vendredi 31 octobre 2014

Un pas de plus vers une transformation...

Si affronter le changement dans votre organisation est quelque chose de difficile et à laquelle la plupart d'entre nous serait tenté de résister, le changement le plus ardu que vous puissiez rencontrer sera celui de vous changer. Ces habitudes, mauvaises pour la plupart, ces envies, ces façons de voir le monde, ces croyances que vous entretenez sur vous-même et les gens qui vous entourent, ces programmes internes qui vous tiennent et font que vous commencez toujours votre rasage par le côté supérieur gauche de votre visage... Tout ceci vous retient, vous contraint et il est facile de s'abandonner au simple constat que tout cela est tout simplement trop fort, trop vous, trop puissant pour que vous puissiez seulement envisager de vous y confronter chaque jour pour qu'un jour, vous deveniez différent... En fait : un peu plus vous-mêmes...
Pourtant, ce changement là est possible... Vous pouvez vous reprogrammer. Même si le programme actuel est puissant, même si ce qu'il vous dit de vous-même est séduisant, même s'il vous semblera que la tâche est disproportionnée et qu'après tout, vous êtes qui vous êtes... vous pouvez vous transformer.
Mais cela sera difficile. Long. Laborieux...
Savoir prendre la parole, vous exprimer, dire ce que vous devez dire et le dire haut et fort est, de mon avis, le premier pas vers cette transformation. Parce que vous êtes ce que vous dites, le dire est la première façon de manifester que vous existez !

jeudi 30 octobre 2014

Le problème...

Si vous voulez qu'ils bougent : achètent votre produit, reconnaissent l'importance de votre projet, il est vital pour vous qu'ils acceptent que s'ils ne le faisaient pas, ils se trouveraient confrontés à un problème.
Si ne rien faire leur paraît suffisant, ils ne feront rien.
S'il n'y a pas d'urgence, ils attendront le dernier moment.
S'il y a un moyen de contourner l'obstacle, ils le contourneront.

Installez ce problème dans leur tête, et tous voudront s'en débarrasser, fusse au prix de votre solution !

mercredi 29 octobre 2014

La mentalité du "juste assez"...

Lorsque j'étais encore un acteur professionnel, mon objectif n'était pas de devenir célèbre, de jouer dans la pièce en vue du moment ou de rencontrer le metteur en scène le plus reconnu par la critique. Mon seul objectif était de trouver le job qui allait me permettre de tenir jusqu'au prochain job ! Mon objectif était d'avoir suffisamment de travail pour continuer de vivre de ce que je considérais comme la chose la plus cool, la plus intéressante, la plus intelligente qu'un être humain puisse faire une fois sur terre !
Cela suffisait amplement à mon bien-être...

Si vous êtes à la tête d'une start up, rappelez-vous pourquoi vous êtes là ! Ce qui vous a semblé cool, fascinant, nouveau, utile, innovant et qui vous a donné envie de vous lancer dans cette aventure. Cela devrait suffire.

Si la réussite vous sourit, tant mieux... Mais cette réussite n'est pas aussi démeusurée ou hors d'atteinte que vous pourriez le penser : juste assez de travail pour rester dans la course, pour continuer de faire ce que vous avez choisi !

mardi 28 octobre 2014

"Les petits pas"...

L'important pour vous est de commencer et d'agir... Votre prochaine présentation ? Pas besoin de ressembler à Steve Jobs ou à Barack Obama : commencez petit : des slides moins fournies en information, plus de contact visuel, un peu plus de volume, une action précise de leur part à la fin de votre temps de parole. Vous préparez. Vous répétez. Vous délivrez... Et il se passe se qu'il se passe. Qu'importe... Vous avez osé, vous vous êtes fixé un objectif et vous êtes allé jusqu'au bout. Bien.
Pour que la fois d'après, ce soit un peu plus grand, un peu plus fort, un peu plus inconfortable, un peu plus efficace...
La stratégie des petits pas est la meilleure de toute. Elle exige de vous que vous commenciez ! Elle vous rend meilleur, même d'un rien. Elle renforce votre confiance en vous, même de peu. Elle est la meilleure source de motivation que je connaisse...

lundi 27 octobre 2014

Si le "peak oil" était pour demain...

