vendredi 29 décembre 2017

Une seule mauvaise personne...

Il est fondamental de choisir avec attention et précautions les gens qui composent votre entourage le plus proche. Vos collègues, votre boss, votre époux (se)…
Bien sûr, on ne choisit pas ses parents, ni ses enfants (quoique…), mais lorsque vous avez le choix, c'est un choix à faire avec attention…
Une seule personne négative ou mal intentionnée peut ruiner votre avenir et vos beaux projets. Cela paraît dramatique, mais je pense qu'il n'est rien de plus vrai. Les pires moments de ma vie sont souvent le fait d'une personne entrée dans ma vie sur un choix de ma part fait sans trop de précautions, sans vraiment mesurer les conséquences possibles de ce choix.

Une boss pour laquelle on m'avait demandé si je pensais vraiment qu'elle ferait l'affaire, une amie qui n'en avait que le nom et qui m'a ensuite conduit dans une spirale de mauvais choix et de mauvaises décisions. 
Nous sommes le fruit des influences multiples de notre environnement. Nous ne savons pas prendre une décision rationnellement et seul. Nous nous laissons influencer. Autant s'assurer que ces influences sont les bonnes et sont bien intentionnées !

jeudi 28 décembre 2017

J'ai pas l'temps !

En plus de mon activité de coach et de formateur je suis aussi musicien. J’y aspire !
Pour cela, je consacre des jours et des jours à la pratique de mes instruments : la voix et la guitare et je me donne les moyens de "réussir"…
J’ai décidé de m’entourer de personnes professionnelles de la musique pour me donner un coup de main. M’accompagner dans ce qui est un voyage difficile : techniquement et émotionnellement.
Il m’arrive de croiser des gens qui, face à mon engagement, me gratifie d’un : "Quelle chance d’avoir le temps de vivre votre passion !"
Et je réponds : ce n’est pas une chance, c’est mon choix.
Ne pas avoir le temps de faire quelque chose est un choix. TOUJOURS.
Il est de rigueur de nos jours de se cacher derrière les : "J’ai trop à faire, trop de travail, trop d’engagements, je ne peux pas partir en vacances, m’occuper de mes enfants, vivre ce que je rêverais de vivre…"
Foutaises !
Si c’était important, le temps apparaîtrait comme par enchantement !
Prendre le temps n’est pas trouver le temps.

Tout ce que nous faisons provient d’un choix. Ce que nous ne faisons pas aussi !

mercredi 27 décembre 2017

En haut de la piste...

Il est impossible de comprendre ce que représente de descendre une piste noire un jour de brouillard, à moins de s'y lancer ! Inutile de lire la littérature sur le sujet, d'en voir une vidéo ou une photo ou d'interviewer ceux qui l'ont fait avant vous. La seule façon de descendre cette piste, c'est de se confronter au risque et de vivre pleinement l'expérience.
Descendre une piste noire est risqué. Tout le monde le sait. Et parce que c'est risqué, cela fait peur. Alors nous avons tendance à vouloir limiter ce risque, à prendre des précautions, à vouloir vivre l'expérience par procuration, la vivre sans la vivre et nous dire que cela suffira bien...
La seule manière de vivre une expérience, c'est de la vivre...



mardi 26 décembre 2017

Beyonce...

Vous pensez avoir le trac. Et c'est vrai. Vous allez présenter devant vos collègues, vos pairs, vos amis, vos proches... et la tension monte !
Quelques minutes de face à face et la gorge se serre. Quelques minutes...
Imaginez Beyonce, 9 000 mouvements de danse à mémoriser, avec un degré de précision à la milliseconde ou cela ne marcherait pas, ce à quoi s'ajoutent les paroles de ses chansons, puis l'interprétation... Que se passe-t-il dans sa tête avant de rentrer sur scène ? Quel est l'intensité de son stress ? Comment se manifeste-t-il ? Pense-t-elle comme nous, de plus rien savoir, ne pas y arriver... Regrette-t-elle d'être là ?
Imaginez le pianiste solo au Royal Albert Hall et l'effet que produirait sur sa carrière la moindre fausse note, le moindre écart devant un public de connaisseurs avertis, attentif au moindre bémol, au plus petit défaut dans le "crescendo" du deuxième mouvement...
Pensez-vous que ces artistes soient si exceptionnels qu'ils ne ressentent pas le stress ? Qu'ils soient gratifiés d'un don, que leurs gènes ne sont pas les notres ?
Rien de tout cela, bien sûr... L'endurance à la pression et au stress se construit une répétition après l'autre. Pour Beyonce, un spectacle représente pas moins de 300 à 400 répétitions. Pour le pianiste, plusieurs milliers, notamment pour ce fameux deuxième mouvement... Des milliers...

