mercredi 31 décembre 2014

L'alternative aux 100%...

L'excellence est un mot qui peut inquiéter. Difficile de se représenter ce que cela donne, ce que c'est que de tout donner. Difficile d'imaginer aller à 100 % tout le temps, sur chaque projet, sur chaque action, sur chaque décision.
L'excellence exige de vous ces 100%. Si vous n'y allez pas à 100%, alors pourquoi y allez-vous ? Pourquoi vous contenter de 95 % ou de 80 % ou pire encore de 50%. Pourquoi faire les choses à moitié pour ensuite prétendre que vous avez "essayé", que vous avez agi, mais que les conditions et les circonstances ne vous étaient pas favorables...
100% ou rien est une bonne manière d'envisager les choses. Ils sont plus nombreux que vous ne le pensez à agir de la sorte et à se comporter en excellence, parce que c'est le minimum que vous êtes en droit d'exiger d'eux...
Imaginez-vous assis dans un boeing 777, alors que vous venez d'attacher votre ceinture de sécurité, le pilote prend le micro et annonce...
"Nous sommes ravis de vous avoir sur ce vol, la probabilité d'atteindre notre destination est de 95% et nous sommes particulièrement fiers de ce chiffre... Nous sommes l'équipage qui nous donnons le plus à ce que nous faisons et nous espérons faire croître ce chiffre au fil de l'année..."

100% ou rien...

mardi 30 décembre 2014

Dans votre cuisine de présentateur...

J’ai mangé dans un grand restaurant japonais. Un grand.
L’excellence culinaire est une évidence pour n’importe quel restaurant gastronomique. Mais lorsqu’il s’agit d’un restaurant gastronomique Japonais, on peut s’attendre à l’extrême de l’excellence. La qualité des produits, l’attention portée à tous les détails, le service... Tout est pensé, calculé, raisonné.
A l’évidence, c’est un choix. Vouloir porter un établissement à un tel niveau est une exigence de tous les instants.
Il y a une chose que vous ne verrez pas dans un restaurant japonais de ce niveau : c’est un autocuiseur.
Pourtant, cuire le riz par ce moyen donne un très bon résultat. Il est possible de cuire de grande quantité de riz sans investir en surveillance et sans prendre le risque de gaspiller de la nourriture. L’autocuiseur, c’est l’outil obligé de tout restaurant asiatique qui se respecte !

Pas dans un grand restaurant japonais !

Dans un grand restaurant japonais, comme nous l’a décrit le chef, le riz est cuit au gaz. Résultat : une fois sur deux il est trop cuit ou pas assez cuit. Résultats : une fois sur deux, ll faut recommencer... Mais, une fois sur deux, le riz est exceptionnel. Parfaitement cuit, parfaitement ferme.
C’est cela que recherche un chef qui vise l’excellence. Pas le résultat moyen et acceptable, mais celui qui sort de l’ordinaire...

Pas d’autocuiseur dans un grand restaurant japonais !

Dès l’instant ou vos concurrents utilisent un outils, un logiciel, un process, c’est qu’il est temps pour vous d’en changer ! C’est que déjà, ce que permet d’obtenir cet outil, ce process, ce logiciel est un résultat acceptable mais plus exceptionnel.

Entre autre, si vos concurrents utilisent PowerPoint, l’autocuiseur des présentations, pourquoi continuer de l’utiliser ?

lundi 29 décembre 2014

Jamais le monde...

La peur est un sentiment paralysant. La peur dirige tellement de nos décisions et de nos actions qu'à force, nous avons cessé de le remarquer. Rien ne compte plus que cette impression de sécurité, de bien être apparent.
Pourtant, nous vivons dans un monde qui dispose d'un potentiel quasi illimité de connexions, de relations et d'ouvertures. Il est possible de voir le monde comme jamais, de l'envisager comme il n'avait jamais été possible auparavant et ce n'est qu'un commencement.
Pourtant, nous continuons d'avoir peur, de rester replier sur nous-mêmes, d'ignorer nos voisins et de remettre entre les mains de politiques de plus en plus démunis un avenir qui nous appartient.
Les possibles du monde d'aujourd'hui sont fascinants. Ils sont plus riches, plus prometteurs et plus enthousiasmants qu'ils ne l'ont jamais été. Jamais auparavant le monde n'avait été à ce point ouvert et connecté. Jamais le monde n'avait été à ce point lisible, compréhensible et offert. Jamais le monde n'avait été à ce point souriant. 

vendredi 26 décembre 2014

Du grog et de la voix !

