mercredi 31 décembre 2014

L'alternative aux 100%...

L'excellence est un mot qui peut inquiéter. Difficile de se représenter ce que cela donne, ce que c'est que de tout donner. Difficile d'imaginer aller à 100 % tout le temps, sur chaque projet, sur chaque action, sur chaque décision.
L'excellence exige de vous ces 100%. Si vous n'y allez pas à 100%, alors pourquoi y allez-vous ? Pourquoi vous contenter de 95 % ou de 80 % ou pire encore de 50%. Pourquoi faire les choses à moitié pour ensuite prétendre que vous avez "essayé", que vous avez agi, mais que les conditions et les circonstances ne vous étaient pas favorables...
100% ou rien est une bonne manière d'envisager les choses. Ils sont plus nombreux que vous ne le pensez à agir de la sorte et à se comporter en excellence, parce que c'est le minimum que vous êtes en droit d'exiger d'eux...
Imaginez-vous assis dans un boeing 777, alors que vous venez d'attacher votre ceinture de sécurité, le pilote prend le micro et annonce...
"Nous sommes ravis de vous avoir sur ce vol, la probabilité d'atteindre notre destination est de 95% et nous sommes particulièrement fiers de ce chiffre... Nous sommes l'équipage qui nous donnons le plus à ce que nous faisons et nous espérons faire croître ce chiffre au fil de l'année..."

100% ou rien...

mardi 30 décembre 2014

Dans votre cuisine de présentateur...

J’ai mangé dans un grand restaurant japonais. Un grand.
L’excellence culinaire est une évidence pour n’importe quel restaurant gastronomique. Mais lorsqu’il s’agit d’un restaurant gastronomique Japonais, on peut s’attendre à l’extrême de l’excellence. La qualité des produits, l’attention portée à tous les détails, le service... Tout est pensé, calculé, raisonné.
A l’évidence, c’est un choix. Vouloir porter un établissement à un tel niveau est une exigence de tous les instants.
Il y a une chose que vous ne verrez pas dans un restaurant japonais de ce niveau : c’est un autocuiseur.
Pourtant, cuire le riz par ce moyen donne un très bon résultat. Il est possible de cuire de grande quantité de riz sans investir en surveillance et sans prendre le risque de gaspiller de la nourriture. L’autocuiseur, c’est l’outil obligé de tout restaurant asiatique qui se respecte !

Pas dans un grand restaurant japonais !

Dans un grand restaurant japonais, comme nous l’a décrit le chef, le riz est cuit au gaz. Résultat : une fois sur deux il est trop cuit ou pas assez cuit. Résultats : une fois sur deux, ll faut recommencer... Mais, une fois sur deux, le riz est exceptionnel. Parfaitement cuit, parfaitement ferme.
C’est cela que recherche un chef qui vise l’excellence. Pas le résultat moyen et acceptable, mais celui qui sort de l’ordinaire...

Pas d’autocuiseur dans un grand restaurant japonais !

Dès l’instant ou vos concurrents utilisent un outils, un logiciel, un process, c’est qu’il est temps pour vous d’en changer ! C’est que déjà, ce que permet d’obtenir cet outil, ce process, ce logiciel est un résultat acceptable mais plus exceptionnel.

Entre autre, si vos concurrents utilisent PowerPoint, l’autocuiseur des présentations, pourquoi continuer de l’utiliser ?

lundi 29 décembre 2014

Jamais le monde...

La peur est un sentiment paralysant. La peur dirige tellement de nos décisions et de nos actions qu'à force, nous avons cessé de le remarquer. Rien ne compte plus que cette impression de sécurité, de bien être apparent.
Pourtant, nous vivons dans un monde qui dispose d'un potentiel quasi illimité de connexions, de relations et d'ouvertures. Il est possible de voir le monde comme jamais, de l'envisager comme il n'avait jamais été possible auparavant et ce n'est qu'un commencement.
Pourtant, nous continuons d'avoir peur, de rester replier sur nous-mêmes, d'ignorer nos voisins et de remettre entre les mains de politiques de plus en plus démunis un avenir qui nous appartient.
Les possibles du monde d'aujourd'hui sont fascinants. Ils sont plus riches, plus prometteurs et plus enthousiasmants qu'ils ne l'ont jamais été. Jamais auparavant le monde n'avait été à ce point ouvert et connecté. Jamais le monde n'avait été à ce point lisible, compréhensible et offert. Jamais le monde n'avait été à ce point souriant. 

vendredi 26 décembre 2014

Du grog et de la voix !

J'assistais récemment à un show case. Traduisez : petit concert dans un lieu normalement dédié à autre chose que de la musique. Le groupe s'appelle Midget. Un duo. Il et elle sont excellents. Elle est sublime avec de faux airs de Françoise Hardy.
Mais elle a mal à la gorge. Le corps a ses raisons que la raison ignore et lorsque la gorge et les cordes vocales sont enflées par une infection, même bénigne, il est difficile de parler, a fortiori de chanter ! 
Je la vois qui boit une sorte de breuvage clair que je pense être un jus de citron... J'apprends plus tard, alors que sa voix lâche du terrain, qu'il s'agit d'un grog. 
Erreur !
Si vous devez présenter ou chanter ou parler et que vos cordes vocales ne sont pas au top de leur forme, la pire chose que vous puissiez faire est de leur donner de l'alcool ! Cela va contracter les vaisseaux sanguins et empirer la situation. 
Le remède, jus de citron pour participer à la désinfection, nourrir en vitamines et miel pour adoucir et réduire l'inflammation, le tout dans de l' eau chaude. Ce que vous voulez, c'est stimuler la circulation du sang dans les cordes vocales. Encore mieux : si votre pharmacien est un passionné, il aura peut-être ce qu'on connaissait sous le nom de "gouttes du Bolchoï". Une décoction capable de dilater les vaisseaux sanguins et de stimuler la circulation. Une aspirine du Rhône devrait  permettre un résultat similaire pour le cas où vous n'en trouveriez pas !
Ne forcez jamais. Et surtout, une fois votre présentation terminée, du repos et du repos. 
Votre voix est précieuse. 

mercredi 24 décembre 2014

Bougez de là !

Steve Jobs travaillait en marchant. Il partait pour d’interminables marches avec un ou deux de ses collaborateurs. Ils parlaient, échangeaient, avançaient...
Steve Jobs marchait parce que cela marche, parce que l’homme est fait de mouvements, parce que le cerveau humain a été inventé par la nature pour gérer cette chose si complexe qu’est le mouvement. Lorsque vous marchez, vous mettez votre cerveau en action pour ce qu’il sait le mieux faire : vous mouvoir ! Lorsque votre cerveau fait ce qu’il sait le mieux faire, il se libère et peut vous donner de merveilleux temps de fulgurance, de l’inspiration, des idées...
La plupart des entreprises exigent de leurs collaborateurs qu’ils restent figés, fixés derrière une machine, un écran... et cela ne marche pas !
Levez-vous et marchez ! 

mardi 23 décembre 2014

"Ça lui montrera..."

Une amie que je retrouvai ce week-end me raconte cette anecdote concernant sont fils. Après un premier trimestre de bons résultats, il s’attendait à recevoir les félicitations... Cet « honneur » surgis du fond des âges fleure bon le poil de carotte et le grand Meaulnes et raconte en un mot le siècle de retard de notre système d’éducation. Passons !
Ces félicitations n’auraient posé aucun problème s’il n’y avait eu cet accroc, ce moment de faiblesse : ce « zéro » pour une série de verbes irréguliers mal appris, mal récités, mal notés !
Au moment du choix, alors que le proviseur propose de remettre la suprême récompense, la professeur de langue refuse : « ça lui montrera » - dit-elle...
Il y a des milliers de leçons, de frustrations et d’enseignements à tirer de cette histoire. Je choisis de retenir ceci : battez-vous pour ceux en qui vous croyez. Ne lâchez pas ceux en qui vous avez espoir. N’abandonnez pas ceux que vous aimez, sous le prétexte que ce ne serait pas votre mission ou que d’autres devraient le faire à votre place...
Si cette professeur n’a rien compris de ce qui fait en réalité son métier, c’était au proviseur de tenir, de comprendre et de dire : l’excellence, ce n’est pas de ne jamais tomber, mais de toujours vouloir se relever... C’est de donner le meilleur de soi et de tenir lorsque cela ne marche pas.

Ils seront nombreux ceux qui voudront vous « montrer », ceux qui ne savent pas ce qu’il en coûte, ceux qui marchent dans le noir et qui voudraient en tapisser le monde...

Vos efforts méritent récompense... Vos résultats n’appartiennent qu’à vous !

lundi 22 décembre 2014

Votre dernière formation à la prise de parole en public...

Si vous avez suivi une formation à la prise de parole en public récemment ou non, l’objectif de cette formation n’était pas de vous permettre de prendre la parole en public... Du moins, ce n’aurait pas dû l’être. Pas seulement. L’objectif de cette formation aurait dû être de vous permettre de changer les attitudes et les comportements des gens avec qui vous interagissez.

Sinon, pour quoi faire ?... Qui se soucie que vous soyez plus à l'aise devant vos auditoires, si cela ne doit produire aucun résultat ?

Maintenant, refaites-vous le film depuis que vous avez suivi ladite formation : êtes-vous ou n’êtes-vous pas, depuis, capable de changer ce que pensent, ce que décident et ce que font les gens à qui vous parlez ?...

Si la réponse à cette question est non, alors mon conseil serait que vous envisagiez une nouvelle formation... Dont vous aurez clairement l'objectif en tête !

vendredi 19 décembre 2014

Qui c'est Raoul ?!!

A un camarade qui racontait ses difficultés avec son boss et qui concluait : la seule solution qu'il me reste, c'est de chercher ailleurs... :
Lorsque la relation est complexe, difficile et que les résultats de votre communication semblent ne jamais vouloir correspondre à ce que vous souhaiteriez, lorsque vous sentez que quelque chose ne passe pas ou ne se passe pas, vous êtes dans une problématique de communication. C'est sérieux, les conséquences peuvent être désastreuse pour vous et votre carrière, mais la bonne nouvelle : ce n'est pas grave.
Il y aurait bien sûr beaucoup à dire sur la gestion des conversations complexes, des relations difficiles, qui ne sont qu'une déclinaison de votre capacité à savoir prendre la parole en public dans l'extrême de la relation. Pour ceux que cela étonnerait, gérer une relation difficile et savoir maintenir le lien et entretenir la communication fait partie de la prise de parole en public... En ce qui me concerne, à tout le moins !
Dans la situation de mon camarade, je lui disais que face à ce type de blocage et de frustration, il ne peut y avoir que deux attitudes.
La première est la réaction. Je reçois, je renvois. Je prends l'émotion, je la subis, je la laisse piloter mon comportement, je ferme les yeux et je constate ce que cela occasionne. Dans un sens comme dans l'autre. Cela peut marcher, mais c'est rare !
La seconde : la réponse. Je prends l'émotion et je retourne à mon bureau. Là, je prépare une présentation, une réponse, que je donnerai calmement, maître de mes mots et de ce que je souhaite en obtenir.
La première à le mérite de l'animalité et de la spontanéité. Elle n'est pas efficace en résultat, mais elle l'est émotionnellement : "Je lui ai montré qui c'était Raoul" !
La seconde est en prise avec ce qui vous arrive, à tous les deux, dans cette relation que vous n'arrivez pas à rendre fructueuse. Aucun d'entre vous ne veut de cette situation, mais par un obscur objet de votre inconscient, vous entretenez cet échange toxique. Répondre plutôt que réagir est le premier pas vers l'apaisement... Ce n'est que le premier, mais sans lui, ceux qui vont suivre ne pourraient exister !

jeudi 18 décembre 2014

Plus de notes à l'école !