Combien de fois avez-vous répété la présentation que vous vous apprêtez à donner ?!

vendredi 22 décembre 2017

C'est Noël, le temps de changer !

Si nous sommes faits que de ce que nous croyons être, si notre personnalité se constitue des histoires que nous nous racontons à propos de nous-mêmes, si nous réagissons à chacune des situations qui s'offrent à nous en fonction des situations que nous avons déjà vécues et qui sont déjà des histoires que nous nous racontons à nous-mêmes, alors il me semble évident que nous ne sommes pas qui nous pensons être...
Je pense même que nous sommes mieux que cela !
Depuis que je fais ce métier, mon "slogan" est : " Si vous pouviez vous voir comme je vous vois..."
Il pourrait être intéressant de profiter de ce break de fin d'année pour questionner les croyances qui vous animent, celles qui vous gênent, celles qui vous élèvent... Il est peut-être temps de changer une partie de ces croyances qui constituent votre personnalité et ce faisant : de vous réinventer un petit peu !

Je trouve fascinant que nous parvenions à réinventer à peu près tous les objets de notre quotidien, c'en est même devenu un argument marketing commun, et que nous ayons encore autant de mal à nous réinventer nous-mêmes, quand il ne suffit que de changer le récit que nous nous racontons à propos de nous-mêmes !

jeudi 21 décembre 2017

Notre combat quotidien...

Vous avez sûrement en tête un modèle, une personnalité qui vous semble avoir atteint des sommets que vous jugez impressionnants. Vous avez en tête des idoles, un ou deux super héros… de ces gens dont vous vous dites : ils ont réussi.
Si vous en nommiez ne serait-ce qu'un ou deux ?… Je vous invite ensuite à vous renseigner sur le fait de savoir si l'un ou les deux ont écrit une biographie. Si ces modèles, ces idoles, ont renseigné le chemin qui les a conduit là où ils sont ? Si c'est le cas, bien sûr, mon invitation est de vous jeter sur votre librairie favorite ou sur votre site favori et d'acquérir cette biographie…
Ce que vous y découvrirez, c'est que ces héros qui sont les nôtres et qui donnent tous le sentiment d'avoir quelque chose de différent, ne le sont pas tant que ça. Vous y lirez leurs doutes, leur implication, leurs défauts, leurs envies de rester coucher les jours de pluie…
Vous y découvrirez aussi que la plupart d'entre eux sont partis avec un bon paquet de désavantages, d'échec, d'inconfort… : mauvais en classe, paresseux, trop petits ou trop grands et qu'ils ont identifiés cette ou ces quelques forces et qu'ils les ont portées jusqu'à l'excellence…
Aucun parmi eux n'est cet être parfait que nous nous imaginons… Bien au contraire, la plupart étaient des ratés ! Se voyaient comme des ratés !
Les champions, les millionnaires, nos idoles ont d'abord appris à identifier leurs forces, dans l'océan de leurs faiblesses.

Tout le monde galère.

mercredi 20 décembre 2017

Citation


“La vie se rétrécit ou se dilate en proportion du courage. » – Anaïs Nin



mardi 19 décembre 2017

Le spécial !

