jeudi 31 janvier 2013

Simple et trop simple...


Simplicité…
Il y a une réelle demande pour ce qui marche, élégamment et simplement.
La simplicité, dans un monde de complexité reste une valeur sûre, quelque chose pour lequel vous et vos clients seriez prêt à payer.
Il ne faut, cependant pas confondre ce qui est simple et élégant et ce qui est trop simple ou simplet.

Je pratique le tai-chi depuis des années et j'ai eu l'occasion de comprendre à quel point cet art martial est en fait l'art de la simplicité, l'art de l'effort minimal pour aboutir au geste parfait.
Obtenir ce geste parfait demande des années et des années d'un travail fastidueux de répétition et de correction. Un travail itératif fait d'infimes corrections qui seront ensuite répétées et répétées encore pour devenir naturelles. Mais aussi un travail de compréhension autour du pourquoi de ces gestes et de ces enchaînements, de la mécanique du corps et de ses équilibres.

Retirez ces répétitions, retirez ce regard sur le travail et vous obtenez un enchaînement de gestes sans finalité et sans conscience. Quelques chose qui ressemble à du Tai-Chi, mais qui n'est en fait qu'un tai-chi de touristes, simplet et sans profondeur. 

Le chemin le plus court ne mène pas à la simplicité.

Pour vos présentations, si ce que vous faites vous paraît trop simple, trop aisé, c'est que vous n'êtes pas sur le bon chemin… Trop simple, trop facile ne vous donneront pas les résultats que vous souhaitez. Devenir cet orateur que vous souhaitez devenir va demander du temps et du travail.

Trois slides et quelques "bullet points" ne vous permettront jamais de donner à comprendre toutes les nuances de votre travail.

mercredi 30 janvier 2013

Something about Spain...

I did some training work in Spain! Fantastic country, fantastic people.
This ongoing crisis has hit Spain very hard. The rate of unemployment reached a peak of over 25%. Tough times.
As tough as times may be, some people are here to remind us that the artists within can still sing and be rewarded and thrive, not matter the situation or the economy! 
Look at this video.







This is what I'm talking about, this is art, this is connection, this is what’s expected from you... If you want to get the job, the résumé and the old way will not do. If you want to get the job, you better start singing!

So yes, « Here comes the sun! »
The good news is: this sun will rise if You make it rise! 





mardi 29 janvier 2013

Stars !


D'où nous vient cet appétit de stars ? Pourquoi ces stars du cinéma ?

Car enfin, il existe des stars de l'industrie pétrolière, des individus exceptionnels qui ont  ce talent de "sentir" les réservoirs riches en huile et ceux qui restent vides. Il existe des stars du montage qui savent rythmer un film et lui donner une sève que les rushs ne permettaient pas de soupçonner. Il existe des stars de l'enseignement, des individus qui savent captiver des salles de classe entière toute une année durant sans qu'aucun élève ne s'ennui… Ce monde et notre société ruisselle de stars… et nous n'en reconnaissons que quelques unes, celles du monde du spectacle. Pourquoi ?

Je pense que nous privilègions le monde du spectacle pour choisir nos stars, parce qu'il est plus facile de reconnaître que ces individus ont quelque chose que le commun des mortels n'a pas. En agissant de la sorte, nous les élevons à un rang divin et cela nous rassure sur notre condition de mortels. Les stars sont les dieux d'aujourd'hui. Des êtres éthérés et différents que nous contemplons.

Et il faut cela pour générer autant d'admiration et d'adulation. Il faut toute l'immensité de ce mensonge pour que ce système perdure. Car c'est un mensonge. Les stars ne sont que les stars de leur domaine. Ce sont des experts d'un métier bien spécifique qui ne mériterait pas plus d'attention que cela… en tout cas, pas plus que le professeur qui à force de travail captive sa classe, l'infirmière qui sauve tout autant des vies que le médecin. De ces stars là, on ne parle pas. Parce que cela révèlerait le mensonge. Il n'y a pas d'êtres divins… ou plutôt, nous sommes tous divins. Nous méritons tous la première page de Voici ou de Première ou de de Gala (pourvu que nous le désirions !). 

