jeudi 31 décembre 2020

Changer le monde !

Ce que vous savez compte. Beaucoup plus que vous ne le pensez. Les expériences que vous avez accumulées au fil des ans et les leçons que vous en avez tirées sont tout aussi précieuses pour vous  et ceux qui vous entourent qu'elles ne pourraient l'être pour nous...

Pourtant nous n'y avons pas accès... Principalement parce que la plupart d'entre nous ne vous connaissons pas ! Vous êtes pourtant quelque part, avec tous ces savoirs, ces compétences, ces trésors et nous ne pouvons en bénéficier...

À moins... 

Le monde d'aujourd'hui, en dépit de tous ses défauts, n'a jamais été aussi prêt et calibré pour permettre le partage. Les media sont légions qui pourraient vous permettre de dire et de raconter ce que vous savez et que nous rêverions de savoir à notre tour, sans le savoir évidemment ! Internet vous ouvre son micro. Internet vous écoute. Qu'importe qu'ils ne soient qu'une poignée à vous entendre. L'important est que vous soyez là, à nous dire et peut-être un jour, une vie, une trajectoire s'en trouvera modifiée. Et c'est à vous que nous le devrons !

mercredi 30 décembre 2020

L'heure de donner...

Il est dit que c'est dans le don que l'on trouve sa récompense. Les actes d'empathie et d'altruisme sont aussi le fait de notre propre égocentrisme. Donner nous procure de nous sentir bien à propos de nous-mêmes et c'est certainement une excellente chose !

Les débuts d'années sont de bons moments pour se questionner sur la nécessité de donner et donc de se faire du bien ! Il est même écrit quelque part que bien donner devrait s'approcher de 10% de nos rentrées financières totales. Cela peut faire une somme, mais une fois encore, c'est un acte qui, au delà même de faire du bien à ceux qui recevront votre don vous sera immensément agréable.

Pour ma part, je donne à la même organisation depuis plus de quinze ans : Worldvision.

La liste de ceux qui n'attendent que de vous faire du bien est longue. Les besoins sont infinis. 

Il est aussi temps de donner un peu plus...


mardi 29 décembre 2020

Le long chemin !

Nous ne sommes au bout du compte que ce que nous avons appris. De la page blanche que nous étions à la naissance, à nos années d'école puis à cette curiosité que nous avons entretenue au fil des ans... C'est ce voyage qui constitue qui nous sommes. Nos apprentissages, notre découverte de notre monde et de qui nous sommes dans ce monde sont la plus formidable et la plus complexe des aventures.
De cette aventure, c'est nous qui tenons le compas La croix du Sud. Il est toujours possible d'apprendre quelque chose de nouveau, de surprenant, de déterminant parfois. A condition de ne pas nous laisser aller à l'endormissement, au renoncement et à la routine.
Qu'allons nous apprendre aujourd'hui qui nous rappelle que nous sommes sur un chemin que nous traçons chaque jour !?

lundi 28 décembre 2020

La confiance et l'oubli !

La confiance en soi est entièrement basée sur nos représentations. Si nous nous savons ou croyons en capacité de faire quelque chose, alors notre confiance en nous-même aura tendance à croître. C'est du bon sens, la confiance en soi est un narratif qui se construit sur la base de nos expériences passées. Il est beaucoup plus facile de faire une présentation après l'avoir répétée 100 fois. Quelque chose en nous nous dit que tout ce temps de répétition nous garanti de ne plus prendre le risque de rester sans voix et sans plus rien à dire devant eux !

Le problème, c'est que nous oublions ! Nous oublions ce que nous savons faire. Si nous ne le faisons que quelques fois au cours d'une année, il est facile de ne pas se souvenir de ce que nous détenons en compétence, en charisme, en capacité à captiver. 

Il est capitale de se souvenir, de se rappeler et de mettre en place les outils qui vont nous y aider, de ce que nous sommes et des savoir faire que nous avons accumulés. D'en dresser la liste et de la relire. Il n'est pas nécessaire de recommencer de zéro à chaque fois. Il n'est pas nécessaire de ressentir les émotions du débutant à chaque passage !

mardi 22 décembre 2020

Voir grandir une idée...

Une idée n'est que l'embryon d'un projet, d'une réalisation, d'un accomplissement.

La plupart d'entre nous avons de nombreuses idées. Parfois l'une d'entre elles sort du lot. C'est l'Idée !

A partir de là, si nous voulons que cette idée ait une chance de devenir une réalisation, il y a plusieurs options, mais la plus sûr est de trouver des individus avec qui la partager. Une idée partagée est une idée qui peut commencer à se confronter à la réalité ou plutôt à la diversité des réalités. Une idée partagée, c'est une idée défiée, remise en question, scrutée... Si l'idée résiste à ce traitement, c'est qu'elle est assez forte et peut-être un jour deviendra-t-elle une réussite, un produit ou une entreprise...

Une idée qui reste dans l'esprit de son créateur pour ne pas être volée ou détournée est en général une idée qui ne donne pas naissance à grand chose.


lundi 21 décembre 2020

La règle de trois de notre parole...

Il me paraît évident que toute parole se doit d'avoir un objet. Parler pour ne rien dire, si cela est amusant pendant un temps, fini par lasser. Et celui qui parle et surtout celui qui écoute. 

Mais il est aussi possible de s'interroger sur la nature de cet objet. Certe obtenir quelque chose, une action, un changement, un mouvement de l'auditoire est la mission... mais encore...

Tout d'abord, cette action doit être ancrée dans le réel, dans le possible et non dans le fantasme. Autrement dit, elle doit contenir quelque chose de vrai qui puisse entrer en résonnance avec toutes les personnes présentes. 

Ensuite, cette action que nous souhaitons doit être de nature bienveillante, de pas faire de mal ou du mal. Le "do no evil" de Google, pour ceux qui se souviennent de cette époque où ces mots avaient encore une importance pour la multinationale. Il s'agissait de mots puissants. Notre parole, nos intentions doivent avoir des ressorts de bienveillance. Si ce que nous disons ne doit pas faire le bien, autant les garder pour nous-même.

Et enfin, cette action et les mots qui y conduisent doivent être utiles, pertinents, pourvus de sens, contribuer d'une manière ou d'une autre au bien-être commun... 

Ces trois étapes nous permettent de structurer avec encore plus de précisions les mots que nous prononçons. Ils sont inspirés de cette interventions de Pascal Seys, superbe chroniqueuse que l'on ne présente presque plus ! Et merci à Gundula de me l'avoir indiquée...






vendredi 18 décembre 2020

Hormèse

L'une des clés de notre capacité d'adaptation est l'hormèse.

Le principe de l'hormèse est la description de la réponse de notre organisme face aux stress auxquels il est soumis. Le corps est une machine adaptative. La rapidité avec laquelle le corps est capable de se mettre en position de répondre à un défis qui lui est régulièrement lancé est sidérante. La musculation en est une belle illustration. Il suffit de quelques heures par mois et d'une alimentation adaptée pour voir rapidement des résultats tangibles. Le muscle s'adapte par hypertrophie aux efforts croissants qui lui sont demandés.

Pour grandir, le corps doit être sollicité. Certes. Mais de quelle manière ? En matière de musculation, la chose est entendue : intensité. Il faut beaucoup de poids pendant peu de temps. Peu de répétitions et un effort intense donnent le meilleur résultat pour permettre cette hypertrophie. Autre facteur fondamental : le temps de repos. Si celui-ci n'est pas suffisant, le développement musculaire ne peut avoir lieu.

Ce principe s'applique à nos intellects. Le principe de l'hormèse s'applique à nos hypertrophies cérébelleuses. Comment ? Par des challenges intenses, mais à la juste limite de nos capacités, répétés régulièrement et entre lesquels il est possible de prendre un temps de repos, nous pouvons nos capacités à produire ce que nous n'avons jamais produit. 

jeudi 17 décembre 2020

Le pouvoir du jeu...

Tout ce que nous faisons nous révèle, nous renseigne sur nous même...

Jouer. Le fait de jouer et d'apprendre par le jeu est profondément imprégné dans notre culture, mais bien au delà, dans nos gènes. Nous sommes des animaux qui apprenont énormément par le jeu. Dans nos jeunes années, c'est une évidence, le jeu est la meilleure façon de nous confronter au monde et aux autres et de le faire dans ce qui semble être : pour de faux... Mais ce ne l'est sans doute pas autant que cela.

Une fois devenu adulte, le jeu est ramené à ce qu'il est censé être : un divertissement ! C'est en quelque sorte une erreur. Jouer peut continuer de nous aider à nous confronter à ce que nous ne connaissons pas, à ce qui nous terrifie ou nous retient... et de le faire vraiment pour de faux !

Jouer à la finance, jouer à faire des investissements, des enquêtes, etc. Et une fois le jeu terminé, analyser les décisions que nous avons prises, les ressentis qui nous ont parcourus, notre attitude vis à vis des autres... il est plus que probable que nous aurions agit de façon similaire dans la vraie vie !

Je vois ici deux leçons : pour les adultes, la nécessité de continuer à jouer et de le faire avec conscience, avec un constant regard sur soi et sur nos comportements dans le jeu... C'est une mine d'enseignements ! Pour les enfants : leur donner à jouer à ce qui les aidera vraiment à se confronter au monde et à ses exigences... jeu d'argent, d'aventure, de prises de risques, etc. Quelle meilleure façon de leur donner un avant-goût de ce qui sera attendu d'eux et pour eux, de gagner un peu d'entraînement... l'école passe si souvent à côté des vrais sujets !

mercredi 16 décembre 2020

Convaincre pour hier ou pour demain...

Il y a plusieurs façons de convaincre quelqu'un.

La première consiste à conduire la personne à réaliser que le cours de ses décisions passées n'était pas le bon et qu'il est temps d'en changer. Ce genre de réalisation est rare, parce qu'il est difficile pour quelqu'un d'admettre avoir eu tort et ne pas avoir fait les bons choix. Je ne me souviens pas de la dernière fois où j'ai entendu quelqu'un m'avouer avoir eu tort, sans doute parce que ce n'est jamais arrivé !

La seconde consiste à laisser le passé là où il est et pour ce qu'il est et de proposer à la personne non pas d'accepter ne pas avoir fait les bons choix, mais de lui donner les informations qui lui permettront à l'avenir de faire des choix différents et plus proches de ce que vous considérez comme étant les bons. Ce changement d'attitude et de comportements est beaucoup plus facile à obtenir, parce qu'il ne remet pas la personne en question et qu'il garde à la personne le choix de changer.


mardi 15 décembre 2020

Quand se tromper est puni !

Il y a quelques jours, dans ma tentative d'apprendre une langue étrangère, je m'essayais à l'application : Duolingo.

Sur smartphone, cette application est déroutante. Vous avez des vies. Une fois perdues 5 vies, ce qui correspond à 5 erreurs, il vous est imposé d'attendre près de 5 heures avant de pouvoir poursuivre votre apprentissage.

En 2021, alors que les sciences de l'apprentissage ont fait de fabuleux progrès et qu'il est acquis pour tous que l'échec fait éminemment partie du processus d'apprendre, je trouve sidérant que l'application numéro 1 d'enseignement de langues étrangères ait placé à la racine de son fonctionnement la punition des erreurs !