Vous êtes spéciaux. C'est un fait. Chacun d'entre vous disposez d'un point de vue unique sur le monde qui vous entoure. Ce point de vue pourrait très bien être ce qui manque à la résolution de tel ou tel problème dans votre organisation. Votre façon de voir les choses, cet angle qui est le vôtre et qui vous paraît banal, parce que vous le "côtoyez" tous les jours, est peut-être ce qui va permettre à votre organisation de faire des étincelles !
Ne pas l'exprimer est regrettable. Dommageable.
Vous avez été embauché parce que vous êtes spéciaux ! On ne vous a pas embauché pour que vous vous mêliez le plus rapidement possible à la masse de vos collègues et leur ressembliez autant qu'il est possible. Vous êtes spéciaux et de ce qui fait de vous un être spécial, les attentes sont grandes. Les espoirs aussi.
Bien sûr, exprimer ce qui vous rend spécial n'est pas aisé. Ce n'est pas quelque chose auquel vous avez été entraîné durant votre éducation ou même durant vos années de carrière. Pire, pendant des années, il était même recommandé de ne pas être la tête qui dépasse, de ne pas être spécial. Qui se souciait de "spécial" quand il suffisait d'aligner les millions en budget publicitaires pour obtenir immédiatement et sans trop se fatiguer, un retour sur cet investissement : sûr, juteux et facile…
Mais les temps changent. "Spécial" est de nouveau à la mode !
Parfait ! 


lundi 18 décembre 2017

Quand faut-il tout risquer ?

Vous les connaissez ces histoires… celles de ceux qui ont tout risqué, tout misé sur le 15, rouge, impair et passe et… gagné !
Prendre des risques est la meilleures chose que vous puissiez faire. Chaque jour, vous mesurer au risque qu’il y a à se lancer dans quelque chose de nouveau, d’osé, en rupture avec le statu quo et la facilité à suivre la horde !
Mais cela ne veut pas dire qu’il soit systématiquement nécessaire de tout risquer en un mouvement de folie !
Je pense même que c'est le contraire. Un artiste, quelqu'un qui s'est donné une mission, qui est en route vers un achèvement, est quelqu'un qui sait qu'il va lui falloir un environnement dégagé, suffisamment de soutien, assez de clarté pour pouvoir avancer et faire face dans les moments difficiles qui ne manqueront pas d'arriver.
Devoir subir des pressions, devoir livrer, devoir en vivre, et c'est terminé. Trop de pression tue le geste créatif. Tue le désir.


Les risques que nous devons prendre sont ceux qui questionnent nos habitudes, nos certitudes… Ceux qui nous condamnent à devenir moins bons avant de devenir meilleur. C'est refuser la facilité. Le risque, c'est cesser d'être paresseux !

vendredi 15 décembre 2017

Trop dur !

Vous avez le sentiment que c’est trop dur, que les objectifs que vous aimeriez atteindre sont trop éloignés, trop complexes, trop difficiles ?
Et s’ils étaient trop faciles, aisés, réalisables en quelques jours d’un travail sans effort ?
C’est cela la vie que vous souhaiteriez ?!
Si tout était facile, la vie n'aurait aucun goût. Nous nous trainerions de moments sans saveur en moment d'ennui.
C’est dur parce que cela en vaut la peine ! Et si cela en vaut la peine, cela mérite d’être dur…
Mais c’est ce que la vie a de meilleur à donner !
Dur !

N’aspirons-nous pas tous à devenir de splendides masochistes !

jeudi 14 décembre 2017

Demain et puis demain…

Vous savez ce que j’aime chez les chefs, les grands cuisiniers ?
C’est que leur succès ne se mesure pas sur un chef d’œuvre, sur un aboutissement unique, sur le travail d’une vie, mais sur leur capacité à fournir l’excellence tous les soirs, de toutes les semaines, de tous les mois, de toutes les années, jusqu’à ce que les années forment des décennies…
C’est ça la grandeur et l’accomplissement.
Rester suffisamment humble pour savoir que demain, cela recommence à zéro, qu’il faudra de nouveau faire ses preuves ! De nouveau tout donner pour rester au sommet.