Vous pouvez devenir la star de votre domaine, de votre industrie ou de votre entreprise. C'est à votre portée. Parce que c'est ainsi, il n'y a pas de talent, de facilité, de dons… Il n'y a que vous, le divin que vous portez en vous (votre truc, ce qui vous donne envie de faire plus…) et du travail.

Vous êtes une star ! Soyez celle qui montre le chemin !

lundi 28 janvier 2013

Ce qui marche et ce que tout le monde fait

Je termine souvent mes interventions sur un questionnaire. Ce questionnaire interroge les participants sur l’expérience qu’ils viennent de vivre.
Le taux de satisfaction est le plus souvent très positif, ce qui signifie que les outils et les techniques que je transmets et le nouveau point de vue que je donne sur le media « communication parlée » sont reçus avec enthousiasme.
A la question de savoir si cela pourra s’appliquer dans leur vie professionnelle, cet enthousiasme a tendance à diminuer.

Ceci est le monde dans lequel nous vivons encore !

Savoir et reconnaître que quelque chose marche (par opposition à ce qui ne marche pas !), le reconnaître avec enthousiasme et pourtant douter de son applicabilité au quotidien parce que ce n’est pas ce que tout le monde fait, ce qui est attendu, ce qui a toujours été fait... (et donc décider de continuer à faire ce qui ne marche pas !)


Si vous faites ce que tout le monde fait, vous obtiendrez ce que tout le monde obtient ! Pas grand chose !
Si vous prenez le risque de faire ce que personne (ou presque) ne fait... les résultats pourraient vous surprendre !

vendredi 25 janvier 2013

Des boucliers et des retraités

Ce n’est pas parce que c’était là avant que vous ne voyez le jour, que c’est vrai, que cela doit continuer et que cela continuera !

Il y a plus de 100 ans, dans une allemagne ébranlée par les terribles combats de la première guerre mondiale et les turbulences politiques que cela occasionna, le Kaiser Wilhelm II, décida de se débarrasser de la plupart de ses opposants, notamment de Bismark. Pour faire les choses en conformité avec les règles (nous sommes en Allemagne), il abaissa l’âge obligatoire de départ à la retraite de 70 ans à 65 ans. Cet âge sera adopté par la plupart des pays européens comme étant l’âge légal et « normal » de départ à la retraite ! *
C’est encore aujourd’hui la date considéré par la plupart des pays européens comme l'âge de départ en retraite.

Et si ce n’était pas vrai ?
Et si cet âge était de 72 ans ? de 75 ans ? de 38 ans ? de 45 ans ?

Pour une raison ou pour une autre, certaines idées collent à notre mode de vie. La plupart du temps, ces idées sont de mauvaises idées. Combien de personnes en parfaite santé sont-elles parties cultiver leurs jardins quand elles auraient préférées continuer d’apporter le meilleur d’elles-mêmes à notre société.

L’âge de départ à la retraite devrait être du choix de chacun. Ce problème n’en serait pas un si tous ceux qui travaillent travaillaient avec passion ; si le simple fait de dire ceci ne me faisait passer pour un idéaliste !
Ce que je ne suis pas !

Mon objectif n'est pas ici de polémiquer sur l'âge juste où il vous sera possible de prendre un repos mérité et si cet notion de repos est censée ou pas, mais de vous alerter sur le fait que lorsque vous aurez à remettre en question ces idées sur lesquelles tout est censé reposer, dont la survie de votre entreprise est censée dépendre, attendez-vous à une levée massive de boucliers !

Si la porte reste fermée, passez par la fenêtre !


