tous ceux persuadés que certains parmi nous sont nés avec quelque chose en plus, que Mozart est né avec la musique dans ses oreilles ou qu'Einstein rêvait de galaxie à moins de 6 mois, j'aurais cette question : si Michel-Ange, ce peintre génial, devait naître aujourd'hui ?... que ferait-il ?... avec ses gènes de peintre génial, que peindrait-il ?
La réponse, je vous la donne : il est fort peu probable qu'il deviendrait peintre. Il est fort probable qu'il ferait autre chose.
Si la demande est là, il est normal que certains parmi nous s'adaptent à cette demande et s'y investissent plus que d'autres...
Mozart : forte demande de musique classique inspirée par les têtes couronnées
Michel-Ange : forte demande de décorations religieuses, de représentations du monde, la Renaissance
Einstein : forte demande de compréhension de notre univers, de notre monde.
Si Einstein était né au Moyen-Age, aurait-il fait les mêmes découvertes ? Il paraît évident que non.
Si Mozart devait naître aujourd'hui, il ne serait pas compositeur de musique classique, personne ne s'intéresserait à son travail...
C'est la demande qui créé l'intérêt, qui créé le désir, qui créé le travail, qui construit le génie.

vendredi 18 mai 2018

Bathos

Bathos est une figure de style qui consiste à interrompre la gradation par un effet comique, ironique...
Bathos, c'est une pression dramatique qui monte, qui monte et... une blague, un contre-pied dramatique.
Bathos, c'est la chute. Du sublime vers le commun.
Les films de super-héros de ces dernières années appliquent jusqu'à la nausée ce principe, jusqu'à épuisement de tout drama. On ne croit plus en rien, parce que les personnages ne peuvent pas mourir et qu'au moment le plus critique, l'un d'entre eux se réfugie dans l'humour.

Bathos, pour nous, c'est renoncer au sublime par peur de ce sublime et se réfugier dans une forme d'humour, une forme d'autodérision. C'est renoncer au moment ou l'émotion est à son comble. C'est ne pas vouloir reconnaître en soi cette puissance et minimiser ce que nous accomplissons. Le rendre commun.

Ce que vous faites, vos accomplissements, c'est du sérieux. Le commun n'y a pas sa place.

jeudi 17 mai 2018

The hardest worker in the room...


Qu'est ce que réussir ?
Je vois sur Youtube des dizaines de vidéos inspirationnelles qui toutes font la démonstration que la réussite, c'est d'être celui qui travaille le plus, qui se défonce alors que les autres restent nonchalamment sur leur chaise à se demander ce qu'ils auraient dû faire quand ils étaient encore jeunes, intelligents, prêts à tout ou sans enfant !
Ces vidéos ou ces articles font tous l'apologie, à grand renfort de musique grandiloquente, d'une certaine forme de réussite. Une réussite clinquante et visible et reconnue socialement. A les entendre, réussir, c'est avoir une place dans le who's who. C'est être devenu quelqu'un dont on parle, que l'on reconnaît, qui existe aux yeux des autres, qui a un impact, que l'on peut remercier pour une raison…
Bref, le génie existe dans les yeux de tous ceux qui ne le sont pas ! La réussite, c'est s'élever au dessus des autres.
C'est peut-être ça. Peut-être Einstein a-t-il réussi ? Peut-être était-il un génie ?
Il y a d'autres formes de réussites. Des manières de s'accomplir sans devenir le plus musclé, le plus intelligent, le plus démonstratif… Sans être le plus travailleur de la pièce ("the hardest worker in the room"). Cette forme de réussite, c'est celle que vous vous choisissez avec la connaissance de qui vous êtes et de ce qui vous stimule et vous fascine, avec la famille qui est la vôtre, avec les amis qui vous entourent… Cette forme de réussite n'appartient qu'à vous et elle ne vous donnera sans doute pas de figurer en première page des journaux, encore que… mais elle vous apportera tout le bonheur et toute la paix de l'âme qu'une femme ou une homme peut désirer.
La réussite se mesure aux yeux de chacun. C'est quelque chose de personnel. Quelque chose qui se choisit aussi. Il est possible de regarder autour de soi, en soi, et de se dire : "J'ai réussi !".

mercredi 16 mai 2018

Il est toujours possible de s'inscrire...