Et puis demain, et puis demain, et puis demain !

mercredi 13 décembre 2017

Nycthéméral

Nos vies sont reparties en deux temporalités essentielles : l’éveil et le sommeil.
Réussir ses périodes d’éveil est important, c’est réussir sa vie !
Mais il importe pour y parvenir de prendre soin de votre sommeil. Si ce sommeil est de pauvre qualité ou insuffisant ou négligé, vos périodes d’éveil seront-elles aussi pauvres et improductives !
Une fois de plus, c’est un savoir-faire. Vous pouvez devenir l’artisan de vos nuits, le protecteur de vos rêves, l’architecte de votre sommeil profond !
Comment ?
Identifiez de combien de sommeil vous avez besoin pour fonctionner normalement ( il y a des dizaines d’app pour cela)
Assurez-vous de dormir chaque nuit le nombre que vous avez identifié - minimum !
Sans exception.
On ne négocie pas avec le sommeil… parce que le prix à payer est exorbitant !
Il a pu m’arriver de partir me coucher alors que mes invités étaient encore chez moi à faire la fête ! De quitter la table d’un dîner qui se prolongeait pour être sûr de recevoir mes 7 heures de sommeil au grand complet.
Ne pas respecter son sommeil, c’est ne pas respecter les temps de maintenance, le temps de l’entretien de votre organisme.
Alors, ce soir, 23h, tout le monde au lit !
Et debout à 6h, la fleur au fusil !

Bonne nuit !

mardi 12 décembre 2017

Le pouvoir de dire Non

Dire Oui, accepter, répondre positivement, tout cela est facile. 
Ce qui est difficile c’est de répondre Non.
De décevoir, de recaler, de ne pas contenter…
C’est dur parce que nous sommes programmés à nous contenter les uns les autres ! C’était ça la tribu ! Nous devions compter les uns sur les autres et cela impliquait de dire Oui, toujours ! Pour faire partie, pour être avec, pour donner et recevoir de la confiance.
Mais aujourd’hui, avec une tribu de plusieurs millions d’individus, dire Oui à tout est devenu totalement impossible et les plus grands leaders ou dirigeants maîtrisent cet art du refus  parce qu’il est essentiel à leur équilibre.
Dire Non, cela se prépare, se développe, c’est un savoir faire comme les autres ! Cela s’apprend !
Beaucoup affirment qu’ils ne savent pas dire Non, qu’ils sont trop bonne pâtes ! Mais nous le sommes tous.
Apprendre à dire Non est un savoir-faire essentiel.
Je serais à votre place, je m’y mettrai tout de suite !

Et ne me dites pas non !!

lundi 11 décembre 2017

La plus belle invention de l'Homme pour l'Homme...

La plus belle invention dont l'Homme pourrait rêver, c'est une machine qui puisse lui permettre de ne pas faire le travail, de ne pas prendre de risque, de ne pas s'engager dans ce qui est difficile et prend du temps. Une machine qui cependant lui donnerait le sentiment qu'il fait quelque chose d'utile, qu'il contribue, qu'il est présent et que son opinion compte...
Une machine qui lui donnerait le goût du savoir, une vaste quantité d'information qu'il pourrait alors substituer à sa quête de sagesse et de compréhension.
Une machine qui exigerait de lui du temps et de l'attention, mais dont il n'obtiendrait presque rien en retour, ce qui l'obligerait à investir encore plus de temps et d'énergie, et donc à s'oublier lui-même...
Si quelqu'un inventait cette machine qui libèrerait en grande partie l'Homme de sa misère et de sa condition, ce quelqu'un serait riche, à millions !
Cette machine a bien été inventée. Elle s'appelle "Internet".

Ce qui compte, ce qui a de la valeur, ce qui est beau demande, exige du travail.


vendredi 8 décembre 2017

De qui se MOOC-t-on ?