Même si le but est de pousser les participants à prendre l'option payante, ce qui n'est à mon avis pas la source de revenu principale, puisque l'application est truffée de pub, je trouve cela attristant... et c'est bien ce que l'on reproche à notre système éducatif qui, au lieu d'encourager la prise de risque et l'erreur, nous enseigne à trouver la bonne réponse... tandis que dans la vraie vie, la bonne réponse est un concept plus qu'abstrait !

Vous avez droit à autant d'erreurs qu'il vous est nécessaire pour progresser. L'important restera toujours que vous ne fassiez pas trop souvent la même !

lundi 14 décembre 2020

"Mais putain !..."

Imaginez que vous soyez en train de donner une présentation. Celle-ci se passe jusque là plutôt bien. Puis quelqu'un dans la salle se lève et vous lance :

"Mais putain, qu'est-ce que tu veux ?!"

Que lui répondez-vous ? Que lui répondez-vous exactement qui apaise son impatience et son agressivité ? 

C'est votre réponse à cette question qui doit décider de ce que vous devez dire.

Lui répondre que vous voulez qu'il vous comprenne, qu'il adhère ou qu'il se mobilise ne risque que de l'agacer un petit peu plus !
Pour cela votre réponse doit comporter un verbe d'action, une invitation au changement, un mouvement. A moins de cela, je le vois assez bien quitter la salle sans aucune autre forme de procès.


vendredi 11 décembre 2020

Ce qui fait une salle de formation

Lorsque j'enseigne je ne suis sûr que d'une chose : ma préparation ! Je n'arrive pas à un cours sans avoir préparé ce que je dois dire. Je ne prépare pas à la légère. Je me renseigne, analyse et mets dans la balance la plupart de mes croyances jusqu'à être sûr que la science et ce qu'elle a de plus objectif soutient et sous-tend ce que j'avance. Je ne tiens pas à être contredit par un "reality check" fait sur place par un-e stagiaire un peu plus curieux que les autres !

Ce que cela signifie pour les personnes que j'ai en face de moi : j'en sais mécaniquement plus qu'eux sur ces sujets ! C'est aussi pour cette raison que la plupart des gens s'inscrivent et se forment. Pour entendre parler un expert d'un sujet qu'eux, ne maîtrisent pas !

Pourtant, il n'est pas rare que je sois interrompu et "challengé" sur ce que j'avance. Les "je ne suis pas d'accord" fusent et pourrait s'installer un débat que je ne laisse pas naître. Mon propos n'est pas d'avoir raison, mais d'ouvrir les esprits de ceux qui sont en face de moi à une autre façon de voir les choses. 

Les formateurs ne détiennent pas la vérité et le dernier lieu ou avoir raison est une salle de formation. Tout ce que j'avance n'est qu'une proposition issue de mois et de mois d'investigation et de réflexion. S'il en est qui pensent encore que leurs croyances, nées il y a des années, sont des vérités, qui puis-je ?

Toutes les rencontres que nous faisons nous transforment et elles le font parce que toute personne que nous rencontrons est susceptible de savoir quelque chose que nous ne savons pas. Si nous ne sommes pas ouverts au fait que nous ne savons pas tout, alors comment laisser de nouvelles idées nous parvenir ! 

C'est cela qui fait la spécificité d'une salle de formation : un lieu ou les vérités et les croyances définitives sont laissées au vestiaire !

jeudi 10 décembre 2020

A ne jamais faire en télétravail...

Si vous devez télétravailler, il y a une chose que vous ne devez jamais faire : ne pas vous connecter !

Pour beaucoup d'entreprises aujourd'hui, le télétravail est un excellent indicateur de qui se connecte, est présent ou ne se connecte pas et est de fait absent. 
La question devient : ceux qui ne se connectent pas ne le font pas parce qu'il n'en ont pas besoin ou parce qu'ils ne sont pas utile à l'organisation ?

Vous avez votre réponse ! Ils ont la leur ! Mieux vaut que ce soit la même !

mercredi 9 décembre 2020

What if...

Tout écrivain, que ce soit de cinéma ou de romans, connaît cette question magique : "What if ?..."

"Que se passerait-il si ?...". La magie de cette question réside dans le fait que nous ne sommes plus astreint à l'impossible.

Que se passerait-il demain si ce qui vous retient, ce qui vous gêne, ce qui vous empêche n'existait plus, que feriez-vous, à quoi ressemblerait le cours nouveau de votre histoire.

Nous avons tous tendance à vouloir régler les difficultés qui sont les nôtres avec ce que nous pensons détenir de sagesse et de prise sur la réalité... alors que c'est parfois justement cela qui nous empêche d'avancer et qui nous retient derrière des barrières que nous fixons nous-mêmes !

Que se passerait-il si ces barrières n'existaient plus ?

mardi 8 décembre 2020

Amazon et Mondial Relay...

Le problème de Mondial Relay, c'est qu'ils vivent dans un monde ou Amazon existe.

Dans un monde parfait, il leur serait possible de dire : nous faisons de notre mieux et la livraison d'un colis exige au moins une semaine de délais. C'est la règle. Aller en dessous exige des compétences et des efforts que nos équipes et notre organisation ne pourraient supporter sans altérer la santé mentale ou le confort de nos employés.

Problème : Amazon livre en 24h, quel que soit le temps, quelle que soit la demande, quel que soit l'objet.
Je comprends tout ce qui peut être dit, écrit sur Amazon et le fait que cette entreprise soit régulièrement vilipendée. Livrer de façon constante et consistante en 24h exige de sacrifier au confort et à la santé mentale de beaucoup et c'est dur à entendre et sûrement dur à vivre. Mais Amazon s'est donné pour objectif d'être excellent de ce point de vue. Ils le promettent et ils tiennent cette promesse : nous livrons en 24h. 

Et toutes les bonnes raisons de Mondial Relay s'effondrent et les voilà qui passent pour des amateurs...

Au risque de faire une comparaison un rien tirée par les cheveux : personne ne s'est jamais vraiment posé la question du bien-être mental de Mozart, pourvu que nous ayons sa musique. Personne ne boycotte Mozart parce que pour obtenir cette musique, il a fallu qu'il aille jusqu'à en mourir d'épuisement, ce qui ne peut se cautionner...

Placer la barre le plus haut possible ne peut être confortable ou facile. Que ce soit pour Amazon ou pour nous. Le choix reste là : voulons-nous être des Mondial Relay ou des Amazon ? Les deux sont honorables et respectables, mais à choisir... 


lundi 7 décembre 2020

Zoom : restez sur vos gardes !

Lorsque vous intervenez à distance, que ce soit sur Zoom ou Webex ou encore Teams, il importe, à tout instant de garder en mémoire et à l'esprit que vous n'êtes pas seuls, que vous n'êtes pas dans au calme dans le secret de votre logis. Vous êtes face à l'ensemble des participants. Chaque participant peut décider, sans que vous n'en soyez averti de placer votre image sur la totalité de son écran et de vous observer, pour son seul plaisir, que l'intention soit bienveillante ou pas !

Lorsque vous êtes sur Zoom, restez vigilants ! Ne donnez rien à voir ou à entendre que vous puissiez regretter un jour.

vendredi 4 décembre 2020

Au service...

Un bébé dispose très tôt de mécanismes profondément existant en lui d'empathie. Les ressorts de l'assistance, de l'entraide, de "l'aller vers..." sont une caractéristique humaine.
Les expériences impliquant des enfants dans des situations où le choix leur est donné de l'égoïsme ou de l'altruisme montre une orientation quasi systématique vers l'altruisme. C'est dans la "nature" humaine. 
Pour cela, l'altruisme est une attitude qui nous ramène à cet essentiel humain et qui nous apporte une profonde et intense satisfaction. Celle que nous avons éprouvée pendant des millions d'années et qui est de faire partie d'une tribu d'individus proches de nous et pour qui nous comptons comme ils comptent pour nous. 
Bien sûr, l'évolution et l'éducation sont venus changer un peu la donne et les plupart des adultes d'aujourd'hui ont enfoui cette capacité loin dans leur psyché. Mais le réflexe reste.
C'est pour cela que tous ces métiers dit "de service" sont des métiers qui apportent une gratification immédiate et un sens puissant d'utilité. C'est parce qu'ils rappellent tous les jours à notre humanité.

jeudi 3 décembre 2020

Ce qu'est un formateur...

Cela peut avoir de l'importance pour certains d'entre vous qui lisaient ce blog.

Transmettre, enseigner, former, est un métier en soi. C'est une compétence en soi.

Si c'est là quelque chose qui vous attire, il ne vous reste qu'à trouver un domaine dans lequel appliquer cette compétence et cela peut être à peu près n'importe quoi qui vous intéresse ou dans lequel vous disposez d'une crédibilité.

Ce n'est pas la compétence dans un domaine qui fait le formateur, c'est le désir de former.

mercredi 2 décembre 2020

Duolingo !

Duolingo !
Le mécanisme est puissant pour vous aider à progresser dans l'appli, si ce n'est dans la langue que vous tentez d'apprendre : la comparaison avec les autres !
Apprendre devient une course et la course devient un but en soi !
Et cette course nous rappelle celle de l'école et de cette importance de la hiérarchie des talents, du premier et du dernier. Même si tout cela n'a aucun sens, le mécanisme s'imprègne dans nos cerveaux. 
Cela marche mais je ne sais pas si cela produit, d'un point de vue linguistique les résultats attendus !


mardi 1 décembre 2020

Parler, un acte d'altruisme...

La plupart des orateurs, des intervenants, de ceux qui parlent au sens large, ne sont intéressés que par une seule chose : eux-mêmes. L'objectif semble être pour eux de donner le change du mieux possible, de paraître à leur avantage, d'en sortir grandi ou vainqueur... Et c'est bien là l'une des raisons pour lesquelles tant de prises de paroles, quel qu'en soit l'environnement ou la motivation, sont ennuyeuses et désastreuses ! Parler, intervenir, présenter n'est pas une affaire personnelle, un challenge que l'on se donne entre soi et soi. Parler est un acte qui nous engage vis à vis des autres et dans lequel d'abord doit compter l'autre. Parler est tout ce que nous avons pour aller au devant de l'altérité. Pour tenter de la comprendre. 

Communiquer parle bien de ce que nous avons de commun ou de différent avec autrui. Communiquer c'est prendre soin de celles et ceux qui sont en face de nous. C'est leur apporter des réponses, des solutions, d'autres façons de voir les choses qui les libèrent ou les font avancer. Parler, c'est être au service des autres et valoriser le temps qu'ils donnent à écouter. 

Chaque mot prononcé devrait exprimer la gratitude légitime qu'il y a à vouloir être écouté, à désirer être entendu. Au lieu de cela, nous assistons trop souvent a de longs monologues qui n'ont d'intérêt que pour ceux qui les prononcent ! C'est regrettable. D'autant plus que ce n'est pas une fatalité. 

lundi 30 novembre 2020

Tiktok, vraiment toc...

