mardi 30 juin 2015

Essayez... et vous verrez !...

Comme la plupart d’entre vous, je reste bien souvent dubitatif devant certains outils de développement personnel. Comme vous, je ne pratique pas le yoga et ce n’est pas faute d’avoir essayé. Comme vous, je ne suis pas certain que se prendre tous dans les bras le matin en arrivant au bureau soit la solution au manque de croissance de votre entreprise... Pourtant, de toutes les techniques et les méthodes qui peuvent aider à devenir un peu plus heureux, un peu moins stressé, j’en pratique une depuis plusieurs années qui m’a toujours servi, toujours contenté...
Cette technique part du triste constat que l’être humain s’habitue vite à toutes les beautés et les miracles qui l’entoure. Difficile de rester sidéré par une beauté ou une invention que nous croisons et que nous côtoyons tous les jours. « L'aviation moderne nous permet de voler à plus de 800 km/h et à plus de 35000 pieds d’altitude... mouais d’accord, mais... qu’est-ce qu'il y a au menu !! ».
Du coup, il est difficile d’éprouver de la gratitude pour tout ce que ces beautés, ces technologies, nous apportent... Une simple douche chaude devrait nous faire sourire de gratitude. Un simple petit-déjeuner en famille, dans un pays en paix, avec un toit sur la tête devrait nous mettre en trance ! Et il n’en est rien. C’est dommage.
Depuis plusieurs années, dans le secret de ma chambre à coucher, chaque soir avant de m’endormir, je trouve trois de ces instants pour lesquels je peux être reconnaissant et je les revis.
Cela apprend à mon cerveau à vivre une nouvelle fois ce qui me rend donne du bonheur ou de la joie. Cela me rappelle à tout ce qui est là sous mes yeux et que j’ai oublié de voir. Cela apprend aussi à mon cerveau à penser positivement... et vous commencez à le savoir : il n'y a que cela qui marche !

En plus,  cela fait du bien...

lundi 29 juin 2015

Chantilly...

Ce qui est surprenant dans le monde de la communication et particulièrement de la communication parlée, c’est ce constat : moins vous en avez à dire et plus cela prend du temps !
Combien de fois vous êtes-vous exclamé à la fin d’une présentation : « c’était trop court ! »... Jamais, ou presque !
« Trop long », voilà une expression que vous allez utiliser de plus en plus...
Vous êtes trop long, lorsque vous parlez pour parler, lorsque vous êtes là pour meubler au lieu de créer les conditions pour que quelque chose de nouveau puisse se produire...
Plus court ne veut pas dire moins de sens, de responsabilité, de réflexion. Plus court veut dire moins de verbiage, de chantilly, de n’importe quoi !

vendredi 26 juin 2015

Ça ne marche pas...

La plupart d’entre vous considérez qu’utiliser le logiciel PowerPoint comme vous le faites ne diminue pas autant que cela la qualité de votre présentation.
Sûr, quelque chose ne va pas et vous avez pleinement conscience que de projeter des slides lourdes, indigestes, truffées d’information, n’est pas ce qu’il faudrait faire, mais vous restez convaincu que l’essentiel leur parvient, que cela marche. Sur trois pattes, mais cela marche.
La vérité, c’est que cela ne marche pas. Du tout.
Vos slides ne sont ni lues, ni comprises, ni mémorisées.
Vos auditoires ne font que s’ennuyer. Autrement dit, ils font autre chose en lieu et place de vous donner leur pleine et entière attention.
Bref, vous perdez votre temps. Vous perdez leur temps.
Le premier pas pour sortir de cette absurdité c’est de reconnaître que cela ne marche pas, qu’il vaut mieux se taire que de laisser PowerPoint faire votre présentation. 

jeudi 25 juin 2015

Le but

Le but du jeu n’est pas de gagner, le but du jeu est de jouer...
Jouer pour apprendre, pour devenir meilleur, pour comprendre, pour accompagner, pour ouvrir, pour écouter, pour ressentir...
Le but du jeu n’est pas de gagner.

mercredi 24 juin 2015

Prêchi prêcha...