La formation est commencée depuis le 14 mai, mais il est encore possible de vous y inscrire pendant quelques jours...
Si vous voulez porter vos présentations au niveau supérieur et comprendre de quoi vous êtes vraiment capable en la matière, c'est le moment !

Pour vous inscrire, suivez le lien ci dessous :
https://www.unow.fr/formations/communiquer-efficacement-storytelling/

Enfin, il me reste quelques places pour la session interentreprises des 5 et 6 juin prochains. 
Je vous y attends !


Ce moment où tout bascule...

Pour tout projet, il y a un point de bascule, un moment où cela passe, ou cela marche, ou des résultats se font voir. Ou bien le contraire, un moment où il devient évident qu'il faut faire marche arrière.
Ce moment précis est celui que nous cherchons. Il est le produit de mois, d'années de préparation et de travail. Mais il est aussi le plus visible et il est facile de se leurrer et de penser que tout est arrivé à ce moment là. Percer, comme on le dit, n'arrive pas du jour au lendemain. 

mardi 15 mai 2018

Et même si vous aviez raison...

Il y a une chose que nous avons tous en commun et j'en ai fréquemment parlé sur ce blog, c'est notre besoin viscéral d'avoir raison, de confirmer que ce que nous croyons est universel ! C'est rassurant, mais c'est faux. Il n'y a même rien de plus faux. Ce que nous croyons est unique et ne concerne que nous.
Autre aspect de notre persona, celle de vouloir nous montrer sous notre meilleur jour. Nous voulons que les autres aient de nous la représentation la plus valorisante possible. Nous voulons être aimé, apprécié, faire partie de la bande !
Avoir raison et faire belle figure !
Si vous mêlez les deux, vous ne verrez jamais quelqu'un admettre qu'il avait tort et que vous aviez raison, parce que cela le ferait passer pour un imbécile ou pour quelqu'un qui n'a pas la force de ses opinions !
C'est pour cela qu'il est possible de voir des gens s'entêter à défendre un point de vue alors que l'évidence leur indique que ce point de vue est daté, faux, erroné... Il préfère défendre l'indéfendable que de reconnaître leur erreur et ne plus arborer cette belle figure.
Raison de plus pour ne pas tenter d'avoir raison et pour valoriser ceux que vous avez en face de vous.

lundi 14 mai 2018

Tactique et Stratégie

Pour moi, ce qui appartient à la tactique, ce sont les éléments du puzzle, les petites choses à mettre bout à bout pour obtenir un résultat. Tactique : jour après jour, au quotidien. On peut changer de tactique d'un instant à l'autre, parceque cela semble fonctionner mieux que cela ne fonctionnait hier. 
Une tactique est mouvante, changeante, multiple, innovante, sujette à l'erreur...
La stratégie, elle, est plus profonde, plus ancrée. On ne peut en changer tous les jours, au risque de se perdre. La stratégie, c'est le grand but, le grand objet. La stratégie se veut solide, définitive dans le laps de temps qui lui est fixé, unique à peu de choses près...

Il faut les deux. Evidemment. Mais il est facile de se laisser aller à ne faire que de la tactique. Manager est avant tout une affaire de tactique. Et c'est ce qui est attendu d'un bon manager. Savoir identifier les opportunités avant les autres, avoir un coup d'avance.
Un coup d'avance ne fait pas une stratégie. Une stratégie c'est mille coups d'avance. C'est voir avant que cela ne soit seulement envisageable. C'est Musk il y a quinze ans. C'est Jobs en 1997. 
Il faut les deux et s'assurer que les deux sont là !

J'ai découvert ce poème en Espagnol qui fait merveilleusement bien la différence entre stratégie et tactique. Heureux les hispophones qui pourront comprendre ces mots. 