Y a-t-il vraiment la moindre satisfaction à être la personne la plus suivie de tiktok ?

Qu'est-ce qui a vraiment été accompli, réalisé, créé, dessiné, exprimé qui mérite vraiment le détour ?

La masse demande ce qu'elle a toujours demandé : du pain et des jeux, mais les lui donner ne veut pas dire que nous sommes en train de faire ce que nous sommes censés faire : quelque chose d'utile, de remarquable, de beau, d'intelligent et dont nous puissions être fier...



vendredi 27 novembre 2020

Les questions à suivre de près...

Les questions qui nous divisent le plus sont celles qui méritent notre intérêt. Le consensus n'est intéressant que s'il est gagné. Le reste n'est que mollesse ou paresse ou renoncement... 

jeudi 26 novembre 2020

Pour vous qui n'avez décidément aucun talent !

Si vous êtes de ceux qui pensez ne pas avoir de talent, il est primordial de voir, d'abord et avant tout, tout ce que cette croyance peut avoir de délétère. 

Une fois cette croyance remise en question, reste à vous prouver à vous même qu'il est possible que vous soyez pourvu d'un certain talent pour certaines choses qui ont l'heur de vous plaire. Cela peut être absolument n'importe quoi pourvu que cela vous mette en joie. Vous saurez que c'est cela parce que vous devriez ressentir un léger chatouillement dans le ventre rien que d'y penser.

Une fois identifié cette chose, cette pratique, donnez-vous une petite semaine pour vous y consacrer autant qu'il est possible. Dix minutes par jour pourront suffire, plus vous y mettrez de temps et d'effort et mieux cela sera. 

Une fois la semaine passé, constatez et faites constater la mesure de vos progrès. Ce sont les premières pierres de ce talent que vous pensiez ne pas avoir et qui commence à se révéler !

Nous avons tous la possibilité de développer notre potentiel, tout comme nous avons tous des idées, des envies. Ceux qui les mettent en pratique ou les accomplissent ne sont pas différents, il y mettent juste plus de temps, plus d'efforts et plus de volonté !

mardi 24 novembre 2020

Ma liste !

Hier je me suis assis à mon bureau et j'ai noté tout ce qu'il me serait possible de faire pour avancer, devenir plus créatif et tout ce qui, d'une manière générale, me serait possible, tout ce qui semble m'intéresser...

La conclusion : il y en a trop. J'aurais envie de bien des choses, mais tout faire n'est pas faire... et la première chose à laquelle il importe de s'astreindre est de choisir, au risque de stagner et de jouer une valse hésitation qui ne mène nulle part. 

Qu'est-ce qui est le plus important ?... et descendre dans la liste, sans trop craindre de ne pas la compléter dans sa totalité. Seul compte le chemin !

lundi 23 novembre 2020

Que cela sorte !

Nous vivons des temps difficiles, tendus, impitoyables même pour certains.

Cela passera. Nous pouvons en être sûr. C'est une épidémie. Ce n'est pas la première et ce n'est sans doute pas la dernière.

Nos psychismes sont mis à rude épreuve. La colère, la tristesse, l'anxiété sont envahissant ou refoulés tant bien que mal...

J'ai pour vous cette courte citation :

“There have been so many times I have seen a man wanting to weep but instead beat his heart until it was unconscious.” 


"J'ai vu tant d'Hommes vouloir pleurer et au lieu de cela battre leurs coeurs jusqu'à l'inconscience."


Que cela sorte !... Prendre la parole est aussi là pour nous permettre de placer hors de nous ce qui autrement nous dévore...






vendredi 20 novembre 2020

Quatre richesses - un individu...

Il est une chose à bien, bien, bien comprendre pour faire face correctement à ce que la vie exige de nous…

Il existe quatre sortes de richesses. 

L’argent, la richesse financière n’en est qu’une parmi les autres. Les quatre ont toute autant de valeur les unes que les autres et se retrouver en situation de pauvreté dans l’une d’entre elles peut suffire à rendre une vie misérable.

Ces quatre richesses sont les suivantes :

Argent - la richesse économique 

Statut - la richesse sociale

Liberté - la richesse temporelle 

Santé - la richesse physique 

 

Une vie se tient en équilibre sur ces quatre richesses ou ressources.  Toutes se travaillent et peuvent se développer.

Il est possible d'accroître son capital : plus d'argent, plus de statut social, plus de temps, plus de santé... 


L’important est de bien faire en sorte qu'il n'en est aucune qui ne prenne trop l'ascendant sur les autres, notamment que les deux premières ne vous privent pas des deux dernières…


Notre société ne valorise pas ces richesses de la même manière et c'est bien souvent là que le bât blesse. C'est à chacun d'entre nous de rétablir cet équilibre. Équilibre qui est propre à chacun.

jeudi 19 novembre 2020

La meilleure histoire l'emportera toujours !

Nous l'oublions trop souvent dans notre communication : la réthorique ne fonctionne pas. Il est inutile pour tenter de convaincre quelqu'un, d'aligner les arguments ou d'en faire une liste ordonnée et rationnelle. 

Les humains que nous sommes n'ont pas la capacité mentale et intellectuelle de transformer la donnée brute, les arguments, en information valide et utile dans le processus de décision. Le rationnel ne joue pour ainsi dire aucun rôle dans la façon dont nous prenons nos décisions.

C'est une chose que de le dire, c'en est une autre d'intégrer cela à nos modes de communication.

La meilleure manière de tenir compte de ce fait est d'intégrer dans toutes nos communications ce que les cerveaux humains sont capables de comprendre et de digérer, c'est à dire les histoires et de constater à quel point cela est efficace. 

Pour un communicant, il est nécessaire de "processer" les arguments et le rationnel en amont et ensuite de traduire ce que ce rationnel représente en une histoire qui sera perçue et comprise par l'auditoire...

mercredi 18 novembre 2020

Un à un...

Chacune de nos actions a son importance, que ce soit en bien ou en mal... 
C'est l'addition, la somme de toutes nos actions et des actions de ceux qui nous entourent qui décident du monde de demain...
C'est l'affaire de chacun et cela commence aujourd'hui.
Pour tout dire, c'est aussi simple que cela... ou encore, c'est au prix de la compréhension de cette vérité que la plupart des problèmes que rencontre l'humanité auront une chance de ne pas être les derniers !

mardi 17 novembre 2020

Avoir tort est le nouveau chic !

Compte tenu de l'état de la science dans la plupart des domaines et de la rapidité avec laquelle cette science avance, il est plus que probable que les moments où nous avons parfaitement raison sont rares. Si nous avons raison aujourd'hui, c'est souvent pour constater que ce n'était qu'en se basant sur des savoirs devenus depuis usagés et obsolètes...

Donc, avoir tort est assez normal. C'est même la norme. 

Et pourtant, il n'en est pas uns qui ne défende bec et ongles sont point de vue et refuse d'avoir tort. Il en est même qui vont s'enfoncer dans le déni et la mauvaise-foi pour faire valoir des arguments qui n'ont aucun fondements. Parce qu'il faut avoir raison. Pire : parce que reconnaître que nous avons tort est la chose la plus difficile qui soit !

Combien de fois dans une conversation avez-vous entendu : "Mais tu as parfaitement raison et j'ai parfaitement tort, je vais embrasser tes arguments si valides et les faire miens et abandonner la misère de mon point de vue que je traîne depuis tant d'années et qui n'était en fait qu'un empilement d'âneries !"

Jamais.

Jamais parce qu'il est difficile de renoncer à notre représentation du monde, à notre vérité, à ce qui constitue notre réalité. Si c'est difficile, alors voilà une formidable compétence à acquérir : savoir abandonner un point de vue ou une idée au premier indice que celle-ci est fausse ou trop ancienne, reconnaître immédiatement lorsque nous avons tort, voire : aller chercher ces moments où nous sommes dans l'erreur... et s'en régaler ! 


lundi 16 novembre 2020

Nécessaire difficulté

Il y a quelque chose en nous qui est en quête permanente de raccourcis, de facilités... Le goût de la bonne affaire, du moindre effort pour un maximum de résultat... 

Ce goût est bien compréhensible. Qui ne voudrait pas bénéficier du résultat sans avoir à fournir le travail ?

Pourtant, rien n'est plus éloigné de la réalité. Le seule indicateur de la valeur de quelque chose est la difficulté et les efforts nécessaires pour l'obtenir. 

C'est bien parce que c'est difficile que cela présente de l'attrait. C'est bien parce que c'est difficile que tout le monde n'y parvient pas. C'est bien parce que c'est difficile que seul un petit nombre refuse de renoncer...


vendredi 13 novembre 2020

Intelligent et le faire savoir...

Il y a parmi les lecteurs de ce blog des gens très intelligents. À n'en pas douter !

Nous éduquons d'ailleurs nos enfants pour qu'ils deviennent intelligents. 

Ce mot lui-même est assez intéressant. Qu'est-ce que l'intelligence ? 

C'est, pour tenter d'en donner une définition, une capacité à comprendre et à s'adapter. L'intelligence est en fait l'aptitude à traiter les informations qui nous sont données et à les compiler à notre avantage : comprendre et s'adapter...

À l'évidence, les "leaders" de ce monde disposent de cette capacité d'intelligence : ils compilent des tonnes d'information sur le monde d'aujourd'hui à partir desquelles ils prennent les décisions de demain... Comprendre le monde et s'adapter à ce qu'il va devenir... C'est bien cela que l'on attend de tout "leader" : avoir un coup d'avance, voir plus loin que nous ne voyons... Le leader est un éclaireur, dans tous les sens que l'on peut donner à ce terme !

Mais de cette capacité à rendre intelligible, il n'est aucunement évident que cette compréhension, cette "vista", sera suffisante pour que tous nous acceptions de suivre. L'ère de l'internet nous le montre sur lequel des milliers de gens intelligents nous donnent leur vision des choses et ce qu'il faudrait faire pour que nos lendemains chantent de nouveau... et dans ce brouhaha, il est difficile de savoir quelle voix est la bonne...

C'est là qu'une autre capacité devient nécessaire, précieuse au delà de ce que la plupart d'entre nous imaginons : la capacité à convaincre. Et cette capacité à convaincre n'est en rien corollaire à l'intelligence. Pourtant, nous pensons trop souvent que l'intelligence suffira, que l'intelligence porte son propre charisme... C'est hélas faux. La bonne nouvelle est que la capacité à convaincre s'apprend et que si vous êtes vraiment intelligent, vous l'aurez vite compris !

jeudi 12 novembre 2020

Amora !

Dans tout débat ou toute conversation, viennent forcément des moments où nous sommes tentés de donner à notre point de vue une dimension universelle. Ces moments où il nous semble impensable que les autres ne voient pas les choses comme nous les voyons et ne perçoivent pas l'évidence que nous exposons ! Dans ces moments, la moutarde nous monte au nez et des mots nous échappent... 

Les mots prennent alors leur envol et leurs conséquences nous échappent totalement. Ces mots peuvent avoir un pouvoir destructeur conséquent...