J'assistais récemment à un show case. Traduisez : petit concert dans un lieu normalement dédié à autre chose que de la musique. Le groupe s'appelle Midget. Un duo. Il et elle sont excellents. Elle est sublime avec de faux airs de Françoise Hardy.
Mais elle a mal à la gorge. Le corps a ses raisons que la raison ignore et lorsque la gorge et les cordes vocales sont enflées par une infection, même bénigne, il est difficile de parler, a fortiori de chanter ! 
Je la vois qui boit une sorte de breuvage clair que je pense être un jus de citron... J'apprends plus tard, alors que sa voix lâche du terrain, qu'il s'agit d'un grog. 
Erreur !
Si vous devez présenter ou chanter ou parler et que vos cordes vocales ne sont pas au top de leur forme, la pire chose que vous puissiez faire est de leur donner de l'alcool ! Cela va contracter les vaisseaux sanguins et empirer la situation. 
Le remède, jus de citron pour participer à la désinfection, nourrir en vitamines et miel pour adoucir et réduire l'inflammation, le tout dans de l' eau chaude. Ce que vous voulez, c'est stimuler la circulation du sang dans les cordes vocales. Encore mieux : si votre pharmacien est un passionné, il aura peut-être ce qu'on connaissait sous le nom de "gouttes du Bolchoï". Une décoction capable de dilater les vaisseaux sanguins et de stimuler la circulation. Une aspirine du Rhône devrait  permettre un résultat similaire pour le cas où vous n'en trouveriez pas !
Ne forcez jamais. Et surtout, une fois votre présentation terminée, du repos et du repos. 
Votre voix est précieuse. 

mercredi 24 décembre 2014

Bougez de là !

Steve Jobs travaillait en marchant. Il partait pour d’interminables marches avec un ou deux de ses collaborateurs. Ils parlaient, échangeaient, avançaient...
Steve Jobs marchait parce que cela marche, parce que l’homme est fait de mouvements, parce que le cerveau humain a été inventé par la nature pour gérer cette chose si complexe qu’est le mouvement. Lorsque vous marchez, vous mettez votre cerveau en action pour ce qu’il sait le mieux faire : vous mouvoir ! Lorsque votre cerveau fait ce qu’il sait le mieux faire, il se libère et peut vous donner de merveilleux temps de fulgurance, de l’inspiration, des idées...
La plupart des entreprises exigent de leurs collaborateurs qu’ils restent figés, fixés derrière une machine, un écran... et cela ne marche pas !
Levez-vous et marchez ! 

mardi 23 décembre 2014

"Ça lui montrera..."

Une amie que je retrouvai ce week-end me raconte cette anecdote concernant sont fils. Après un premier trimestre de bons résultats, il s’attendait à recevoir les félicitations... Cet « honneur » surgis du fond des âges fleure bon le poil de carotte et le grand Meaulnes et raconte en un mot le siècle de retard de notre système d’éducation. Passons !
Ces félicitations n’auraient posé aucun problème s’il n’y avait eu cet accroc, ce moment de faiblesse : ce « zéro » pour une série de verbes irréguliers mal appris, mal récités, mal notés !
Au moment du choix, alors que le proviseur propose de remettre la suprême récompense, la professeur de langue refuse : « ça lui montrera » - dit-elle...
Il y a des milliers de leçons, de frustrations et d’enseignements à tirer de cette histoire. Je choisis de retenir ceci : battez-vous pour ceux en qui vous croyez. Ne lâchez pas ceux en qui vous avez espoir. N’abandonnez pas ceux que vous aimez, sous le prétexte que ce ne serait pas votre mission ou que d’autres devraient le faire à votre place...
Si cette professeur n’a rien compris de ce qui fait en réalité son métier, c’était au proviseur de tenir, de comprendre et de dire : l’excellence, ce n’est pas de ne jamais tomber, mais de toujours vouloir se relever... C’est de donner le meilleur de soi et de tenir lorsque cela ne marche pas.

Ils seront nombreux ceux qui voudront vous « montrer », ceux qui ne savent pas ce qu’il en coûte, ceux qui marchent dans le noir et qui voudraient en tapisser le monde...

