mercredi 30 septembre 2015

Bloquer la pub...

J'utilise Adblock. Sans remorts et sans hésitation.
Ce n'est pas en dérangeant l'utilisateur avec des popup et des bannières et des interruptions continuelles que l'on construit une relation et une marque profitable.
Ce n'est pas en faisant plus de ce que le monde d'hier faisait que l'on évolue.
Ce n'est pas parce que la publicité est bloquée par la plupart des internautes que la publicité a vécu...
Le deal doit changer.
Le deal qui consistait à accepter la publicité pour accéder à des contenus gratuitement, celui aussi qui consistait comme le disait si justement Patrick Lelay, ancien patron de TF1, à échanger de l'argent contre de l'attention, ce deal doit changer. 
La plupart d'entre nous n'en pouvons plus et nous attendons que la publicité et la communication des entreprises se montrent à la hauteur.
Offrez-nous des pubs que nous souhaiterions voir plutôt que des pubs à ce point débilitante, en surnombre et inadéquate que nous préférons les effacer toutes que d'avoir à les supporter... 

mardi 29 septembre 2015

Pire qu'un châtiment corporel...

Pour vous amener à obéir, le système a trouvé bien plus efficace que le châtiment corporel, il a trouvé la honte. Vous ridiculiser aux yeux de vos pairs pour vous rappeler quelle est votre place a toujours été l'une des armes de choix de ceux qui détiennent le pouvoir.
Tant et si bien qu'aujourd'hui vous seriez prêt à tout, à absolument tout, pour ne pas avoir à ressentir ce sentiment. Tout, c'est à dire à vous taire alors que vous pourriez changer les choses, apporter une solution nouvelle. À rester caché. Tout pour garder votre quant à soi, votre dignité, votre verticalité (comme l'exprime si bien Jos Houben dans son spectacle "l'art du rire").
Vous pensez qu'éviter de ressentir cette honte vaut bien ce silence, mais c'est un deal perdant pour vous. Et pour nous. 

Refuser cette honte. Ne pas la laisser entrer en vous et ne pas faire le jeu de ceux qui tentent de vous manipuler ainsi, vous permettra de continuer de faire votre travail, celui qui compte, celui dont nous serions privés sans cela.

lundi 28 septembre 2015

Êtes-vous quelqu'un de spécial ?...

Vous l'êtes ! Vous êtes unique !
C'est un fait.
Mais être spécial qualifie ce que vous faites et non qui vous êtes.
Par vos actions et les risques que vous prenez, vous devenez spécial.

Vous êtes spécial si vous choisissez de l'être.

vendredi 25 septembre 2015

Le secret...

Il y a quelques années un ami cher m'a offert un livre qui avait, me disait-il, changée sa vie (toute proportion gardée, avait-il ajouté).
Ce livre est intitulé : "Le Secret".
Inutile de vous décrire de quoi il est question dans ses pages... pour une raison bien simple : il n'y a pas de secret.
Vous n'êtes pas hors de la confidence.
Il n'est rien que vous ne deviez découvrir avant de vous lancer.
Ce secret dont vous attendez la révélation n'est qu'une autre façon de rester caché.

Ne vous cachez plus !

jeudi 24 septembre 2015

Ont-ils appréciés ?

Après chaque formation, nous distribuons une fiche d'évaluation. Vous êtes sans doute familier de ce type de document.
Nous invitons les stagiaires à nous dire ce qu'ils ont apprécié ou pas...
Pour cela nous avons un rituel.
Une fois au calme, avec un verre de vin blanc, lorsque cela est possible, nous lisons ces commentaires. Les éloges nous font du bien et les commentaires négatifs nous blessent un peu… le temps de terminer le verre de vin.
Une fois fini ce rituel, les bons retours comme les mauvais sont oubliés.
Nous ne laissons pas les commentaires négatifs saper notre moral pas plus que nous ne les ruminons. Mais nous ne laissons pas non plus les commentaires positifs, et ils sont largement majoritaires, nous laisser croire que notre mission est terminée. Notre travail doit continuer.
Les commentaires sur votre travail et l'appétit que vous avez de ces commentaires n'est que la manifestation de votre désir de reconnaissance et l'erreur consisterait à produire un travail pour obtenir ces signes de reconnaissances et d'acceptation. C'est un piège.
De grands artistes n'ont reçu cette reconnaissance qu'une fois… mort… Cela ne les a pas découragé de faire leur travail, comme il pensait devoir le faire et non comme on les pressait de le faire.
Pire encore, votre cerveau reptilien, dans son désir urgent de vous savoir partie de la tribu et en sécurité, risque de ruminer avec vous tous les commentaires négatifs et de ne faire cas que de ceux-là, ruinant ainsi le travail que vous vous apprêtiez à fournir…