Si vous décidez d'utiliser la peur pour amener votre auditoire à passer à l'action, il est une chose dont vous devez vous souvenir : l'être humain est programmé pour fuir face au danger - ou pour le confronter jusqu'à ce que ce danger n'existe plus. Combattre ou s'enfuir !
Une seule alternative... et elle n'est pas à long terme...
Si le danger que vous faites miroiter n'est pas immédiat, il est probable qu'il ne tiendront pas compte de votre invitation à l'action. Si ce danger leur paraît proche, imminent et s'ils se sentent directement menacé, alors passer à l'action ne devrait pas poser de problème...
C'est pour cette même raison que nous ne tenons presqu'aucun compte des avertissements des climatologues et des économistes sur l'avenir de notre planète et notre avenir sur celle-ci !
Il y a deux ans, l'annonce du "Peak oil" (moment dans le temps où nous serons censés avoir consommé la moitié des ressources en hydrocarbure de la planète) dans moins de trente ans avait réveillé tout un pan de l'industrie et poussé les fabricants automobiles à investir dans la voiture électrique... Cette peur a disparu avec le recul du "peak oil" à plus de cinquante ans. Ceux qui roulent en voiture électrique ne savent plus très bien pourquoi ils le font ! Même s'ils ont raison - Mille fois raison ! 

vendredi 24 octobre 2014

Avant de devenir un grand orateur...

Vous êtes manager, dirigeant, leader... Votre job est de les engager à faire ce que vous voulez qu'ils fassent ! C'est là l'essentiel de votre fonction, le reste, ils savent maintenant le faire mieux que vous !
Engager un auditoire à l'action est une expertise dont vous pouvez aisément disposer. Je suis là pour ça !

Mais pour vous aider, encore faut-il que vous sachiez ce que vous voulez qu'ils fassent, que vous disposiez d'une vision, d'un point de vue et que vous soyiez prêt à prendre tous les risques pour que cette vision existe... Sans cela, à quoi bon ?

jeudi 23 octobre 2014

Athlète des mots...

Les mots peuvent devenir les meilleurs de vos alliés pour la réussite de votre projet ou pour votre réussite tout court.
Les mots sont le fuel de toute action ! Les mots transforment ce que pensent et ce que ressentent les gens à qui vous les adressez. Les mots altèrent la volonté !
Vous pouvez devenir des athlètes des mots. Vous pouvez avoir la limpidité, l'évidence, la facilité que déploie un Usain Bolt sur la piste, sur scène !
Vous pouvez travailler vos mots comme un culturiste travaille sa musculature. Chaque jour, faire vos push-ups, jusqu'au moment ou la force de vos mots vous permettra de créer l'action exact que vous vouliez créer...
De tous les accomplissements possibles, c'est sans doute le plus disponible... Pas besoin d'équipement, de ressources ou de budget, cela commence maintenant : athlète des mots...


mercredi 22 octobre 2014

"Du sang, de la sueur et des larmes..."

J'ai dans mon entourage plusieurs "jeunes" entrepreneurs... Ils ont une carrière derrière eux et ont souhaité à un moment donné de leur vie oser l'aventure entrepreneuriale !
Après quelques temps d'exaltation, il n'est pas rare que je les retrouve une à deux années plus tard perdus dans une forêt de doute. Le projet, dont les business plans promettaient une chiffre d'affaires correct dès la deuxième année ne s'est pas réalisé et la réalité vient frapper à la porte : ça ne marche pas comme ils auraient voulu que ça marche !
Construire une entreprise prospère est une tâche difficile. C'est un Everest à gravir. Cela prend du temps, cela prend de l'énergie, cela fait peur, cela est angoissant, et c'est ainsi... Il n'y a aucun moyen d'éviter ces doutes, ces angoisses et cette sueur.
A l'évidence, vous vous direz que pour telle ou telle autre personne les choses se sont passées sans difficulté. Vous vous direz que pour vous et pour vous seulement, il manque ce doigt de chance, cette pincée de destin qui pourrait permettre ce decollage tant attendu. Cela n'arrivera pas. Votre idée ne sera jamais virale, les centaines d'euros dépensés en Adwords le seront en pure perte, votre site web ne servira à rien pendant plusieurs années, votre directeur du développement ne connaîtra pas assez votre business, votre blog ne sera lu que par 50 personnes...