Vos efforts méritent récompense... Vos résultats n’appartiennent qu’à vous !

lundi 22 décembre 2014

Votre dernière formation à la prise de parole en public...

Si vous avez suivi une formation à la prise de parole en public récemment ou non, l’objectif de cette formation n’était pas de vous permettre de prendre la parole en public... Du moins, ce n’aurait pas dû l’être. Pas seulement. L’objectif de cette formation aurait dû être de vous permettre de changer les attitudes et les comportements des gens avec qui vous interagissez.

Sinon, pour quoi faire ?... Qui se soucie que vous soyez plus à l'aise devant vos auditoires, si cela ne doit produire aucun résultat ?

Maintenant, refaites-vous le film depuis que vous avez suivi ladite formation : êtes-vous ou n’êtes-vous pas, depuis, capable de changer ce que pensent, ce que décident et ce que font les gens à qui vous parlez ?...

Si la réponse à cette question est non, alors mon conseil serait que vous envisagiez une nouvelle formation... Dont vous aurez clairement l'objectif en tête !

vendredi 19 décembre 2014

Qui c'est Raoul ?!!

A un camarade qui racontait ses difficultés avec son boss et qui concluait : la seule solution qu'il me reste, c'est de chercher ailleurs... :
Lorsque la relation est complexe, difficile et que les résultats de votre communication semblent ne jamais vouloir correspondre à ce que vous souhaiteriez, lorsque vous sentez que quelque chose ne passe pas ou ne se passe pas, vous êtes dans une problématique de communication. C'est sérieux, les conséquences peuvent être désastreuse pour vous et votre carrière, mais la bonne nouvelle : ce n'est pas grave.
Il y aurait bien sûr beaucoup à dire sur la gestion des conversations complexes, des relations difficiles, qui ne sont qu'une déclinaison de votre capacité à savoir prendre la parole en public dans l'extrême de la relation. Pour ceux que cela étonnerait, gérer une relation difficile et savoir maintenir le lien et entretenir la communication fait partie de la prise de parole en public... En ce qui me concerne, à tout le moins !
Dans la situation de mon camarade, je lui disais que face à ce type de blocage et de frustration, il ne peut y avoir que deux attitudes.
La première est la réaction. Je reçois, je renvois. Je prends l'émotion, je la subis, je la laisse piloter mon comportement, je ferme les yeux et je constate ce que cela occasionne. Dans un sens comme dans l'autre. Cela peut marcher, mais c'est rare !
La seconde : la réponse. Je prends l'émotion et je retourne à mon bureau. Là, je prépare une présentation, une réponse, que je donnerai calmement, maître de mes mots et de ce que je souhaite en obtenir.
La première à le mérite de l'animalité et de la spontanéité. Elle n'est pas efficace en résultat, mais elle l'est émotionnellement : "Je lui ai montré qui c'était Raoul" !
La seconde est en prise avec ce qui vous arrive, à tous les deux, dans cette relation que vous n'arrivez pas à rendre fructueuse. Aucun d'entre vous ne veut de cette situation, mais par un obscur objet de votre inconscient, vous entretenez cet échange toxique. Répondre plutôt que réagir est le premier pas vers l'apaisement... Ce n'est que le premier, mais sans lui, ceux qui vont suivre ne pourraient exister !

jeudi 18 décembre 2014

Plus de notes à l'école !

Le débat sur les notes à l’école est un mauvais débat... Tout le monde le sait et tout le monde parle de ce sujet avec la conviction, plus ou moins consciente, que toutes ces paroles ne feront pas avancer les choses... On parle, parce qu’il faut bien parler de quelque chose quand l’école est à ce point à côté de ce que nous attendons de notre système éducatif...
Le problème avec les notes, et ce n’est pas celui dont on parle, est de savoir ce qu’elles mesurent. Si le système dysfonctionne, les notes ne mesurent rien d'intéressant, à l’évidence !
Ce qu’on nous apprend à l’école n’est pas ce qu’on devrait nous apprendre, donc les notes ne sont pas utiles, puisqu’elles mesurent et sanctionnent notre capacité à réaliser des tâches ou à mobiliser des savoirs qui ne seront pas utiles (à moins de vouloir devenir professeur d'université)...