Vous serez tenté de lire les tweets, les commentaires et les retours de ceux à qui vous adressez votre art. Sachez juste que cela ne vous aidera pas à avancer !

mercredi 23 septembre 2015

La honte

Il est certain que vous la craignez. Ce sentiment d'être pointé du doigt, la risée de tous, celui qui s'est planté, qui ne savait pas...
Pourtant, cette honte, pour qu'elle puisse exister, il est nécessaire que vous l'acceptiez.

Sans cette acceptation de votre part, elle n'existe pas. Ce que cela veut dire : vous pouvez refuser la honte que les autres veulent vous voir éprouver. Vous pouvez faire ce que vous avez à faire comme si la honte n'existait pas ! Bien sûr, certains tenteront de vous ramener dans le droit chemin et quel meilleur moyen que de vous humilier. Mais ceux-là ne sont que les maillons d'un système qui s'épuise et leur pouvoir de nuisance avec... Vous pouvez les ignorer et continuer ! Si ce que vous faites est important, si vous y donnez tout votre être et si cela montre toute l'attention que vous portez à celles et ceux qui vous entourent, de quoi pourriez-vous avoir honte ?

mardi 22 septembre 2015

Troubler l'eau...

À chaque fois que je parle, que je questionne le système, qu'il s'agisse du système éducatif, du modèle industriel, de la musique..., une bonne partie de la salle exprime un désaccord, sa perplexité, des doutes. Tant mieux.
Si tous ces gens ne doutaient pas de ce que je dis, cela serait sans doute le signe du peu d'intérêt de ce que je dis.

Si personne ne vous contredit, ne doute de vous, ne vous regarde de travers, c'est que vous ne faites pas avancer les choses.

lundi 21 septembre 2015

Créer et la technique…

J'ai longtemps cru et cela m'a sans doute retenu dans mon parcours créatif, que pour devenir un bon compositeur, un bon artiste, il était nécessaire de disposer d'une réelle et sérieuse maîtrise technique. Que pour accéder au Nirvana de la composition, la technique était La voie. Que travailler ma technique me donnerait les outils de la composition et de la créativité.
Je me trompais. Peut-être pas totalement, la technique a une importance que je ne chercherai pas à diminuer, mais je me trompais.
Devenir un bon technicien, notamment musicalement, demande de pratiquer… la technique, pas la créativité ! Faire des gammes vous permet de devenir bon en gammes, pas en invention, en liberté, en improvisation… Cette technique peut ensuite être mise au service de la composition. Elle peut la faciliter. Mais elle peut aussi la rendre plus difficile. Des artistes se sont perdus dans la technique et les portes qu'elle leur ouvrait.
La composition, la créativité peut se travailler indépendamment de toute technique et je peux vous garantir qu'avec quatre accords, après de dix ans de travail, vous pourrez découvrir, arranger, composer des mélodies dignes des plus grands.
La musique n'est pas qu'une affaire de technique. Elle est affaire de cœur. Et s'il peut être ardu de passer une gamme de sib à 160, incarner ce que vous êtes dans une composition vous ouvrira les mêmes horizons et les mêmes joies.

Jouez… Devenez "celui qui aime jouer". La technique viendra, ou pas. Et ce n'est pas important !

vendredi 18 septembre 2015

Migrants

En refusant d'accueillir ces migrants et les débarrasser de leur souffrance et de leur peine, qu'est ce que nous protégeons ? Quelle est la peur ?
Que pourrions-nous posséder de plus que nous ne possédons déjà.
Nous n'avons pas besoin de plus de choses. Nous avons besoin de plus d'humanité.

Notre porte doit leur être ouverte. En grand.

jeudi 17 septembre 2015

Strauss Kahn ou la voie de l'échec lumineux !