Lorsque vous présentez, votre prestation tombe immédiatement dans l’une ou l’autre de ces catégories : banale ou originale, attendue ou inattendue...
Produisez une présentation banale et attendue et ils ne souviendront pas de ce que vous dites. Ce qui est banal n’est pas enregistré, parce que cela ne présente pas de véritable intérêt, parce qu’ils ne sauront qu’en faire...
99% des communications actuelles, sur les réseaux sociaux, les LinkedIn, les Facebook, les présentations professionnelles typiques, tombent dans cette catégorie : rien que du banal. Rien que de l’attendu.
Les autres 1%, ce sont les communications qui comptent, celles que vous n’avez jamais entendu auparavant, celles qui donnent envie de tendre l’oreille et de s’entendre dire intérieurement : « Je veux en savoir plus » - « Voilà qui va m’être utile pour mon job. » - «  Je n’aurais jamais vu les choses de cette façon là, passionnant ! »...
Produire une présentation qui génère ce genre de résultat exige de produire quelque chose de différent, quelque chose d’inattendu. Exige donc de prendre un risque, de frôler l’interdit, ce que le patron ne comprend pas encore tout à fait, ce que les autres n’ont jamais entendu et qui pourrait bien les remuer ! Ce qui va les surprendre.
Lorsque vous travaillerez sur votre prochaine présentation, reprenez votre texte, vos slides, vos supports, et demandez-vous si tout cela pourrait être dit par quelqu’un d’autre que vous. Si vous avez déjà entendu tout ça quelque part.
Si tel est le cas, supprimez et réécrivez. Qu’il ne subsiste aucun doute sur le fait que vous êtes à l’origine de tout ce que vous dites...
C’est là la définition de ce qui est original ! Donc inattendu. 

mardi 23 juin 2015

Nobody's perfect...

Hasard des rencontres, j’ai eu hier une conversation avec un ingénieur de RATP en charge de la sécurité des rames automatiques. Un job pour lequel ce qui est attendu de lui n’est rien moins que la perfection. Une rame qui ne se place pas à quai parfaitement, qui ralenti de façon aléatoire. Rien de tout cela ne serait acceptable. Il en est de même pour les contrôleurs aériens, tous ceux qui assurent la sécurité dans certaines industries, comme l’industrie pétrolière ou nucléaires. Le job, c’est la perfection.
Ce job n’est pas le vôtre ! Votre job est de tenter des choses, de dépasser le cadre, de vous essayer à casser ce qui est pour découvrir ce qui pourrait être ! Votre job est de prendre les risques nécessaires pour que cette nouvelle idée, ce nouveau produit, cette nouvelle approche puissent voir le jour. C’est un processus laborieux, sale, fait de doutes et d’aller-retour, imparfait !
Si votre job est imparfait... alors pourquoi une aussi grande partie d’entre vous êtes-vous à ce point obsédé de perfection.
Ce n’est pas ce qu’on attend de vous ! Cette perfection vous empêche d’avancer, de délivrer votre meilleur travail, de montrer au reste du monde ce que vous avez fait la veille, de vous exposer...

Personne n’est parfait et c’est parfait ainsi !


lundi 22 juin 2015

U will survive!

On vous a appris que l'erreur était inacceptable et que se tromper donnait de vous l'image de quelqu'un de faible.
Pourtant, se tromper et faire des erreurs est au coeur même de tout processus d'apprentissage.  C'est la répétitions des erreurs et l'application que l'on met à ne pas les renouveler qui permet de progresser et de devenir meilleur. Ne pas se tromper, c'est ne pas avancer. C'est rester sur place, ne plus progresser.
Vous devez accepter l'idée qu'il est possible que vous vous trompiez. Ce n'est pas une nécessité, mais il est possible que vous n'ayiez pas la bonne réponse. 
Et si d'aventure, vous vous trompiez, acceptez cette autre idée : vous survivrez à cette expérience !
Et dans cet effort de survie se trouve le chemin de l'existence. Nous sommes tous les empilements glorieux et magnifiques de nos erreurs, de nos errances, de tout ce temps perdu à ne pas comprendre... jusqu'au moment où un peu de lumière se fait !


vendredi 19 juin 2015

Pourquoi le batteur part toujours avec elle ?...

Pourquoi est-ce toujours le batteur qui séduit la plus jolie des groupies ?
Une question que je me suis toujours posé, avec parfois un doute sur la véracité de cette affirmation, pourtant confirmée par les faits de nombreuses fois !
Pourquoi ?
Parce que pas de batteur, pas de rock ! Pas de musique !
Cela marche sans chanteur, sans guitariste, sans claviériste, sans harpiste, sans harmoniciste... Pas sans batteur...
Et les groupies l’ont bien compris !
Votre groupe (organisation) joue sans batterie ?, pas étonnant que cela ne marche pas...
Qui est le batteur de votre groupe (organisation) ? Qui est celle ou celui sans qui rien n’existe ?...

jeudi 18 juin 2015

Pour être sûr de ne pas se planter !