Un bon réflexe à acquérir lorsque l'agacement nous prend : poser une question ! Se réouvrir aux autres plutôt que de rester entêté dans le pré carré de nos petits mondes... Tenter de comprendre le point de vue qui s'exprime en face, se l'approprier et ouvrir les yeux sur un autre monde que le nôtre. Cela peut représenter un grand écart dans certaines circonstances, mais au moins si la relation doit se terminer, qu'elle se termine parce que nous en faisons le choix et non sur un coup de tête !


mardi 10 novembre 2020

Ensemble ! Tous ensemble !

Nous sommes une espèce grégaire, je l'ai assez dit sur ces pages. Nous avons besoin les uns des autres, besoin de nous voir, de nous entendre et de nous toucher.

Puisque cela est rendu impossible par la pandémie actuelle, il est bon de se souvenir de la grâce et du plaisir qu'il y a nous réunir et à chanter ensemble !




lundi 9 novembre 2020

Pour une victoire !

Le but du jeu est de gagner.

C'est ainsi, n'est-ce pas ?

Sinon, pourquoi jouer ?

Mais qu'est-ce que gagner ?

Chacun verra midi à sa porte en réponse à cette question. Pour beaucoup, gagner ne peut arriver que si d'autres perdent. Il ne peut y avoir de victoire qu'au prix d'une compétition, d'une confrontation...

Pourtant, ce n'est pas la seule définition de la victoire ; il y en a bien d'autres et il est tout à fait possible de gagner seul... et de siroter cette victoire sans en faire état, dans le silence immaculé de son salon !

Gagner, c'est aller au bout de son art. Gagner, c'est s'immerger lentement et patiemment dans le travail. C'est avancer en douceur vers soi-même, vers une meilleure compréhension de soi et des autres et de son rapport au monde. C'est un acte individuel. Une profession de foi. 


vendredi 6 novembre 2020

C'est l'intention qui compte !

En matière de communication comme de relation, ce sont nos intentions qui devraient compter et pas nécessairement la façon dont nous les transmettons ou les communiquons.
Évidemment, dans la vraie vie, nous sommes plus attentifs à la façon dont les choses nous sont communiquées que par ce que l'autre souhaitait effectivement communiquer. Cela conduit à nombre de ruptures, de divorces, de procès qui auraient pu être évités si les deux parties avaient acceptée l'idée que derrière ces mots entendus comme vexants, blessants, indélicats se cachaient une toute autre intention, un tout autre message.

Dans tout ce que nous faisons, ce sont nos intentions qui nous pilotent, ce sont elles qui nous révèlent... malheureusement, nous avons parfois de bien étranges façons de communiquer ou de manifester ces intentions... 

Pour cela, lorsque vous entendez l'insulte, le cri, les manifestations de défense, il est tellement plus empathique et puissant de se demander ce que cachent ces mots, quelle est l'intention que tente de manifester notre interlocuteur et entendre ce que ses mots n'ont pas su dire ou exprimer... 

C'est l'intention qui compte, et non les mots qui tentent bien maladroitement de l'exprimer... 

jeudi 5 novembre 2020

La malédiction de la présupposition !

Les humains fonctionnent ainsi : ils présupposent. Le verbe anglais correspondant : to assume. 

Nous présupposons, parce que c'est notre façon de gagner du temps et de l'énergie. Nous nous évitons bien des disconvenues en présupposant que les choses vont mal se passer !

Mais nous nous créons aussi bien des problèmes. Cette aptitude à la présupposition nous ferme à la nouveauté et au goût de l'expérience. Si je présuppose qu'un restaurant n'est fait que pour manger quelque chose de bon selon mes goûts, comme des pâtes et du jambon... il est probable qu'une fois devant le plus raffiné des mets, préparé selon la règle et avec expertise, je ne pourrais qu'être déçu. La réalité ne correspond pas à ce que j'attendais, j'espérais. Cette déception l'emporte sur la formidable expérience qui aurait pu être la mienne si j'étais resté un tant soit peu ouvert à ce qui m'était offert. 

Bien sûr, cette déception ne fait pas du restaurateur un mauvais restaurateur qui ne saurait anticiper sur les goûts de ses clients. La "faute" revient entièrement au client qui ne se trouvait pas ce soir là au bon endroit ! Il existe de nombreux restaurants capables de servir des pâtes et du jambon... Et là est le problème : son avis négatif, dans le monde qui est le nôtre, sera relayé et relayé encore sur les réseaux sociaux, sur Google, sur Fooding, sur Lafourchette, sur Tripadvisor, sur Booking... et fera injustement du tort à un restaurateur parfaitement innocent. 

Rester ouvert est pour nous la seule façon de vivre une vie qui ne soit pas que ce que en connaissons déjà, mais aussi la garanti que le monde dans lequel nous vivons n'est pas fait que de MacDo ou de restaurants qui ne serviraient plus que des pâtes et du jambon. 

Bien sûr, c'est bon. Mais c'est ennuyeux. 


mercredi 4 novembre 2020

Réchauffement climatique : la solution !

L’humanité n’a pas un problème de réchauffement climatique. Ou plutôt, le vrai problème n’est pas le climat et son réchauffement progressif. À ce problème, la solution est connue : minimiser le taux de CO2 contenu dans l’atmosphère. Pour sauver l'humanité, la planète et les animaux qui l'occupent, nous ne connaissons que trop bien les décisions qui devraient être prises, leur calendrier et les conséquences que nous aurons à subir si ces décisions n'étaient appliquées. Un problème n’est plus un problème lorsque sa solution est connue !

Le problème qui est le nôtre. Car il y a bien un problème, voire deux problèmes !

Le premier : l’humain ne sait pas s’envisager en tant qu’espèce. Un être humain n’a aucune notion, voire perception de l’espèce dont il est partie. Il a conscience du groupe familial, une notion de ce qu’est la tribu, une vague idée de ce qu’est la nation et le reste porte un nom : étranger ! Ce n’est pas un hasard, étranger rime avec danger. Rime riche.

Comment alors l’humanité pourrait-elle mettre en place une solution que seule l’espèce dans son entier pourrait concevoir et construire ?


Le deuxième problème : l’humain ne sait pas se projeter dans le futur. Demain est loin, après-demain l'est encore plus et ce qu’il se passera dans une semaine relève de la science-fiction ! 

Nous sommes incapable d’anticiper dans les proportions que cette situation imposerait.

Comment alors pourrions-nous agir aujourd’hui pour un réchauffement qui ne se produira pas avant une cinquantaine d’années, autant dire une éternité dans le futur...

L’humanité va donc dans le mur. 

On peut y voir un problème. On doit y voir un problème !

Ou une solution, en ce sens où lorsque le problème par sa puissance, sa violence et surtout son imminence contraindra les humains à se vivre en plus large et en plus grand, alors ce problème pourrait bien être la plus grande chance pour notre humanité de mettre en place ce qu'elle est "génétiquement" incapable de percevoir...



mardi 3 novembre 2020

Attitude - ce faux amis !

Je complète le billet d'hier par celui-ci !

Il y a un mot anglais que je trouve fascinant et ce n'est pas la première fois que je vous en parle : ATTITUDE. C'est un faux-amis ! Ce mot ne se traduit pas par "attitude" ! Il n'existe pas de traduction littérale de ce mot. Lorsque je l'entends, je le traduis par "Façon d'être".

C'est votre "attitude" dans la vie qui défini bien des résultats que vous pouvez espérer obtenir dans vos diverses entreprises. 

Ces "façons d'être" sont toutes des compétences. Toutes les "façons d'être" nécessaires au succès peuvent s'apprendre, se développer et se perfectionner. Interagir : compétence - charisme : compétence - leadership : compétence - empathie : compétence, etc...

Dans l'entreprise, ces compétences ont un nom : les "soft skills"... Les compétences molles ! Ça donne envie !

Ces compétences ne sont pas plus molles que les autres. Elles sont même bien plus "dures" à acquérir que leurs équivalents "hard skills". Je suppose qu'elles sont qualifiées de molles parce qu'il est difficile de les quantifier, de les mesurer, d'en connaître la juste mesure. On ne dose pas le charisme, on n'évalue pas la capacité d'empathie et de bienveillance d'un manager... C'est ce flou qui créé la mollesse !

Mais qu'on ne s'y trompe pas, ces compétences sont surtout les compétences de la vraie vie, les compétences du possible, celle de la réalité qui nous entoure... Savoir être c'est savoir vivre, savoir comprendre, savoir exister... et si vous connaissez quelque chose de plus précieux, faites-le moi savoir !


lundi 2 novembre 2020

Soft, hard or what?

Vous connaissez les expressions, les anglicismes : "soft skills", "hard skills"...

Les soft-skills, c'est vous. Les hard-skills, votre compétence.

Bien sûr, quel que soit votre domaine, il importe avant tout d'être compétent et les Hard Skills sont délibérément privilégiées, en termes d'avancement, de formation, de reconnaissance...

Pourtant, lorsque l'on y regarde de plus près, rares sont ceux qui ne brillent que par leurs compétences. Ces soft skills dont on parle si peu ou si mal sont en fait très précieuses... C'est bien d'elles dont dépend la qualité de la relation et donc la possibilité d'avancer ensemble, de faire du bon travail ensemble...

Est-ce mot : "Soft" ? Molles, douces, presqu'insignifiantes ? Il n'y a rien de plus inexacte !




dimanche 1 novembre 2020

Quelques mots...

Quelques mots inspirants de ma "Youtubeuse" favorite, Swann Perisse.

"Après une nuit blanche à cogiter. Vous pouvez le faire. Puisez de la force en vous. Restez calme. Ne cédez pas à la panique. N’essayez pas de vivre le meilleur confinement, d’être avec les meilleures personnes au meilleur endroit. Ne vous dites pas que cette fois vous allez être super productif, super sportif, super efficace. Soyez doux et indulgent avec vous-même. Trouvez un coin de paix dans votre tête et votre cœur, fixez-vous un mini-objectif mignon et réalisable, et soyez doux. N’essayez pas de remplir le calme, de vous surcharger de projets, vous qui êtes déjà si fatigué. Soyez lent et mou, et bienveillant avec vous. Je vous aime fort."

Je vous livre ces mots tels quels et pour ce qu'ils pourront provoquer en vous. J'y entends de cette bienveillance à trouver envers soi-même. De cette ouverture au fait que nous ne sommes jamais plus proches de nous-même et de notre essence que lorsque nous sommes calmes et désœuvrés (qui ne produit aucune œuvre !), à ne rien faire, à être, simplement. Que ce qui nous arrive n'est que ce qui nous arrive. Des événements, des instants, des péripéties. Nous restons qui nous sommes si nous choisissons de ne pas nous laisser atteindre, affaiblir, par ce qui ne fera que passer. Nous sommes le ciel, le reste n'est que nuages...

vendredi 30 octobre 2020

Miroir, ô mon miroir....

Le plus gros piège dans lequel il soit possible de tomber est celui de la demi-mesure. 

Il est et sera toujours possible de n'y aller qu'à moitié et de se convaincre que cela pourra suffire, parce que c'est hélas vrai... cela pourrait bien suffire.

Ce serait un peu ce que ferait un champion qui se lèverait le matin avec pour objectif de remporter la médaille de bronze. Rien que la médaille de bronze.