Je demande plus de notes ! Je souhaiterais que l’école donnât plus de notes, à la condition que ces notes mesurent notre capacité à réussir dans la vie, à construire une vie plus épanouie, à résoudre plus des problèmes et des difficultés de la vie !
Alors, les notes auront un sens, un objectif... et la question de savoir s’il en faut ou pas paraîtra à ce point absurde que nous nous demanderons pourquoi diable nos professeurs et nos politiques perdent autant de temps et d'argent sur de telles questions !

mercredi 17 décembre 2014

Trop de béquilles inutiles...

Un éclopé ne serait pas grand chose sans ses béquilles... Jusqu’à sa guérison, elles lui seront nécessaires.
Mais s’il devait continuer de les utiliser une fois guéris, ce serait étrange. Si on lui posait la question, sans doute répondrait-il : « J’ai peur de tomber de nouveau. Les béquilles me soutiennent ! »
La plupart du temps, lorsque vous présentez, les béquilles que vous utilisez ne sont pas nécessaires. Vous n’êtes pas des éclopés de la communication. Votre marche pourrait être assurée et décontractée, mais vous la rendez claudicante et maladroite avec ces béquilles que sont des notes trop fournies ou des supports trop riches.
Il est évident que vous aurez l’impression de sauter dans le vide et dans l’inconnu lorsque vous présenterez pour la première fois avec des supports qui ne vous rappelleront pas à chaque instant ce que vous devez dire, ou des notes qui ne seront plus que des mots-clés.
Ce saut dans l’inconnu vous donnera une impression de liberté, parce que vous n’avez pas besoin de béquille pour donner toute la mesure de votre talent !


mardi 16 décembre 2014

Rien !

Demain, c’est-à-dire aujourd’hui quand vous lirez ce billet, j’ai décidé de ne pas travailler. Lorsque vous parcourrez ces lignes, il y a des chances pour que je sois encore au lit ! J’ai prévu un cinéma à 12h30, le dernier opus du la série « Hobbit ». Puis je vais marcher quelques heures dans les rues de Paris, qu’il pleuve ou qu’il vente, et marchant ainsi, je vais laisser faire. Je vais me laisser aller à ne rien faire. Rien. Je vais m’appliquer à ne rien faire, rien de rien. Cette journée sera la plus improductive, la plus désespérément vide et infertile qui se puisse exister. Et c’est exactement pourquoi elle est aussi essentielle.
Ne rien faire. Dés-oeuvrer. C’est revenir aux fondamentaux de tout. Nous ne sommes pas conçus pour faire. Nous ne sommes pas des machines à faire. Nous sommes des animaux. Et à nous comporter comme autre chose que ce que nous sommes, nous nous perdons dans l’action.
Pour moi, alors que vous lisez ces lignes... je vais retrouver un peu de ce moi qui me préexiste, qui sait mieux que moi ce qui compte et qui sait bien que tout ce qui peut me rendre heureux est facile à trouver...
Facile. 

lundi 15 décembre 2014

Des téléphones et des hommes...

Une conversation avec mon partenaire dans le train qui nous ramène de Londres. Nous parlons « téléphone », surpris que je suis de voir dans le même wagon de métro, quatre personnes en possession du nouvel iPhone 6. Il me dit que ce nouveau smartphone se différencie moins des produits Samsung. Peut-être. Mais cela m’inspire ce qui suit :
Les gens d’Apple sont des bons. La plupart d’entre eux ont été recruté parce qu’ils sont différents, uniques, créatifs et avide d’excellence... Résultat : les produits Apple sont différents, uniques, créatifs et excellents ! Mais les gens d’Apple ne sont pas seuls. Ceux qui travaillent chez Google sont tout aussi excellents, créatifs, uniques et différents. Depuis que chez Google, on a compris que c’est cela, et seulement cela, qui permet le succès. Depuis que chez Google on appelle ces gens-là des « Smart Creatives ». Les « Smart Creatives » sont ceux qui potentiellement peuvent avoir le plus d’impact sur leur environnement. Google a compris que pour réussir, leur stratégie devait consister à s’organiser de façon à séduire ces gens-là. Ce qu'Apple réussit aussi très bien.
Je suis impressionné et parfois même pantois par ce que nous donnent ces deux entreprises. C’est malin, bien pensé, subtile, cela veut prendre soin de mon emploi du temps, de mon bien-être, c’est sincère et tant mieux si cela leur permet de bien gagner leur vie ! Est-ce essentiel ? Est-ce que cela change la face du monde ? Non. Pas autant qu’on voudrait nous le faire croire ! Ce n’est que ce que c’est, mais je suis reconnaissant que cela existe. Ces deux entreprises sont le fer de lance du monde de demain. Elles nous montrent la direction. Elles nous disent : faites ce que je fais et vous réussirez !