Une fois décidé de changer et de faire autrement, se pose pour vous une question simple : quand ?
Car il y a un moment ou vous allez commencer à faire autrement. Et ne plus arrêter.
La question est simple, mais de toutes celles que vous vous poserez, c’est sans doute celle qui vous demandera le plus d’effort et le plus de détermination. Il est facile de remettre à demain, de trouver mille bonnes raisons de commencer plus tard, quand vous serez moins fatigué, moins sous pression, moins stressé...
A moins que vous ne commenciez, vous ne réussirez pas !
A moins que vous ne commenciez, vous ne changerez pas !

Si cela peut paraître évident, il est aussi évident de dire qu’à moins que vous ne commenciez, vous ne remettrez pas votre statu quo en question, à moins que vous ne commenciez, vous ne ressentirez aucun inconfort, à moins que vous ne commenciez vous ne risquerez pas de vous planter...

Et tout cela est tentant...

mercredi 17 juin 2015

Trois constantes d'une grande prise de parole...

Il y a trois constantes dans toute grande présentation, toute grande prise de parole.

La première est la Simplicité.
Je ne connais pas de grande présentation qui ne soit simple, dépouillée, évidente. Il n’y a pas de jargon, pas de mot à dix-huit syllabes, rien qui ne soit destiné à masquer le visage de l’orateur à ceux qui sont à l’écoute. Un être humain qui parle à d’autres êtres humains. Simple, efficace.

La deuxième est la conscience.
Toute grande présentation est la démonstration d’une conscience profonde de la part de l’orateur de ce qui se joue, ici et maintenant. Une grande présentation à un but, un sens, un objectif et chaque mot prononcé tend vers ce but. Pas de verbiage. Pas d’esbrouffe.

La troisième est la beauté.
Celle de l’orateur, vulnérable, humain, face à ses pairs et qui donne le meilleur de lui-même sans garanti de succès.

mardi 16 juin 2015

Une bonne nouvelle...

Ce que je transmets n’est surprenamment pas difficile. Je le dis souvent, mais devenir un grand orateur, reconnu, remarqué, brillant, charismatique (autant d’adjectif que me renvoient les stagiaires avec qui je travaille quand je leur demande ce qu’ils aimeraient devenir si je pouvais réaliser leur rêve le plus fou), cela n’est pas si complexe...
Ce qui est difficile, c’est de changer.
Est-il vraiment possible de changer ? Pouvez-vous changer ? Ou resterez-vous toute votre vie coincé dans les mêmes habitudes, les mêmes jeux de slides ineffectifs, les mêmes schémas de pensée, la même vision du monde, ou pourrez-vous vous transformer, changer de chemin, varier vos options ?
En ce qui concerne votre capacité à prendre la parole avec talent, je pense pouvoir dire que j’ai une bonne nouvelle pour vous : le changement est possible.
Je l’ai vu ! J’ai vu des stagiaires devenir reconnu, remarqué, brillant, charismatique... et ceux-là n’avaient rien de plus que vous n’ayiez au début de leur chemin.
Changer est et sera toujours difficile. Parfois même, impossible. Mais si certains y sont arrivés, alors cela ne peut vouloir dire qu’une chose : vous pouvez changer !

lundi 15 juin 2015

Tension, réaction...

Il y a certaines actions que vous devez prendre immédiatement. Cela créé pour vous une tension. Tension que vous allez tenter de libérer par une action.
Le job d’un bon orateur est de créer cette tension. Si vous devenez suffisamment fort à créer ce besoin d’agir chez ceux à qui vous vous adressez, vous deviendrez plus qu’un bon orateur, mais une ressource rare...
Le piège : pour votre auditoire, il existe deux façons de gérer la tension que vous venez de créer : agir ou remettre à plus tard...
Ce que cela signifie pour vous : vous devez créer assez de tension pour les inciter à l’action, puis suffisamment d’urgence pour que cette tension soit irrésistible et ne puisse se libérer dans l’inaction.

Si l’on y regarde de plus près, cette double mécanique est au coeur de ce qu’on appelle le charisme...

vendredi 12 juin 2015

Le standard...