Pour les entrepreneurs comme pour les présentateurs, il n'est pas d'autre magie que celle que vous allez créer avec votre persistance, votre résistance, votre endurance, votre force.
Ce sur quoi vous devez vous concentrer : la liste de vos contacts et le temps que vous allez passer à les appeler.

Si vous n'êtes pas à l'abri d'un coup de chance, le temps passé à le souhaiter, à l'envisager est du temps perdu !
  

mardi 21 octobre 2014

"Nous allons commencer par un tour de table..."

Vous connaissez : la réunion vient de commencer, la formation en est à ses début et l'animateur fait cette demande trop classique : "nous allons faire un tour de table, chacun va pouvoir se présenter et dire ce qu'il attend de cette réunion, cette formation... ". Commence alors une période de temps indéfinie durant laquelle l'une des personnes présente dans la salle tente de s'exprimer correctement et sans trop bafouiller pour ce laïus qu'elle n'a absolument pas préparé (il était tout de même assez difficile de l'anticiper, tant ceci est rare !) tandis que les autres se répartissent en deux catégories : ceux qui n'ont pas parlé, qui n'écoutent pas parce que trop absorbés à rédiger dans leur tête ou sur un morceau de papier ce qu'ils vont dire et ceux qui ont fini de parler et qui se demandent encore comment ils ont pu oublier de dire ceci ou cela - dans un cas comme dans l'autre, personne n'écoute, personne n'est attentif. C'est du temps perdu !
Si vous animez une formation, une réunion, une conférence, vous n'avez pas besoin d'un tour de table et de tout ce blabla qui ne créé aucune dynamique, ne permet aucune relation. C'est probablement la pire façon qui puisse exister de démarrer une réunion, quelle qu'en soit la nature !

Si vous animez cette réunion, commencez par les surprendre ! Selon moi, la meilleure façon de surprendre un auditoire est toujours de leur dire quelque chose sur eux, quelque chose qui montre que vous arrivez préparé, que vous savez de quoi vous allez parler et comment vous allez rendre ces quelques heures de réunion utiles pour tout le monde.

Commencez comme aucune réunion n'a commencé auparavant et faites les se dire qu'il n'existe aucun endroit au Monde dans lequel ils préféreraient être... (par Monde, j'entends, Monde professionnel !)

lundi 20 octobre 2014

Huit... intelligences...

J’entendais ce matin une personne me parler d’un test qu’elle avait passé, appelé le test des "huit intelligences". Comme à l’accoutumé, mon estomac (c’est une sensation très physique chez moi !) se tend et se contracte lorsque j’entends le mot test
Je l’écoute me décrire le procédé et les conclusions qui furent les siennes. Elle m’annonce donc être plus logico-mathématique (ou quelque chose d’approchant) et litteraro truc… Les qualificatifs me sont sortis de la tête. Puis elle me dit que, comme elle s’y attendait, l’intelligence musicale est très faible chez elle car elle n’a pas la fibre musicale ! Et là, en plus de se tendre, mon estomac ne fait qu’un tour !
Je donne autant de valeur à ce test des huit intelligence que j’en donnerai à « tester votre capital séduction » du magazine Elle précédant la période estivale… D’ailleurs, je vais en faire bondir quelques-uns, mais tous ces tests dont on nous rebat les oreilles ne valent à mes yeux pas mieux.
L'être humain et sa complexité miraculeuse, lumineuse, compte bien plus d'intelligences, de couleurs et de possibles que ces huit là ou que les quelques dizaines de catégories réductrices dans lesquelles nous nous plaçons pour tenter d'envisager notre "divine essence" !