Pour un champion digne de ce nom, le but est d'être le meilleur. De tous ceux qui un jour ont voulu être le meilleur, il en est un qui aura fini troisième et remporté la médaille de bronze... De tous ceux qui n'avaient pour objectif que de limiter les dégâts et de tenter une place sur le podium, on n'entend plus parler. 

Bien sûr, le but n'est pas forcément de devenir le meilleur, de voir en toute chose une compétition qui ne supporterait qu'un seul numéro un... La course est longue et elle se joue entre vous et vous. Ce n'est que d'être le meilleur à vos yeux, de vous regarder le soir dans le secret de votre appartement, dans le reflet du miroir de pouvoir vous murmurer : "bon travail !".


jeudi 29 octobre 2020

Tous irrationnels ?

Les élections américaines approchent et pour beaucoup, voter pour Donald Trump ne semble pas très rationnel. Voilà un homme dont les comportements sont pour le moins surprenants, au regard des standards auxquels nous ont habitué les femmes et les hommes politique de notre pays...

Pourtant, derrière chaque comportement irrationnel, il y a quelque chose qui dans l'esprit de celui qui agit, porte au contraire tout son sens et représente en fait le summum de la rationalité. Notre irrationalité est le fruit de nos croyances, de notre éducation, de nos désirs... Et tout cela n'est qu'un narratif profondément installé dans nos cerveaux. 

Pour comprendre un comportement irrationnel, il n'y a pas d'autres choix que de comprendre les histoires qui en sont à l'origine. Il se trouve que nous avons tous, à un moment ou à un autre des comportements irrationnels, aux yeux des autres. 

Bien sûr, si votre objectif est de créer du mouvement, cette connaissance est essentielle. 

mercredi 28 octobre 2020

La bonne tenue pour vos présentations !

Il m'arrive de parler de vêtements. Ce n'est évidemment pas un hasard. Lorsque vous présentez ou que vous êtes en interaction avec quelqu'un d'autre, vos vêtements vont jouer un rôle dans cette interaction. Ce quelqu'un d'autre va vous jauger dans un premier temps d'après ce que ces vêtements vont raconter sur vous. Une chemise défraîchie, un pantalon aux poches fatiguées, une poche de ce même pantalon déformée par la protubérance informe d'un portefeuille rempli d'on ne sait quoi, et ce sont autant de mauvais points ! (Oui, le portefeuille ne se porte pas dans la poche avant d'un pantalon ! S'il vous plait ! Mettez-le dans la poche intérieure de votre veste et si vous n'avez pas de veste, faites le tri et placez votre portefeuille dans l'une des poches arrières de votre pantalon ! Un portefeuille ne devrait contenir que 5 ou 6 éléments : 1 ou 2 cartes de paiement, 1 carte d'identité, 1 carte de transport et permis de conduire, santé, argent liquide. Le reste peut rester à la maison !)

Lorsque vous présentez, on pourrait penser que la tenue vestimentaire que vous allez choisir doit être apprêtée... et ce n'est pas nécessairement le cas. 

Ce que vous recherchez, c'est l'attention de votre auditoire et pour cela, une part importante de votre travail est de limiter au maximum tout ce qui pourrait les distraire de ce que vous dites. Il suffit d'un rien pour perdre leur attention et en cela, des vêtements trop voyants, trop inhabituels ne sont pas recommandés.

Regardez les professionnelles de la scène, du stand-up : leurs tenues sont désespérément communes et sans aucune fantaisie. C'est un fait exprès ! Des chaussures trop brillantes amèneraient nécessairement une partie de la salle à se poser des questions, à ne plus être aussi attentif et donc à moins rire ! 

Pour cela, la plupart des comiques portent des tenues noires (T-shirt et pantalon) et des Stan Smith ! Neutre et qui n'amène ni question ni commentaire ! 

Pour s'en inspirer : la bonne tenue pour une présentation est une tenue d'une neutralité de bon aloi. Pas de fantaisie au moment du grand jour ! 

mardi 27 octobre 2020

Pour se défaire de notre malheur !

Bien sûr il est possible d'avancer en ajoutant des savoir-faire et des aptitudes à votre panoplie. 

Il est aussi possible de modifier ses comportements et d'en changer. Parfois, cesser d'agir d'une certaine façon autorise un pas de géant. 

Pour l'avoir constaté, il n'est pas si difficile de faire son propre malheur, insidieusement... Comment ? 

Le malheur commence par les mots, se plaindre, pester, renâcler c'est entendre tout ce qui ne va pas et à force finir par le croire. Cesser de se plaindre est une excellente manière de laisser de la place à quelque chose de plus positif, de plus entraînant... 

La critique ne fonctionne pas. Elle ne fonctionne pas pour progresser. Pourtant il est aisé de se rendre misérable en demeurant son propre critique. Et de l'être sans aucune pitié ! L'autocritique négative est la meilleure manière de se rendre malheureux. Elle créé un environnement mental sombre et insurmontable. Elle confirme des croyances absurdes. Cesser de se critiquer soi-même n'est possible qu'en occupant l'espace laissé vaquant par de la bienveillance et de l'attention à nous-même...

Dépendre des autres ou croire dépendre des autres est une autre source de malheur. Vous êtes en contrôle et vous ne pouvez agir que sur ce que vous contrôlez. Inutile d'attendre que d'autres vous libèrent ou vous assistent. Laisser en des mains étrangères votre avenir ne peut que créer de la frustration et du désespoir. 

Autre manière de se rendre malheureux : ne rien oublier, ne rien pardonner, ne rien lâcher. Il y a dans le lâcher-prise, le pardon, le renoncement une réelle source de bien-être. Ce qui est fait est fait. Il est déjà temps de passer à autre chose. Le pardon est libérateur. 

Pour finir, c'est notre entourage qui défini la couleur de notre monde. Côtoyez des gens malheureux et quelque chose de cette tristesse finira par déteindre sur vous. Côtoyez des gens heureux et positifs et vous verrez le monde par leurs yeux... Comme vous ne l'avez jamais vu !

lundi 26 octobre 2020

Trois savoir-faire pour transformer une vie...

Il y a trois savoir-faire dont l'utilité dans une vie sont indéniables et peuvent procurer des résultats remarquables !

- L'art de la persuasion

C'est l'art d'amener les autres à faire ce dont vous avez besoin. C'est celui de créer du mouvement, du changement, de l'action. C'est l'art de la prise de parole lorsque cet art est utilisé à bon escient. Celui qui persuade sait pourquoi il parle, sinon, il se tait !

- L'art de l'adaptation

C'est l'art de retomber sur ses pieds, quelles que soient les circonstances. La Covid nous apprend que ceux qui survivront le mieux à ces moments de désastre seront ceux auront trouvé le moyen de s'adapter à ces nouvelles circonstances ! C'est le Darwinisme au quotidien. C'est l'art de savoir la part de nous-même que nous devons exploiter selon ce que nous envoie notre environnement. Cela se travaille !

- L'art de la confiance en soi

Un bon niveau d'estime de soi, c'est le minimum que vous puissiez exiger de vous-même. Comment espérer avancer si tout en vous vous dit que cela ne marchera pas ! Vous DEVEZ avoir confiance en vous, et vous devez avoir confiance en vous avant que cela ne marche ! La seule façon de parvenir à ce résultat, c'est de commencer et de valoriser tous vos succès, aussi petits et insignifiants que vous les considériez ! Pour cela, vous devez aller chercher du feedback positif de la part de ceux qui vous entourent et noter ces réflexions et faire en sorte qu'elles ne vous quittent jamais. Votre confiance est basée sur les preuves de vos capacités. Vous devez collectionner ces preuves, c'est votre bien le plus précieux et c'est le seul qui mène à plus de succès !

vendredi 23 octobre 2020

Méditation pour ceux qui ne méditent pas...

Méditation.

Il y a derrière ce mot une petite touche orientale. 

Les bouddhistes méditent. Les occidentaux font autre chose !

La méditation pour les occidentaux serait l'exercice qui consisterait à voir et à comprendre à quel point notre mental, notre cerveau, nos pensées sont hors de contrôle et délirants ! 

C'est envisager d'un point de vue à peu près objectif la réalité et non les absurdités que nous raconte ce même mental !

C'est comprendre, et c'est peut-être la chose la plus difficile qui soit, que les pensées ne sont que des pensées, qu'elles passent et sont remplacées par d'autres pensées, que rien de ce que nous pensons n'est réel, ou même vrai et ne mérite à ce point notre pleine et entière attention !

Pour comprendre cela, il n'est pas d'autre moyen que de s'assoir et d'observer ce mental et son fonctionnement erratique, le surveiller dans ses façons d'agir par bouffées et sans logique...

À moins de ce petit effort, vous seriez surpris de réaliser à quel point ces pensées touffues et étouffantes peuvent empêcher des vies d'avancer ou de trouver leur chemin...

jeudi 22 octobre 2020

Le beau et le mot

Il est facile de ne voir le beau que sur les objets, ce qui nous entoure, ce qui flatte notre regard... Mais le beau est aussi dans ce que nous disons, dans ce que nous sommes capables de créer en l'autre par les mots que nous prononçons, c'est même selon moi le beau ultime, puisque nous créons du désir, de l'action, du mouvement ! 

Reste à se mettre d'accord sur ce qui est beau. 

Ce qui est utile est beau, comme le dit Rudy Riccioti dans une interview récente. Le vêtement de travail est beau, les chapeaux qui protègent de la pluie ou du soleil sont beaux. Les gants de conduite sont beaux. C'est sensuel parce que leur utilité nous les place dans un narratif qui transcende les époques, dans le cycle des existences... dans une dynamique de transmissions...

Le beau est aussi dans l'inspiration, dans le regard que nous portons sur le monde. C'est l'Inde, c'est l'autre, c'est l'ailleurs... c'est la Chine...

Le beau de nos mots, ce sont les deux. C'est le beau du mot utile et efficace, qui obtient ce pour quoi il a été prononcé. C'est le mot du leader charismatique qui nous fait embrasser sa vision des choses et du monde de ses phrases inspirées et visionnaires... Mais c'est aussi ce rapport à l'imaginaire, à l'inspiration de la narration. C'est la beauté des histoires racontées sous l'arbre à palabre, c'est la beauté du voyage immobile. 

Les mots sont beaux, lorsque nous y prenons attention. Lorsque nous les préparons et les ciselons. 

mercredi 21 octobre 2020

Connecté !

Pour faire tenir une habitude, accrochez-là à une habitude existante et plus ancienne.

Pour faire tenir un apprentissage, accrochez-le à quelque chose que vous connaissez déjà, de plus profond et de plus ancien.

Ce sont les liens entre les savoirs qui les ancrent en nous. Ce qui est parcellaire et solitaire fini toujours aux oubliettes, au sens littéral de ce terme...

mardi 20 octobre 2020

La grande verve !

Il en est sûrement parmi vous qui ne doutez pas de votre aptitude à prendre la parole avec aisance. 