Histoire vraie :
Lors d’une réunion portant sur l’avenir d’une filiale, le directeur général de la dite filiale passe plus de temps sur son téléphone qu’à écouter le représentant des RH du groupe...
Celui-ci s’agace et lui en fait la remarque devant les autres participants ! « Nous parlons de l’avenir de tes collaborateurs, il me semble que tu devrais écouter... », ou quelque chose d’approchant.
Le DG se vexe. La réunion se termine sans avancée significative. Tout est à refaire.
Les deux hommes se retrouvent un peu plus tard, font le point et tout est bien qui finit bien.
Il en va des hommes comme des enfants... Si les standards en application ne sont pas à la hauteur, cela devient vite n’importe quoi... Dans une fête d’anniversaire, s’il n’y a pas un parent pour poser le cadre et définir le standard, quelque chose va mal se passer !
C’est au patron de fixer les standards. Ce n’est pas une liste de règle, c’est une question d’attitude, un regard sur la relation, une façon de se comporter.

Vous méritez des standards élevés. Ils sont le cadre de l’excellence. 

jeudi 11 juin 2015

Bent over, George !

Le bon outil dans les mains de la mauvaise personne et ce peut être la catastrophe.
L’art de la prise de parole, outil de communication et d’influence ne fait pas exception !
Bien sûr, de grands leaders diaboliques comme Hitler, Staline, Mussolini viennent à l’esprit. Ils ont usé et abusé de la mise en scène d’eux-mêmes et leur discours ont tous pris cette efficacité malsaine qui mène au fanatisme... Cet endroit où l’homme rend tout libre arbitre et abandonne toute raison.
Mais plutôt que de parler de ces hommes, devenus des incarnations du mal, je préfère parler de George.
George W. Bush.
Voilà un homme qui n’avait pas grand chose pour réussir, à part l'argent et les contacts de son père (si cela suffisait, cela se saurait). Des aptitudes et une intelligence médiocre. Un CV déjà entaché d’erreurs et de mauvaises conduites avant même de se lancer dans la course. Des adversaires brillants. Des alliés dubitatifs. Et pourtant...
George était un excellent orateur. Ce qui le rendait grand orateur, c’est qu’il croyait en chaque mot qu’il prononçait. Chaque phrase qu’il disait, il y croyait dur comme fer et il incarnait chacune de ses interventions, comme si c’était la dernière. Il parlait du coeur. Pour dire n’importe quoi, bien souvent, mais avec la plus profonde des sincérités.
C’est cette sincérité que nous recherchons - Tous.
Mieux vaut un homme honnête qui dit n’importe quoi qu’un bon menteur dont il serait difficile de dire où il veut aller.
George W. n’a jamais menti sur ses intentions, même s’il a menti pour obtenir ce qu’il voulait... Mais ses mensonges n’en étaient pas, nous connaissions tous la vérité, tous prononcés qu'ils étaient en clignant des yeux et en croisant les doigts ! Jamais farce et politique n'ont fait à ce point bon ménage...

Mieux vaut un honnête homme... quitte à ce que le plus grand pays du monde se retrouve gouverné pendant huit ans par un homme dépassé par la fonction...

mercredi 10 juin 2015

Pensez-y...

Votre cerveau est magique. Vous le savez. Rassemblez la totalité des ordinateurs et des génies de la planète en un même endroit et vous ne parviendrez toujours pas à créer ce que votre cerveau créé en permanence : une pensée.
Vous générez quotidiennement 60 000 à 70 000 pensées tous les jours. 60 000 à 70 000 miracles, au quotidien !
Vous pouvez décupler la portée de ce miracle. La plupart de ces pensées créées chaque jour par votre cerveau sont les mêmes que celles de la veille. A peu de chose près, vous pensez la même chose d’un jour sur l’autre.
Vous disposez de la possibilité, en prenant conscience des pensées qui sont les vôtres, celles qui se répètent, celles qui vous semblent bénéfiques et les autres... et commencer à les changer. À les transformer. À les enrichir.
Votre cerveau est alors stimulé d’une façon différente sur une action qu’il maîtrise parfaitement, c’est enthousiasmant !
Changer vos pensées peut vous aider à changer votre réalité, vos options, votre environnement...

mardi 9 juin 2015

Méritez-vous mieux ?