* Cet âge sera encore abaissée, jusqu’à atteindre 60 ans, dans certains pays comme le nôtre (avec le Luxembourg, la Slovanie, la Slovaquie et la Pologne) pour y revenir progressivement pour les raisons que l’ont sait et avec les difficultés que l’on connaît.
Pour tous les autres pays, l’âge de départ légal à la retraite est toujours de 65 ans... ou plus.


jeudi 24 janvier 2013

Des conteurs nés

Pourquoi les histoires sont-elles aussi fondamentales dans notre communication et pourquoi, à moins que vous ne les utilisiez, vous risquez d’échouer dans votre tentative pour captiver et convaincre vos auditoires ?

Parce que tout est histoire.

Votre passé, cette somme d'expériences, ce qui vous semble être un élément écrit et définitif de votre passage sur cette terre n’est que l’histoire que vous vous en racontez. Plus vous vous la racontez moins elle est précise. Plus elle s’éloigne dans votre mémoire, moins elle est détaillée.
Votre futur est lui aussi l’histoire que vous vous en racontez. Une histoire qui n’est pas encore arrivée, certes, mais une histoire qui parle d’espoir, de désirs, d’envies. Une histoire qui change tout les jours.
Votre présent est peut-être la seule chose tangible, réel, mais cette fraction de seconde qui le défini est déjà passée et déjà vous vous racontez l’histoire de ce billet que vous êtes en train de lire...

Le pouvoir des histoires est aussi important parce qu'à notre insu, nous sommes les plus formidables conteurs qui soient... C'est une aptitude naturelle que nous sollicitons en permanence.

Cette aptitude naturelle, pourvu que vous la reconnaissiez, pourrait devenir un atout formidable lors de chacune de vos futures présentations !

mercredi 23 janvier 2013

Voler !

Le bord d’une falaise. Derrière moi, un morceau de tissu et quelques cordages, un parapente. Quelques pas d’élan avant de m’élever dans les airs et réaliser Le rêve : voler...

Je m’élance. La voile résiste à l’air et à mes efforts pour la placer au dessus de ma tête. Je vérifie rapidement que tout est en place. Les suspentes sont en ordre. La voile est déployée. Je commence à courir...

Je vole !

Ce dont je ne parle pas, c’est de ce sentiment constant de peur, dans ces instants qui précèdent le vol. La peur d’une vérification incomplète, d’un phénomène aérologique dangeureux, d’une erreur de ma part... La peur qui me tire vers le sol et me dit : « Pourquoi fais-tu ça ? Pourquoi ne pas rester au sol ? Pourquoi ce malaise, cet inconfort alors qu’il serait si facile de ne rien faire ? »

Voler demande d’aller au delà de la peur. Pas de s’en affranchir. Après chaque vol réussi et ils le furent tous (!), je remercie ma peur de m’avoir conduit à tout vérifier trois plutôt qu’une, de m’avoir incité à une juste prudence, de m’avoir permi de faire des choix qui m'ont gardé en vie.

Lors de votre prochaine présentation, vous entendrez sans doute cette même voix. Elle vous incitera à rester au sol, à faire ce que tout le monde fait, à ramper.
Embrasser la peur, reconnaissez-lui sa mission, celle de vous garder en vie. Ne la laissez pas vous empêcher de voler !




Voler !

mardi 22 janvier 2013

Les vraies connexions...

Je  viens de franchir les 200 connexions sur le réseau social professionnel LinkedIn et j'y vois deux bonnes nouvelles.
La première est que cette 200ème connexion se prénomme Joy, ce qui est toujours de bon augure !
La seconde est qu’il est toujours heureux d’avoir plus de connexions...
Mais s’agit-il vraiment de connexions ?
Certaines d'entre elles sont réelles et profondes et se superposent à une relation professionnelle riche et fructueuse. D’autres sont dormantes. La plupart ne sont pas de vraies connexions, tout comme les amis de Facebook ne sont pas (tous) de vrais amis... et les suiveurs de Twitter de vrais suiveurs !
Pour créer et nouer de vraies connexions, il va vous falloir un peu plus qu’un ou deux clicks sur un réseau social : une vraie connexion exigera toujours de vous une prise de risque, accepter d’être vulnérable, une remise en question du monde tel que vous le voyez.
Vous pensez vous connecter au monde grâce à Twitter, Facebook ou LinkedIn ? Vous ne faites que l’égratigner !
LinkedIn est un outil de marketing. Utilisez-le pour cela... Pour le reste, pour ce qui en vaut vraiment la peine, il va vous falloir vous lever et parler !

lundi 21 janvier 2013

Comment oser être le premier à poser une question ?