Il n’y a pas d’intelligence pré-déposée en  vous. Il n’y a que du potentiel activé ou pas. Charlie Parker n’est pas né musicien. Il a voulu le devenir. Puis il a travaillé son saxophone. Beaucoup.
Le problème de ces tests est qu’il est possible qu’à l’âge de 12 ans, basé sur de tel résultat, on aurait peut-être affirmé à Mme Parker que son fils n’avait pas l’intelligence musicale ! Et nous aurions été privé d’un immense musicien. Immensissime musicien. Ces tests fabriquent ou confirment des croyances dont vous n’avez pas besoin. Tout ce dont vous avez besoin, ce sont de rêves, de désirs et d’assez de volonté pour les voir se réaliser… Vous avez les huit intelligences et même bien plus ! Il est temps de jouer !


« First you learn your instrument, then you learn the music, and then you forget all that s**t and just play » - Charlie Parker

vendredi 17 octobre 2014

Utiliser la peur...

Les journalistes le savent, les patrons de presse aussi - la peur est une émotion puissante.
Il n'y a qu'à lire les "Unes" de la plupart de nos journaux, qu'ils soient télévisés, digitaux ou papier : l'info fait peur. Il ne s'agit pas de dire que notre monde est tranquille et que nous en recevons une vision déformée, il s'agit de dire que le monde n'est pas qu'Ebola, Syrie, Ukraine et toutes les horreurs du moment. La peur fait vendre, parce que l'être humain se souvient de ses millions d'années passés dans une grotte à l'éprouver, cette peur. Parce que c'est l'émotion la plus fondamentale, l'émotion de la survie. La peur et ses réflexes nous a permis de traverser les siècles et combinée à notre inextinguible désir de l'éviter, nous a donné de décupler nos capacités intellectuelles.
Vous pouvez utiliser cette émotion lors de votre prochaine présentation. Sa puissance, lorsqu'elle est utilisée avec respect et authenticité peut vous permettre de mettre en mouvement votre auditoire.

jeudi 16 octobre 2014

Savoir apprendre...

Entre votre naissance et l'âge de 3 ans, vous et votre cerveau avez appris, compris, enregistré une quantité phénoménale d'information, de savoirs et de connaissances. Vous avez appris une langue, ses mots, ses expressions les plus communes et le langage corporel qui l'accompagne... Vous avez appris à marcher, à courir, à anticiper les réactions d'autrui... En quelques années, vous êtes passé de nouveau né à celui d'enfant, indépendant, capable de compréhension et de caractère...
La mécanique en marche pendant ces quelques années est sans doute l'une des choses les plus incroyable qu'il nous soit donné de vivre. Chaque jour apporte une pluie de savoir-faire nouveau, de compréhensions nouvelles, ouvre de nouvelles fenêtres sur le monde... Un monde à découvrir dans son entièreté ! Ces trois premières années sont magiques.
De tous ces moments, de l'apprentissage de tous ces savoirs fondamentaux, de toute cette magie, il ne reste rien. Pas un souvenir. Pas une image. Nous ne nous souvenons pas de ces trois premières années, parce que si nous devions nous en souvenir, nous serions sans doute attérés par l'incroyable, la phénoménale inefficacité de ce qui va suivre en matière d'apprentissage ! Il faut ensuite plus de 7 ans pour ne pas apprendre l'anglais ! Pour ne rien comprendre à des enseignements encombrants dont on ne sait pas bien à quoi ils seront jamais utiles ! Pour contraindre notre cerveau à ramer, à souffrir, à se rebiffer tandis que nous lui demandons de faire exactement ce qu'il ne sait pas faire : se souvenir de listes, que ce soit de dates, de formules, de critères, et j'en passe...

Si nous nous laissions la possibilité d'apprendre et de comprendre le monde comme nous savons le faire naturellement, les résultats seraient sans doute aussi magiques que ce que nous obtenons lors de nos trois premières années...

mercredi 15 octobre 2014

La mesure du désir !

De tous les accomplissements qui ont été, sont et seront les vôtres, il n'en sera aucun de magique... Vous devrez vos résultats à vos efforts et ces résultats seront toujours - toujours - exactement proportionnels à ces derniers. Pas de magie. Pas de raccourcis. Vos résultats vous donnent l'exact mesure de votre désir (de lancer un nouveau projet, de jouer de la guitare, de partir en voyage ou d'avancer dans votre carrière voire de devenir le meilleur orateur de votre entreprise !).
Cela semblera sévère à certains, mais c'est peut-être la plus formidable des vérités qui soient ! Une vérité qui vous invite à faire un pas ! Dès maintenant !

mardi 14 octobre 2014

Mathématiques souterraines...