Pourtant, lorsque j'assiste à une présentation, une réunion, un séminaire ou une conférence, à un symposium, un "gathering" ou encore un "meeting", à un cocktail ou un "after"... il n'en est pas un parmi les orateurs présent qui ne m'inspire ce type de commentaire : "Magnifique orateur ! Rarement vu un tel métier !"

La prise de parole, c'est le verbe. La bible le dit pourtant de façon assez clair : "Au commencement était le Verbe". Le mot, c'est ce qui nous définit, nous délimite, nous façonne. Nous sommes les mots que nous prononçons, bien plus que ce narratif fumeux et imprécis que nous appelons notre passé !

Si cela n'achevait pas de vous convaincre de la nécessité qu'il y a dans une vie de maîtriser le Verbe pour achever de devenir qui vous êtes, cette citation de Wilkie Collins tirée de "La Dame en Blanc" donnera peut-être du baume aux coeurs des hommes qui suivent ce blog... Je suis bien persuadé que cette citation s'appliquent aux femmes, mais le 19ème siècle Victorien n'en était pas encore là !

"Une femmes résistera à l'amour d'un homme, à sa renommée, à son style et à ses richesses, mais jamais elle ne résistera à sa verve..."


lundi 19 octobre 2020

Des arbres comme des apprentissages...

La nature a compris une chose simple : on ne peut pas accrocher des feuilles à du vide !

Pour cela, un arbre, c'est d'abord des racines, puis un tronc, puis de grosses branches qui mènent à de plus petites branches puis enfin aux feuilles et à leur chlorophylles qui donnent vie à cet ensemble.

Puisque c'est dans la nature, c'est que tout ce qui produit de l'énergie doit être rattaché à un ensemble de structures et de fondations qui offre stabilité et fiabilité. 

Il en est des arbres comme il en est de nos apprentissages. Existe un tronc et des racines, des branches et des branchettes qui mènent à une infinité de détails captivants... 

Reste que cela commence par connaître et comprendre ce qui compose le tronc et les racines, sinon, ces apprentissages n'auraient rien sur quoi tenir... 

vendredi 16 octobre 2020

Sur tous les frontons...

Ne pas être d'accord est la norme. 

Nous ne sommes en fait que rarement en parfait accord avec les autres. Et tant mieux ! A quoi ressemblerait le monde si nous étions tous d'accord sur tout ? 

Pour quoi alors autant d'émotions et de conflit lorsque ces désaccords se font jour ? 

S'il y a désaccord, c'est bien que deux visions des choses se rencontrent et qu'il ne reste plus qu'à trouver un compromis pour que les deux s'accordent. Pour quoi alors autant de stress et ce désir d'avoir raison et de vouloir imposer la vision des choses qui est la nôtre ? 

Une fois admis qu'il est rare, voire exceptionnel d'être en tous points d'accord avec quelqu'un d'autre, tout le reste en découle. Notamment qu'il est possible et même recommandé d'accepter ce désaccord et rester cordial, sympathique, avenant, sociable et même reconnaissant.

La vision du monde que nous portons chacun n'est pas universelle ! Si cela figurait au fronton de tous les bâtiments publics de la planète, notre monde s'en porterait bien mieux !

jeudi 15 octobre 2020

Confus et confus encore...

Dans toute pratique, il y a un moment de flou. Dans tous projets, un moment où les choses ne sont pas encore claires, définies, organisées...

Lorsque j'accompagne quelqu'un, il n'est pas rare que je ne comprenne rien à la situation qui m'est décrite. Les premiers moments sont des moments de confusion. 

Puis, les eaux s'éclaircissent. Je trouve des repères, des points communs, des schémas et je commence à comprendre. La confusion se dissipe. Vient alors un moment où je sens que c'est là, c'est ça ! Je valide !

La plupart du temps et sur la plupart de mes accompagnements, cette première validation est la bonne. Mais il arrive que ce ne soit pas le cas. Le dialogue continue et soudainement, la confusion reprend sa place. Ça ne colle pas. Ce que j'avais trouvé, validé, ce qui paraissait limpide il y a quelques secondes encore n'est plus qu'un fétus de paille emporté par le vent. Et le processus recommence. Jusqu'à ce que se dissipe à nouveau la confusion et ce sentiment de ne rien y comprendre !

Je ne serais pas un bien bon coach si je ne remettais en question à chaque instant ce que je crois savoir, ce que je crois comprendre de ceux avec qui je travaille et qui ont placé leur confiance entre mes mains et en mon savoir-faire. Le travail du coach est de modeler la confusion qui l'habite et de la transformer en un peu de clarté. Cette confusion fait partie du travail. Elle est systématique et systématiquement angoissante, comme pour tout un chacun. 

Si nous n'aimons pas cette sensation d'entre-deux, d'incompréhension, il reste qu'elle est nécessaire pour avancer en terrain inconnu. Il reste que c'est elle que nous devons chercher et pas une certitude rassurante, mais sûrement parcellaire et fausse. Les certitudes sont dangereuses ; elles nous enferment. La confusion, l'incertitude sont une promesse. Comme après la pluie vient toujours le beau-temps !

mercredi 14 octobre 2020

Les poulpes aussi sont sur Zoom...

Si vous utilisez Zoom ou Webex lors de votre prochaine réunion à distance, il existe un petit accessoire qui peut faire toute la différence dans la façon dont les autres participants vont percevoir votre performance...

Lorsque vous parlez face à un écran, on ne vous voit pas aussi bien que si vous vous trouviez face à vos auditeurs. La taille de l'écran joue contre vous. Les logiciels jouent aussi contre vous qui vous placent dans une fenêtre qui n'exploite que 40% de la taille totale de l'écran, quand ce n'est pas moins. 

La communication humaine se nourrit de non-verbale. En l'occurence, ce non-verbal est réduit à la portion congrue et cela explique en partie la fatigue qui résulte des interactions à distance : le cerveau compense comme il peut ce manque important. Il tente de reconstituer à partir des informations auditives tout ce que le non-verbal, non-vocal lui donnait de renseignements. 

Ceci bien compris, il est important de ne pas en rajouter ! Pourtant, c'est le piège dans lequel la plupart des orateurs tombent, en ne s'appliquant pas à créer les conditions techniques pour que le public les voient et les voient bien.

La première chose à faire est de vous appliquer à être bien éclairé, de façon uniforme et homogène. Pas d'ombre sous votre nez si vous n'utilisez qu'un plafonnier, pas de demi-visage dans la pénombre, ou pire pas de visage tout entier dans l'ombre ! Tout cela prive votre auditoire de ce qui lui est essentiel : le peu qu'il peut avoir de vous !

Je recommande l'acquisition d'un système d'éclairage simple. Certaines sociétés commercialisent des ventouses que vous pouvez accrocher à votre ordinateur comme ceci :


Ou vous pouvez orienter une lampe assez puissante sur le mur blanc qui vous fait face, si un mur blanc vous fait face. C'est ce que j'ai coutume de faire et le résultat me satisfait. On me voit, la lumière éclaire mon visage de façon homogène et raisonnable. Mes yeux sont visibles et ne reflètent pas la source lumineuse.

Si vous portez des lunettes, comme moi, retirez-les le temps de la présentation, si cela vous est possible. On verra mieux vos yeux.

Bien sûr, la lumière ne peut pas tout et il vous faut aussi penser à la qualité de votre caméra ou de votre webcam. C'est une autre histoire...

Et merci à Nelly pour l'idée !


mardi 13 octobre 2020

Zoom, Webex, Teams... Etes-vous sûr d'y être bien formé ?


Il est fort possible, par les temps qui courent, que vous ayez recourt au télétravail. Autrement dit, que des outils logiciels tel que Zoom ou Webex fassent maintenant partie de votre quotidien. 

Zoom ou Webex sont la partie logiciel d'un médium bien connu que l'on appelait autrefois : la vidéoconférence ! Autrefois : il y a 6 mois !

La vidéoconférence ne concernait jusqu'à présent que peu de monde et quelques réunions organisées contraintes et forcées. La vidéoconférence était la cinquième roue du carrosse communication en entreprise et comme beaucoup, je n'y prêtais pas une attention démesurée. 

Aujourd'hui, la place prise par ces logiciels est énorme. La communication en entreprise à fait un bond de géant et un grand pas de côté. Là où la communication en face à face régnait en maître, tout d'un coup, c'est l'écran qui prend l'avantage. Avec en prime quelques révélations intéressantes, notamment le fait que cela marche et que cela marche même bien ! Oui, il est possible de communiquer de façon efficace et pertinente à distance. Oui, il est possible d'obtenir des résultats en usant de Zoom, de Webex ou Teams... 

Jusqu'à présent, utiliser les outils de la vidéoconférence se faisait de façon empirique. Les enjeux n'en demandaient pas plus et rares étaient ceux qui demandaient une formation spécifique. Mais la situation a changé. Lorsqu'un média prend une place aussi significative en aussi peu de temps, il est nécessaire d'en comprendre les tenants et les aboutissants, il est nécessaire de se former à une parfaite maîtrise de la technique elle-même et de ce que cette technique exige de nous, orateurs. Il est nécessaire de prendre au sérieux ce médium, par lequel transite maintenant l'essentiel des flux de communication de nos organisations. 


lundi 12 octobre 2020

Développement personnel ?




On peut penser que le "développement personnel" est une vaste fumisterie et qu'il y a derrière ces mots un immense vide. On peut le penser, mais il n'en demeurera pas moins que si l'on prend ces deux mots dans leur sens littéral, il ne font qu'exprimer ce qui devrait être l'enjeu de toute existence : grandir, apprendre, se développer. 
Qu'est-ce que se développer ? Qu'est-ce que grandir ? 
C'est sans doute, au moins en partie, garder une curiosité sur le monde et les autres, sur soi-même... Garder une capacité à s'étonner et à ne pas juger. C'est rester ouvert et ne pas s'agripper à ce que l'on sait alors que l'on ne sait pas grand-chose, comme le chantait Jean Gabin. C'est aussi créer. Inventer. Partir à la découverte. Pas besoin de s'appeler David Attenborough pour cela, les grandes idées sont au bout de la rue. Créer, c'est garder le désir d'apprendre, de progresser, d'écouter et de prendre conseils.  Grandir, c'est aussi investir des mondes nouveaux : le café, le chocolat, le vêtement, la musique, le rap, la randonnée à cheval ? Qui sait ce qui vous passionnera demain ?!
Pour tout cela et tout le reste que j'oublie de citer, pas besoin de guru, de bouquins, d'école ou de formations ! Le développement personnel, c'est d'abord un choix et un regard sur soi. C'est se souvenir qu'à la naissance nous ne savions rien et que nous sommes devenus qui nous sommes et que c'est un sacré chemin qui ne devrait s'arrêter qu'au jour de notre mort. 


vendredi 9 octobre 2020

Maintenant !

L'important, c'est de commencer. De s'assoir et d'agir. D'être présent au rendez-vous que vous vous êtes donnés avec ce projet, ce désir, cette envie. 

Commencer. C'est le mot magique. 

Pour commencer, vous n'avez besoin de rien, rien d'autre que vous et votre envie. La magie tient surtout au fait qu'il est possible de commencer modestement, lentement, tranquillement. Pas besoin d'attendre que tout soit bien en place, aligné et damé. 