Fin de la conférence...
Une question de la part du conférencier : « des questions, des suggestions ? »

Silence.

Difficile de croire que personne dans la salle n’a rien à dire... pourtant, bien souvent rien ne vient. La conférence, la réunion, le briefing se termine sur ce silence. Il manque l’essentiel. Ce que Vous aviez à dire... Il manque cette idée que vous n'avez pas osé présenter !

Ce qu’il en coûte d’être le premier à parler ?
De quoi auriez-vous besoin pour être celui-là ?
Parce qu’une fois qu’une personne s’est trouvé ce courage, qu’une autre lui emboîte le pas, il n’est pas rare de voir la salle se ragaillardir et se découvrir une énergie nouvelle... Alors les questions et les suggestions fusent, se multiplient, s’enrichissent les unes, les autres...
Il aura suffit qu’une personne ose parler.
De quoi avez-vous besoin pour devenir cette personne ?
Celle qui montre le chemin !

Une bonne façon de voir les choses est de se dire que cela n'a rien à voir avec un quelconque talent ! Il n'y a pas de talent de "savoir poser des questions devant tout le monde..." ! Cela n'a rien à voir non plus avec la confiance en soi, pas au sens où vous l'entendez depuis votre plus jeune âge : il y aurait ceux qui osent et ceux qui n'osent pas... Vous oserez le jour ou vous l'aurez tenté des centaines de fois et ou vous vous serez trompés des dizaines de fois ! La confiance en soi se construit !

Etre le premier à poser une question commence la veille, chez vous... Reprenez le sujet dont il sera question, reprenez ce que vous savez de l'orateur, ce que vous souhaiteriez lui demander avant d'avoir vu sa prestation.
Listez les questions à lui poser qui vous semblent pertinentes.
Puis isolez les trois ou quatre questions que vous assumez pleinement et auxquelles vous souhaiteriez avoir une réponse. Il y une chance pour que parmi ces quatre questions, la conférence ait répondu à deux ou trois d'entre elles. Il vous restera la quatrième !
Puis répétez ! Apprenez la question par coeur. Répétez face à un miroir. Comment annoncer qui vous êtes, comment accrocher l'attention, comment dire juste ce qu'il faut de vous-mêmes. Vous vous préparer à poser cette question avec art !
A force de répétitions, vous aurez l'air naturel, talentueux et sûr de vous !!

Le lendemain, au moment ou le conférencier lance : "Des questions ?" : soyez prêt ! Que votre intention soit cristalline. Vous levez le bras dans la fraction de seconde !
- "Oui ! Ici !"

Et vous êtes prêt ! Vous savez ce que vous allez dire. Vous posez votre question...

Les trois-quarts de ceux qui vous écoutent vous remercient en silence et s'estiment heureux que cette salle ait compté un être talentueux et suffisamment confiant en lui-même pour oser montrer le chemin !


vendredi 18 janvier 2013

Partager ce qui est beau...

Face à quelque chose de beau, le réflexe de l’être humain est toujours le même : l’urgence du partage.
Qu’il s’agisse d’un paysage, d’un moment d’intensité dans une mélodie, d’un accord mineur qui vous emporte, d’un tableau qui vous sidère... la première chose à laquelle vous penserez pour que l’expérience soit complète : avec qui le partager ?...

Le succès des Facebook et des réseaux sociaux est en partie dû à ce besoin. La beauté se vit à plusieurs. La beauté du monde se reçoit puis se donne immédiatement. Elle ne fleurit pas entièrement si elle n’est pas transmise.