Il est possible, même probable, que Dominique Strauss Kahn reprenne un jour le devant de la scène politique. Il est probable que tout ce qui s'est passé il y a trois ans finisse par être oublié, remisé et ne fasse plus partie que de l'histoire.
Combien de fois un Bernard Tapie s'est il relevé après avoir subi d'impressionnants revers...
A ceux là, on prête des aptitudes particulières ! On les dit plus résilients que d'autres.
Je pense que ces individus ont compris que seuls ceux qui se lancent finissent par gagner ! Ils ne sont pas plus résilients que vous, ils y vont. Parce que notre société est oublieuse et pardonne vite et facilement.
Ils y vont et ils ne sont pas si nombreux à en avoir les tripes.
Sachez juste que s'il est possible de se relever de ce que ces deux hommes ont vécu, il est à peu près certain que vous vous relèverez d'un échec, si toutefois vous deviez en connaître un.

La résilience est un choix. Celui de continuer à jouer.

mercredi 16 septembre 2015

Peut-être...

On l'entend souvent : les gens n'aiment pas le changement. C'est un fait.
Il y a une raison à cela. Cela pourrait bien ne pas marcher. Changer n'est rien s'il n'existait la possibilité de l'échec, du raté, du ridicule.
Pourtant, tout artiste se confronte à cette évidence. Rien de ce que produit un artiste n'est garanti de plaire, de séduire l'audience, de marcher !
Tout ce qui en vaut la peine exige de vous un changement, et donc la possibilité d'échouer.

C'est la possibilité de cette échec qui vous indique que vous êtes sur la bonne voie et qu'il vous faut continuer.

mardi 15 septembre 2015

Tension

Un bon film, c'est un maximum de tensions.
Le talent d'un bon narrateur tient tout entier dans cette aptitude à créer de la tension, puis à la soulager au bon moment.
Un bon présentateur ne fait pas autre chose. Créer de la tension. Déplacer le centre de gravité de votre auditoire. Le mettre en situation de déséquilibre, jusqu'à soulager cette tension pour son bénéfice. Cela demande un certain culot. Un auditoire normal n'est pas habitué à cette tension et à l'inconfort qu'elle occasionne. Mais cela en vaut la peine.
Une fois que la tension est installée, une fois qu'elle est acceptée, ils ne vous quitteront plus jusqu'à ce que vous leur ayez expliqué comment cette tension se résout.
C'est par cette simple mécanique que les shows-runners américains arrivent à vous garder des heures et des heures durant devant vos écrans.
Tensions !

lundi 14 septembre 2015

Arguments et mouvements !

Voici trois courtes vidéos...
Trois comiques expriment leurs points de vue sur trois questions importantes :
L'éducation pour Dupontel, l'eau potable et l'eau en bouteille pour Franck Lepage et le contrôle des armes à feu aux Etats-Unis pour Jim Jefferies...
Chacune de ces courtes présentations expriment à la perfection ce qui devrait être et tout ce à côté de quoi nous passons, en tant que civilisation, parce que nous avons peur : du changement, des microbes ou de notre voisin. Il y a des milliers d'autres sujets ; je me cantonne à ces trois là.
Les arguments sont là et ils sont ravageurs. Bien sûr, les arguments ne suffisent pas. Mais ils aident.
Pour vous tous qui pensez, comme moi, qu'il est temps de changer de système d'éducation, d'arrêter de polluer (avec des bouteilles en plastiques notamment) ou de mettre un terme au massacre planétaire lié au commerce des armes... ces trois vidéos vous donneront les arguments.
Le changement ne pourra passer que par vous.
Patiemment, lentement et avec bienveillance...







vendredi 11 septembre 2015

Zéro

Je viens de regarder une pub pour Coca-Cola dont le thème - malin - est : "ajouter un zéro…"
Vous êtes dix dans une salle, ajouter un zéro : vous voilà 100 et ce n'est plus la même chose !
Vous êtes suivi sur twitter par une centaine de fans, bien - ajouter un zéro et vous à la tête d'une réelle tribu de 1000 fans, et cela commence à pouvoir faire une différence…
Ajouter un zéro est un acte de foi, une volonté, quelque chose qui pourrait changer de façon drastique et dramatique ce que vous faites et la façon dont vous le faite.
C'est une bonne façon de vous poser des jalons et de questionner les étapes qui sont encore devant vous : que se passerait-il si nous ajoutions un zéro ? Passer de 10 clients satisfaits et qui le disent à 100, d'une équipe de 10 personne à une équipe de 100, d'un marché unique à 10 pays…

Il est important de se projeter, de se demander ce que ce serait si… parce que si vous ne commencez pas par le rêver, par l'envisager, il y a des chances pour que cela ne se produise jamais. Zéro peut alors devenir votre ami.

jeudi 10 septembre 2015

Tricheurs...

