vendredi 31 mai 2019

Tout le monde en a...

Notre cerveau se laisse facilement prendre au petit jeu des excuses...
Il est assez facile de justifier de ne pas donner le meilleur de soi et de ses capacités et de se sentir à l'aise avec ces justifications !
"Ils ne paient pas assez, ils ne reconnaissent pas la valeur de mon travail, ils ne comprennent pas la portée de ce que je propose, ils sont jeunes et ne restent pas attentif plus de 10 minutes avant de se plonger dans leurs écrans, ils sont idiots, ils ne sont pas prêts à payer pour quelque chose de qualité, autant leur donner ce qu'ils veulent..."
Rien de tout cela ne marche et correspond à envoyer les mauvais messages à la fois à ceux pour qui vous travaillez, mais aussi à vous-même... Une fois ce plis pris, vous voilà qui ne produisez plus que du travail médiocre et qui êtes reconnus pour ce type de travail et il devient impossible d'en sortir... La seule alternative est de tout donner, quelles que soient les circonstances, quelles que soient toutes les raisons qui pourraient justifier de ne pas y aller à fond !
La route est longue et il viendra bien un moment où ils réaliseront qu'il est difficile de se séparer de vous et de votre travail irréprochable !

mercredi 29 mai 2019

Responsable

Deux façons de voir vos progrès : ceux que l'on vous impose et ceux que vous vous imposez à vous-même. Être responsable de votre développement personnel n'a pas d'autre signification. Il est possible que certaines personnes décident que vous valez mieux que cela et prennent en charge votre évolution et vos progrès... Mais c'est peu probable. Il est beaucoup plus efficace que cette décision vienne de vous.

mardi 28 mai 2019

Question de termes...

La plupart des décisions que nous prenons ont un impact à long termes sur nos vies... et pourtant, la majorité des décisions que nous prenons le sont avec en tête ce que seront les conséquences à court termes. Se démener pour payer moins d'impôts est à coup sûr une excellente stratégie pour disposer de plus d'argent à court termes, mais à long termes, il est évident que cette stratégie ne peut être payante, puisque cela signifie tout bonnement la fin de notre société telle que nous la connaissons.
Continuer de prendre sa voiture quotidiennement est sûrement le meilleur moyen de se déplacer sans avoir à subir toutes les difficultés et les rodomontades des transports publics... mais à long termes, cela signifie ni plus ni moins que la fin du monde tel que nous le connaissons. Idem pour l'avion.
Avant de prendre une décision, quelle qu'elle soit, il est en général avisé de se demander qu'elles seront les conséquences à long termes de celles-ci et d'en tenir compte pour être bien sûr que le monde vers lequel nous allons ne promet pas d'être pire que celui dans lequel nous vivons...

vendredi 24 mai 2019

Ces récits nécessaires...

La puissance des histoires pour un être humain est telle qu'à peu près n'importe quelle histoire que vous recontiez fonctionnera. L'objet n'est pas d'apprendre à raconter et à transformer en récit les informations que vous souhaitez transmettre, il est bien de vous convaincre que vos histoires sont puissantes et qu'elles vous permettront d'obtenir les résultats que vous voulez...

jeudi 23 mai 2019

Conseils de pro...

La technologie évolue vite. Très vite.
Notre aptitude à garder le rythme, à rester au top de ce qu'il faut savoir pour optimiser notre utilisation de ces outils high tech diminue quasiment de jour en jour.
Au delà d'un certain âge, la plupart des gens que je croise savent utiliser Facebook, ne comprennent pas grand-chose à Instagram et ne connaissent qu'à peine l'existence de Tinder... Facile de se faire dépasser.
Si vous voulez garder le rythme, vous aurez besoin d'un avis de pro. Ces pros existent. Ce sont eux qui peuvent éclairer votre lanterne sur les meilleures façons d'utiliser Linkedin pour votre carrière, votre ordinateur d'une façon différente de celle que vous utilisez toujours et qui date du jour de l'achat de votre premier Mac, il y a 20 ans, ou encore d'inclure Instagram dans votre stratégie marketing.
Les pros savent, comprennent et sont dans le flot. Vous n'y êtes et c'est pour cela que vous avez besoin d'eux...

mercredi 22 mai 2019

Pour toujours et à jamais...