Il y a un « Smart Creative » en chacun de nous...

vendredi 12 décembre 2014

Recruter de nouveaux clients...

Les jours et les mois passent depuis que je suis indépendant et l’une des découvertes les plus importantes que j’ai pu faire est la suivante :  tous mes nouveaux clients me viennent de clients existants. Tous. Que ce soient par recommandations, par bouche à oreille, par leurs témoignages... Pas un seul client nouveau qui ne soit lié à un autre avec qui j’ai travaillé...
Tout ce que j'ai tenté, mis en place, pour séduire, attirer, convaincre de nouveaux clients en dehors de cela, a produit un taux de succès de 0% ! Tout !

Depuis cette découverte, je passe beaucoup moins de temps à chercher de nouveaux clients. Je m’applique à servir toujours mieux et toujours plus ceux que j’ai déjà. Et j’attends que se produise l’inévitable...

jeudi 11 décembre 2014

Il est toujours trop tard pour devenir Mozart ?

Maintenant que vous savez (mais le savez-vous vraiment ?) que le talent n'existe pas et que seul votre travail peut vous permettre d'atteindre ce que vous souhaitez, il ne vous reste plus qu'à y... travailler...
Mais vous n'êtes pas tirés d'affaires. Ces petites voix qui vous murmuraient que Dieu ou vos parents n'avaient pas été assez généreux à votre égard, une fois que vous serez parvenu à les taire, trouveront bien d'autres chemins pour vous garder dans la certitude que vous n'avez pas ce qu'il faut !
L'une d'entre elle : il est nécessaire de commencer tôt pour réussir quelque chose ! Mozart a commencé tôt, Einstein aussi... Tous ceux qui ont du succès ont réalisé avant les autres et à un âge précoce ce qu'ils voulaient ! A 22 ans, c'est déjà foutu !
Ceci est faux, encore une fois... C'est une déclinaison de la même arnaque ! Commencer tôt vous donne de l'avance, mais commencer tôt n'est pas une vertu en tant que telle !
Vous pouvez parler l'anglais couramment, accent compris (l'accent d'une langue fait partie de la langue et de son apprentissage ! Apprendre un accent est possible !), de telle façon qu'un anglais natif ne puisse faire la différence si vous commencez à apprendre cette langue à 48 ans ! La croyance la plus répandue dit que l'on ne peut apprendre une langue rapidement qu'entre 2 et 5 ans !! C'est une insulte à notre cerveau et à ses capacités d'apprentissage qui ne se tarissent pas avec l'âge... La seule différence entre vous et un jeune de 4 ans : lui n'a que cela à faire ! Et c'est fun ! Que de fun à tenter de parler à maman et à papa et de les voir sourire à chaque fois que sort un mot nouveau ! Et cela marche encore mieux s'il s'agit d'un gros mot !
Si quelque chose vous tient à coeur, il est de votre devoir de commencer, que vous ayez 20 ans, 40 ans ou 60 ans... Vous vous le devez !

mercredi 10 décembre 2014

Un autre secret pour mieux écrire !

Cet individu croisé sur le net qui donne son secret pour écrire des dizaines de romans et des centaines d'histoires : "J'ai passé autant de temps à écrire que la plupart des gens de mon âge en ont passé devant la télévision... C'est mon secret."

Evidemment.


mardi 9 décembre 2014

On ferme !

Notre société valorise ceux qui travaillent dur... Ceux qui passent des heures et des heures au bureau. C'est la preuve de leur engagement et de leur motivation. Ceux qui partent tard font la démonstration qu'ils sont prêts à sacrifier leur vie personnelle, leur vie familiale, leur hobbies pour réussir dans leur carrière... Si ce n'est pas être motivé, alors qu'est-ce ?
Ce genre de croyance est imbécile !
Travailler beaucoup ne veut rien dire et ne garanti rien !
Travailler beaucoup créé l'exact inverse de la performance... La performance, c'est obtenir le maximum de résultat pour un minimum d'effort, sinon ce n'est pas de la performance... S'il vous faut vous épuiser au travail pour obtenir ce que vous vous voulez, vous n'êtes que laborieux. Vous n'êtes pas performants !
Travailler beaucoup c'est faire la preuve de votre manque de confiance en vous et en vos capacités à produire ce résultat ! Le plus souvent, cela vous conduit au burn out, à la déchirure ou à la crise.
Ceux qui restent tard doivent être vus comme suspects... Ils créent quelque chose de dangeureux... Le sentiment de culpabilité qui s'emparent de ceux qui partent à des heures raisonnables et qui ont une vie ! Le sentiment qu'il y a ceux qui s'engagent " à fond", qui "donnent tout" et les autres...  Tout cela ne marche pas et cela commence par un manque...
Que personne ne travaille tard de façon régulière dans vos équipes ! C'est la garanti que s'il existe une façon de faire le job rapidement, ils ne passeront pas à côté !