Le débat sur les notes à l’école est un mauvais débat... Tout le monde le sait et tout le monde parle de ce sujet avec la conviction, plus ou moins consciente, que toutes ces paroles ne feront pas avancer les choses... On parle, parce qu’il faut bien parler de quelque chose quand l’école est à ce point à côté de ce que nous attendons de notre système éducatif...
Le problème avec les notes, et ce n’est pas celui dont on parle, est de savoir ce qu’elles mesurent. Si le système dysfonctionne, les notes ne mesurent rien d'intéressant, à l’évidence !
Ce qu’on nous apprend à l’école n’est pas ce qu’on devrait nous apprendre, donc les notes ne sont pas utiles, puisqu’elles mesurent et sanctionnent notre capacité à réaliser des tâches ou à mobiliser des savoirs qui ne seront pas utiles (à moins de vouloir devenir professeur d'université)...

Je demande plus de notes ! Je souhaiterais que l’école donnât plus de notes, à la condition que ces notes mesurent notre capacité à réussir dans la vie, à construire une vie plus épanouie, à résoudre plus des problèmes et des difficultés de la vie !
Alors, les notes auront un sens, un objectif... et la question de savoir s’il en faut ou pas paraîtra à ce point absurde que nous nous demanderons pourquoi diable nos professeurs et nos politiques perdent autant de temps et d'argent sur de telles questions !

mercredi 17 décembre 2014

Trop de béquilles inutiles...

Un éclopé ne serait pas grand chose sans ses béquilles... Jusqu’à sa guérison, elles lui seront nécessaires.
Mais s’il devait continuer de les utiliser une fois guéris, ce serait étrange. Si on lui posait la question, sans doute répondrait-il : « J’ai peur de tomber de nouveau. Les béquilles me soutiennent ! »
La plupart du temps, lorsque vous présentez, les béquilles que vous utilisez ne sont pas nécessaires. Vous n’êtes pas des éclopés de la communication. Votre marche pourrait être assurée et décontractée, mais vous la rendez claudicante et maladroite avec ces béquilles que sont des notes trop fournies ou des supports trop riches.
Il est évident que vous aurez l’impression de sauter dans le vide et dans l’inconnu lorsque vous présenterez pour la première fois avec des supports qui ne vous rappelleront pas à chaque instant ce que vous devez dire, ou des notes qui ne seront plus que des mots-clés.
Ce saut dans l’inconnu vous donnera une impression de liberté, parce que vous n’avez pas besoin de béquille pour donner toute la mesure de votre talent !


mardi 16 décembre 2014

Rien !

Demain, c’est-à-dire aujourd’hui quand vous lirez ce billet, j’ai décidé de ne pas travailler. Lorsque vous parcourrez ces lignes, il y a des chances pour que je sois encore au lit ! J’ai prévu un cinéma à 12h30, le dernier opus du la série « Hobbit ». Puis je vais marcher quelques heures dans les rues de Paris, qu’il pleuve ou qu’il vente, et marchant ainsi, je vais laisser faire. Je vais me laisser aller à ne rien faire. Rien. Je vais m’appliquer à ne rien faire, rien de rien. Cette journée sera la plus improductive, la plus désespérément vide et infertile qui se puisse exister. Et c’est exactement pourquoi elle est aussi essentielle.
Ne rien faire. Dés-oeuvrer. C’est revenir aux fondamentaux de tout. Nous ne sommes pas conçus pour faire. Nous ne sommes pas des machines à faire. Nous sommes des animaux. Et à nous comporter comme autre chose que ce que nous sommes, nous nous perdons dans l’action.
Pour moi, alors que vous lisez ces lignes... je vais retrouver un peu de ce moi qui me préexiste, qui sait mieux que moi ce qui compte et qui sait bien que tout ce qui peut me rendre heureux est facile à trouver...
Facile. 

lundi 15 décembre 2014

Des téléphones et des hommes...

Une conversation avec mon partenaire dans le train qui nous ramène de Londres. Nous parlons « téléphone », surpris que je suis de voir dans le même wagon de métro, quatre personnes en possession du nouvel iPhone 6. Il me dit que ce nouveau smartphone se différencie moins des produits Samsung. Peut-être. Mais cela m’inspire ce qui suit :
Les gens d’Apple sont des bons. La plupart d’entre eux ont été recruté parce qu’ils sont différents, uniques, créatifs et avide d’excellence... Résultat : les produits Apple sont différents, uniques, créatifs et excellents ! Mais les gens d’Apple ne sont pas seuls. Ceux qui travaillent chez Google sont tout aussi excellents, créatifs, uniques et différents. Depuis que chez Google, on a compris que c’est cela, et seulement cela, qui permet le succès. Depuis que chez Google on appelle ces gens-là des « Smart Creatives ». Les « Smart Creatives » sont ceux qui potentiellement peuvent avoir le plus d’impact sur leur environnement. Google a compris que pour réussir, leur stratégie devait consister à s’organiser de façon à séduire ces gens-là. Ce qu'Apple réussit aussi très bien.
Je suis impressionné et parfois même pantois par ce que nous donnent ces deux entreprises. C’est malin, bien pensé, subtile, cela veut prendre soin de mon emploi du temps, de mon bien-être, c’est sincère et tant mieux si cela leur permet de bien gagner leur vie ! Est-ce essentiel ? Est-ce que cela change la face du monde ? Non. Pas autant qu’on voudrait nous le faire croire ! Ce n’est que ce que c’est, mais je suis reconnaissant que cela existe. Ces deux entreprises sont le fer de lance du monde de demain. Elles nous montrent la direction. Elles nous disent : faites ce que je fais et vous réussirez !

Il y a un « Smart Creative » en chacun de nous...

vendredi 12 décembre 2014

Recruter de nouveaux clients...

Les jours et les mois passent depuis que je suis indépendant et l’une des découvertes les plus importantes que j’ai pu faire est la suivante :  tous mes nouveaux clients me viennent de clients existants. Tous. Que ce soient par recommandations, par bouche à oreille, par leurs témoignages... Pas un seul client nouveau qui ne soit lié à un autre avec qui j’ai travaillé...
Tout ce que j'ai tenté, mis en place, pour séduire, attirer, convaincre de nouveaux clients en dehors de cela, a produit un taux de succès de 0% ! Tout !

Depuis cette découverte, je passe beaucoup moins de temps à chercher de nouveaux clients. Je m’applique à servir toujours mieux et toujours plus ceux que j’ai déjà. Et j’attends que se produise l’inévitable...

jeudi 11 décembre 2014

Il est toujours trop tard pour devenir Mozart ?

Maintenant que vous savez (mais le savez-vous vraiment ?) que le talent n'existe pas et que seul votre travail peut vous permettre d'atteindre ce que vous souhaitez, il ne vous reste plus qu'à y... travailler...
Mais vous n'êtes pas tirés d'affaires. Ces petites voix qui vous murmuraient que Dieu ou vos parents n'avaient pas été assez généreux à votre égard, une fois que vous serez parvenu à les taire, trouveront bien d'autres chemins pour vous garder dans la certitude que vous n'avez pas ce qu'il faut !
L'une d'entre elle : il est nécessaire de commencer tôt pour réussir quelque chose ! Mozart a commencé tôt, Einstein aussi... Tous ceux qui ont du succès ont réalisé avant les autres et à un âge précoce ce qu'ils voulaient ! A 22 ans, c'est déjà foutu !
Ceci est faux, encore une fois... C'est une déclinaison de la même arnaque ! Commencer tôt vous donne de l'avance, mais commencer tôt n'est pas une vertu en tant que telle !
Vous pouvez parler l'anglais couramment, accent compris (l'accent d'une langue fait partie de la langue et de son apprentissage ! Apprendre un accent est possible !), de telle façon qu'un anglais natif ne puisse faire la différence si vous commencez à apprendre cette langue à 48 ans ! La croyance la plus répandue dit que l'on ne peut apprendre une langue rapidement qu'entre 2 et 5 ans !! C'est une insulte à notre cerveau et à ses capacités d'apprentissage qui ne se tarissent pas avec l'âge... La seule différence entre vous et un jeune de 4 ans : lui n'a que cela à faire ! Et c'est fun ! Que de fun à tenter de parler à maman et à papa et de les voir sourire à chaque fois que sort un mot nouveau ! Et cela marche encore mieux s'il s'agit d'un gros mot !
Si quelque chose vous tient à coeur, il est de votre devoir de commencer, que vous ayez 20 ans, 40 ans ou 60 ans... Vous vous le devez !

mercredi 10 décembre 2014

Un autre secret pour mieux écrire !

Cet individu croisé sur le net qui donne son secret pour écrire des dizaines de romans et des centaines d'histoires : "J'ai passé autant de temps à écrire que la plupart des gens de mon âge en ont passé devant la télévision... C'est mon secret."

Evidemment.


mardi 9 décembre 2014

On ferme !

Notre société valorise ceux qui travaillent dur... Ceux qui passent des heures et des heures au bureau. C'est la preuve de leur engagement et de leur motivation. Ceux qui partent tard font la démonstration qu'ils sont prêts à sacrifier leur vie personnelle, leur vie familiale, leur hobbies pour réussir dans leur carrière... Si ce n'est pas être motivé, alors qu'est-ce ?
Ce genre de croyance est imbécile !
Travailler beaucoup ne veut rien dire et ne garanti rien !
Travailler beaucoup créé l'exact inverse de la performance... La performance, c'est obtenir le maximum de résultat pour un minimum d'effort, sinon ce n'est pas de la performance... S'il vous faut vous épuiser au travail pour obtenir ce que vous vous voulez, vous n'êtes que laborieux. Vous n'êtes pas performants !
Travailler beaucoup c'est faire la preuve de votre manque de confiance en vous et en vos capacités à produire ce résultat ! Le plus souvent, cela vous conduit au burn out, à la déchirure ou à la crise.
Ceux qui restent tard doivent être vus comme suspects... Ils créent quelque chose de dangeureux... Le sentiment de culpabilité qui s'emparent de ceux qui partent à des heures raisonnables et qui ont une vie ! Le sentiment qu'il y a ceux qui s'engagent " à fond", qui "donnent tout" et les autres...  Tout cela ne marche pas et cela commence par un manque...
Que personne ne travaille tard de façon régulière dans vos équipes ! C'est la garanti que s'il existe une façon de faire le job rapidement, ils ne passeront pas à côté !

lundi 8 décembre 2014

Les précoces et leur sort...

Ma compagne me raconte sa journée... Un moment important de notre rituel de retrouvailles quotidien ! Elle me parle de cette réunion, dans une école, autour du cas d'un élève particulier... Un élève à problème. Je l'écoute. Elle me décrit les tiraillements entre les tenants de l'exclusion, qui considèrent que cet enfant, par ses particularités, n'a pas sa place dans le système éducatif classique, et les autres qui considèrent que l'école est aussi une école de différence et que cet enfant doit trouver sa place. La trouvant, il aidera aussi ses petits camarades à mieux comprendre le monde. Au bout de quelques minutes, je lui demande : "Il est autiste ?" - Ma compagne travaille avec de nombreux enfants atteint de cette maladie. Elle me répond : "Non, il est précoce..."
Et les bras m'en tombent !
Elle continue : "Il est précoce et bien sûr, il n'y a pas que cela, il pose problème parce qu'il est surexcité, agité, perturbant pour le reste de sa classe... Il est en colère - Un cas !"

L'école ne sait pas vivre et comprendre la différence. La précocité est envisagée, dans bien des cas, comme un problème. Cela ne rentre pas dans les schémas classiques, ceux-là qui veulent que tous les enfants du même âge devraient se comporter de la même manière et apprendre dans le même temps, les mêmes choses. L'école fait un problème de ces enfants précoces, ceux qui ont compris plus tôt ce qui les motivait, ce qui leur faisait envie ! Si vous pouvez toujours avoir un rêve à 50 ans, vous pouvez aussi commencer tôt et découvrir le pouvoir de la motivation à 5 ans ! Avoir un rêve à 5 ans, cela donne des ailes ! C'est cela être précoce. Juste une question de timing. Ce n'est pas un problème ! Notre date de production ne définit en rien qui nous sommes et la vitesse avec laquelle nous allons apprendre, comprendre, rêver ! Si vous voyez un enfant comme problématique, non pour ce qu'il est, mais ce qu'il représente (des problèmes...), alors vous pouvez être sûr que l'enfant se comportera exactement comme vous le souhaitez : c'est à dire comme causant des problèmes ! Si vous traitez l'autre comme un enfant, il se comportera en enfant ! Une règle de l'analyse transactionnelle !