De façon assez intéressante, la plupart d'entre nous vivons entre deux mondes, pourtant contradictoire et dont nous ferions mieux d'inverser la polarité...
Le premier monde est celui qui se nourrit de la croyance que le confort de notre société, que les avantages immenses que nous avons acquis au fil du temps sont destinés à durer pour toujours. C'est ce que pensaient les Romains il y a quelques siècles. Il ne reste rien de leur empire. Rien. Ce sera le cas pour nous. Et il semblerait même que l'échéance soit plus proche que nous ne le pensons...
Ce monde est celui qui se voit là pour toujours, sans grand changement, sans grand bouleversement. Le toujours du confort...
Le deuxième monde, et nous y sommes installés dans le même temps, est celui du jamais. Jamais cela ne pourra m'arriver, jamais je n'aurai le temps, la force, le talent, la reconnaissance. C'est un monde de limitation qui se nourrit de toutes les croyances que nous portons sur nos limitations...
Ces deux perceptions des choses sont erronées. Notre monde va vers des bouleversements importants et c'est pour bientôt et nous sommes en capacité de faire quelque chose.

mardi 21 mai 2019

Votre stratégie digitale est analogique !

Malgré tous les Facebook de la terre et les twitters et autres Instagram, il reste difficile de se faire un nom, d'exister ou de faire reconnaître son travail, son art...
Pourquoi ?
Parce que la qualité de votre travail ne pourra se répandre et se faire connaître que d'un individu à un autre, parce que parler de soi sur les réseaux sociaux n'est qu'une manière de promouvoir un travail, mais que cela ne sera jamais rien comparé au regard d'une connaissance qui vous dit : "Tu dois écouter ça !" ou "Il faut que tu lises ce livre" ou encore "Ce type est formidable, tu devrais le prendre pour ton projet"...
Ajouter plus de temps à votre présence en ligne n'est pas la bonne stratégie ou plutôt n'est pas la seule stratégie. Ce qui importe, c'est de constituer au plus vite ce groupe de personnes qui commenceront à parler de vous et de votre travail, qui seront prêts à prendre le risque de dire : "j'aime ce qu'il ou elle fait et à un point tel, que je suis prêt à en parler !"

lundi 20 mai 2019

La valeur ajoutée des réseaux sociaux ?

L'envie d'exister, de se montrer est parfaitement légitime... Regardez ! Je fais ça, je fais ci, je suis là, je mange ça et tout autour de moi est beau... et pour ajouter à mon bonheur d'être là ou de faire ça, je vous en parle et je vous le montre ! Légitime, nous sommes une espèce grégaire et nous sommes programmés pour aller chercher la reconnaissance de nos pairs...
Mais cela ne veut pas dire que ce programme est nécessairement bon !
Que tout dire de vous est intéressant ou d'un quelconque intérêt !
Avant de publier quoi que ce soit, j'essayerais de mesurer la valeur de la publication, valeur apportée à ceux à qui vous vous adressez. Vous êtes en Grèce, que pouvez-vous nous apprendre, nous faire découvrir, nous aider à mieux envisager par votre présence là bas ? Savoir que vous vous dorez la pilule sur une plage magnifique ne m'apporte rien. Mieux comprendre le monde par vos yeux, voilà qui m'intéresse... Après tout, nous sommes "amis", non ?

vendredi 17 mai 2019

Led Zeppelin...

En 1968, Jimmy Page fonde un groupe qui va révolutionner la musique et l'industrie musicale toute entière : Led Zeppelin.
Leur premier album n'a pas de nom, pas de titre, il s'appelle Led Zeppelin.
Le second n'a pas de titre, ni de nom non plus. On l'appelle Led Zeppelin 2.
Le troisième, par la force des choses s'appelle Led Zeppelin 3 et enfin le quatrième album de ce groupe s'appelle Led Zeppelin 4...

Signer. Affirmer. 

jeudi 16 mai 2019

Entre les mains de votre tournevis !