lundi 8 décembre 2014

Les précoces et leur sort...

Ma compagne me raconte sa journée... Un moment important de notre rituel de retrouvailles quotidien ! Elle me parle de cette réunion, dans une école, autour du cas d'un élève particulier... Un élève à problème. Je l'écoute. Elle me décrit les tiraillements entre les tenants de l'exclusion, qui considèrent que cet enfant, par ses particularités, n'a pas sa place dans le système éducatif classique, et les autres qui considèrent que l'école est aussi une école de différence et que cet enfant doit trouver sa place. La trouvant, il aidera aussi ses petits camarades à mieux comprendre le monde. Au bout de quelques minutes, je lui demande : "Il est autiste ?" - Ma compagne travaille avec de nombreux enfants atteint de cette maladie. Elle me répond : "Non, il est précoce..."
Et les bras m'en tombent !
Elle continue : "Il est précoce et bien sûr, il n'y a pas que cela, il pose problème parce qu'il est surexcité, agité, perturbant pour le reste de sa classe... Il est en colère - Un cas !"

L'école ne sait pas vivre et comprendre la différence. La précocité est envisagée, dans bien des cas, comme un problème. Cela ne rentre pas dans les schémas classiques, ceux-là qui veulent que tous les enfants du même âge devraient se comporter de la même manière et apprendre dans le même temps, les mêmes choses. L'école fait un problème de ces enfants précoces, ceux qui ont compris plus tôt ce qui les motivait, ce qui leur faisait envie ! Si vous pouvez toujours avoir un rêve à 50 ans, vous pouvez aussi commencer tôt et découvrir le pouvoir de la motivation à 5 ans ! Avoir un rêve à 5 ans, cela donne des ailes ! C'est cela être précoce. Juste une question de timing. Ce n'est pas un problème ! Notre date de production ne définit en rien qui nous sommes et la vitesse avec laquelle nous allons apprendre, comprendre, rêver ! Si vous voyez un enfant comme problématique, non pour ce qu'il est, mais ce qu'il représente (des problèmes...), alors vous pouvez être sûr que l'enfant se comportera exactement comme vous le souhaitez : c'est à dire comme causant des problèmes ! Si vous traitez l'autre comme un enfant, il se comportera en enfant ! Une règle de l'analyse transactionnelle !

Le plus triste, c'est qu'une fois de plus, Mozart est assassiné... Cette société ne peut plus se permettre de tuer le potentiel de ses enfants ! La planète se réchauffe, les mauvais choix sont légions et nous avons besoin de la créativité et de la bienveillance de tous pour sortir de l'ornière dans laquelle nous nous sommes mis.

vendredi 5 décembre 2014

Si votre job est alimentaire...

Si vous êtes de ceux qui vous dites le matin que votre job est avant tout alimentaire, alors vous passez 8 heures par jour à faire vos courses !
Si l'essentiel de votre accomplissement et de ce qui fait que vous êtes sur terre se passe en dehors de vos heures de travail, vous devez faire quelque chose ! Vous ne pouvez pas sérieusement passer tout ce temps à attendre vos RTT ou que l'horloge vous indique qu'il est l'heure de rentrer et enfin commencer à faire quelque chose d'utile, rempli de sens et dans lequel vous êtes totalement impliqué ! Un job alimentaire, cela ne devrait pas exister ! Vous y consacrez trop d'énergie, trop de vous-même, pour que cela ne soit que cela ! Energie que vous ne consacrez pas à ce qui a vraiment de l'importance à vos yeux.
Mangez moins et changez de job !
Cela fait peur, mais cela en vaut la peine... Celle de lever le matin et se dire : je vis de ma passion, de mon rêve, de mon envie, de mon projet, de mon opinion, de ce que je suis le seul à pouvoir apporter aux autres...
Je vis ma vie, et non celle d'un autre !