Táctica y estrategia 


Mi táctica es mirarte 

aprender como sos 
quererte como sos.


Mi táctica es hablarte 
y escucharte 
construir con palabras 
un puente indestructible


Mi táctica es quedarme 
en tu recuerdo 
no sé cómo ni sé 
con qué pretexto 
pero quedarme en vos


Mi táctica es ser franco 
y saber que sos franca 
y que no nos vendamos 
simulacros 
para que entre los dos 
no haya telón 
ni abismos


Mi estrategia es 
en cambio más profunda 
y más simple


Mi estrategia es 
que un día cualquiera 
no sé cómo ni sé 
con qué pretexto 
por fin me necesites.


Mario Benedetti

vendredi 11 mai 2018

Ce que j'ai fait et que je ne fais plus...


  • Donner du feedback négatif.
Je suis tombé dans ce piège : l'honnêteté n'est pas toujours la juste attitude à adopter… Dire à quelqu'un que ce qu'il fait n'est pas bon, même en prenant soin d'expliquer pourquoi ce n'est pas bon, cela ne marche pas. La bonne attitude est une attitude d'encouragement, de patience, de regard bienveillant. On nous apprend le contraire. On nous apprend les vertus d'une honnêteté dure et amère qu'il faut avaler pour pouvoir avancer. C'est faux. Nous avançons toujours plus vite et plus rapidement si les retours sont positifs. Cela ne veut pas dire qu'il faut être bêtement positif, mais adopter un regard encourageant, tourné vers le potentiel de la personne et non sur ce qu'elle est capable de produire aujourd'hui. Savoir déceler en eux ce qu'ils deviendront, plus que ce qu'ils sont !

  • Garder de la rancune.
Ils sont partout, ceux qui gardent en eux cette émotion négative. En vouloir aux autres pour les difficultés que nous trouvons sur notre chemin est une attitude naturelle, mais qui ne marche pas. Les autres ont leurs difficultés, leurs problèmes et leur vie n'est pas dédiée à améliorer la nôtre. Si quelqu'un vous fait une promesse ou vous semble vous devoir quelque chose, il est possible que cela ne débouche sur rien et ce n'est pas grave !
Personne ne vous doit quoi que ce soit. Le monde ne se dresse pas contre vous à la première occasion venue.

  • Être au clair avec les gens de votre entourage
Nous laissons tous un sillage de mauvaises décisions, d'erreurs… et parfois ces décisions nous mettent en tension avec notre entourage, avec des gens que nous aimons, mais avec lesquels une partie de l'histoire ne peut avoir lieu… Il est important de se mettre au clair et de ne rien garder. Il était peut-être important de quitter ce projet, d'aller dans une direction différente de celle qui était prévue au démarrage… Avec le temps, la gêne, les difficultés que ces séparations ou ces renoncements occasionnent finissent pas s'estomper et le drama du moment par se déliter. Il devient possible de renouer et de se mettre au clair. Personne ne devrez vous détester ou continuer de vous en vouloir. Il est important de nettoyer tout ça !

jeudi 10 mai 2018

Aux frontières...


Bien sûr, il est possible de penser que nous sommes, nous humains, limités, facétieux, handicapés de mille manières et que c'est notre croix : nous élever au dessus de notre condition...
Il est aussi possible de penser différemment : que nous sommes avant tout cette partie de nous-même qu'on appelle l'âme et que ce miracle de l'évolution est une perfection, sans limite véritable, magnifique.
On me dira qu'il suffit de regarder autour de soi pour comprendre que la première option ne peut être que la bonne : les guerres, les viols, les agressions... 
Mais il est possible que l'une n'aille pas sans l'autre, que coexistent cette animalité et cette infini. Il est possible qu'entre deux décisions absurdes et court-termistes, nous tous soyons capables de nous connecter à cet infini, à cette magnifiscence - voire : devenir cet infini... et que ce soit aussi cela : être humain.
Cela sonne un peu comme de la science-fiction, et chacun entendra cela à sa façon, mais je pense profondément que c'est là notre prochaine frontière !

mercredi 9 mai 2018

Dans la bonne moyenne...