Commencer maintenant. C'est le secret. 

jeudi 8 octobre 2020

Le propos de vos présentations

Donner envie.

Donner envie, cela commence par la personne que vous avez en face de vous. Donner envie, c'est d'abord parler de l'autre avant de parler de vous et de ce que vous faites. Une excellente manière de donner envie d'aller plus loin, c'est de poser une question qui montre cet intérêt.

mercredi 7 octobre 2020

À la hussarde !

 


Il n'y a pas si longtemps que cela, un militaire, un hussard, s'habillait ainsi ! 

On reprochera à cette tenue de ne pas être pratique, notamment sur le champ de bataille, mais ce qu'on ne peut lui reprocher, c'est de ne pas avoir de gueule ! Quelle élégance il y a dans ces costumes. Difficile de s'en lasser.

Si le soldat d'aujourd'hui devait s'habiller ainsi, il en coûterait à l'Etat pas moins de 20 000 euros par uniforme ! 

Bien sûr, les temps changent, mais nous avons perdu en route quelque chose de ce goût de l'excellence et du beau. S'il n'est plus possible de s'habiller avec le même panache sans passer pour un hurluberlu, cette excellence peut exister dans notre façon d'être, nos façons d'interagir, de respecter notre entourage et notre planète, notre conscience des autres et de leur bien-être. Le vêtement racontait qui nous tentions d'être intérieurement (c'est en tout cas ainsi que je le vois). Cette lutte pour une intériorité impeccable doit se poursuivre ! Même si nos blazers d'aujourd'hui ne compte que deux boutons !

L'image est tirée du film "The Duellists" de Ridley Scott.

mardi 6 octobre 2020

Inacceptable...

Il est possible d'accepter l'inacceptable. 

Qu'est-ce que l'inacceptable ? C'est la limite. La vôtre.

La limite en dessous de laquelle vous refusez de vous investir, de travailler. C'est celle de votre éthique, de votre déontologie, de votre regard sur vous-même.

Cette limite vous appartient. Si vous la dépassez, si vous cédez, c'est un petit plus de vous qui disparaît. 

lundi 5 octobre 2020

Les coachs sont-ils les nouveaux Tartuffe ?...

Emission intéressante sur Arte. "Philosophie". 

Mme de Funes, la fille de Monsieur de Funes, l'immense Monsieur de Funes, vient de sortir un livre. Une critique semble-t-il acerbe du milieu du "développement personnel" et du "coaching".

Je n'ai pas lu le livre et je ne le lirai pas, mais j'ai vu le débat entre Madame de Funes et un coach et ce n'était pas joli à voir ! Tout cela est à disposition sur le site d'Arte en replay.

Les coachs ne sont pas des gourous. Les coachs ne vous vendent pas une formation ou un diplôme, même s'il leur a bien souvent demandé pas mal de temps de travail et beaucoup d'argent ! Les coachs ne sont pas là pour survendre leur petite vision des choses. Les coachs ne vous disent pas que faire et ne vous conseillent pas. Les coachs ne sont pas des voleurs qui auraient trouvés un bon filon : celui de votre crédulité. 

Un bon coach, c'est quelqu'un qui a envie de servir, de se mettre à votre service et d'accompagner. Un bon coach est quelqu'un qui fera tout pour que vous alliez mieux, pour que cela marche mieux pour vous, pour que quelque chose change, profondément, intensément, définitivement. 

Un bon coach est là pour vous. Il vous dit ce qu'il voit quand vous n'y voyez plus très clair. Il vous dit ce qu'il entend quand vous n'entendez que ce que vous dites. Il vous dit ce qui est quand vous êtes pris dans ce que vous ressentez. Il vous dit sa vérité pour vous ouvrir à la vôtre. 

Un bon coach donne à nos expériences leur troisième dimension, parce qu'il est difficile de voir seul et sans assistance le relief des choses et des relations.

Tout cela n'est peut-être pas grand-chose, mais par les temps qui courent, c'est précieux. 

vendredi 2 octobre 2020

Un débat de clowns...

Le débat entre les deux candidats à la présidence des Etats-Unis d'Amérique est un monument d'inefficacité et de chaos. Un moment presque clownesque tant il n'y est question que de gesticulation et d'effets de manches. 

Le but des deux candidats n'était pas de convaincre ceux de l'autre camp de changer de bord, mais bien de rassurer ceux de leur bord. De ce point de vue là, il semble que chaque candidat ait rempli sa mission et donné à ceux de son camp toutes les raisons de croire qu'il était le leader dont ils avaient besoin.

Cela dit, pour que le journaliste en charge du débat en termine sur le constat que ce moment de télévision allait rester comme une tache sur sa carrière, il faut tout de même que des deux côtés, ils y soient allés fort, voire très fort dans l'absurde, le chaos et l'irrespect...

Les mots ne peuvent pas tout. Les mots sont là pour ceux qui veulent les entendre. Comme il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, il ne reste que le théâtre, le bruit et la fureur. Tristement inutiles. 

jeudi 1 octobre 2020

La digitalisation des formations !

On parle beaucoup de digitalisation. 

Il s'agit de transformer un mode de communication. De changer de média. C'est une transformation assez radicale. Pour tenter une métaphore, il y a autant de différence entre une formation digitalisée et une formation classique faite en présence des participants qu'il y en a entre un film et une pièce de théâtre. Cela raconte une histoire, cela distrait, cela amuse, mais ce n'est pas du tout la même chose.

Lorsque j'entends de grandes entreprises de formation, fières d'un catalogue de près de 2000 formations, affirmer que l'intégralité de ce catalogue a été digitalisé, alors que je travaille depuis près de quatre mois, sans en avoir terminé, sur la digitalisation d'une seule formation sur la prise de parole en public, il est évident que nous ne parlons pas de la même chose.

Ce que cela veut dire pour vous, c'est cette nécessité de vigilance. Lorsque vous achetez une formation à distance, assurez-vous que cette formation est bien conçue pour ce média, travaillée en conséquence et qu'elle produit les résultats que vous attendez. 


mercredi 30 septembre 2020

De compromis en compromis...

Le problème avec tous ces petits compromis que nous faisons sur la qualité de ce que nous offrons, nos produits, nos services, c'est qu'ils font tous sens, qu'ils semblent tous logiques...

Bien sûr, si le formateur spécialiste de tel domaine n'est pas disponible et que nous avons signé un contrat, il fait sens de le remplacer. Bien sûr, ce ne sera pas aussi bien, mais les agendas sont serrés, les stagiaires sont prêts...

Et c'est ainsi, de petits compromis en petits compromis, tous logiques et bien fondés qu'Apple est devenu Apple, Amazon est devenu Amazon... pour ne citer que deux exemples. Deux entreprises qui avaient pour habitude de nous enchanter et qui maintenant qu'elles nous tiennent par le bout du nez, ne font plus que nous exploiter.

Ne pas céder au compromis représente un risque, un effort et exige du courage. Mais c'est le prix à payer pour garder cette image de remarquabilité, d'unicité qui nous caractérise lorsque nous donnons le meilleur de nous-mêmes. 

mardi 29 septembre 2020

Dans le creux du vague...

Lorsque nous nous exprimons de façon vague ou imprécise, c'est que quelque chose n'est pas en place qui puisse nous permettre d'agir immédiatement. Ainsi, cette imprécision peut-elle être perçue comme un manque de respect ou un manque d'attention. Comme une manière de dire : je m'occuperai de vous lorsque j'en aurai le temps, lorsque j'en aurai fini avec ce qui est vraiment important et qui retient toute mon attention.

Ainsi, lorsque vous devez vous engager auprès de quelqu'un, donner une date, une heure aussi précise qu'il est possible, indique tout le respect et l'importance que vous leur accordez et il n'est pas de meilleur manière d'acquérir ou de conserver la confiance d'autrui...


lundi 28 septembre 2020

Une infinité de vies...

Nous, humains, vivons le monde de façon égocentrique. Nous sommes le centre de l'histoire de notre monde et le reste du monde s'organise autour de cette représentation.

Dès lors, nous nous agaçons lorsque notre train n'est pas à l'heure, alors que des centaines de trains circulent chaque jour et que la plupart sont à l'heure. Nous ne comprenons pas que notre steak soit légèrement trop cuit, alors que nous avions clairement demandé "saignant, mais pas trop !", tandis que le chef de ce restaurant aura cuit une centaine de steaks sur le seul mois passé et la plupart sans faire d'erreur...

C'est cette expérience du monde autour duquel le reste du monde semble tourner, qui nous donne la mesure et l'étendu de notre ignorance de ce que les autres expérimentent et de ce qu'est réellement le monde. Nous ne sommes le centre de rien et l'immensité de notre monde nous dépassent à tous les niveaux.

Pour mieux comprendre le monde et la diversité infinie de ses points de vue, il n'est pas d'autres solutions que de tenter de le voir par les yeux et les sens des autres. Vivre le restaurant du point de vue de son chef, vivre le train du point de vue de son conducteur... et comprendre un peu mieux dans quel monde nous sommes, et non plus quel monde nous nous fantasmons...

samedi 26 septembre 2020

De la pratique de l'étirement dans le sport !

Il est bon et important de faire du sport. 

Le corps est mouvement. Un corps qui cesse de se mouvoir, d'aller au devant de son environnement est un corps qui meurt. 

Cette légende qui veut qu'un requin cesse de vivre s'il cesse de bouger nous concerne de bien plus près. Nous sommes avant tout des êtres de mouvement. 

Il existe dans la pratique du sport une croyance bien établie : celle qu'il est nécessaire de s'étirer pour éviter les courbatures, pour faire du bien à ses muscles, pour se sentir mieux...

Je ne m'étire que rarement après l'effort, que ce soit à la sortie de la salle de gym ou après une journée de randonnée ou encore après avoir couru. Je ne m'étire pas parce que cela ne sert pas à grand chose et en tout cas pas à éviter les courbatures ou la fatigue.

Nos vénérables ancêtres, après avoir couru et marché pendant des heures de cueillettes ou de chasse ne passaient pas ensuite des heures à s'étirer une fois retrouvé le calme de leur caverne. Leurs corps se rétablissait naturellement et lentement de l'effort.

Il n'y a aucune étude scientifique qui atteste de l'utilité de s'étirer après l'effort... voire, il semblerait que cela soit plutôt délétère pour les fibres musculaires si l'étirement n'est pas bien réalisé !