jeudi 4 décembre 2014

Votre peur comme stratégie

A moins que vous n'éprouviez ce sentiment de légère inquiétude, ce léger malaise à la base de votre estomac, cette sensation de peur, c'est que vous êtes dans votre zone de confort. La zone de confort, c'est bien, mais il ne s'y passe rien. Aucun problème à ce que vous y séjourniez pendant vos vacances, ou le soir lorsque vous retrouvez votre famille... Mais le reste du temps, la zone de confort est la zone ou le temps marche au ralenti, ou votre carrière n'avance pas, ou votre réseau stagne. Une zone morte.

Pour cela, vous devez en sortir. Hors de la zone de confort, vous entrez dans la zone d'apprentissage. Ici, l'essentiel de ce que vous entreprenez est nouveau, inconnu et prometteur. Il y a un succès derrière chacune de vos actions, parce qu'un apprentissage, même lorsqu'il ressemble à un échec est un succès. C'est dans cette zone d'apprentissage que tout s'est passé pour vous : votre première conquête, la première fois que vous avez fait l'amour, la première fois que vous avez convaincu quelqu'un de vous embaucher, le premier projet que vous avez dirigé. C'est dans cette zone que vous êtes vous-mêmes et que vous vous révélez à vous-même. C'est dans cette zone que vous avez une chance d'obtenir un résultat. Ce faisant, c'est aussi dans cette zone que vous donnez le plus au reste du monde. Et nous nous y retrouvons tous !

Le problème est qu'y entrer nécessite l'inconfort, la peur, l'anxiété...

Alors... Qu'allez-vous faire aujourd'hui qui vous fasse peur, qui titille votre estomac ?  Qui allez-vous contacter qui pourrait faire avancer les choses pour vous et que vous n'avez pas vu depuis des décennies, mais que vous n'appelez pas parce que vous trouvez inconvenant de rappeler les gens juste quand on a besoin d'eux (absurde ! Vous n'avez rien à perdre !), qui allez vous appeler que vous n'avez pas osé appeler parce qu'il est trop beau ou trop belle pour vous ! Quel projet allez-vous lancer qui vous paraît démeusuré, risqué, osé ? Quelle décision allez vous prendre qui brise ce statu quo qui vous empoisonne depuis si longtemps, mais qui est si confortable et accepté par tous !

Ne quittez pas cette page de blog avant d'avoir répondu. Ne vous laissez pas vous dire que vous y penserez plus tard ! Y penser plus tard, c'est vouloir revenir dans la zone de confort... Laissez-vous aller à l'inconfort qu'il y a à devoir répondre immédiatement... et agissez !

Aujourd'hui est un bon jour pour se faire peur !
Et demain ?
Même question !
Et puis demain, et puis demain...

mercredi 3 décembre 2014

Encore et toujours : vous pouvez...

Vous pouvez devenir des orateurs formidables, remarqués, lumineux, passionnants. Vous pouvez devenir aussi grand, magique, mémorable que vous le souhaitez. Vous en avez tous le potentiel et la plupart des aptitudes que cela demande sont déjà là, en vous, quelque part et ne demandent qu'un peu de votre conscience, de votre travail et de votre courage. Vous pouvez impressionner par votre charisme. Vous pouvez inspirer votre équipe et lui donner envie d'avancer. Vous pouvez rassurer ceux qui en ont besoin, au bon moment et de façon durable. Vous pouvez ramener de la confiance et de la sérennité dans une relation rendue difficile.
Vous pouvez atteindre des sommets. Vos sommets. Ceux de votre montagne personnelle. Ceux qui comptent pour vous.
Il m'est facile de l'affirmer parce que c'est quelque chose que j'ai constaté. J'en ai vu, prisonnier des mêmes peurs et des mêmes croyances, qui en empêchent tant d'avancer, comprendre comment cela marchait et devenir meilleurs. Un peu plus chaque jour.
S'il est une chose que je vous souhaite, c'est de ne pas passer à côté de vous ! A côté de la magie que vous êtes capable de créer, de l'énergie que vous pourriez transmettre, de l'enthousiasme que vous sauriez communiquer... S'il est une chose pour laquelle je me bats, c'est bien celle-là : Vous pouvez !

mardi 2 décembre 2014

Du molet des Kenyans...