Hier, mon frère est sur Paris et me parle de la formation qu’il est en train de suivre sur : « Gérer les relations conflictuelles... »
Une formation que j’anime aussi avec mes collègues de Najberg Milne !
Je lui demande comment cela se passe et s’il est satisfait...
Il me répond que oui, qu’il apprend des choses et que cela convient. Je lui demande : assistes-tu, de ton point de vue, à la meilleure formation qui se puisse concevoir sur le sujet ? Il me répond, sans l’ombre d’une hésitation : non ! Evidemment... Il y a beaucoup de choses qui pourraient être perfectionnées, améliorées, rendues plus fluide... Les mises en situations sont faites par les stagiaires. Il me dit avoir fait le méchant et avoir été applaudi ! Ces mêmes mises en situations sont réalisées devant les autres stagiaires, les mettant ainsi en scène et les privant donc de toute immersion et donc de l’authenticité de la situation. Mais difficile de faire autrement...
Alors, non, ce n’est pas la meilleure formation possible...
Ma question : alors pourquoi votre entreprise continue-t-elle de faire appel à cette entreprise si elle a conscience de ces problèmes ?
Parce que cela nous suffit... Parce que c’est assez... C’est ok... Ce n’est pas si grave... Parce que nous ne sommes pas sûrs de mériter mieux...
Honnêtement ?
De mon point de vue, vous méritez mieux. C’est pour cette raison que pour ce type de formation, ce sont des comédiens professionnels qui incarnent les personnage dont vous avez besoin, et non un autre stagiaire qui n’a aucune expérience en la matière et qui ne peut donc vous permettre d’avancer. C’est pour cela que toutes les mises en situation sont réalisées dans une salle distinctes, sans public visible pour les stagiaires en action, afin de permettre une immersion maximale et un résultat optimale.
Oui, c’est plus de travail et d’organisation et pour vous, cela sera sûrement un peu plus cher, mais cela fait toute la différence.  Les résultats sont là et si vous formez vos collaborateurs, c’est bien pour obtenir ces résultats ? 

lundi 8 juin 2015

Assis dans le métro !

Si vous avez déjà pris le métro ou le rer en région parisienne, vous avez sans doute expérimenté quelque chose d'efficace, une immense majorité du temps - oui, il y a des grèves, mais ce n'est tout de même pas tous les jours... - mais quelque chose d'assez désagréable - tout le temps !!
L'une des raisons de cet inconfort, surtout si vous faites partie des clients régulier de la RATP, c'est à dire si le métro vous conduit tous les jours sur votre lieu de travail, tient à la disposition intérieur des wagons ! Les wagons sont conçus de la façon la plus absurde qui soit et depuis des décennies ! Un wagon de rer, du modèle le plus récent, depuis lequel j'écris ce billet, ce sont 70 personnes confortablement assise pendant que les 140 autres sont entassées sur à peine 25% de la surface du wagon... 
Absurde. 
La solution existe. Il n'y a qu'à regarder du côté de l'Angleterre. Les inventeurs du train ! Un wagon a ses places assises le long des wagons, ce qui permet aux passagers debouts de disposer du plus grand espace...
Évidemment ! Ce n'est pas tout, un peu d'optimisation permet de garantir un maximum de places assises pour un minimum d'encombrement au moment de pointe. Et l'expérience est améliorée ! Et les gens arrivent au travail un peu moins accablées !!
Mais comme personne n'est mieux payé si les passagers sont contents, les sièges du 21ème siècle et leur disposition ressemblent étrangement à ceux du 19ème... En fait, ils y ressemblent trait pour trait !
Toujours du côté de l'Angleterre, il y a un mot pour ça : to care. Cela ne peut venir de votre organisation ou d'une injonction faite par un patron. C'est à vous de vouloir prendre soin de vos clients, de vos usagers... A vous de vous dire : comment pourrions-nous changer ça ? Comment faire autrement ? Et le faire... Malgré le statu quo.

vendredi 5 juin 2015

Un robot vous parle...

Je suis à l'aéroport.
On annonce, avant l'embarquement, que les bagages cabines seront contrôlés afin de s'assurer de leur conformité.
La voix qui fait cette annonce est une voix électronique, totalement désincarnée et sans relief.
C'est négliger toute l'importance de la voix dans toute forme de communication et privilégier le fait que le message est dit au détriment du fait que ce message est communiqué !
Communiquer n'est pas dire. Pas seulement. Pour être entendu, il faut un ton de voix humain, chaleureux... Un ton qui résonne aux capteurs de votre cerveau : "on me parle, je dois écouter !"Et non : "c'est quoi ce bruit de fond ?!"

Ceux qui conçoivent et ceux qui achètent ces voix automatiques et anonymes passent à côté de ce qu'ils tentent de réaliser : communiquer à moindre frais... Ceci n'est que rarement possible !

jeudi 4 juin 2015

Lego 1999...