Le plus triste, c'est qu'une fois de plus, Mozart est assassiné... Cette société ne peut plus se permettre de tuer le potentiel de ses enfants ! La planète se réchauffe, les mauvais choix sont légions et nous avons besoin de la créativité et de la bienveillance de tous pour sortir de l'ornière dans laquelle nous nous sommes mis.

vendredi 5 décembre 2014

Si votre job est alimentaire...

Si vous êtes de ceux qui vous dites le matin que votre job est avant tout alimentaire, alors vous passez 8 heures par jour à faire vos courses !
Si l'essentiel de votre accomplissement et de ce qui fait que vous êtes sur terre se passe en dehors de vos heures de travail, vous devez faire quelque chose ! Vous ne pouvez pas sérieusement passer tout ce temps à attendre vos RTT ou que l'horloge vous indique qu'il est l'heure de rentrer et enfin commencer à faire quelque chose d'utile, rempli de sens et dans lequel vous êtes totalement impliqué ! Un job alimentaire, cela ne devrait pas exister ! Vous y consacrez trop d'énergie, trop de vous-même, pour que cela ne soit que cela ! Energie que vous ne consacrez pas à ce qui a vraiment de l'importance à vos yeux.
Mangez moins et changez de job !
Cela fait peur, mais cela en vaut la peine... Celle de lever le matin et se dire : je vis de ma passion, de mon rêve, de mon envie, de mon projet, de mon opinion, de ce que je suis le seul à pouvoir apporter aux autres...
Je vis ma vie, et non celle d'un autre !

jeudi 4 décembre 2014

Votre peur comme stratégie

A moins que vous n'éprouviez ce sentiment de légère inquiétude, ce léger malaise à la base de votre estomac, cette sensation de peur, c'est que vous êtes dans votre zone de confort. La zone de confort, c'est bien, mais il ne s'y passe rien. Aucun problème à ce que vous y séjourniez pendant vos vacances, ou le soir lorsque vous retrouvez votre famille... Mais le reste du temps, la zone de confort est la zone ou le temps marche au ralenti, ou votre carrière n'avance pas, ou votre réseau stagne. Une zone morte.

Pour cela, vous devez en sortir. Hors de la zone de confort, vous entrez dans la zone d'apprentissage. Ici, l'essentiel de ce que vous entreprenez est nouveau, inconnu et prometteur. Il y a un succès derrière chacune de vos actions, parce qu'un apprentissage, même lorsqu'il ressemble à un échec est un succès. C'est dans cette zone d'apprentissage que tout s'est passé pour vous : votre première conquête, la première fois que vous avez fait l'amour, la première fois que vous avez convaincu quelqu'un de vous embaucher, le premier projet que vous avez dirigé. C'est dans cette zone que vous êtes vous-mêmes et que vous vous révélez à vous-même. C'est dans cette zone que vous avez une chance d'obtenir un résultat. Ce faisant, c'est aussi dans cette zone que vous donnez le plus au reste du monde. Et nous nous y retrouvons tous !

Le problème est qu'y entrer nécessite l'inconfort, la peur, l'anxiété...

Alors... Qu'allez-vous faire aujourd'hui qui vous fasse peur, qui titille votre estomac ?  Qui allez-vous contacter qui pourrait faire avancer les choses pour vous et que vous n'avez pas vu depuis des décennies, mais que vous n'appelez pas parce que vous trouvez inconvenant de rappeler les gens juste quand on a besoin d'eux (absurde ! Vous n'avez rien à perdre !), qui allez vous appeler que vous n'avez pas osé appeler parce qu'il est trop beau ou trop belle pour vous ! Quel projet allez-vous lancer qui vous paraît démeusuré, risqué, osé ? Quelle décision allez vous prendre qui brise ce statu quo qui vous empoisonne depuis si longtemps, mais qui est si confortable et accepté par tous !

Ne quittez pas cette page de blog avant d'avoir répondu. Ne vous laissez pas vous dire que vous y penserez plus tard ! Y penser plus tard, c'est vouloir revenir dans la zone de confort... Laissez-vous aller à l'inconfort qu'il y a à devoir répondre immédiatement... et agissez !

Aujourd'hui est un bon jour pour se faire peur !
Et demain ?
Même question !
Et puis demain, et puis demain...

mercredi 3 décembre 2014

Encore et toujours : vous pouvez...

Vous pouvez devenir des orateurs formidables, remarqués, lumineux, passionnants. Vous pouvez devenir aussi grand, magique, mémorable que vous le souhaitez. Vous en avez tous le potentiel et la plupart des aptitudes que cela demande sont déjà là, en vous, quelque part et ne demandent qu'un peu de votre conscience, de votre travail et de votre courage. Vous pouvez impressionner par votre charisme. Vous pouvez inspirer votre équipe et lui donner envie d'avancer. Vous pouvez rassurer ceux qui en ont besoin, au bon moment et de façon durable. Vous pouvez ramener de la confiance et de la sérennité dans une relation rendue difficile.
Vous pouvez atteindre des sommets. Vos sommets. Ceux de votre montagne personnelle. Ceux qui comptent pour vous.
Il m'est facile de l'affirmer parce que c'est quelque chose que j'ai constaté. J'en ai vu, prisonnier des mêmes peurs et des mêmes croyances, qui en empêchent tant d'avancer, comprendre comment cela marchait et devenir meilleurs. Un peu plus chaque jour.
S'il est une chose que je vous souhaite, c'est de ne pas passer à côté de vous ! A côté de la magie que vous êtes capable de créer, de l'énergie que vous pourriez transmettre, de l'enthousiasme que vous sauriez communiquer... S'il est une chose pour laquelle je me bats, c'est bien celle-là : Vous pouvez !

mardi 2 décembre 2014

Du molet des Kenyans...

Je parlais du mythe du talent qui empoisonne encore tellement de gens à l'un de mes stagiaires.
Celui-ci m'affirmait que les Kényans remportaient plus que les autres les compétitions d'endurance parce qu'ils ont quelque chose que les autres n'ont pas, c'est à dire une conformation des muscles des molets particulière. Grâce à cette spécificité anatomique et endémique, leurs performances sortiraient du lot.
Ce stagiaire, intelligent et capable, m'affirmait aussi que ceci avait été étudié de façon scientifique et que cela valait preuve du fait que les champions ne pourraient devenir des champions s'ils n'avaient, en plus des heures de travail et d'entraînement, un quelque chose que les autres n'ont pas !
Bien sûr, tout cela n'est pas vrai. Bien sûr les Kényans n'ont rien en plus, ni rien en moins... Les muscles de leurs molets sont les mêmes que les nôtres, à quelques détails près qui n'expliquent en rien leurs performances. Bien sûr, la croyance générale qu'il existe quelque chose d'inné, de génétique ou de divin est celle qui est la plus répandue... et bien sûr tout ceci n'est que superstition !
Le talent est un mythe. Les Kényans courent plus vite parce qu'ils s'entraînent plus tôt, plus vite et dans des conditions de reconnaissances et/ou de nécessité  plus stimulantes que pour leurs compétiteurs.
La science et les neurosciences en font la preuve régulièrement et démontent ce mythe avec constance : le cerveau d'Einstein récemment analysé en laboratoire n'a rien révélé d'exceptionnel ; je trouve hallucinant que nous ayons eu besoin d'aller le vérifier !
Vous avez un cerveau qui ressemble à celui d'Einstein en tous points et la puissance cérébelleuse de ce sublime physicien est à votre portée. La question, maintenant est de savoir ce que vous allez en faire ! Quoiqu'il en soit, si vous n'en faites rien, vous n'avez plus l'excuse de ne pas avoir de talent !

lundi 1 décembre 2014

L'effet de votre communication...

Hier, après une journée d'animation difficile, dans un taxi, je reçois un email m'annonçant la sortie d'un premier teaser du prochain Star Wars. Voilà quelque chose pour me remonter le moral me dis-je... Je click sur le lien, et plutôt que ma vidéo, démarre une pub avec ce bandeau : "votre vidéo dans 18 secondes..."
Le temps est une notion relative, lorsque je veux quelque chose et que je suis fatigué, 18 secondes c'est beaucoup. Ce sont 18 secondes d'agacement et cela me mets dans une émotion qui a plus à voir avec la journée qui vient de se passer qu'avec la récupération espérée, notamment à l'aide d'une petite vidéo sympathique dans un taxi parisien.
Bien sûr, j'ai attendu la fin de la vidéo, et lorsque j'ai su qui m'avait ainsi volé ces si longues 18 secondes, j'ai, un bref instant détesté Carrefour et leur Deal machin et leur façon tellement "années 80" de promouvoir ce qu'ils font et qui ils sont !!
Ce qui était accepté sur un média comme la télévision par une sorte de deal obscur entre nous les consommateurs et les industriels, ne l'est pas avec internet. Je n'ai pas donné l'autorisation à Carrefour de venir s'immiscer dans ma vie à ce moment là et j'en ai ressenti un court moment de colère et de frustration... L'inverse de l'effet voulu, il me semble. Les vieilles recettes ne marchent plus, parce que le média n'est pas le même, mais la plupart des grandes marques, désespérées par l'érosion et l'atomisation de l'audience tentent de retrouver d'anciens réflexes sur le net. Absurde et dangereux.

Quel effet produit votre communication ? Comment vont-ils se sentir lorsqu'ils verront ou entendront ce que vous avez à dire et comment s'en souviendront-ils ? Votre message correspond-il a ce que vous aviez prévu ou ne prenez-vous pas le risque d'un effet contraire ?...
Lorsque vous êtes en présentation, vous devez constamment vous assurer, en les surveillant du regard, cela va de soit, qu'ils restent attentifs, qu'ils sont avec vous ! Et faire quelque chose de différent si ce n'est pas le cas ! Vous êtes là pour prendre soin d'eux, et non pour imposer, forcer ou contraindre...

vendredi 28 novembre 2014

Un visage bavard...

Mon associé me faisait remarquer, lors d'une de nos sessions de travail que j'avais, à ce moment-là de notre réunion, la tête parfaite de celui qui s'ennuie !
La vérité est qu'à ce moment précis, je ne portais aucune attention à ce que je donnais à voir. Je pensais à autre chose et mon visage était au repos. J'étais absorbé. Tout esprit. Mais cela ne voulait pas dire que mon visage ne continuait pas de dire des choses sur moi et sur l'attention que je portais à notre réunion...

La plupart du temps, nous sommes actifs et en représentation. Nous sommes vigilants à l'image que nous donnons à voir. Mais que se passe-t-il lorsque cesse cette attention ? Que donnez-vous à voir et quelle histoire silencieuse cela raconte-t-il ?
Cela vaut pour vous, mais cela vaut aussi pour votre entreprise.... Que donne-t-elle à voir lorsqu'il n'y a rien à voir, lorsque vous n'êtes pas occupés à communiquer, à parler de vous. Quel est le visage de votre entreprise lorsque ce visage est au repos !?

jeudi 27 novembre 2014

Le pouvoir de guérison...

Je regardais il y a peu une émission sur le Baclofen. Cette molécule capable chez certains de réduire, voire d'annihiler l'urgence de boire chez les malades atteints d'alcoolisme. Cette émission relatait un protocole de test. Comme pour tous les protocoles, certains malades recevaient la molécule et d'autres ce qu'on appelle un placebo, c'est à dire une pilule en poudre de perlimpinpin, en sucre...
Pourquoi, pour tester une molécule, est-il nécessaire de faire croire à la moitié des personnes volontaires qu'ils sont traités alors qu'ils ne le sont pas ?!
Parce que le cerveau et le corps marchent de conserve. Lorsque vous recevez une pilule, l'histoire que vous vous racontez peut être aussi efficace, si ce n'est plus que le médicament lui-même ! Cela se vérifie d'ailleurs dans le reportage et l'un des malades montre des progrès faramineux alors qu'il prend un placebo depuis plusieurs mois ! Ce qui surprend son docteur, pourtant habitué à ce phénomène...

Le placebo, c'est une histoire... Une histoire que vous vous racontez à vous-même. Une histoire qui a le pouvoir de vous guérir...

mercredi 26 novembre 2014

Toujours plus...