Pendant  des millions d'années, les communautés humaines ne comptaient pas plus de 80 individus. Lorsque l'un de nos anciens souhaitaient une nouvelle protection pour l'hiver, il ne lui était pas difficile d'aller voir celui qui dans la tribu maîtrisait le mieux la confection de vêtements en peaux de bête et de faire un échange avec quoi que ce soit que lui maîtrisait. Le vêtement était ensuite fait à sa mesure, pour lui et par quelqu'un qui le connaissait.
Lorsque les communautés se sont mises à enfler, il fut de plus en plus difficile d'aller voir ce spécialiste et de lui demander de faire des vêtements sur mesure, trop de monde, trop de demandes et pas assez pour y répondre. Seuls les (très) riches ont eu accès à cette possibilité pendant les quelques siècles qui nous précèdent. C'est encore le cas aujourd'hui. Pour les autres, c'est la production de masse. C'est à dire prendre une moyenne et produire dans cette moyenne le vêtement ou le produit qui satisfera le plus grand nombre et laisser de côté les autres.
Le problème, c'est que cette approche est devenu la norme. On ne sait plus quoi faire de ceux qui ne sont plus dans la moyenne, ceux qui sont grands, petits, surdoués, audacieux, courageux… Notre société n'a de place que pour le moyen, le régulier, le compréhensible et se méfie de ce qui frôle les limites, navigue aux frontières, ose, menace le statu quo. Conséquence : les voitures sont toutes noires ou blanches, les enfants sont moyens en tout, jamais géniaux en quelque chose. Conséquence : à force nous avons cette tendance à nous envisager de cette manière - faire partie de la moyenne, être moyen, aspirer au moyen, désirer la moyenne.
Il y a peut-être une autre façon de voir les choses…

lundi 7 mai 2018

L'aide d'un professionnel depuis votre siège...

S'ouvre le 14 mai une session SPOC de la formation en ligne "Communiquer efficacement grâce au Storytelling" que j'anime.
SPOC pour Small Private Online Courses.
Pour cette session, pas de vidéos interminables, pas d'anonymat complet et une probabilité infime d'aller au bout... mais au contraire : des classes virtuelles, de l'interaction entre vous et moi et des vidéos brèves et efficaces pour vous permettre de mieux communiquer. C'est bien, ça marche. Je ne m'y serais pas lancé autrement !
Cela commence le 14 mai, j'espère vous y voir !...

Pour vous inscrire, suivez le lien ci dessous :
https://www.unow.fr/formations/communiquer-efficacement-storytelling/

Pour avoir une idée de ce qui va s'y passer, une courte vidéo :



...et si vous vouliez tout de même "the real deal" et venir assister à l'une de mes formations présentielle, je serai à Paris les 5 et 6 juin prochain.
Pour vous inscrire, contactez-moi ici !

Comment prendre la critique...

Nous ne sommes, pour la plupart, pas bienveillant avec nous-mêmes.
C'est ainsi, c'est une part de notre éducation. Nous avons appris cette dureté à notre égard.
Lorsque ce senseur qui est en nous rencontre une critique, il s'en délecte, parce que cette critique est une confirmation, une justification de cette dureté. Bien sûr qu'il est normal d'être dur avec soi-même lorsque l'on est aussi nul-le.
Difficile alors de prendre le mors aux dents et de se lancer dans le travail pour devenir meilleur. Mieux vaut reconnaître cette nullité et se contenter de ce qui est là (un job, un salaire, une relation) et tout faire pour que ce qui est là ne disparaisse pas ! Et vivre dans la peur  de l'éventualité de cette disparition.
Je n'ai jamais vu quelqu'un s'améliorer par la seule vertu d'une critique. Je n'ai jamais entendu quelqu'un me dire : "J'ai repris tous les commentaires désobligeants, les mauvaises critiques et je m'en suis inspiré pour devenir meilleur et aujourd'hui tout va bien !"
Il est important d'aller chercher le feedback, mais de le faire en face à face et de bien comprendre que rien n'est jamais personnel. De bien comprendre aussi que le feedback doit être, au moins en partie, positif (vous ne pouvez pas être SI nul-le !). De bien comprendre aussi que ce feedback a un objectif : celui de vous améliorer et que ce n'est pas une épreuve, mais une partie d'une process.
Pour le reste, pour ces critiques anonymes, pour l'opinion de la masse, ce que pensent ceux qui ne connaissent rien à rien, mais qui se pensent en capacité de donner leur avis sur tout, laissez les dire et ne laissez pas leur négativité vous atteindre. Vous avez une mission : devenir meilleur. Ils ne vous aideront pas, alors...