Je vais bientôt tourner un MOOC (Massively Online Open Course).
Ceux qui me connaissent ou m'ont déjà entendu parler sur le sujet connaissent mon scepticisme sur cet outil de formation et d'apprentissage.
Comme je ne déteste pas PowerPoint, en dépit de ma réputation ! (Je l'utilise !), il me sera dorénavant possible de dire de même avec les MOOC !
Les MOOC ne peuvent se substituer à une formation présentielle, parce que la plupart des apprentissages sont expérientiels. L'être humain a besoin, pour enregistrer quelque chose et le faire sien, de vivre, de ressentir, d'expérimenter... Cela s'inscrit alors en lui, dans son être, et l'apprentissage devient seconde nature.
En matière de prise de parole en public, c'est encore plus criant !
Les MOOC ne marchent pas comme le souhaiteraient ceux qui les commanditent. Vous pourrez prendre le problème par tous les bouts, tenter de faire entrer des ronds dans des carrés et exiger de vos collaborateurs qu'ils apprennent comme jamais un être humain ne l'a fait, cela ne changera rien au fait que l'être humain apprend d'une certaine manière et que cette manière n'inclut pas de passer des heures devant un écran !
Les processus d'apprentissage se sont développés en nous au fil de millions d'années d'évolution... et les écrans n'existent que depuis une petite centaine d'années !
Alors qu'est-ce qui fait un bon MOOC ?
Pour moi, il est court, rythmé et il donne envie d'aller à l'expérimentation.
Il est bref sur la théorie qui peut être trouvé sur un autre média.
Il est vivant et truffé d'interactions avec l'expert qui le donne...
Quel est l'utilité d'un MOOC ?
Il ouvre sur d'autres possibles, donne une idée de ce que pourrait être une formation plus longue sur le sujet. Il permet de toucher du doigt des principes fondamentaux et d'ouvrir sa conscience à ce qui existe sur le sujet.
Si un MOOC vous donne envie d'aller plus loin, de vous former, d'entrer dans une salle de formation où vous aller vivre quelque chose de nouveau et de risqué, alors c'est un bon MOOC !

Ajout au 30 mars 2018 :
Le Mooc est ici - Pour ceux que cela pourrait intéresser !!





jeudi 7 décembre 2017

Au sommet des montagnes...

Quel est le but de tout cela ?
C'est une question qui se pose...
S'il devait y avoir un sens pour nous, humains, quel serait-il ? Même s'il nous fallait le découvrir, le créer... Qu'est-ce qui peut nous donner le sentiment de faire, d'être, ce que nous sommes censés faire et être ?
Je n'ai pas de réponse.
Mais, j'ai mon idée...
Je pense que nous sommes attirés par la sagesse. Je pense que le but de tout ce cirque, est d'accéder à plus de sagesse, de compréhension, de recul.
Je pense aussi qu'existe une part de nous-même qui est cette sagesse incarnée. Nous portons tous en nous un Prince, un être supérieur, et ce qui caractérise ce Prince, c'est son immense sagesse.

Si nous aspirons à quelque chose qui est déjà en nous, cela ne veut pas dire que la partie est gagnée pour autant ! La sagesse, la conscience se gagnent par la nécessité de s'ouvrir à l'infini de ce que nous ne savons pas. Est sage pour moi celui qui voit à quel point nous sommes limités et petits, mais qui plutôt que de s'en sentir accablé, saisi ces limites, ces contraintes et les projettent en avant comme autant de bouées pour le futur, comme autant de phares pour éclairer l'obscurité qui nous entoure. Est sage celui qui sait l'immense ignorance dont nous sommes affligés et qui reste humble, parce que tout événement est la manifestation de quelque chose qui, sans doute, ne peut être compris aujourd'hui. La sagesse est la conscience de l'océan à laquelle s'ouvre un grain de sable.
Ou quelque chose comme ça...

mercredi 6 décembre 2017

Kintsugi

Fut un jour où ce bol était immaculé, neuf, sans une éraflure, sans histoire et sans passé...
Puis il y eut un accident et la cassure, définitive. Mais ce bol connu une deuxième chance. Quelqu'un en recolla les morceaux. Avec de l'or.