Il est toujours possible de faire des économies, de diminuer vos coûts et de vous appliquer à maintenir vos recettes. Il sera toujours possible de raboter un peu votre budget formation ou votre budget communication...
Mais il y a un danger. Si vous vous prêtez plusieurs fois à cet exercice, vous constaterez que passée un certain seuil, les risques que vous prenez sur la qualité de ce que les gens percoivent de vous, sur l'image qu'ont vos collaborateurs de votre organisation et de la manière dont vous les traitez, sur la fiabilité de vos opérations prennent des proportions telles que cela affecte et nuit à la réputation que vous aviez mis tant de temps à construire.
Identifier ce seuil critique n'est pas aisé et bien souvent seul votre bon sens pourra vous dire ce qu'il convient de faire.
Autant il est facile de réduire les coût, autant redorer votre blason sera complexe, incertain et tellement inutile si vous aviez pris le temps d'envisager les choses différemment.

mardi 25 novembre 2014

Le bon ingrédient...

Il y a une vraie magie dans le simple fait de clarifier vos intentions et de vous y tenir.
Lorsque vous préparez un rendez-vous, si vous savez précisément ce que vous souhaitez en obtenir, si vous n’achetez aucune des âneries que votre dialogue intérieur se tient prêt à vous servir pour vous aider à revenir dans votre zone de confort, si vous êtes de ceux qui décidez de ne pas lâcher jusqu’à ce que vos intentions soient atteintes, vous parviendrez à vos fins.

La plupart du temps parce qu’en face de vous se trouve aussi quelqu’un qui ne sait pas exactement ce qu’il attend de cet entretien, n’a pas d’objectif précis et ne s’est jamais posé la question !

L'intention donne un sens à toute vos actions. Sans elle, vos actions sont absurdes. Grâce à elle, vous agissez en conscience.

lundi 24 novembre 2014

Il arrive !

Le monde change, c’est devenu une évidence, mais ce qui est nouveau, c’est la vitesse à laquelle ce changement se produit. Il est perceptible ! Les changements et leurs conséquences sur nos comportements se constatent à l’oeil nu, plus besoin de se retourner pour se dire : Tient ! Avant nous faisions comme ça ! Ces changements s’opèrent dans notre quotidien…
J’ai récemment acheté une paire de lunettes. Le réflexe ancien était d’aller chez l’opticien. Aujourd'hui il m'est devenu facile de trouver un site qui raconte l’histoire que je voulais entendre : « Nous sommes modernes, nous vendons des lunettes comme il convient aujourd’hui, nous vous parlons directement et notre intention n’est pas de vous gruger, comme le font depuis des dizaines d’années les lunettiers de la planète, mais il est de vous donner un produit d’excellence au plus juste prix et pour chaque paire achetée, nous en offrons une à quelqu’un qui est dans le besoin. Nous apprécions de rentrer en contact avec vous grâce au net, mais nous savons que cela ne suffit pas, une fois que ce site vous aura permis de comprendre qui nous sommes et comment nous travaillons, nous vous attendons dans l’une de nos boutiques pour rencontrer quelqu’un qui pense comme cela, qui vous accueillera dans cet état d’esprit. »
Pour le tier du prix et une expérience pleine et entière, j’ai des lunettes dont je peux parler autour de moi comme je le fais maintenant. Aurais-je pris le temps de vous parler de GrandOptical et de ses usines à monture, de ses collaborateurs attentionnés, mais sans originalité…. Bien sûr, GrandOptical se sent peut-être à l’abris des Jimmy Fairly grâce à la masse des montures vendus, parce que nous continuons de nous comporter de façon irrationnelle autour des marques et de ce qu’elles nous racontent encore. Mais grâce au net, vous pouvez en un rien de temps raconter quelque chose d’aussi puissant et d’aussi convaincant que ce que racontent Ray Ban depuis des décennies…
Les changements sont de plus en plus rapides et dévastateurs. Video Futur a disparu, Blockbusters aux Etats-Unis souffrent de l’arrivée de Netflix, Universal et les grandes majors ont résisté autant qu’elles ont pu à l’arrivée de Deezer et de Spotify, pour ne citer qu'eux. Toute résistance est futile. Personne n’est à l’abri. Quelle que soit votre industrie, demandez-vous qui est votre Deezer et quelle forme il va prendre, parce qu’il arrive !

vendredi 21 novembre 2014

Quand tout va mal...

J'échangeais récemment avec un haut dirigeant dont l'entreprise est face à des changements radicaux. A la clé de ces changements, le départ contraint de plusieurs centaines de collaborateurs.
Cette personne me confiait qu'en dépit de la rudesse et de la violence qu'il y a à devoir se séparer ainsi d'autant de personnes qui, toutes à leur façon avait contribué au succès passé de l'entreprise, il était surpris de les voir continuer à lui temoigner des signes de soutient, de le saluer dans l'ascenceur, de lui signifier à quel point sa tâche devait être difficile...
Autant de témoignages d'intelligence. Les collaborateurs savent. Ils comprennent. Ils comprennent que lorsque le marché change, que la concurrence se durçit, il est important d'agir. Ils reconnaissent alors ces actes de leadership et comprennent, lorsqu'ils le doivent, que cela puisse coûter. Coûter en termes d'emploi, de salaire, de temps... Ils comprennent.

Ce qu'ils ne comprennent pas, c'est l'inaction, le silence, l'irrespect, l'abandon, l'égoïsme...

jeudi 20 novembre 2014

Google et la communication...

Aperçu sur le net dans la bouche d'Eric Schmidt, patron de Google...

"Communication is as important as decision making, and like decision-making it is something that most leaders think they are good at. They are mostly wrong."




mercredi 19 novembre 2014

Le 80 / 20 d'une formation !

J'écoutais un camarade formateur me parler d'une session sur-mesure qu'il venait d'animer pour l'un de ses clients.
Il me disait : "Je les ai principalement laissé parler entre eux... ils avaient un tel besoin d'échanger, c'est dingue. La crise, le stress, ces gens ont besoin d'échanger, de se détendre, de se dire à quel point leurs vies sont compliquées et trouver du réconfort dans la réalisation simple qu'ils ne sont pas seuls, que d'autres personnes souffrent des mêmes maux, des mêmes incertitudes..." (je n'exagère qu'à peine).
Ridicule !
Une formation n'est pas un débat et ne doit pas se transformer en thérapie de groupe. Si les gens ont besoin de parler, qu'ils profitent de la pause, de la soirée, ou qu'ils se parlent un autre jour...
Une formation est l'un des rares moments durant lequel, vous, le client, n'avait pas droit à la parole. Ce n'est pas votre tour ! Vous êtes là pour écouter ! Pour apprendre.
Si vous êtes en formation et que vous vous surprenez à parler plus de 20 % du temps, quelque chose ne va pas !... Vous êtes en train de vous former vous-mêmes !

Cela vaut pour tous les "travaux en petits groupes", "les temps en binômes", "les temps d'échanges", tous ces moments durant lesquels le formateur est en train de passer ses coups de fil pendant que vous vous demandez pourquoi vous le payez si cher !


mardi 18 novembre 2014

De retour de conférence...

Je parlais avec ma compagne ce jeudi matin... Rentrée tard, elle avait assisté à une conférence sur la psychiatrie de la petite enfance. Un vaste sujet et un domaine dans lequel il reste encore tant à découvrir et à comprendre...
Je lui demandais si la conférence avait été intéressante (les conférenciers sont toujours de potentiels clients !). Elle me répondit que oui et commençait à m'en raconter deux ou trois moments. Les trois moments choisis pourraient se résumer en un seul terme : métaphores.
Je voyais son enthousiasme à me raconter les métaphores du conférencier et à quel point l'utilisation de cet outil avait permis non seulement de mémoriser, mais aussi donné envie de colporter les idées, parce qu'une métaphore donne un sentiment de simplicité, mais aussi de complexité, de profondeur et d'intelligence.
Les métaphores sont des créations. Il en existe pour chacune de vos présentations et si vous voulez qu'ils mémorisent ce que vous dites et qu'ils s'en fassent ensuite l'écho, utilisez cet outil de notre langue.
Les métaphores ouvrent des portes dans l'esprit humain qu'aucune autre forme de communication ne sait ouvrir.  

lundi 17 novembre 2014

Une présentation faite à un carrefour !

En regardant deux automobilistes s'insulter avec une verve et une faconde qu'il m'avait jusqu'à présent rarement été donné de voir, je me demandais : quel est leur objectif ? Que vont-ils retirer de tout ceci ?
La réponse est aussi bête que leur comportement : rien !
Toute cette énergie (négative), cette débauche de mots et de noms d'oiseaux pour rien. L'un s'en ira de son côté, persuadé de son bon droit, d'avoir raison et rempli d'une envie de meurtre qui le quittera peut-être dans l'heure mais reviendra chatouiller son estomac tout au long de la journée... L'autre expérimentera la même chose, à des degrés divers !
Bien sûr, un individu sage et bien avisé saurait transformer cette énergie négative en énergie positive, saurait transformer ce doigt levé en un sourire bienveillant et offrir le passage ou laisser passer, mais cela est tellement rare, tellement exceptionnel que je ne compterais pas dessus si j'étais vous...
Lorsque vous êtes dans votre voiture et que vous vous apprêtez à faire une courte "présentation" à l'autre "crétin que ne veut pas avancer" (!!), demandez-vous quel est le sens de votre temps de parole, ce que vous souhaitez en obtenir et si cette prise de parole en vaut vraiment la peine, puis remontez votre vitre... Vous valez mieux que cela !

vendredi 14 novembre 2014

La pompe à essence du présentateur !

Prendre la parole en public est affaire de performance. Si votre tête est éminemment impliquée, votre corps l'est encore plus ! Et en matière de corps, vous ne savez pas grand-chose, parce qu'on ne vous a pas appris grand-chose !
Le corps est une machine biologique miraculeuse. Vous l'utilisez chaque jour sans vous rendre compte de son extrême complexité. Chaque mouvement implique des centaines de milliers de paramètres que vos cerveaux (nous avons tous trois cerveaux) et votre corps gèrent avec une aisance inouïe.
Cette machine exige de vous que vous lui fournissiez l'énergie nécessaire à son fonctionnement. Cette énergie est disponible sous deux formes principales : la respiration et la nourriture.
Je voudrais ici m'intéresser à la seconde : la nourriture, et la nourriture à un moment bien particulier de votre journée : le matin.
Pour que votre performance soit à la hauteur de vos espérances, il faut que votre corps dispose de l'énergie nécessaire au bon moment. La plupart du temps, ce n'est pas le cas.
On vous a appris que le petit déjeuner idéal, sous nos latitudes, se compose « Idéalement, d'un repas équilibré, composé d'un laitage, d'un fruit et d'une boisson…  » (Vu dans Le Parisien - 3/12/2013). 
Si vous faites cela, il est probable que vous donniez votre présentation sur les jantes !
Ce type de petit-déjeuner, dit continental, fait exploser la quantité de sucre dans votre corps : lait, pain, confiture, céréales, sont autant d'aliments qui sont ou se transforment en sucre une fois ingérés. Résultat, votre organisme doit gérer cet afflux de sucre ; il sécrète une masse d'insuline par le pancréas et cela occasionne une crise d'hypoglycémie autour de 11 h ! Difficile de briller en public quand on a l'estomac dans les talons et quand le niveau d'énergie disponible est au plus bas.
Pour que votre présentation se déroule bien, vous devez consommer des protéines le matin. Cela réduit les sucres et vous fournit l'énergie dont vous avez besoin tout au long de votre journée. Vous mangerez moins à midi, vous vous sentirez mieux, votre présentation pourra se dérouler à un pic énergétique, et vous perdrez même un peu de poids !
Protéines le matin, cela veut dire : oeufs sous toutes leurs formes, brouillés par exemple, saumon fumé, jambon cru, fromage de brebis ou de chèvres, graines : amandes, noix, fruits à coque, crudités avec de l'huile d'olive et un peu de vinaigre... Un peu de miel pour la note sucrée, mais pas plus !