Tour de France 2015, Froome sort du lot. Domine ses adversaires. Un expert et grand praticien du dopage, Armstrong, lui-même questionne la performance...
Et puis sur la course, un homme lance de l'urine au visage du champion : façon de lui dire : "tu ne peux pas être aussi fort, tu n'es pas un dieu."
La réponse de Froome, en plus de la frustration : "Venez me voir travailler. Venez assister à une seule de mes journées d'entraînement et de préparation... Et vous comprendrez ce qu'il en coûte..."
Ni Armstrong, le tricheur, ni cet abruti du bord de la route, ni la plupart d'entre nous, ne nous représentons ce qu'accomplissent ces champions pour réaliser ces performances difficiles à croire. La masse de travail en jeu, les heures et les heures d'entraînement, de pratique constante, les sacrifices et les renoncements… Cela nous échappe au point que nous préférons parler de tricherie ou, et c'est exactement la même chose, de talent.
Les artistes, les champions, subliment, à force d'effort et de volonté, leur humanité et deviennent ces dieux auxquels nous rêvons.
Mais ces dieux ne sont que ce que nous avons de meilleur en nous...
En nous tous…

Les champions ne sont pas des dieux, ni des élus - ils sont des modèles

mercredi 9 septembre 2015

400 slides et... super !

Je le dis souvent, l'une des meilleures présentations que j'ai jamais vue contenait plus de 400 slides et cette présentation restait passionnante de bout en bout…
Jusqu'à présent, personne ne m'avait jamais demandé de quelle présentation il s'agissait.
Jusqu'à hier…
Et bien qu'il soit répondu à cette question : voici le lien vers la présentation de 20 mn supportée par plus de 400 slides.



À l'évidence : le nombre de slides ne joue en rien sur la qualité de votre présentation ! Et lorsque dans une tentative de minimiser l'ennui et la médiocrité des présentations de votre organisation vous imposez un nombre limité de slides, vous faites fausse route !


À l'évidence (2) : je vous invite à vous laisser imprégner par le message de cette présentation qui nous parle de notre monde, de nos démocraties et de la nécessité de rester vigilant !

mardi 8 septembre 2015

Des musiciens castrés aux entrepreneurs d'aujourd'hui…

Les industriels travaillent à un monde maîtrisé et sécurisé. Leur travail est de s'assurer de la pertinence de process rigoureux qui une fois optimisés permettront de générer des profits sans cesse croissant. Si un seul élément échappait à leur contrôle, et ce sont tous ces profits qui s'en trouveraient menacés. Pour un industriel, il est vital de tout maîtriser. L'objectif est de polir, de peaufiner ces process et de les entretenir, aussi longtemps qu'il est possible.
Pour un artiste, c'est l'inverse. Pas de peaufinage. Pas de process qui se puissent répéter pour garantir le succès. Ces deux mondes sont en opposition.
Lorsque les deux entre en collusion, cela donne la musique classique, qui est une musique que les industriels (une certaine vision du monde partagée à cette époque...) ont dépouillé de sa dimension artistique pour la rendre immobile, tout juste sujette à interprétation de la part des musiciens.
Mais cela n'a pas toujours été ainsi. Jusqu'au 18ème siècle, la musique que nous appelons classique aujourd'hui s'appelait musique tout  court ! Et les musiciens improvisaient. Il n'y avait pas de partitions pour tout le monde et les musiciens mémorisaient les thèmes (on parle de grille aujourd'hui, on parlait alors de cadences) et la musique était libre. Elle appartenait autant au compositeur qui ne faisait que donner des pistes d'exploration qu'au musicien qui tenait un vrai rôle dans ce jeu.
Puis on a décrété que la musique devait appartenir aux compositeurs. Qu'il la fallait figée pour jamais. On a pris les partitions de Mozart, Bach, Beethoven, auxquelles il manquait toutes ces parties improvisées et on en a fait des monuments, des œuvres que rien ne devait plus altérer… et la musique classique est devenu ce que nous connaissons d'elle aujourd'hui , une musique d'initiés…
Au même moment, on décide aussi de ne plus enseigner l'improvisation dans les conservatoires. On décide sciemment de ne plus apprendre le langage spontané de la musique, le plus beau de tous, pour concentrer le pouvoir sur le compositeur et ceux qui le financent…  Ainsi, plus de risque d'altérité, de pulsions, de jeu, de joie… Juste la musique, un rien d'interprétation, c'est tout.
Contrôler.
Le jeu des industriels.
Contrôler la partition pour priver les individus de leur pouvoir. Pour briser l'envie d'improviser, de jouer, de déborder !
La créativité des musiciens leur est arrachée. Seule leur sont laissées les miettes de "l'interprétation".
C'est dans ce système que nous sommes nés. Et les dégâts, s'ils sont apparent en ce qui concerne la musique classique le sont tout autant dans d'autres domaines.
Bien sûr, au même moment où le vieux continent enfermait ses musiciens, les États-Unis découvrait le Jazz, musique improvisée par excellence…