En gros : étirez vos muscles si cela vous fait du bien ou vous amuse et ne culpabilisez plus si vous ne souhaitez pas en passer par là. Vos courbatures et votre fatigue seront les mêmes !



vendredi 25 septembre 2020

L'écart

Dans toute communication, ou tentative de communication existe un espace, un gap, un écart entre la perception des choses qui est la vôtre et celle de votre interlocuteur. C'est de cet écart que proviennent toutes les difficultés que nous éprouvons à nous comprendre les uns les autres et à nous entendre. Nos perceptions se confrontent et sont rarement alignées... Nous souhaitons pouvoir les imposer autour de nous pour mieux les confirmer à nos propres yeux. 
Le travail de communication consiste à entendre cet écart et pour l'entendre il n'est d'autre solution que d'aller au devant de l'autre et de lui demander ce qu'il voit, ce qu'il croit savoir et ce qu'il souhaite... 
Il y a dans la réponse à ces trois questions toutes les bases d'une conversation utile et raisonnable.



mardi 15 septembre 2020

Mauvais choix

Si nous sommes la somme des rencontres que nous faisons, nous sommes aussi la somme des choix qui ont pavés notre route... Nos vies se passent à choisir, à décider, à privilégier telle option plutôt que telle autre. Tous ces choix ne peuvent être fait qu'en fonction de ce que nous savons au moment de choisir. Les apprentissages liés aux conséquences de nos choix sont encore inconnus. Inaccessibles parce que dans le futur. Il n'est pas possible de connaître quelque chose que nous ne connaissons pas encore ! 

Ainsi, la seule façon de connaître la vraie valeur des choix que nous faisons, c'est de prendre le risque que ces choix ne soient pas les bons, pour affiner notre capacité à choisir de meilleure façon. Si nos vies sont pavées de mauvais choix ; ce sont en général ceux que l'on retient le mieux, il importe d'aussi se remémorer tous ce que ces mauvais choix portaient de leçons et de connaissances qui ont permis, un jour, de produire les choix qui nous définissent !


lundi 14 septembre 2020

Le goût d'apprendre...

Quoi de plus extraordinaire que d'apprendre quelque chose de nouveau ? Une nouvelle pratique, compétence, aptitude, savoir-faire ! Apprendre, n'est-ce pas ce qui caractérise l'humain. Nous passons toutes les premières années de nos vies à apprendre, minute après minute, comment nous comporter, comme être, comment survivre... Nous naissons éponge ! Tout est prétexte à apprendre et mieux comprendre notre environnement. Et ce rapport à l'apprentissage est étonnamment naturel et parfaitement évident.

C'est savoir rouvrir son esprit à ce naturel qui peut nous aider à nous améliorer quotidiennement. Retrouver le goût de la découverte et cesser de voir les moments d'apprentissage tels que l'école nous les a montré : long, ennuyeux et peu utile... 

Retrouver le goût de participer à un processus naturel et heureux et non à une obligation laborieuse...

vendredi 11 septembre 2020

Rester optimiste...

Qu'est-ce que l'optimisme ?

C'est une posture et c'est un choix. 

On voit souvent l'optimiste comme un rêveur qui n'est pas sensible aux difficultés que lui envoie la vie. Comme une façon de voir de l'espoir lorsque tout semble perdu. L'optimisme n'est pas une incantation positive ! L'optimisme, c'est de voir dans toute situation les séries de possibles qui deviennent offerts, c'est commencer de travailler d'une autre manière en tirant les leçons de ce qui se passe. C'est s'engager à aller de l'avant plutôt que de renoncer.

jeudi 10 septembre 2020

Percer !

Avec cette crise pandémique, voilà que repensons marketing. 

Comment nous faire connaître, nous et nos nouveaux produits adaptés à la situation actuelle ? Comment même conquérir de nouveaux clients grâce à ces nouveaux produits ?...

Et la vérité nous est rappelé : il n'existe pas de meilleure manière de se faire connaître que de proposer l'excellence, la faire exister auprès de clients déjà conquis et les laisser travailler pour nous de bouches à oreilles. 

mercredi 9 septembre 2020

La plus importante mission de Yoda...

Chaque histoire est celle d'un changement, d'une transformation que le storytelling appelle : l'arc du personnage.

Cette transformation est bien souvent le fruit d'un apprentissage, fait au prix de grands sacrifices ou de grandes difficultés. Le conflit doit être fort si l'histoire veut être captivante !

Toute histoire est plus ou moins une histoire d'apprentissage. 

Et dans toutes ces histoires, si importantes, qui nous façonnent bien plus qu'elles ne nous fascinent, je n'en connais pas une seule durant laquelle le héros aurait eu à s'assoir des heures durant pour mémoriser des pages et des pages de livres et de formules et de textes pour parvenir à se tirer des ennuis ou de la situation dans laquelle il se trouve. 

Dans toutes ces histoires arrivent toujours un moment où le héros rencontre un mentor, un passeur, un Yoda ! Yoda, comme tous les passeurs, n'exige pas de son élève qu'il apprenne par coeur une série de dates importantes pour ensuite les lui faire réciter sur une jambe dans un marécage sur la planète Dagoba, mais il exige une compréhension de la situation, il exige du personnage de s'élever à un nouveau niveau d'analyse de sa situation pour, partant de là, prendre les bonnes décisions qui conduiront à la sauvegarde de la galaxie.

Comprendre, analyser, questionner, c'est ce qui devrait se trouver à la base de tout enseignement. 

mardi 8 septembre 2020

Parler comme courir !

Avant de vous lancer dans un marathon, soit une course à pied de 42 km, il paraît évident qu'un temps important de préparation sera nécessaire. Préparation physique et mentale. Sans préparation, il est presque certain que vous ne passerez jamais la ligne d'arrivée. 

Il en est de même avec votre prochaine prise de parole. Si celle-ci n'est pas préparée, il est fort probable que vous ne passerez pas la ligne d'arrivée.

Le problème, avec la prise de parole, c'est que c'est à vous de définir où se situe cette ligne et ce qui vous permettra de savoir que vous l'avez franchie.

Une fois cette ligne définie, le but du jeu est le même : la franchir le plus rapidement possible en utilisant le moins d'énergie possible !

Le fait qu'autant d'orateurs parlent sans savoir pourquoi ils parlent expliquent pourquoi autant de prises de parole ressemblent à une promenade dominicale, sans but et sans objet !!

lundi 7 septembre 2020

C'est fini ! Ou bien... ?

Tout est histoire, nos vies sont des narratifs, des représentations qui font bien souvent fi du réel, des faits, des chiffres, si ceux-ci démentent ce que nous souhaitons croire...

Aujourd'hui, si l'on en croit les chiffres, les données rassemblées autour des décès, des nouvelles contaminations, les courbes et les graphiques. Ce qui est et non ce que nous pensons, imaginons ou anticipons qui est ou qui sera : l'épidémie est finie ou presque...

Presque plus personne ne meurt de la Covid-19. Les hôpitaux sont presque vides. Les nouveaux cas identifiés sont des cas de gens guéris pour la plupart et qui se trouvent être maintenant testés alors qu'ils ne l'étaient pas.

L'épidémie est finie. Presque. 

Pas l'histoire qui s'est tissée autour... Elle, cette histoire, est là pour encore quelque temps... et c'est ce temps qui risque bien d'être, à la fois, le plus pénible et le plus destructeur de nos économies, de nos libertés et de nos morals !... 


dimanche 6 septembre 2020

Le wifi de votre entreprise est une personne !

C'est dans Le Monde : "le manageur doit être plus que jamais un artiste de la relation humaine."

Il est bien évident que le rôle du manageur aujourd'hui est un rôle de communication, de transmission, de passation, de lien, de contact et de bienveillance dans ce lien. Le manageur est celui qui est garant du maintient de la connexion, que ce soit en interne, dans l'équipe, mais aussi en externe, vis à vis des clients et de toutes les "parties prenantes". Si la connexion est rompue, plus rien ne se passe. Le manageur est une sorte de wifi de l'entreprise ! 

Le problème, c'est qu'il ne suffit pas de le brancher pour qu'il soit efficace. Bien souvent, ce wifi n'est pas bien puissant - un sucre ou deux, au mieux !... Il est en tout cas bien loin de ce qui serait souhaitable et que le titre de cet article exprime si bien : un artiste de la relation humaine !

Alors que faut-il faire pour devenir un artiste de la relation humaine ? Cela s'apprend-il ? Où ? Comment ? Avec qui ? En combien de temps ? Qu'est-ce qu'être un artiste ? Et en quoi un artiste de la relation est-il différent d'un simple communiquant ? Qu'est-ce que la relation humaine ? Comment s'exprime-t-elle dans le monde professionnelle ? Comment la transformer ? 

Si toutes ces questions vous interpellent, je me ferai un plaisir d'y répondre pour vous... et pour vous seulement !


samedi 5 septembre 2020

Ça arrive vite et d'un coup et plus rien n'est plus jamais pareil...

Il est une chose étrange, c'est la perception que nous avons de la stabilité de nos existences.

D'expérience, une vie peut basculer en une milli-seconde. Un symptôme inquiétant, une remarque désagréable et je puis vous garantir que votre tranquillité d'âme disparaît immédiatement. 

Cela veut aussi dire que cette stabilité peut se transformer dans un sens positif et en aussi peu de temps. Une décision forte et votre vie peut basculer, changer de cap, aller vers un ailleurs que vous n'auriez peut-être pas envisagé ne serait-ce que quelques secondes plus tôt.

Bien sûr, nous ne choisissons pas les maladies ou les coups durs qui nous tombent dessus et nous accablent et l'angoisse qui les accompagne... mais il est possible de choisir ces coups de tonnerre qui nous éclairent, nous transportent. Qu'on ne s'y trompe pas : les uns comme les autres sont terrifiants, mais leurs conséquences sont diamétralement opposés !

vendredi 4 septembre 2020

Coincé ?

Il doit y avoir un début, un milieu et une fin...

Si la fin tarde trop et si vous vous pensez coincé dans votre milieu... c'est peut-être que la mission que vous vous êtes donnée n'est pas la bonne et qu'il est temps d'en changer...

A vous de voir...

jeudi 3 septembre 2020

Marketing

Marketing.

Travailler pour que soit perçu de la façon la plus positive possible, la plus efficace possible, ce que nous faisons, créons, produisons.

Il est tentant de se concentrer sur cette dimension de notre travail. Pourquoi travailler si c'est pour ne pas être entendu, lu, apprécié ?...

Le meilleur marketing est celui de l'excellence, du respect des délais annoncés, de la prise de risque, de l'engagement total pour un client, de l'attention portée. Tout cela est à 100% entre nos mains. 

Travaillez à devenir remarquable.

Vous serez remarqué.

mercredi 2 septembre 2020

Maxques !

C'est bien sûr le sujet de ces derniers jours : le masque ! 

Fascinant de voir à quel point ce qui était l'apanage de quelques asiatiques à peine aperçus dans nos rues est devenu la nouvelle norme. 

Le port du masque est devenu obligatoire.

Bien sûr, cela n'a pas de sens au sens large ! La plupart du temps, le masque n'est pas utile, ne protège pas, protège mal... et il est aisé de sombrer dans une sorte de colère sourde, de se voir comme un mouton qui obéit alors que, "évidemment, ça ne sert pas à grand chose"...

Lorsque nous résistons à quelque chose, ce quelque chose persiste, envahit et devient douloureux. Il y a ici une vraie sagesse à laisser aller, à ne pas nous opposer à ce qui n'est qu'un signe de ces temps, un signe de toutes les difficultés qui sont devant nous et qui ne concernent pas seulement ce virus. Ces masques sont là pour nous rappeler que nous allons sans doute entrer dans une période de fortes turbulences et qu'il nous appartient de nous préparer... à commencer par sortir masqués !