Quand j’étais enfant... Il y a longtemps... je jouais beaucoup avec des Lego.
Des petites briques de différentes couleurs... Mais tout le monde connaît Lego !
Fan de séries télévisées, je reproduisais les objets de mes héros. L’une de mes réalisations consista à réaliser une reproduction la plus fidèle de ceci :


Le communicateur de la série Cosmos 1999... Au début des années 80, c'était le rêve en matière de communication. En plus, cet appareil ouvrait les portes !
Je passais ensuite des heures avec mes frères à utiliser cet objet, fruit à la fois de mon invention et de l’inspiration stimulée par les concepteurs de la série : univers lointains, extraterrestres étranges... Puis, de cet objet, j’en créais d’autres, des armes, des systèmes de protection... les Lego semblaient me fournir un univers infini de possibilités. Nous partions alors dans des histoires sans fin et notre créativité égalait presque celle des scénaristes !
Aujourd’hui, il n’y a plus de Lego.
Ou plutôt, les Lego sont devenus autre chose. Tout autre chose.
Quand je vois ce propose Lego aujourd’hui, je ne retrouve pas ce qui les rendait autrefois si attractif : l'imagination. Je n’avais pas de plan, la plupart du temps pas de modèle. Je ne pouvais me fier qu'à mon envie, à mon rêve, à mon imaginaire...
Les Lego ne servent plus l’inventivité, mais à reproduire un modèle. La capacité à se conformer à une représentation parfaite de ce qui est.
Pourquoi ?
Parce que nous voulons que les enfants trouvent la bonne réponse. Se conforment à un modèle que nous leur donnons. Que leurs réalisations soient propres et sans défauts... Et ce faisant, nous diminuons leur potentiel.

Lego n’est qu’un symptôme.

L'espoir, étrangement, n'est pas loin : au même moment des artistes nous rappellent la valeur de l'imaginaire, avec des Lego...

Des briques et de l'imagination...




Laissez les faire ce qu'ils doivent faire pour qu'une fois devenus adultes ils fassent exactement cela : ce qu'ils auront à faire pour se réaliser, pour s'accomplir, pour se découvrir... et non obéir et vivre la vie de quelqu'un d'autre...

mercredi 3 juin 2015

D'un point A à un point B ?

Voici une photo que j’ai prise dans le métro de Paris il y a quelques jours...



Amusant, bien sûr !

Quelqu’un a pris le temps et fait l’effort d’afficher cet autocollant tellement inutile qu’il en devient artistique !

Faire le job n’est pas suffisant, encore faut-il que cela compte suffisamment pour vous.
Faute de quoi, l’histoire que racontent vos actions peut devenir surréaliste !

mardi 2 juin 2015

Passe ton bac d'abord...

Paolo Cuelo, l'écrivain, alors qu'il était encore enfant, voulait être écrivain.
Il a fini par le devenir. Un écrivain au succès planétaire. Cette réussite il ne la doit pas à ses parents...
Persuadé que l'avenir de leur enfant ne pouvait être dans la littérature, que la littérature était un monde trop incertain, trop dangereux pour leur enfant, les parents de Paolo Cuelo ont tout fait pour le dissuader de suivre cette voie. Tout. Jusqu'à la lobotomie...
Cela paraît absurde. Insensé.
C'était pourtant par amour. Par envie de protéger. Parce que le monde est incertain et qu'être avocat paraît plus sûr que d'être écrivain...
Pourtant, la mésaventure de Paolo Cuelo, ne l'avons-nous pas tous vécu, à des degrés divers... N'avons-nous pas tous entendu qu'il fallait être réaliste, qu'il fallait un CV, un métier sûr, de la sécurité avant tout, une carrière, un bon salaire avant 40 ans et ne plus bouger après 50, passer son bac d'abord...

Bien sûr nous voulons le meilleur pour eux... Ce meilleur est-il vraiment le leur ? 

lundi 1 juin 2015

Apprendre comment chevaucher une licorne ?

Cette photo :



Voilà une situation comme il ne s'en produit jamais dans la vraie vie : être seul, totalement seul face à un problème. La vie, en entreprise notamment, mais pas seulement, est faite de collaboration, d'échange, de confrontation, de points de vue...
Dans notre système d'éducation, tout ce qui est enseigné l'est en mode solo, derrière une petite table, un cerveau, un savoir, un intellect. Comme si la vie était une lutte solitaire, qui permettrait la survie du plus cultivé !

Nous apprenons à nos enfants à chevaucher des licornes...