Le succès de vos présentations pourrait lui aussi s’expliquer par ce besoin...

jeudi 17 janvier 2013

Vulnérable et humain

Si le président de la plus grande puissance mondiale sait se montrer vulnérable et humain sans perdre de son charisme et de son pouvoir d’influence, pourquoi pas vous ?



Lors de votre prochaine présentation, c'est votre humanité, vos différences qu'ils voudront voir...  et non tout ce qui en vous exige de vous couler dans le même moule que votre voisin !  

mercredi 16 janvier 2013

Practice makes perfect


Expression anglaise que j'entends parfois :

"Practice makes perfect" - "Répéter permet la perfection"

C'est un piège !

Répéter ouvre à la perfection de ce que vous répétez… Répéter une ânerie vous permet de produire ladite ânerie à la perfection ! Certains orateurs sont à ce titre passés maîtres dans l'art de l'endormissement à force de répéter les mêmes recettes selon les mêmes méthodes.

Répéter doit toujours être envisagé comme un processus itératif. Chaque répétition est analysée à seule fin de devenir meilleure que la précédente…  Chaque répétition est un pas vers mieux.

Répéter mille fois la même chose et vous obtenez la même chose mille fois - répétez mille fois quelque chose d'un peu mieux à chaque fois et vous obtenez ce que vous cherchez : votre chef d'oeuvre.

mardi 15 janvier 2013

Et si vous tiriez un traîneau !

La passion...
J’écrivais que tout acte fait par passion est totalement désintéressé... Je le maintiens ! Et je suis tombé sur ces quelques lignes extraites d’une interview de Paul Veyne, historien de l’antiquité, passionné de son sujet et qui dit :
- « Nous sommes comme des chiens de traîneau ! »
Le journaliste : « Pardon ?! »
- « Attachez des chiens à un traîneau et faites les courir. Qu'est ce que cela leur apporte ? rien. Mais cela les passionne ! »

Il est bon d’avoir une passion, d’avoir quelque chose à soi, un truc, quelque chose que nous désirons porter plus haut, plus loin, mieux, sans penser à autre chose, aux autres, à l’argent, à la concurrence, à ce qu’en penserait maman !

Cela dit, si vous ne vous connaissez pas encore de passion, que cela ne vous inquiète pas trop... Nous avons tous en nous une passion qui sommeille. La mienne ne m'est apparue qu'une fois mes 40 ans bien sonnés...

lundi 14 janvier 2013

...y la muerte...

Oui, nous allons tous mourir ! Je pourrais le répéter sur toute cette page et vous le hurler au visage, vous continueriez d’agir comme si vous étiez immortels.
Pourquoi ?
Parce que la mort est un concept lointain.

Envisager la mort n’enrichit pas la vie. La nier non plus !

Dans notre monde qui va de plus en plus vite, dans lequel le progrès et l’apparition quasi quotidienne de nouveautés nous distraient avec tant de facilité de notre condition, il est aisé de faire l’autruche et de vivre comme si demain allait rester demain.

Ce n’est pas vrai. Demain est chaque jour un peu plus hypothétique, un peu plus fragile, un peu plus lointain. Pour chacun d'entre nous.

Pourquoi vous parler de cela ? Parce que la mort est la meilleure façon d’aiguiser votre conscience. Elle est le grand comparateur, l’étalon de la vie. Ce qui se mesure à elle prend sa juste proportion et sa proportion juste. La mort n’entrave pas la vie, elle lui donne sa mesure. Le tempo qui vous conduit jusqu’à elle vous appartient. Ce que je vous souhaite, c’est que chaque battement de ce rythme, lento ou prestissimo, soit empli de votre passion.

Faites votre art ! Présentez ! Prenez le risque de dire qui vous êtes et de le montrer. Sortez du lot !

Laissez à la mort le soin de rétablir l'égalité - plus tard !


vendredi 11 janvier 2013

La pasión...