Pour que vos présentations vous donnent les résultats que vous souhaitez, il est fondamental de tenir compte de votre auditoire, mais vous devez aussi tenir compte de cet outil formidable qu'est votre corps et le servir avec respect et admiration, il vous le rendra au centuple !

jeudi 13 novembre 2014

Il n'y a que les individus qui changent...

Je vois chaque jour des organisations qui aimeraient se transformer, devenir plus aptes à affronter les changements qui s'annoncent. Je croise des managers qui me disent "On doit devenir plus fort, plus réactifs...",  qui y mettent parfois le dernier mot à la mode : "Plus agiles" ou plus "digitaux"...
J'accompagne chaque semaine des entreprises qui font face à des moments difficiles, parce que leur industrie est en profonde mutation et tous me disent : nous devons nous transformer, changer, faire autrement...
Et c'est ce qu'ils font. Des décisions sont prises. Des changements sont engagés qui répondent aux exigences des marchés, de l'économie, d'une certaine réalité financière.
Pour les équipes, cela signifie le plus souvent, plus de travail et moins de ressource, plus d'enjeu et moins de sécurité, plus de stress et moins de soutient...
Et sans l'implication de chacun, à 100% compte tenu des conditions de ces changements, le succès pourrait ne pas être au rendez-vous.
Le changement des organisations commence par le changement de chaque individu.
Les crises sont le meilleur moment pour équiper vos collaborateurs de nouveaux outils, de nouvelles façons de faire optimisées, aiguisées, qui seront ensuite éprouvées et affinées au feu de conditions particulières et intenses. Concevoir un programme de formation et de coaching à la veille de grandes transformations dans l'organisation est une manière efficace de gérer la crise et de préparer l'avenir. De modeler ce que ce changement devra être, plutôt que de fermer les yeux et d'espérer être toujours vivant à la sortie du tunnel !
Anticiper et préparer ne se fait pas qu'au niveau de votre comex... chaque femme et chaque homme a sa part dans l'aventure... Pour les "combats" qui s'annoncent, vous les préférez en maillot de bain ou en commando de marine !

mercredi 12 novembre 2014

Une école qui ne vous veut pas que du bien !

L'école n'a jamais voulu pas que vous soyez brillant, elle ne veut pas de votre talent ou de votre génie... D'ailleurs, si vous aviez vraiment été génial, elle n'aurait su que faire de vous et la seule solution qu'elle aurait été en mesure de vous proposer aurait été de vous permettre de "sauter une classe". Histoire de vous dégoûter de votre belle différence, que vous puissiez éprouver toutes les difficultés qu'il y a à être stigmatisé, mis à l'écart et incompris : "Celui-là se croit plus intelligent que les autres !". Si après ce traitement vous aviez toujours envie de faire le malin, de briller, alors peut-être se serait-elle intéressé à votre cas. Mais pas avant. (Je viens de discuter avec un père qui a refusé à sa fille de sauter une classe tant l'expérience avait été traumatisante pour lui !)

L'école n'a pas envie de votre lumière, parce qu'elle est embarrassante, encombrante et difficile à mettre dans des cases, à étiqueter. L'école veut que vous soyiez moyen. Parce que l'école est conçue pour la moyenne, pour niveler. Moyen, c'est facile à gérer. Pas d'écart, pas de vague, pas d'éclat. Moyen, ça rime avec bon citoyen. Moyen, c'est la promesse d'individus obéissants !

Vous n'êtes plus à l'école...

mardi 11 novembre 2014

Une idée pour économiser sur votre budget formation !

La créativité ne s'enseigne pas, ne se transmet pas... Annulez toutes les sessions sur ce sujet et économisez !

Pourquoi  la créativité ne s'apprend-elle pas ?

D'abord, parce que la créativité est enracinée en chaque être humain. Nous sommes tous créatifs par essence parce que le seul fait d'être vivant exige une créativité de tous les instants.
Pour preuve : vous inventez et avez inventé l'essentiel du monde qui vous entoure. Il n'est pas tel qu'il est mais tel que vous l'avez créé. Le cerveau est une machine à créer : des pensées, des visions, des envies. Vous supposez, déduisez l'essentiel des informations d'une journée (exemple : si je vous dis "Mon grand-père est mort dans son sommeil, vous imaginez, créez toute une histoire dans laquelle un grand-père rend son dernier souffle dans son lit, au milieu de la nuit, sans souffrance... Alors que je ne l'ai pas écrit ! C'est cela, votre créativité naturel... En fait, mon grand-père est bien mort dans son sommeil, mais après s'être endormi au volant de sa voiture !).

Inutile donc d'apprendre ce que vous savez déjà !

Ensuite, parce que la créativité est directement liée à notre ignorance, notre magnifique ignorance. Ce n'est pas d'être créatif qui compte, mais comment nous gérons tout ce que nous ne savons pas ! Comment rendre vos collaborateurs audacieux, capable de prendre le risque d'aller en terres inconnues, désireux de se confronter à l'inconnu. C'est la nécessité qui rend créatif. Nous avons inventé l'outil parce que nous n'avions pas les dents des tigres ! Nous étions les "outsiders" de cette planète, et cette difficulté à survivre a mis notre cerveau en surchauffe.

Apprenez à vos collaborateurs à se mouiller, à risquer et vous les rendrez créatifs. Il n'est pas possible de l'être autrement.
La plupart vont se planter, mais le risque que fait peser l'échec sur votre organisation est bien inférieur à celui de l'immobilisme.

lundi 10 novembre 2014

L'audace du MOOC ?

Je suivais les débats de ces deux intelligentes journées consacrées à l'audace par la cité de la réussite ce dernier week-end. L'un d'entre eux concernait l'éducation... et bien sûr le sujet des MOOCs fut abordé (Massively Online Open Courses).
L'un des participants dirigeant d'un groupe d'éducation évoquait la multiplication des innovations et des outils liés à l'éducation et il indiquait la nécessité d'adopter pour adapter. Ne pas refuser le progrès, mais prendre suffisamment de recul pour ne pas se retrouver isolé et rétrograde. D'accord.
Pourtant, la seule vraie question à se poser devant ce type d'outil est selon moi : en quoi cet outil humanise-t-il notre démarche d'éducation ? Cet outil est-il adapté à la façon qu'ont les êtres humains d'apprendre ?
Les nouvelles technologies ouvrent la porte à des centaines d'outils nouveaux, notre cerveau et notre histoire ne changent pas. Ce n'est pas parce que vous pouvez faire quelque chose, que vous devez le faire et que nous devons l'adopter, y compris pour l'adapter.
Pour les MOOCs, alors qu'il apparaît de plus en plus que ce n'est pas la panacée annoncée, il était évident qu'un être humain devant un écran sans interaction, sans possibilité d'expérimenter, sans sollicitation, ne peut apprendre, ne peut grandir, ne peut désirer modifier ses attitudes et ses comportements.

"Adopter pour adapter" si l'outil est pertinent, sinon refuser en masse me paraît la bonne attitude.
C'est le cerveau et ses fonctionnements qui indiquent la direction.



Pour ceux que cela intéresse : 

vendredi 7 novembre 2014

The (only real) place to Be!

Je viens de passer une bonne partie de mon après-midi dans une librairie. Vous me direz que j’ai de la chance de pouvoir ainsi passer du temps en journée dans un tel lieu. Et vous aurez raison. J’ai de la chance parce que je l’ai choisi ! Vous pourriez en faire autant ! Mais c’est d’un autre sujet que je veux vous entretenir… Pour moi, il n’y a qu’une librairie pour permettre de réaliser toute l’ampleur et l’étendu du génie humain. La diversité des écrits, des supports, des styles, des sujets, des promesses, des approches, des désirs, des formes, est sidérante. Les livres sont ce que nous avons inventé de plus beau et il n’y a que les livres pour rendre compte de nos découvertes, de nos avancées, de ces émotions qui nous meuvent, de cette soif de savoir sans laquelle nous ne faisons que stagner, attendre et pourrir… Les librairies sont le seul endroit où cette évidence crève les yeux. Il y a bien les musées, les galeries, les centres artistiques, mais ils n’ont pas la même variété, la même richesse dans aussi peu d’espace. Les librairies sont des mines d’or aux filons ininterrompus. On ne peut traverser une librairie et rester indifférent. On ne peut pas ne pas être happé par une image, un livre, un article, un souvenir, une illustration, un regard… Les livres et les librairies où on les trouve sont des objets et des lieux de ressources. Des lieux où vous ressourcer. Les livres ont un pouvoir auquel vous pouvez vous connecter : celui que vous offre tous les possibles, les changements, les apprentissages qu'ils contiennent. Et ces possibles ne se découvrent nulle part ailleurs.
Il en est pour dire qu’il faut défendre les librairies. Je vous dis seulement : allez dans une librairie. Souvent. Et laissez faire leur effet ! 

mercredi 5 novembre 2014

Qualifier l'excellence...

Alors que j'étais encore comédien, il m'arrivait souvent d'entendre de la part de personnes venant d'assister au spectacle : "je n'y connais rien, mais j'ai trouvé ça super !". Comme s'il fallait être acteur ou metteur en scène pour comprendre et apprécier un spectacle. A l'évidence, pas besoin de compétence ou de savoir faire pour apprécier une oeuvre... Tout comme vous n'avez pas besoin de savoir jouer du piano pour apprécier une sonate de Mozart ou de sortir d'un stage chez Ducass pour vous régaler de sa dernière création culinaire...
Pour vos présentations, pas besoin d'être Steve Jobs ou Bill Clinton pour vous régaler des mots de conférenciers comme Jacques Attali, Yves Copens ou Edgar Grospiron.
Pour cela, allez voir leur travail, louez leur service, si votre organisation peut se le permettre, c'est à l'évidence une excellente manière de qualifier l'excellence en matière de prise de parole en public et une intarissable source d'inspiration...

mardi 4 novembre 2014

La guitare et le vendeur !

Je suis guitariste et de passage dans ma belle ville natale de Montélimar, je me suis laissé tenter par une visite dans un superbe magasin d'instruments en tous genres et bien sûr de guitares électriques et acoustiques !
J'étais venu avec une idée en tête ! Comme internet permet de tout connaître du stock, j'avais repéré une guitare particulière, une Guild D55. Un très bel instrument. Iconique.
Une fois dans le magasin, je repère très vite l'instrument. Il est en hauteur et domine tous les autres ! Le vendeur s'approche et m'interpelle, comme le font presque tous les vendeurs : "Que puis-je faire pour vous ?". Je lui dis que je souhaiterais "essayer" ce magnifique instrument. Lui me répond, comme le font certains vendeurs : "Essayer ?! Nous sommes là pour vendre !" - Je lui dis qu'un "non" de sa part ne poserait pas de problème, ce à quoi il rétorque qu'il accepte de me faire "essayer" l'instrument. De mon côté, toute envie d'essayer venait de me quitter. Tout achat potentiel aussi ! Alors que le vendeur s'en revenait avec son escabeau et décrochait la guitare, je lui demandais de ne pas s'éloigner, essayais la guitare en vitesse et la lui rendais avec un mot poli : "Belle guitare."

Je n'ai pas beaucoup de commentaires à faire sur cet épisode. Tout est à ce point évident ! Pourtant : nous sommes tous des vendeurs. Nous avons tous quelque chose à vendre, tout le temps, nos idées, nos envies, nos produits, nous-mêmes parfois... Vendre, c'est avant tout une connexion, une proximité, un lien. Si ce lien existe, alors vous aurez construit quelque chose, dont les fruits vous reviendront un jour. Peut-être pas aujourd'hui, mais un jour, sûrement. Vendre, c'est une manière d'être et de faire qui vous est propre, qui vous différencie. Vendre, ce n'est pas un acte. C'est un état d'esprit. Vendre des guitares, c'est vouloir faire chanter le monde...


lundi 3 novembre 2014

Le formateur déstabilisant !