Des deux continents, l'un est innovant à l'excès. L'autre moins...

lundi 7 septembre 2015

Renoncement...

D'où vient que nous ayons inventé cette notion qu'il existe parmi nous des individus nés avec des aptitudes si particulières qu'elles leur permettent de réaliser l'irréalisable ?
D'où nous vient cette croyance que certains naissent avec pré-implantées en eux les capacités et les connaissances nécessaires à l'accomplissement de certaines pratiques : peindre, chanter, diriger, soigner ou pour ce qui concerne ce blog : parler en public...
Pire : d'où vient que la majorité d'entre nous acceptions tout ceci sans plus de résistance ? D'où vient que nous acceptions ce statut d'incapable, de limité, de masse laborieuse au service de quelques chanceux, de quelques élus ?
D'où vient que nous nous laissons si facilement convaincre que certains l'ont et d'autres ne l'ont pas ?  D'où vient qu'il suffise parfois d'un mot, d'une critique, d'un regard mauvais venu d'un professeur, d'un moniteur, d'un coach pour que cette croyance se saisisse de nous tout entier et nous voilà prêt à abandonner le rêve, le sel de la vie.

D'où vient que nous abandonnons si facilement les merveilles que nous portons. D'où vient que nous renonçons si facilement à l'artiste qui est en nous ?!

vendredi 4 septembre 2015

Oui ou non ?

La pire réaction que vous puissiez avoir face à un obstacle, un désir, un enjeu est : "je vais essayer."
Parce que "je vais essayer" ne vous engage en rien, parce que cela reste vague  et incertain, cela vous laisse la possibilité d'osciller et de stagner.
Oui ou non. Oui ou non vous donne la fermeté nécessaire pour aller de l'avant.
Oui ou non... Tout ce qui est entre les deux est un miroir aux alouettes. Le leurre que fabrique votre peur pour vous donner l'illusion d'une marche vers l'avant.

Oui ou non.

jeudi 3 septembre 2015

À l'autre bout du rêve...

Dans notre façon de voir les choses, nous opposons le rêve à la réalité.
Le rêve ne s'oppose pas à la réalité, il la décrit, la déchiffre, la canalise. Il la traduit.

Le rêve est partie du réel. 
Le rêve est ce que votre art fait du réel...

mercredi 2 septembre 2015

Que faire face à la critique ?...

Partir en courant, faire plus de votre art, tenter quelque chose de plus risqué et donc de plus critiquable, ne pas se laisser prendre, ne pas commencer à hésiter, ne pas laisser s'éteindre cette lumière dans laquelle votre art a pu voir le jour...

Le critique a  toujours tort. Vous avancez. Vous êtes un artiste.

mardi 1 septembre 2015

Un jeu à somme nulle...

Il est possible qu'à l'écoute de votre critique, votre collaborateur ou votre collègue améliore sa compétence. Vous venez de pointer du doigts quelque chose qui ne marche pas, la personne serait bien inspirée de modifier son comportement pour quelque chose qui marche, ou au moins, qui marche mieux.
Mais cela ne s'arrête pas là, même si vous aimeriez le croire !
La critique produit systématiquement une réaction de défense et d'agression. Le critiqué commence toujours par se sentir diminué, blessé et à juste titre. Conséquence : l'énergie du critiqué baisse. Il se sent moins fort, moins vivant, moins motivé.
Sa compétence est peut-être améliorée, mais son énergie est diminuée, sa motivation est en baisse. Résultat : nul. Ce que vous gagnez d'un côté, vous le perdez de l'autre…
Seule façon de maintenir le niveau d'énergie et d'accroître la compétence dans le même temps : encourager, faire confiance, accompagner.