Que ferez un tournevis s'il pouvait se servir de vous ?
Certains outils ont une utilité affirmée et évidente... D'autres moins...
Le parfait exemple est PowerPoint. Cet outil logiciel est utilisé par la majorité des gens sans qu'ils aient la moindre connaissance de la véritable utilité de cet outil. Il l'utilise principalement à l'envers, et pour finir, c'est l'outil qui se sert d'eux... et leurs performances s'en trouve dégradée.
Pire encore que PowerPoint, Facebook... A quoi sert cet outil ? Quelle en est l'utilité profonde, en quoi nous aide-t-il si ce n'est à nous sentir minable en un temps record !
Ou encore Twitter ! Si ce n'est à perdre du temps à lancer au monde des onomatopées dont personne ne se souviendra jamais, à moins que...
Ces outils se servent de nous et leur objectif n'est pas clair... et c'est presque inquiétant !

mercredi 15 mai 2019

Le choix de s'arrêter...

Les arrêts de bus bougent à Paris !
Et il faut un temps pour le comprendre...
Me voilà qui attend le bus (je le dis : mon bilan carbone est irréprochable !)... Le voilà qui se rapproche. Et qui ne s'arrête pas. La foule interpelle le chauffeur qui passe doucement... Et celui-ci nous montre du doigt une petite affichette avec cet air sur le visage "Si vous lisiez ce qui était marqué, je n'aurais pas à vous passer sous le nez ! Bande de clients abrutis et distraits...". Et il passe son chemin.
Je lis l'affichette : cet arrêt est déplacé à compter du 8 mai. Nous sommes le 8 mai. L'arrêt n'est plus, c'est un fait, je viens de le constater. Certes, le bus n'avait pas à s'arrêter, mais bien sûr, l'attitude de ce chauffeur est incroyablement stupide. Je n'ai pas besoin de m'étendre là dessus.
Quelques jours plus tard, même bus, mais cette fois, je l'attends au bon arrêt. Le nouveau ! Bien sûr, le bus passe devant l'ancien arrêt. Y attendent là quelques personnes qui n'ont pas lue l'affichette... Elles tendent le bras. Hèlent le bus. Et le bus... s'arrête ! Alors que les passagers montent, le chauffeur prend le temps d'expliquer que cet arrêt n'existe plus et leur indique où se trouve le nouvel arrêt. Les gens remercient et prennent note. Pas de colère, pas de frustration. Juste une belle humanité de la part de ce chauffeur de bus attentionné.

Nous choisissons le monde dans lequel nous vivons, une décision après l'autre.

mardi 14 mai 2019

Dormez ! Je le veux !


Cela ne surprendra personne : le sommeil est important.
Il l'est peut être même encore plus que cela.
Des études récentes montrent que les personnes qui ont un sommeil de qualité vivent et "performent" largement mieux que les autres ! Celles qui dorment mal ou trop peu…
Ce que cela veut dire : il est temps de prendre votre sommeil au sérieux et de devenir un professionnel de vos nuits. Bien dormir est un savoir-faire précieux, d'autant plus précieux que vous y gagnerez une meilleure qualité de vie !
Tout d'abord, si nous sommes inégaux face au sommeil, comptez que pour une bonne nuit de repos et de nettoyage et de bonne autophagie, 8 heures ne seront jamais de trop. Vous pensez vous en tirer avec 5 ou 6 heures, mais à la longue la mécanique finit par s'user… 8 heures, c'est bien.
Ensuite, les heures avant minuit comptent double. Ce sont celles qui nous rapprochent du rythme originel… Pour les animaux en nous : plus de soleil égal sommeil !
Enfin, privilégiez le sommeil et sa qualité sur tout le reste. Ce n'est pas seulement de se sentir mieux, plus alerte et réveillé ! C'est aussi de laisser le temps à cette merveilleuse mécanique biologique le temps de faire ce qu'elle sait le mieux faire : se réparer elle-même !

lundi 13 mai 2019

Le feedback ! C'est quoi ?