Pendant des années j’ai cru que je n’étais pas bon en maths… et que cette expression « bon en maths » résonne durement à mes oreilles !
J’étais tellement persuadé de ne pas être bon en maths que j’accumulais avec une régularité toute mathématique les mauvais résultats. Considéré comme quelqu’un d’intelligent par la plupart de mes professeurs, je demeurai une énigme : pourquoi n'étais-je pas bon en maths ?…
Il n’a pas fallu des heures de réflexion pour moi et autour de moi pour expliquer ce phénomène : je n’avais pas les bonnes prédispositions, les bons gènes, le bon câblage neuronale et la bonne mère (qui se pensait mauvaise en maths, elle aussi !)…
Aujourd’hui, je sais une chose : n’importe qui peut-être bon en maths. N’importe qui, moi y compris !
Aujourd’hui je sais qu’il m’a manqué le professeur qui ouvre les yeux sur ce que sont les maths et donne le goût de découvrir cette univers fascinant fait de logique et de réflexion… Au lieu de cela, j’ai eu droit au bachotage, aux angoisses précédant les contrôles de maths, qui sonnaient pour moi comme des montées à l’échafaut, au lavage de cerveau qui voulait que hors les maths point de salut, les maths étant l’étalon de toute capacité, la seule matière capable de révéler l’intelligence et le potentiel d’un individu !
Aujourd’hui, je sais que tout cela n’était que du bidon, des âneries portées, en toute bonne foi par des gens intelligents, mais ignorants… Je ne leur rends pas hommage, car leur ignorance en a blessé plus d’un, dont beaucoup n’ont pas eu la chance que j’ai eu… Celle de rencontrer d’autres professeurs qui ont su rétablir assez de confiance en moi pour me donner le goût d’avancer, en dépit de cette "tare" congénitale qui était la mienne.
Aujourd’hui, je n’ai plus peur des maths. Je n’ai plus peur d’aucune de ces matières que certains avaient su rendre terrifiantes ! Je sais que les maths sont aussi simples et belles que le français, que j’ai adoré apprendre, grâce à la magique expertise d’un Monsieur Rosset, à qui je rends hommage, qui avait su avec humour et goût de la vie m’aider à me relever de la profonde bêtise d’un Monsieur Dufour (je règle des comptes !) . Je sais que les maths sont importantes et qu’il est essentiel que nos enfants maîtrisent cette matière. Celle-là pas plus qu’une autre. Celle-là autant que le dessin ou la danse. Je sais que les maths auraient pu me faire sourire, me faire rire, me faire plaisir… Et que j’ai vécu un calvaire à leur seule évocation !
Apprendre doit être une joie renouvelée tous les jours… Si un enfant craint l’école, qu’est-ce que cela veut dire ? Comment cela est-il seulement possible !?

lundi 13 octobre 2014

Cette petite voix...

Avant d’entrer dans la salle ou votre prochaine présentation doit avoir lieu, ce que les psychologues appellent le dialogue interne va venir se rappeler à votre bon souvenir…
Ce dialogue interne peut émaner de deux endroits différents de votre psychée, et c’est à vous de choisir lequel.
Le premier est celui qui se souvient de vos succès, de vos grands moments, de ce que vous avez construits de savoir-faire et sur la certitude que ces savoir-faire seront là au bon moment. Il se souvient de vos coups de chance, de tout ce que vous avez entendu de positif à votre égard et de ce que vous avez ressenti alors. Il se souvient de tout ce qui fait de vous un être unique, intéressant par essence…
Le second en est l’exact opposé. Il ne se souvient que de vos échecs, de ces moments difficiles qu’il vous a fallu traverser, de vos moments de combat, de lutte, lorsque rien ne semblait vouloir aller dans le bon sens pour vous… Il se souvient de tous les malentendus, les coups de malchance, cette fameuse loi des séries !
Au moment d’entrer dans la salle, vous avez le choix de laisser parler l’une ou l’autre de ces deux voix intérieures… Quoique vous l'entendiez dire, elle a raison. D'elle dépendra votre succès ou votre insuccès… 

vendredi 10 octobre 2014

Face au mal...