J'ai récemment pu lire les retours d'un stagiaire à l'une de mes formations sur les présentations professionnelles...
En substance, ce stagiaire disait que la formation lui était apparue comme déstabilisante parce que très différente de ce qui se pratique dans son entreprise et il estimait souhaitable que le formateur (moi) assiste à quelques présentations et quelques réunions dans l'entreprise afin de comprendre comment cela fonctionne dans cette entreprise si spéciale !...
Bien sûr, si j'avais ce stagiaire en face de moi, je le remercierai pour ce retour et je déclinerais gentiment son offre. Je n'ai pas besoin d'assister à l'une quelconque des présentations faites dans cette entreprise pour savoir qu'elles sont comme ailleurs grises, ternes et ennuyeuses. Je n'ai pas besoin de savoir comment fonctionne telle ou telle entreprise pour savoir que ce qu'attendent les gens est d'être inspiré, captivé et convaincu par ce qui est dit et que cela est rare, très rare.
Je n'en ai pas besoin parce que je sais ce qui marche.
Je sais aussi que ce qui marche est déstabilisant ! Parce que c'est différent de ce que vous faites, différent de ce qui est confortable et inefficace. Aussi parce que votre entreprise n'est pas "si spéciale" !
Le changement de votre style de présentateur n'est pas une tranquille évolution de votre pratique actuelle ! C'est une rupture. C'est un changement. Ce peut être une révélation.
Evidemment, c'est déstabilisant !

vendredi 31 octobre 2014

Un pas de plus vers une transformation...

Si affronter le changement dans votre organisation est quelque chose de difficile et à laquelle la plupart d'entre nous serait tenté de résister, le changement le plus ardu que vous puissiez rencontrer sera celui de vous changer. Ces habitudes, mauvaises pour la plupart, ces envies, ces façons de voir le monde, ces croyances que vous entretenez sur vous-même et les gens qui vous entourent, ces programmes internes qui vous tiennent et font que vous commencez toujours votre rasage par le côté supérieur gauche de votre visage... Tout ceci vous retient, vous contraint et il est facile de s'abandonner au simple constat que tout cela est tout simplement trop fort, trop vous, trop puissant pour que vous puissiez seulement envisager de vous y confronter chaque jour pour qu'un jour, vous deveniez différent... En fait : un peu plus vous-mêmes...
Pourtant, ce changement là est possible... Vous pouvez vous reprogrammer. Même si le programme actuel est puissant, même si ce qu'il vous dit de vous-même est séduisant, même s'il vous semblera que la tâche est disproportionnée et qu'après tout, vous êtes qui vous êtes... vous pouvez vous transformer.
Mais cela sera difficile. Long. Laborieux...
Savoir prendre la parole, vous exprimer, dire ce que vous devez dire et le dire haut et fort est, de mon avis, le premier pas vers cette transformation. Parce que vous êtes ce que vous dites, le dire est la première façon de manifester que vous existez !

jeudi 30 octobre 2014

Le problème...

Si vous voulez qu'ils bougent : achètent votre produit, reconnaissent l'importance de votre projet, il est vital pour vous qu'ils acceptent que s'ils ne le faisaient pas, ils se trouveraient confrontés à un problème.
Si ne rien faire leur paraît suffisant, ils ne feront rien.
S'il n'y a pas d'urgence, ils attendront le dernier moment.
S'il y a un moyen de contourner l'obstacle, ils le contourneront.

Installez ce problème dans leur tête, et tous voudront s'en débarrasser, fusse au prix de votre solution !

mercredi 29 octobre 2014

La mentalité du "juste assez"...

Lorsque j'étais encore un acteur professionnel, mon objectif n'était pas de devenir célèbre, de jouer dans la pièce en vue du moment ou de rencontrer le metteur en scène le plus reconnu par la critique. Mon seul objectif était de trouver le job qui allait me permettre de tenir jusqu'au prochain job ! Mon objectif était d'avoir suffisamment de travail pour continuer de vivre de ce que je considérais comme la chose la plus cool, la plus intéressante, la plus intelligente qu'un être humain puisse faire une fois sur terre !
Cela suffisait amplement à mon bien-être...

Si vous êtes à la tête d'une start up, rappelez-vous pourquoi vous êtes là ! Ce qui vous a semblé cool, fascinant, nouveau, utile, innovant et qui vous a donné envie de vous lancer dans cette aventure. Cela devrait suffire.

Si la réussite vous sourit, tant mieux... Mais cette réussite n'est pas aussi démeusurée ou hors d'atteinte que vous pourriez le penser : juste assez de travail pour rester dans la course, pour continuer de faire ce que vous avez choisi !

mardi 28 octobre 2014

"Les petits pas"...

L'important pour vous est de commencer et d'agir... Votre prochaine présentation ? Pas besoin de ressembler à Steve Jobs ou à Barack Obama : commencez petit : des slides moins fournies en information, plus de contact visuel, un peu plus de volume, une action précise de leur part à la fin de votre temps de parole. Vous préparez. Vous répétez. Vous délivrez... Et il se passe se qu'il se passe. Qu'importe... Vous avez osé, vous vous êtes fixé un objectif et vous êtes allé jusqu'au bout. Bien.
Pour que la fois d'après, ce soit un peu plus grand, un peu plus fort, un peu plus inconfortable, un peu plus efficace...
La stratégie des petits pas est la meilleure de toute. Elle exige de vous que vous commenciez ! Elle vous rend meilleur, même d'un rien. Elle renforce votre confiance en vous, même de peu. Elle est la meilleure source de motivation que je connaisse...

lundi 27 octobre 2014

Si le "peak oil" était pour demain...

Si vous décidez d'utiliser la peur pour amener votre auditoire à passer à l'action, il est une chose dont vous devez vous souvenir : l'être humain est programmé pour fuir face au danger - ou pour le confronter jusqu'à ce que ce danger n'existe plus. Combattre ou s'enfuir !
Une seule alternative... et elle n'est pas à long terme...
Si le danger que vous faites miroiter n'est pas immédiat, il est probable qu'il ne tiendront pas compte de votre invitation à l'action. Si ce danger leur paraît proche, imminent et s'ils se sentent directement menacé, alors passer à l'action ne devrait pas poser de problème...
C'est pour cette même raison que nous ne tenons presqu'aucun compte des avertissements des climatologues et des économistes sur l'avenir de notre planète et notre avenir sur celle-ci !
Il y a deux ans, l'annonce du "Peak oil" (moment dans le temps où nous serons censés avoir consommé la moitié des ressources en hydrocarbure de la planète) dans moins de trente ans avait réveillé tout un pan de l'industrie et poussé les fabricants automobiles à investir dans la voiture électrique... Cette peur a disparu avec le recul du "peak oil" à plus de cinquante ans. Ceux qui roulent en voiture électrique ne savent plus très bien pourquoi ils le font ! Même s'ils ont raison - Mille fois raison ! 

vendredi 24 octobre 2014

Avant de devenir un grand orateur...

Vous êtes manager, dirigeant, leader... Votre job est de les engager à faire ce que vous voulez qu'ils fassent ! C'est là l'essentiel de votre fonction, le reste, ils savent maintenant le faire mieux que vous !
Engager un auditoire à l'action est une expertise dont vous pouvez aisément disposer. Je suis là pour ça !

Mais pour vous aider, encore faut-il que vous sachiez ce que vous voulez qu'ils fassent, que vous disposiez d'une vision, d'un point de vue et que vous soyiez prêt à prendre tous les risques pour que cette vision existe... Sans cela, à quoi bon ?

jeudi 23 octobre 2014

Athlète des mots...

Les mots peuvent devenir les meilleurs de vos alliés pour la réussite de votre projet ou pour votre réussite tout court.
Les mots sont le fuel de toute action ! Les mots transforment ce que pensent et ce que ressentent les gens à qui vous les adressez. Les mots altèrent la volonté !
Vous pouvez devenir des athlètes des mots. Vous pouvez avoir la limpidité, l'évidence, la facilité que déploie un Usain Bolt sur la piste, sur scène !
Vous pouvez travailler vos mots comme un culturiste travaille sa musculature. Chaque jour, faire vos push-ups, jusqu'au moment ou la force de vos mots vous permettra de créer l'action exact que vous vouliez créer...
De tous les accomplissements possibles, c'est sans doute le plus disponible... Pas besoin d'équipement, de ressources ou de budget, cela commence maintenant : athlète des mots...


mercredi 22 octobre 2014

"Du sang, de la sueur et des larmes..."

J'ai dans mon entourage plusieurs "jeunes" entrepreneurs... Ils ont une carrière derrière eux et ont souhaité à un moment donné de leur vie oser l'aventure entrepreneuriale !
Après quelques temps d'exaltation, il n'est pas rare que je les retrouve une à deux années plus tard perdus dans une forêt de doute. Le projet, dont les business plans promettaient une chiffre d'affaires correct dès la deuxième année ne s'est pas réalisé et la réalité vient frapper à la porte : ça ne marche pas comme ils auraient voulu que ça marche !
Construire une entreprise prospère est une tâche difficile. C'est un Everest à gravir. Cela prend du temps, cela prend de l'énergie, cela fait peur, cela est angoissant, et c'est ainsi... Il n'y a aucun moyen d'éviter ces doutes, ces angoisses et cette sueur.
A l'évidence, vous vous direz que pour telle ou telle autre personne les choses se sont passées sans difficulté. Vous vous direz que pour vous et pour vous seulement, il manque ce doigt de chance, cette pincée de destin qui pourrait permettre ce decollage tant attendu. Cela n'arrivera pas. Votre idée ne sera jamais virale, les centaines d'euros dépensés en Adwords le seront en pure perte, votre site web ne servira à rien pendant plusieurs années, votre directeur du développement ne connaîtra pas assez votre business, votre blog ne sera lu que par 50 personnes...

Pour les entrepreneurs comme pour les présentateurs, il n'est pas d'autre magie que celle que vous allez créer avec votre persistance, votre résistance, votre endurance, votre force.
Ce sur quoi vous devez vous concentrer : la liste de vos contacts et le temps que vous allez passer à les appeler.

Si vous n'êtes pas à l'abri d'un coup de chance, le temps passé à le souhaiter, à l'envisager est du temps perdu !
  

mardi 21 octobre 2014

"Nous allons commencer par un tour de table..."

Vous connaissez : la réunion vient de commencer, la formation en est à ses début et l'animateur fait cette demande trop classique : "nous allons faire un tour de table, chacun va pouvoir se présenter et dire ce qu'il attend de cette réunion, cette formation... ". Commence alors une période de temps indéfinie durant laquelle l'une des personnes présente dans la salle tente de s'exprimer correctement et sans trop bafouiller pour ce laïus qu'elle n'a absolument pas préparé (il était tout de même assez difficile de l'anticiper, tant ceci est rare !) tandis que les autres se répartissent en deux catégories : ceux qui n'ont pas parlé, qui n'écoutent pas parce que trop absorbés à rédiger dans leur tête ou sur un morceau de papier ce qu'ils vont dire et ceux qui ont fini de parler et qui se demandent encore comment ils ont pu oublier de dire ceci ou cela - dans un cas comme dans l'autre, personne n'écoute, personne n'est attentif. C'est du temps perdu !
Si vous animez une formation, une réunion, une conférence, vous n'avez pas besoin d'un tour de table et de tout ce blabla qui ne créé aucune dynamique, ne permet aucune relation. C'est probablement la pire façon qui puisse exister de démarrer une réunion, quelle qu'en soit la nature !

Si vous animez cette réunion, commencez par les surprendre ! Selon moi, la meilleure façon de surprendre un auditoire est toujours de leur dire quelque chose sur eux, quelque chose qui montre que vous arrivez préparé, que vous savez de quoi vous allez parler et comment vous allez rendre ces quelques heures de réunion utiles pour tout le monde.

Commencez comme aucune réunion n'a commencé auparavant et faites les se dire qu'il n'existe aucun endroit au Monde dans lequel ils préféreraient être... (par Monde, j'entends, Monde professionnel !)

lundi 20 octobre 2014

Huit... intelligences...