Les américains ont coutume de le dire : le feedback est un cadeau !
Traduit dans la langue de Shakespeare, pour le cas où vous tomberiez dessus : Feedback is a gift.
Un cadeau.
Je vois et j'entends parler du feedback en entreprise et le moins que l'on puisse dire, c'est que cela ne m'inspire pas l'idée du cadeau...
J'entends dire qu'il faut savoir dire ce qui ne va pas, pour le bien de la personne qui le reçoit, dire ce qui doit être dit, quel que soit le prix.
Lorsque vous faites un cadeau, vous n'envoyez pas des ronces ou du fil de fer barbelé, même si cela doit, au bout du compte faire du bien à la personne à qui vous le donnez. Lorsque c'est un cadeau, le but, l'objectif est le plaisir et le bonheur de la personne à qui vous faites ce don...
C'est pareil avec le feedback. Cela doit faire du bien ! Cela doit donner du jus et de l'énergie...
Si cela ne produit pas ce genre d'effet, c'est que ce n'est pas un cadeau, donc ce n'est pas du feedback. C'est une critique...
Et personne n'aime être critiqué... Même (surtout) lorsque c'est pour son bien... parce que franchement, qui sont-ils ces individus qui savent mieux que vous-même ce qui est bon pour vous !

vendredi 10 mai 2019

UN INTERNE TUE

Dans le métro, une publicité annonce fièrement : "FORME POUR L'EMPLOI"...
Et je me demande : forme pour l'emploi ? Qu'est-ce que cela peut bien vouloir dire ? De quelle forme aurions-nous besoin pour nos emplois ? Forme ?
Puis, il me vient qu'il y a une faute d'orthographe... Je dis bien une faute d'orthographe ! Il manque un accent sur le E de forme... pour donner le mot FORMÉ qui est différent du mot FORME !
Pourtant, subsiste cette croyance que les majuscules (ou les capitales) ne s'accentuent pas ! Quelle drôle d'idée ! Si cette tolérance avait court il y a quelques cent cinquante ans en arrière, du temps d'une imprimerie qui ne donnait pas la place à nos accents d'exister, l'informatique a remis bon ordre dans tout ça et accentuer nos majuscules est maintenant une obligation, au risque de faire... une faute d'orthographe !
Je n'invente rien et nous avons pour ce genre de questions primordiales des sages qui confirment cette évidence... 

jeudi 9 mai 2019

Des études médiocres...

Il y a une chose étrange avec l'enseignement, celui que l'on dit : supérieur...
Ceux qui y aboutissent sont devant quelques-unes des plus belles années de leur vie, d'un point de vue intellectuel... Des années exclusivement dédiées à leur apprentissage. La société, le monde et l'évolution ont voulu que cela soit ainsi. Notre jeunesse a la possibilité de faire des "études supérieures"...
Il y a pourtant ce hiatus, que je constate à chaque fois que j'enseigne en université ou en école : la mollesse de l'envie, le faible investissement alors que l'enseignement supérieur coûte cher, à la société, aux parents, au système !
La faute n'est pas à mettre sur les étudiants à qui on a toujours présenté le temps d'étude comme un temps contraint, gratuit et généraliste...
Comment changer de vision sur la chose ?
Comment transmettre à ces jeunes l'envie de dire à leurs enseignantes et leurs enseignants  : "Plus, plus, encore plus... Poussez-Nous au bout, poussez-Vous à fond... après, il ne sera plus temps."

mardi 7 mai 2019

L'envie de savoir...

Le savoir est partout. Autour de nous, il nous enveloppe. La somme de tous les savoirs humains est accessible et à portée de main. Internet nous promet cette richesse. Il est possible d'accéder à ce puit profond et d'y puiser tout ce que nous désirons apprendre, comprendre, décrypter...
Le savoir est partout, mais il lui manque est l'envie de savoir !
Surprenant, alors que pendant des milliers de milliers d'année, le savoir était réservé à une élite infime qui savait lire, laissant le reste de l'humanité dans une ignorance crasse et superstitieuse, nous en soyons encore là, à faire semblant de ne pas savoir, à continuer de jouer le jeu de la crasse et de l'ignorance alors que le savoir est là, sous nos yeux et qu'il ne demande qu'à être saisit.


lundi 6 mai 2019

Sur le ring : intuition et peur...