Si l'on m'avait un jour que je vivrai dans un monde où des groupes armés se revendiquant d'une certaine religion entreraient en guerre contre l'occident et son peuple qualifié d'infidèle, que ces groupes armés enlèveraient des individus au hasard, des individus venus aider un peuple en détresse et au nom de leur "cause" les décapiteraient devant une caméra pour ensuite diffuser cette vidéo sur un réseau accessible à tous de part le monde... Si l'on m'avait dit tout cela, j'aurais cru à de la science-fiction... A une vision du monde ultra-pessimiste. Une vision si terrible qu'elle en serait impossible.
Pourtant, c'est devenu la vérité. C'est bien le monde dans lequel nous vivons. Des êtres humains, avec leur vie, leurs aspirations, leurs rêves, sont décapités devant une caméra au nom d'une sorte de religion, d'une sorte de vision du monde.
Il n'est pas possible de rester totalement passif devant autant de cruauté et d'absurdité.
La seule chose que nous puissions faire, face au mal absolu, c'est de faire encore plus le bien. D'incarner le bien absolu. Chaque fois qu'un de ces malades fanatiques et meurtriers commet un crime, donner encore plus, être encore plus attentif à notre prochain, encore plus présent à ceux qui en ont besoin. Chacun à notre façon.
Que cette haine absurde produise du respect, de l'entente, de l'attention...
Parce que la façon dont nous vivons ces horreurs nous appartient et qu'il sera toujours possible aux hommes de bonnes volontés de changer le monde pour le meilleur.


jeudi 9 octobre 2014

"Conference call"...

Cette semaine, j'ai participé à un autre de ces "conference call" - 10 personnes au bout du fil et une mission à préparer.
Je suis impressionné par le blabla que les uns et les autres peuvent se donner sans qu'il en soit un pour dire : mais qu'est ce que tout ça veut dire ? Qu'est-ce que c'est que ce gloubiboulga ? Qu'est-ce que vous voulez à la fin ? Avons-nous vraiment tout ce temps à perdre ?
Chacun prend la parole et montre, non pas qu'il a quelque chose à dire, mais qu'il peut dire quelque chose quand on le lui demande... Alors, c'est la fête au jargon, aux mots étranges, aux clichés, aux phrases toutes faites... et "je parle sous ton contrôle", et "le sentiment d'appartenance", et "nous devons incarner nos valeurs" et bla, bla, bla, bla, bla, bla...
Quand vous ne savez pas pourquoi vous parlez, c'est une évidence, vous dites n'importe quoi ! Vous parlez sans but ! Sans objectif. Vous savez le faire. Vous avez l'air intelligent, mais ce n'est que l'air. Un perroquet ferait aussi bien !
Vous êtes votre parole. Faites en sorte que cette parole provoque quelque chose, stimule, encourage, déclanche, résonne, détonne, débride, déplie, dérange, démolisse... Quelque chose ! Et assez du reste !

mercredi 8 octobre 2014

Les servir au mieux...

Le secret du succès d'une entreprise tient souvent dans cette petite phrase : faites-vous tout du point de vue de ceux que vous désirez servir ?
Si vous étiez à leur place, seriez-vous content du service que vous rendez ?
Si vous deviez entrer dans votre magasin, que ressentiriez-vous ?
Si vous deviez vous connecter à votre site web, que penseriez-vous ?
Si votre réponse est hésitante, incertaine, alors c'est que vous ne faites pas ce qu'il faut pour les servir au mieux, eux, avec toutes leurs différences, leurs attentes, leurs étrangetés...

mardi 7 octobre 2014

L'impact du digital sur votre communication...