J’entendais ce matin une personne me parler d’un test qu’elle avait passé, appelé le test des "huit intelligences". Comme à l’accoutumé, mon estomac (c’est une sensation très physique chez moi !) se tend et se contracte lorsque j’entends le mot test
Je l’écoute me décrire le procédé et les conclusions qui furent les siennes. Elle m’annonce donc être plus logico-mathématique (ou quelque chose d’approchant) et litteraro truc… Les qualificatifs me sont sortis de la tête. Puis elle me dit que, comme elle s’y attendait, l’intelligence musicale est très faible chez elle car elle n’a pas la fibre musicale ! Et là, en plus de se tendre, mon estomac ne fait qu’un tour !
Je donne autant de valeur à ce test des huit intelligence que j’en donnerai à « tester votre capital séduction » du magazine Elle précédant la période estivale… D’ailleurs, je vais en faire bondir quelques-uns, mais tous ces tests dont on nous rebat les oreilles ne valent à mes yeux pas mieux.
L'être humain et sa complexité miraculeuse, lumineuse, compte bien plus d'intelligences, de couleurs et de possibles que ces huit là ou que les quelques dizaines de catégories réductrices dans lesquelles nous nous plaçons pour tenter d'envisager notre "divine essence" !

Il n’y a pas d’intelligence pré-déposée en  vous. Il n’y a que du potentiel activé ou pas. Charlie Parker n’est pas né musicien. Il a voulu le devenir. Puis il a travaillé son saxophone. Beaucoup.
Le problème de ces tests est qu’il est possible qu’à l’âge de 12 ans, basé sur de tel résultat, on aurait peut-être affirmé à Mme Parker que son fils n’avait pas l’intelligence musicale ! Et nous aurions été privé d’un immense musicien. Immensissime musicien. Ces tests fabriquent ou confirment des croyances dont vous n’avez pas besoin. Tout ce dont vous avez besoin, ce sont de rêves, de désirs et d’assez de volonté pour les voir se réaliser… Vous avez les huit intelligences et même bien plus ! Il est temps de jouer !


« First you learn your instrument, then you learn the music, and then you forget all that s**t and just play » - Charlie Parker

vendredi 17 octobre 2014

Utiliser la peur...

Les journalistes le savent, les patrons de presse aussi - la peur est une émotion puissante.
Il n'y a qu'à lire les "Unes" de la plupart de nos journaux, qu'ils soient télévisés, digitaux ou papier : l'info fait peur. Il ne s'agit pas de dire que notre monde est tranquille et que nous en recevons une vision déformée, il s'agit de dire que le monde n'est pas qu'Ebola, Syrie, Ukraine et toutes les horreurs du moment. La peur fait vendre, parce que l'être humain se souvient de ses millions d'années passés dans une grotte à l'éprouver, cette peur. Parce que c'est l'émotion la plus fondamentale, l'émotion de la survie. La peur et ses réflexes nous a permis de traverser les siècles et combinée à notre inextinguible désir de l'éviter, nous a donné de décupler nos capacités intellectuelles.
Vous pouvez utiliser cette émotion lors de votre prochaine présentation. Sa puissance, lorsqu'elle est utilisée avec respect et authenticité peut vous permettre de mettre en mouvement votre auditoire.

jeudi 16 octobre 2014

Savoir apprendre...

Entre votre naissance et l'âge de 3 ans, vous et votre cerveau avez appris, compris, enregistré une quantité phénoménale d'information, de savoirs et de connaissances. Vous avez appris une langue, ses mots, ses expressions les plus communes et le langage corporel qui l'accompagne... Vous avez appris à marcher, à courir, à anticiper les réactions d'autrui... En quelques années, vous êtes passé de nouveau né à celui d'enfant, indépendant, capable de compréhension et de caractère...
La mécanique en marche pendant ces quelques années est sans doute l'une des choses les plus incroyable qu'il nous soit donné de vivre. Chaque jour apporte une pluie de savoir-faire nouveau, de compréhensions nouvelles, ouvre de nouvelles fenêtres sur le monde... Un monde à découvrir dans son entièreté ! Ces trois premières années sont magiques.
De tous ces moments, de l'apprentissage de tous ces savoirs fondamentaux, de toute cette magie, il ne reste rien. Pas un souvenir. Pas une image. Nous ne nous souvenons pas de ces trois premières années, parce que si nous devions nous en souvenir, nous serions sans doute attérés par l'incroyable, la phénoménale inefficacité de ce qui va suivre en matière d'apprentissage ! Il faut ensuite plus de 7 ans pour ne pas apprendre l'anglais ! Pour ne rien comprendre à des enseignements encombrants dont on ne sait pas bien à quoi ils seront jamais utiles ! Pour contraindre notre cerveau à ramer, à souffrir, à se rebiffer tandis que nous lui demandons de faire exactement ce qu'il ne sait pas faire : se souvenir de listes, que ce soit de dates, de formules, de critères, et j'en passe...

Si nous nous laissions la possibilité d'apprendre et de comprendre le monde comme nous savons le faire naturellement, les résultats seraient sans doute aussi magiques que ce que nous obtenons lors de nos trois premières années...

mercredi 15 octobre 2014

La mesure du désir !

De tous les accomplissements qui ont été, sont et seront les vôtres, il n'en sera aucun de magique... Vous devrez vos résultats à vos efforts et ces résultats seront toujours - toujours - exactement proportionnels à ces derniers. Pas de magie. Pas de raccourcis. Vos résultats vous donnent l'exact mesure de votre désir (de lancer un nouveau projet, de jouer de la guitare, de partir en voyage ou d'avancer dans votre carrière voire de devenir le meilleur orateur de votre entreprise !).
Cela semblera sévère à certains, mais c'est peut-être la plus formidable des vérités qui soient ! Une vérité qui vous invite à faire un pas ! Dès maintenant !

mardi 14 octobre 2014

Mathématiques souterraines...

Pendant des années j’ai cru que je n’étais pas bon en maths… et que cette expression « bon en maths » résonne durement à mes oreilles !
J’étais tellement persuadé de ne pas être bon en maths que j’accumulais avec une régularité toute mathématique les mauvais résultats. Considéré comme quelqu’un d’intelligent par la plupart de mes professeurs, je demeurai une énigme : pourquoi n'étais-je pas bon en maths ?…
Il n’a pas fallu des heures de réflexion pour moi et autour de moi pour expliquer ce phénomène : je n’avais pas les bonnes prédispositions, les bons gènes, le bon câblage neuronale et la bonne mère (qui se pensait mauvaise en maths, elle aussi !)…
Aujourd’hui, je sais une chose : n’importe qui peut-être bon en maths. N’importe qui, moi y compris !
Aujourd’hui je sais qu’il m’a manqué le professeur qui ouvre les yeux sur ce que sont les maths et donne le goût de découvrir cette univers fascinant fait de logique et de réflexion… Au lieu de cela, j’ai eu droit au bachotage, aux angoisses précédant les contrôles de maths, qui sonnaient pour moi comme des montées à l’échafaut, au lavage de cerveau qui voulait que hors les maths point de salut, les maths étant l’étalon de toute capacité, la seule matière capable de révéler l’intelligence et le potentiel d’un individu !
Aujourd’hui, je sais que tout cela n’était que du bidon, des âneries portées, en toute bonne foi par des gens intelligents, mais ignorants… Je ne leur rends pas hommage, car leur ignorance en a blessé plus d’un, dont beaucoup n’ont pas eu la chance que j’ai eu… Celle de rencontrer d’autres professeurs qui ont su rétablir assez de confiance en moi pour me donner le goût d’avancer, en dépit de cette "tare" congénitale qui était la mienne.
Aujourd’hui, je n’ai plus peur des maths. Je n’ai plus peur d’aucune de ces matières que certains avaient su rendre terrifiantes ! Je sais que les maths sont aussi simples et belles que le français, que j’ai adoré apprendre, grâce à la magique expertise d’un Monsieur Rosset, à qui je rends hommage, qui avait su avec humour et goût de la vie m’aider à me relever de la profonde bêtise d’un Monsieur Dufour (je règle des comptes !) . Je sais que les maths sont importantes et qu’il est essentiel que nos enfants maîtrisent cette matière. Celle-là pas plus qu’une autre. Celle-là autant que le dessin ou la danse. Je sais que les maths auraient pu me faire sourire, me faire rire, me faire plaisir… Et que j’ai vécu un calvaire à leur seule évocation !
Apprendre doit être une joie renouvelée tous les jours… Si un enfant craint l’école, qu’est-ce que cela veut dire ? Comment cela est-il seulement possible !?

lundi 13 octobre 2014

Cette petite voix...

Avant d’entrer dans la salle ou votre prochaine présentation doit avoir lieu, ce que les psychologues appellent le dialogue interne va venir se rappeler à votre bon souvenir…
Ce dialogue interne peut émaner de deux endroits différents de votre psychée, et c’est à vous de choisir lequel.
Le premier est celui qui se souvient de vos succès, de vos grands moments, de ce que vous avez construits de savoir-faire et sur la certitude que ces savoir-faire seront là au bon moment. Il se souvient de vos coups de chance, de tout ce que vous avez entendu de positif à votre égard et de ce que vous avez ressenti alors. Il se souvient de tout ce qui fait de vous un être unique, intéressant par essence…
Le second en est l’exact opposé. Il ne se souvient que de vos échecs, de ces moments difficiles qu’il vous a fallu traverser, de vos moments de combat, de lutte, lorsque rien ne semblait vouloir aller dans le bon sens pour vous… Il se souvient de tous les malentendus, les coups de malchance, cette fameuse loi des séries !
Au moment d’entrer dans la salle, vous avez le choix de laisser parler l’une ou l’autre de ces deux voix intérieures… Quoique vous l'entendiez dire, elle a raison. D'elle dépendra votre succès ou votre insuccès… 

vendredi 10 octobre 2014

Face au mal...

Si l'on m'avait un jour que je vivrai dans un monde où des groupes armés se revendiquant d'une certaine religion entreraient en guerre contre l'occident et son peuple qualifié d'infidèle, que ces groupes armés enlèveraient des individus au hasard, des individus venus aider un peuple en détresse et au nom de leur "cause" les décapiteraient devant une caméra pour ensuite diffuser cette vidéo sur un réseau accessible à tous de part le monde... Si l'on m'avait dit tout cela, j'aurais cru à de la science-fiction... A une vision du monde ultra-pessimiste. Une vision si terrible qu'elle en serait impossible.
Pourtant, c'est devenu la vérité. C'est bien le monde dans lequel nous vivons. Des êtres humains, avec leur vie, leurs aspirations, leurs rêves, sont décapités devant une caméra au nom d'une sorte de religion, d'une sorte de vision du monde.
Il n'est pas possible de rester totalement passif devant autant de cruauté et d'absurdité.
La seule chose que nous puissions faire, face au mal absolu, c'est de faire encore plus le bien. D'incarner le bien absolu. Chaque fois qu'un de ces malades fanatiques et meurtriers commet un crime, donner encore plus, être encore plus attentif à notre prochain, encore plus présent à ceux qui en ont besoin. Chacun à notre façon.
Que cette haine absurde produise du respect, de l'entente, de l'attention...
Parce que la façon dont nous vivons ces horreurs nous appartient et qu'il sera toujours possible aux hommes de bonnes volontés de changer le monde pour le meilleur.


jeudi 9 octobre 2014

"Conference call"...

Cette semaine, j'ai participé à un autre de ces "conference call" - 10 personnes au bout du fil et une mission à préparer.
Je suis impressionné par le blabla que les uns et les autres peuvent se donner sans qu'il en soit un pour dire : mais qu'est ce que tout ça veut dire ? Qu'est-ce que c'est que ce gloubiboulga ? Qu'est-ce que vous voulez à la fin ? Avons-nous vraiment tout ce temps à perdre ?
Chacun prend la parole et montre, non pas qu'il a quelque chose à dire, mais qu'il peut dire quelque chose quand on le lui demande... Alors, c'est la fête au jargon, aux mots étranges, aux clichés, aux phrases toutes faites... et "je parle sous ton contrôle", et "le sentiment d'appartenance", et "nous devons incarner nos valeurs" et bla, bla, bla, bla, bla, bla...
Quand vous ne savez pas pourquoi vous parlez, c'est une évidence, vous dites n'importe quoi ! Vous parlez sans but ! Sans objectif. Vous savez le faire. Vous avez l'air intelligent, mais ce n'est que l'air. Un perroquet ferait aussi bien !
Vous êtes votre parole. Faites en sorte que cette parole provoque quelque chose, stimule, encourage, déclanche, résonne, détonne, débride, déplie, dérange, démolisse... Quelque chose ! Et assez du reste !

mercredi 8 octobre 2014

Les servir au mieux...