Je parlais du mythe du talent qui empoisonne encore tellement de gens à l'un de mes stagiaires.
Celui-ci m'affirmait que les Kényans remportaient plus que les autres les compétitions d'endurance parce qu'ils ont quelque chose que les autres n'ont pas, c'est à dire une conformation des muscles des molets particulière. Grâce à cette spécificité anatomique et endémique, leurs performances sortiraient du lot.
Ce stagiaire, intelligent et capable, m'affirmait aussi que ceci avait été étudié de façon scientifique et que cela valait preuve du fait que les champions ne pourraient devenir des champions s'ils n'avaient, en plus des heures de travail et d'entraînement, un quelque chose que les autres n'ont pas !
Bien sûr, tout cela n'est pas vrai. Bien sûr les Kényans n'ont rien en plus, ni rien en moins... Les muscles de leurs molets sont les mêmes que les nôtres, à quelques détails près qui n'expliquent en rien leurs performances. Bien sûr, la croyance générale qu'il existe quelque chose d'inné, de génétique ou de divin est celle qui est la plus répandue... et bien sûr tout ceci n'est que superstition !
Le talent est un mythe. Les Kényans courent plus vite parce qu'ils s'entraînent plus tôt, plus vite et dans des conditions de reconnaissances et/ou de nécessité  plus stimulantes que pour leurs compétiteurs.
La science et les neurosciences en font la preuve régulièrement et démontent ce mythe avec constance : le cerveau d'Einstein récemment analysé en laboratoire n'a rien révélé d'exceptionnel ; je trouve hallucinant que nous ayons eu besoin d'aller le vérifier !
Vous avez un cerveau qui ressemble à celui d'Einstein en tous points et la puissance cérébelleuse de ce sublime physicien est à votre portée. La question, maintenant est de savoir ce que vous allez en faire ! Quoiqu'il en soit, si vous n'en faites rien, vous n'avez plus l'excuse de ne pas avoir de talent !

lundi 1 décembre 2014

L'effet de votre communication...

Hier, après une journée d'animation difficile, dans un taxi, je reçois un email m'annonçant la sortie d'un premier teaser du prochain Star Wars. Voilà quelque chose pour me remonter le moral me dis-je... Je click sur le lien, et plutôt que ma vidéo, démarre une pub avec ce bandeau : "votre vidéo dans 18 secondes..."
Le temps est une notion relative, lorsque je veux quelque chose et que je suis fatigué, 18 secondes c'est beaucoup. Ce sont 18 secondes d'agacement et cela me mets dans une émotion qui a plus à voir avec la journée qui vient de se passer qu'avec la récupération espérée, notamment à l'aide d'une petite vidéo sympathique dans un taxi parisien.
Bien sûr, j'ai attendu la fin de la vidéo, et lorsque j'ai su qui m'avait ainsi volé ces si longues 18 secondes, j'ai, un bref instant détesté Carrefour et leur Deal machin et leur façon tellement "années 80" de promouvoir ce qu'ils font et qui ils sont !!
Ce qui était accepté sur un média comme la télévision par une sorte de deal obscur entre nous les consommateurs et les industriels, ne l'est pas avec internet. Je n'ai pas donné l'autorisation à Carrefour de venir s'immiscer dans ma vie à ce moment là et j'en ai ressenti un court moment de colère et de frustration... L'inverse de l'effet voulu, il me semble. Les vieilles recettes ne marchent plus, parce que le média n'est pas le même, mais la plupart des grandes marques, désespérées par l'érosion et l'atomisation de l'audience tentent de retrouver d'anciens réflexes sur le net. Absurde et dangereux.

Quel effet produit votre communication ? Comment vont-ils se sentir lorsqu'ils verront ou entendront ce que vous avez à dire et comment s'en souviendront-ils ? Votre message correspond-il a ce que vous aviez prévu ou ne prenez-vous pas le risque d'un effet contraire ?...
Lorsque vous êtes en présentation, vous devez constamment vous assurer, en les surveillant du regard, cela va de soit, qu'ils restent attentifs, qu'ils sont avec vous ! Et faire quelque chose de différent si ce n'est pas le cas ! Vous êtes là pour prendre soin d'eux, et non pour imposer, forcer ou contraindre...