Les histoires sont une métaphore de la vie. Les histoires sont tout ce dont nous avons besoin pour comprendre, envisager, assimiler ce que la vie place sur notre chemin chaque jour...
Pour tous ceux qui s'inquiètent de savoir ce que le digital change à notre rapport aux histoires et si les histoires devraient changer avec l'arrivée du web et des réseaux sociaux : la vie est la vie. Nous ne vivons pas des vies digitales. Cela ne veut rien dire ! Nous continuons de vivre d'interactions en face à face, de liens et de relations humaines. Ceux qui cessent d'interagir sont malades. C'est aussi simple que cela ! Sans ces dernières, rien. Pas de leadership, pas d'actions, pas de changements, pas d'entreprises. Rien.
Le digital ne change rien aux histoires. Elles n'ont jamais été aussi nécessaires !

lundi 6 octobre 2014

"Drama"...

Le "drame" est une bonne chose... au cinéma ; dans votre entreprise, il ne sert à rien.
L'hystérie qui s'empare de votre patron lorsque les objectifs ne sont pas atteints, la colère sombre qui traverse le regard de votre patronne lorsqu'elle apprend que la concurrence vient de vous dépasser, tout cela, c'est du théâtre. C'est de la comédie, mais une comédie dans laquelle la plupart d'entre vous choisissez d'entrer ! Comédiens contraints d'une pièce qui n'est pas la vôtre !
Lorsque l'un de ces comédiens du dimanche vous donne son "drama", restez de marbre... Vous êtes au travail ! Pas au théâtre !

vendredi 3 octobre 2014

Trois façons de persuader...

Pour vous, leader, la mission est simple : vous devez les amenez à agir... A faire ce que vous voulez qu'ils fassent. Simple !
Pour cela, vous devez vous montrer convaincant - persuasif... Pas le choix !
Pour persuader, trois façons de faire :
La première est la réthorique : prendre les chiffres, les données, les preuves, les faits qui justifient de la pertinence de l'action en question - les aligner sur une centaines de slides PowerPoint et attendre que cela produise un résultat. Peu efficace (même si très largement utilisé !)
La deuxième est la contrainte : soudoyer, manipuler, séduire, harceler, forcer, et obtenir le résultat que vous souhaitez. Efficace, mais à très court terme et sans aucune éthique (même si très largement utilisé !)
La troisième et dernière : raconter une histoire à laquelle ils vont adhérer, s'identifier et pour finir accepter de s'engager. Superbement efficace, remarquablement intelligent et incroyablement performant. Sans doute est-ce pour cela qu'ils ne sont qu'une poignée à l'utiliser !

jeudi 2 octobre 2014

Le choix de tous les choix...

Vous pouvez faire le choix d'être vous-même : créatif, bienveillant, ouvert, attentif, innovant, curieux, généreux, délicat, élégant, attentionné, percutant, surprenant, leader, enthousiaste ou faire le choix de renoncer à tout cela pour obéir et faire ce qu'il vous est demandé de faire... 
Ce serait vous leurrer que de croire que ce choix ne se pose pas et que vous pourriez vous accomplir en ne faisant qu'obéir...

mercredi 1 octobre 2014

Obscurantisme ordinaire...

La croyance générale est que la plupart des atouts qui permettent de réussir sa vie, avec toute la subjectivité que contient ce mot de "réussite", reposent essentiellement sur de la chance : celle d'être né intelligent, riche, d'une lignée de (acteur, cuisinier, pilote...), chanceux, séduisant... etc. 
Pour la grande majorité d'entre nous, les attributs de la réussite sont soit remis à la naissance par Dieu ou nos parents, soit liés à des phénomènes improbables et incontrôlables telle que la chance, le sort, la superstition...
Nous n'envisageons pas à quel point nous sommes aux commandes et combien cette réussite dépend en fait des choix que nous faisons et non de notre date de naissance ou du réseau de papa...
Pourtant, cette capacité et ce potentiel dont nous disposons tous, nous l'abandonnons aux plus absurdes et plus obscures des croyances ! 
La science est maintenant là pour le prouver : si la chance existe, elle répond uniquement à la loi des probabilités et le talent, le génie, ne sont que des mythes...
Question : à qui profite d'entretenir de telles croyances ? Combien de temps vous laisserez-vous duper !?