vendredi 4 mai 2018

Tous communicants...

Les réseaux sociaux et notre manière de les utiliser ont tendance à distordre notre communication et notre appréciation de cette dernière. Tout cela parce que nous ne sommes pas tous des communicants formés à ce métier complexe. La plupart d'entre nous sommes juste des individus à qui l'on a remis un outil d'une puissance planétaire sans jamais recevoir le mode d'emploi.
Pour la plupart d'entre nous, nous recherchons d'abord et avant tout de l'attention. C'est ce que nous signifie le nombre de "Like" que nous obtenons sur une vidéo ou une photo que nous publions. Cette attention est importante, elle montre que nous sommes vus, lus, entendus..., mais elle n'est pas suffisante et elle est trompeuse. Parce que lorsque le but n'est que de créer de l'attention, alors il n'est plus question que de chiffres. Le plus de "Like" possible, le plus de lecteurs, de suiveurs, d'abonnés... Et les chiffres ne sont pas un indicateur pertinent de votre impact, de ce que votre communication est en mesure de générer. Le but de notre communication devrait être de créer une relation durable et pertinente, devrait être capable de créer des changements de comportements et d'attitudes qui vont dans la bonne direction et dont nous sommes à l'origine.
Un million de "Like" ne servent à rien, si personne n'a été touché par vos mots sans que rien ne change.

jeudi 3 mai 2018

Frontal ?

La plupart du temps, l'approche habituelle en situation de vente est la bonne.
Lorsque vous faites face à un prospect, la bonne question à lui poser est : "en quoi puis-je vous aider ?".
Mais il peut arriver que cela ne suffise pas. Pour une raison assez simple, c'est que votre prospect ne sait pas s'il a besoin d'aide ou pas !
Dans ma partie, les présentations professionnelles et l'influence, rares sont celles et ceux qui ont conscience de leur niveau et de ce que les outils de l'influence pourraient leur apporter. Lorsque je leur demande si je peux les aider, il leur est difficile de répondre. Ils ont une vague idée de leur difficulté, de leurs angoisses, mais ça ne va pas plus loin.
Pour cela, il m'arrive d'y aller plus directement et plutôt que de demander si je pourrais les aider, de leur demander ce qu'ils veulent, ce qu'ils cherchent. "Qu'est-ce que vous recherchez ?" - "Qu'est-ce que vous voulez ?"
Cette question les interpelle d'une façon différente parce qu'elle les oblige à se projeter, non pas dans ce qui ne marche pas chez eux et qu'ils auraient identifié, mais dans ce qu'ils voient pour eux une fois que je les aurais aidé. Et c'est tout autre chose.


mercredi 2 mai 2018

J'ai la bonne réponse...

La bonne réponse n'est pas toujours la bonne réponse...
Donner cette bonne réponse à quelqu'un n'est pas toujours la bonne attitude à adopter...
Vouloir avoir raison est toujours discutable...
Le mieux est toujours de supporter l'autre, de la conduire à changer, à s'améliorer, à se consoler. Si votre réponse donne ce type de résultat, alors c'est une bonne réponse... Si votre réponse ne conduit qu'à des larmes, des doutes ou de la crispation, vous avez peut-être raison, mais qu'avez-vous créé ?...
Je le dis, je le sais... et je continue de l'apprendre, parfois à mes dépends...

Avec toutes mes excuses à la personne que cela concerne et qui se reconnaîtra...