Le secret du succès d'une entreprise tient souvent dans cette petite phrase : faites-vous tout du point de vue de ceux que vous désirez servir ?
Si vous étiez à leur place, seriez-vous content du service que vous rendez ?
Si vous deviez entrer dans votre magasin, que ressentiriez-vous ?
Si vous deviez vous connecter à votre site web, que penseriez-vous ?
Si votre réponse est hésitante, incertaine, alors c'est que vous ne faites pas ce qu'il faut pour les servir au mieux, eux, avec toutes leurs différences, leurs attentes, leurs étrangetés...

mardi 7 octobre 2014

L'impact du digital sur votre communication...

Les histoires sont une métaphore de la vie. Les histoires sont tout ce dont nous avons besoin pour comprendre, envisager, assimiler ce que la vie place sur notre chemin chaque jour...
Pour tous ceux qui s'inquiètent de savoir ce que le digital change à notre rapport aux histoires et si les histoires devraient changer avec l'arrivée du web et des réseaux sociaux : la vie est la vie. Nous ne vivons pas des vies digitales. Cela ne veut rien dire ! Nous continuons de vivre d'interactions en face à face, de liens et de relations humaines. Ceux qui cessent d'interagir sont malades. C'est aussi simple que cela ! Sans ces dernières, rien. Pas de leadership, pas d'actions, pas de changements, pas d'entreprises. Rien.
Le digital ne change rien aux histoires. Elles n'ont jamais été aussi nécessaires !

lundi 6 octobre 2014

"Drama"...

Le "drame" est une bonne chose... au cinéma ; dans votre entreprise, il ne sert à rien.
L'hystérie qui s'empare de votre patron lorsque les objectifs ne sont pas atteints, la colère sombre qui traverse le regard de votre patronne lorsqu'elle apprend que la concurrence vient de vous dépasser, tout cela, c'est du théâtre. C'est de la comédie, mais une comédie dans laquelle la plupart d'entre vous choisissez d'entrer ! Comédiens contraints d'une pièce qui n'est pas la vôtre !
Lorsque l'un de ces comédiens du dimanche vous donne son "drama", restez de marbre... Vous êtes au travail ! Pas au théâtre !

vendredi 3 octobre 2014

Trois façons de persuader...

Pour vous, leader, la mission est simple : vous devez les amenez à agir... A faire ce que vous voulez qu'ils fassent. Simple !
Pour cela, vous devez vous montrer convaincant - persuasif... Pas le choix !
Pour persuader, trois façons de faire :
La première est la réthorique : prendre les chiffres, les données, les preuves, les faits qui justifient de la pertinence de l'action en question - les aligner sur une centaines de slides PowerPoint et attendre que cela produise un résultat. Peu efficace (même si très largement utilisé !)
La deuxième est la contrainte : soudoyer, manipuler, séduire, harceler, forcer, et obtenir le résultat que vous souhaitez. Efficace, mais à très court terme et sans aucune éthique (même si très largement utilisé !)
La troisième et dernière : raconter une histoire à laquelle ils vont adhérer, s'identifier et pour finir accepter de s'engager. Superbement efficace, remarquablement intelligent et incroyablement performant. Sans doute est-ce pour cela qu'ils ne sont qu'une poignée à l'utiliser !

jeudi 2 octobre 2014

Le choix de tous les choix...

Vous pouvez faire le choix d'être vous-même : créatif, bienveillant, ouvert, attentif, innovant, curieux, généreux, délicat, élégant, attentionné, percutant, surprenant, leader, enthousiaste ou faire le choix de renoncer à tout cela pour obéir et faire ce qu'il vous est demandé de faire... 
Ce serait vous leurrer que de croire que ce choix ne se pose pas et que vous pourriez vous accomplir en ne faisant qu'obéir...

mercredi 1 octobre 2014

Obscurantisme ordinaire...

La croyance générale est que la plupart des atouts qui permettent de réussir sa vie, avec toute la subjectivité que contient ce mot de "réussite", reposent essentiellement sur de la chance : celle d'être né intelligent, riche, d'une lignée de (acteur, cuisinier, pilote...), chanceux, séduisant... etc. 
Pour la grande majorité d'entre nous, les attributs de la réussite sont soit remis à la naissance par Dieu ou nos parents, soit liés à des phénomènes improbables et incontrôlables telle que la chance, le sort, la superstition...
Nous n'envisageons pas à quel point nous sommes aux commandes et combien cette réussite dépend en fait des choix que nous faisons et non de notre date de naissance ou du réseau de papa...
Pourtant, cette capacité et ce potentiel dont nous disposons tous, nous l'abandonnons aux plus absurdes et plus obscures des croyances ! 
La science est maintenant là pour le prouver : si la chance existe, elle répond uniquement à la loi des probabilités et le talent, le génie, ne sont que des mythes...
Question : à qui profite d'entretenir de telles croyances ? Combien de temps vous laisserez-vous duper !?

mardi 30 septembre 2014

Force de faire !

J'ai assisté à une pièce de théâtre hier... Spleenorama de Marc Lainé avec entre autre Bertrand Belin, acteur et musicien...
A l'issu de la pièce, autour d'un verre de vin, nous commentons... Les acteurs qui commencent trop mou, le jeu "à la française", le décor et ses étrangetés, les moments de sexe trop fabriqués et qui manquaient d'authenticité... et pour finir le sentiment que cela aurait pu être gigantesque et ce que ce n'est que super !
Mais surtout, ce dernier commentaire de l'un d'entre nous : ils l'ont fait ! La pièce était là, devant nous, prête à être vue, critiques comprises ! Rien que ça : chapeau !
Oui, l'oeuvre est là... Nos commentaires s'en vont dans le vent, mais ce que font les artistes continue de nous toucher, de nous émouvoir et de nous changer...

Merci à tous ceux qui gardent ce courage, cette audace, cette force de faire...

Qu'ils vous inspirent pour toutes vos futures présentations !

lundi 29 septembre 2014

Trop de confort...

Pour vous aider à préparer et produire des présentations de grand calibre, il existe une méthode. Elle n'a rien de compliqué. Elle n'est pas déposée à l'INPI et pour pouvoir en bénéficier, il vous suffit de prendre contact avec moi ! En quelques jours, vous serez en mesure de montrer de vous-même ce que les grands orateurs montrent d'eux-mêmes... Au moins, vous aurez les bases qui leur permettent d'atteindre ces résultats !
Pourtant, je ne laisse pas d'être surpris par le nombre de personnes qui détiennent ces outils et qui ne les utilisent pas ! Parce que cela représente plus de travail, plus d'engagement, plus d'inconfort !
Réussir est inconfortable. Prendre la responsabilité pleine et entière de vos résultats : reconnaître que là où vous en êtes aujourd'hui est exactement ce que vous aviez prévu pour vous-même et que cela vous revient entièrement est très inconfortable ! Ne rien lâcher. Recommencer. Douter. Tout cela est inconfortable... Quand tout autour de vous appelle au confort : votre TV, votre sofa, votre foyer... faire le choix de l'inconfort est courageux, audacieux, mais aussi le seul choix qui puisse vous mettre sur le chemin du succès !
La question pour vous est simple : vous voulez être confortable ou vous voulez réussir ? Et vivre votre vie... et non celle que quelqu'un d'autre aura choisi pour vous ?

vendredi 26 septembre 2014

Bien à votre place...

Si vous devez travailler plusieurs jours dans la même salle, vous êtes vous déjà demandé pourquoi les gens souhaitent autant retrouver leur place de la veille ?
Est-ce parceque cela leur est plus confortable ? La détestation du changement ? Non, la plupart du temps c'est parce qu'ils ont peur de la réaction de leurs semblables s'ils devaient leur prendre leur place !
Une bonne manière de tester votre capacité à oser !


jeudi 25 septembre 2014

Dorothée...

Dorothée est décédée dimanche dernier. Elle était une amie, l'une des grandes rencontres de ma vie professionnelle et quelqu'un qui me donnait confiance, quelqu'un qui m'emmenait vers le haut, qui croyait en l'Homme, en sa capacité à apprendre, à être intelligent et bienveillant, à grandir et à s'extirper de sa condition. Elle était belle. Elle riait souvent. Elle ne jugeait jamais. Elle avait un point de vue unique sur la relation des êtres entre eux et elle a aidé des dizaines d'individus, d'équipes et d'entreprises à se sortir de mauvais pas. Elle va me manquer. Beaucoup.
Je lui garde une place dans mon coeur.

Son départ si rapide, si précipité nous dit toute l'urgence de vivre.


mercredi 24 septembre 2014

Les gardiens du temple...

Si vous avez moins de trente ans et que vous lisez ces quelques lignes, voici un petit conseil qui pourrait avoir de grandes implications dans votre vie : apprenez à coder.
Entre l’homme et la machine, le besoin d’individus capables de créer et de renouveler l’interface sera de plus en plus cruciale.
Ce conseil vaut aussi si vous avez moins de quarante ans et, sans doute aussi pour ceux qui ont moins de cinquante ans…
Ceux qui savent coder seront les gardiens du temple de demain...

mardi 23 septembre 2014

Avez-vous demandé ?

On sous estime trop souvent le pouvoir de la question, le pouvoir de demander... Vous voulez quelque chose : l'avez-vous seulement demandé ? Vous êtes-vous seulement manifesté ? Ou êtes-vous resté silencieux ?

lundi 22 septembre 2014

Cette liberté qui fait peur...

L'Ecosse à dit non ! Non à l'indépendance, non à la liberté, non à l'excitation de l'inconnu... De fait, l'Ecosse dit oui à ce qui est déjà, à ce qui n'est pas tout à fait satisfaisant (une union bâtie sur la contrainte, fut-elle passée !). Oui à la sécurité. Non à la peur. Oui à l'Union et non à la Liberté...
Si cela semble étrange, c'est ainsi que nous sommes tous enclins à réagir : sécurité, rassurance... et même si pour l'Ecosse, oser cette indépendance en dépit de ce que la raison des politiques et les harmoniques de peur qu'ils ont su distiller, eût été une formidable aventure, une belle histoire - être libre fait peur...

Pour vos présentations, pour vous, être libre, c'est vous débarrasser de ce que tout le monde fait, de ces slides absurdes, de cette peur de sortir du lot, de cette terreur de la charte, de la règle ou de la "company policy" et de faire autrement, de prendre à contre-pied... et d'embrasser le risque ! De le vivre, parceque ce risque est la vie !

Je plains nos amis écossais qui rêvait de cette liberté, que je vois sur le quai, prêt pour le départ et à qui on vient de dire : on ne part pas !

Pour vous, un tel départ est encore possible ! 

vendredi 19 septembre 2014

Avec toutes nos excuses...

Revenu de Amman sans encombre, grâce à Royal Jordanian Airlines dont j'ai pu apprécier et découvrir toute la qualité du service et la ponctualité du vol, j'ai reçu un email de la part des présidents d'Air France et comme ce n'est pas tous les jours que l'on reçoit un mail de deux présidents, je m'empresse de rédiger ce billet.
Le mail est bien évidemment un mail d'excuses. Nous avons annulé votre vol et nous en sommes désolés...
Le problème avec ce mail, comme avec la plupart des mails d'organisations qui tentent de se faire pardonner une erreur, un mauvais traitement ou une panne, c'est qu'il est difficile d'y croire... Les vrais excuses sont l'expression d'une réelle compassion et d'une vraie prise de responsabilité :" Ce que nous avons fait n'est pas à la hauteur de ce que nous sommes capables de faire, nous nous excusons et nous apprenons en même temps ! ". Mais ce n'est pas le cas ici...
Le mail se perd en explications absconces sur l'avenir de l'entreprise et sonne plutôt comme une manière de se dédouaner sur les pilotes, qui eux n'auront pas la possibilité de s'excuser par email !

Si vous faites le choix de vous excuser lors de vos présentations, que cela soit authentique. Que la compassion que vous exprimez et les responsabilités que vous acceptez de prendre donnent vraiment envie à ceux qui écoutent de vous accorder une deuxième chance...