Kintsugi.
L'art de réparer ce qui est cassé avec de mince filet d'or et de donner à ce qui n'était qu'un bol, une histoire, une identité. Un passé. Et les blessures se font fleuves, sentiers, uniques et merveilleux.
Ces fêlures, ces blessures, ces coups, ces morceaux... ce sont les nôtres et nous choisissons de quel métal recoller les morceaux.
Mais il est une chose certaine : qui aspirerait à rester immaculé, sans éraflure, sans blessure ?


Je ne peux parler de bol sans parler du travail fantastique et merveilleux de deux artistes céramistes que vous trouverez ici et ici, que je vénère et dont je vous recommande chaudement le travail et vous invite à soutenir !



mardi 5 décembre 2017

Tout ce temps parti en fumée !

Votre temps est précieux et tous les gisements d'économie sont les bienvenus… Tous ces moments perdus : savoir les identifier et les éliminer est une activité rentable.
Au  chapitre des événements de l'entreprise qui ne servent à rien, ne mènent à rien et ne sont qu'une perte de temps et donc une façon pour vous de faire des économies sur votre temps précieux : l'entretien annuel d'évaluation.
Il est partout et n'est pas très utile ! 
Il ne sert à rien parce que sa fréquence n'est pas assez importante pour qu'il puisse avoir un réel impact sur les performances de chacun. Il ne sert à rien parce qu'il est synonyme de stress et d'angoisse puisque pour l'employé il ne sera question que de ce qui ne va pas : maquillé en "pistes d'amélioration", mais qui est dupe ?! Pour l'employeur il ne sera que de constater que fixer des objectifs à un an ne peut produire les résultats dont l'organisation aurait besoin.

Plutôt que de faire un entretien annuel d'évaluation, pourquoi ne pas tous les mois, faire la revue de ce qui marche, de ce qui va bien, de ce que vos employés ont qui fonctionne, qui produit des résultats et sur lequel ils peuvent s'appuyer tous les jours pour devenir meilleurs ? Pourquoi ne pas remplacer un rendez-vous annuel qui ne marche pas en une rencontre mensuelle qui produit de la motivation, de l'enthousiasme et du désir ?!

lundi 4 décembre 2017

A la face de la mort...

Il est un sujet dont le tabou est très présent, c'est celui de la mort ! Personne n'aime entendre parler de la mort, et pourtant, elle est imminente. Elle rôde. A ne pas vouloir en parler, on en oublierait presque qu'elle existe. Qu'elle est inéluctable (pour nous, peut-être moins pour les générations futures, mais c'est une autre histoire). Or, oubliez la mort, c'est oublier notre devoir de vie ! C'est oublier que la vie est finie et qu'il nous est donné une durée limitée de temps pour réaliser et accomplir ce que nous choisissons d'accomplir. C'est à nous de choisir ce que nous voulons faire de notre vie, puis décider ensuite de ce qu'il faut mettre en œuvre pour que cela se réalise. Cela demande du courage et de l'engagement, mais c'est je le pense la seule manière de donner un sens à la vie et vivre dans toute l'étendue de ce que la vie peut offrir.

Eh oui, ce choix se fait à la face de la mort.

vendredi 1 décembre 2017

Début de mois !

Nous sommes le 1er décembre, et comme à chaque début de mois, alors que je m'enfonce dans le métro, je suis sidéré de voir que la queue pour s'acquitter de l'abonnement du mois s'étend jusqu'à l'extérieur de la station, sur une bonne cinquantaine de mètres...
Une vie, c'est du temps... ce temps peut être divisé en parties plus petites, en paquets de temps d'une dizaine de minutes par exemple... Chaque journée est composé de 144 paquets de 10 minutes. Que faire de ces paquets ? Que faites-vous de chacun de ces paquets ?
Il est possible de suivre et de faire le décompte de ce que chacun de ces paquets de temps vous a rapporté, combien sont dédiés aux autres, à vous-même, à faire quelque chose qui va améliorer votre futur, combien furent dédiés à de l'amusement, de la procrastination ? Il est possible de savoir !
Pour moi, il est certain qu'avec un peu plus de cette conscience du caractère fini du nombre de paquets dont nous disposons dans une journée et donc dans une vie, la longueur des queues à l'entrée des métros aurait tendance à diminuer !