Il peut être bon d'y aller à l'intuition, au "feeling", parce que "quelque chose" vous dit que c'est la bonne direction à prendre, parce que votre expérience s'exprime ainsi...
La plupart du temps, l'intuition est mauvaise conseillère... parce qu'elle doit faire face à la peur d'échouer... et la peur est, de toutes nos émotions, et de loin, la plus puissante...
Votre intuition vous dira qu'investir des centaines de milliers d'euros dans ce projet est une bonne idée et votre peur vous dira le contraire. Et bien souvent, c'est la peur qui l'emporte.
Pour cela, les décisions importantes sont rarement prise sur un coup de tête ou sur un moment d'inspiration... mais en se basant sur des données, sur une décision collective... et cela ne fonctionne pas tellement mieux !
Le mieux, c'est le meilleur des deux mondes. C'est de prendre des décisions avec ce que vous disent vos intuitions, renforcées par ce que vous disent les données, la logique, votre intelligence...
Le principe est simple : faites de votre intuition un véritable outil de travail. Musclez-là. Nourrissez-là en conscience pour qu'elle vous dicte plus fréquemment quelle est la bonne décision... Faites-en sorte que face à la peur, ce soit elle qui gagne !

vendredi 3 mai 2019

Minimus !

Dans le doute, il peut être tentant de s'excuser par avance et de minimiser la portée de ce que vous allez dire ou produire. S'excuser pour les doutes qui sont les nôtres, l'incertitude à laquelle nous sommes confrontés et la peur de la rejection. L'envie de s'excuser avant même d'avoir commencé est une façon de dire à ceux qui sont en face de nous : ne cessez pas de m'aimer si je devais me planter. Promettez-moi de ne pas me rejeter !
S'excuser ne sert à rien. Il ne vous donneront aucune excuse si vous vous plantez, alors autant assumer. Vous ne vous donnerez aucune excuse, alors autant préparer et vous donner toutes les chances... autant travailler à devenir celui que vous souhaitez devenir : celui qui n'a pas besoin de s'excuser !

jeudi 2 mai 2019

Le vrai graal !

Il y a deux états à la poursuite desquels nous sommes en permanence. Il me semble.
Le premier est l'état de conscience. Cet état est celui qui nous permet de rester dans l'instant et dans le moment, sans nous projeter dans un futur incertain. Etre là, être avec, être dans la relation, présent.
Difficile, parce que notre mental ne cesse de vouloir anticiper, prévoir, dans un but de sécurité et de survie...
Le second est celui d'insouciance. C'est l'état de l'enfance. Celui qui nous permet de jouir de nos instants de conscience. Celui qui nous permet de nous concentrer sur autre chose que nous-mêmes et de nous alléger du poids qu'il y a être nous-mêmes ! Celui du don, de cette facilité à passer à autre chose, à se contenter de ce qui est là plutôt que de vouloir ce qui ne l'est pas. C'est l'état de complétude. L'état de jeu.
Il y faut les deux et nous voilà heureux.
Nous les avions tous. Les deux. Lorsque nous avions 5, 6 ans...
A nous maintenant de les retrouver...


mercredi 1 mai 2019

savoir-faire mou et savoir-faire dur !

Soft skills, hard skills...
Cela nous vient de l'anglais... et créé un beau malentendu sur les apprentissages nécessaires d'aujourd'hui...
Il paraît logique, mais l'est-ce vraiment, d'apprendre d'abord le dur, le hard : l'anglais, le calcul, les bases de l'architecture, puis, une fois le dur maîtrisé, de passer au mou, au soft et d'apprendre à interagir, à comprendre les autres, à négocier...
Mais l'est-ce vraiment ?
Ne devrait-on pas d'abord savoir comprendre et interagir, se comprendre soi-même et avancer ensuite vers des savoirs qui posent moins de questions ?
Je pense que le mou et le dur se sont inversés ces dernières années... que l'essentiel n'est plus le dur, mais le mou et que nous continuons de valoriser le dur, juste parce que ce mot évoque la durabilité et la stabilité.
En fait, il ne faudrait plus parler de soft skills et de hard skills. Les mots ont un pouvoir et il ne nous aiguille pas toujours dans la bonne direction !