Je suis fasciné par la capacité que nous avons, nous les humains, à nous passionner pour quelque chose.
Cette passion est en général totalement désintéressée. Elle ne se nourrit que d’elle même, de ce besoin de travailler et de comprendre.
Lorsqu’un être humain est mis face à quelque chose qui le passionne, il donne le meilleur de lui-même, il surfe une vague qui ne se brise jamais, il se trouve des forces et des ressources inédites. Il est lui-même. Certains appellent ceci le bonheur. Je pense qu’ils ont raison. Le bonheur est sûrement de se passionner pour quelque chose et d’y travailler, de devenir meilleur, chaque jour un peu plus.
En cela, le bonheur se construit. Il devient quelque chose sur lequel vous avez une part de contrôle...

Quelle est votre passion ?

jeudi 10 janvier 2013

Arrêter de fumer

Il vous arrive de présenter pour obtenir une décision. Sachez que vos auditoires auront toujours du mal à prendre des décisions à long terme. C’est ainsi que nous sommes fait. Une fois encore, le cerveau du lézard programmé pour assurer notre survie à court terme (attention à ce mammouth à gauche !) et que personne n’a briefé sur les risques à long terme (l’humidité de cette caverne finira pas tous nous tuer !)

Pour vous et vos futures présentations, lorsque vous attendez de votre auditoire qu’il prenne une décision, vous devez installer, d’une manière ou d’une autre, cette décision dans ses implications à court terme. La perspective à donner à cette décision doit correspondre au langage qui aura la plus forte résonnance, avant tout court terme (quelle incidence pourrait avoir cette décision pour moi demain ?). Pas à la logique.
Si vous ne faites confiance qu’à la logique pour convaincre vos auditoires, vous n’obtiendrez pas ce que vous souhaitez, même si vous êtes dans le vrai.

Voici un exemple, que j’ai déjà cité. Si la logique régnait, il n’y aurait plus de fumeurs. Arrêter de fumer n’a d’impact supposé que dans le long terme. Le cerveau et ses mécanismes de décision n’y voient pas d’intérêt immédiat. "Arrêter" devient une mission impossible.
Replacer la décision dans ses implications à court terme est une façon d’aider. C’est ce que se propose de faire cette vidéo, qui illustre très bien ce point. La nécessité de parler le bon langage. Car personne ne doute qu’arrêter de fumer est une sage décision !






mercredi 9 janvier 2013

Faut-il être original ?

Pendant de l’angoisse de sortir du lot et d’apparaître différent aux yeux des autres, celle de ne pas être original.
« Ma présentation ne sera pas différente, pas intéressante... Elle sera plate et sans saveur, parce que je n’ai rien de particulier à dire ou à apporter. ». Pauvre petit moi.

Original est un mot qui empoisonne beaucoup d’artistes (donc vous). Comment être original alors que tout a été dit, écrit, chanté... Comment produire quelque chose de différent, d’inédit, de jamais vu ?

C’est un faux débat. Une fois de plus, là n’est pas votre mission. Tout a bien été dit, écrit, chanté, peint... mais cela ne signifie en rien que votre art ne sera pas original. Il le sera parce que le mot original a pour racine « origine »... Vous êtes à l’origine de votre art, de vos présentations, de tout ce que vous faites. Vous êtes unique. Votre histoire, votre vision du monde, vos expériences se cristallisent en une histoire que vous seul pouvez raconter. Originale.

Donnez de votre art, de vos présentations, sans vous souciez de leur originalité. Si cela vous turlupine, rappelez-vous simplement qu’il vous suffit de monter sur l’estrade pour que quelque chose d’unique apparaisse : vous.

Et que cela suffit. 

mardi 8 janvier 2013

Sortir du lot et la tribu


D'où vient que nous ne souhaitions pas sortir du lot. D'où vient ce besoin d'être comme les autres, d'être reconnu comme faisant parti de la tribu ?
D'où vient que nous soyons à ce point horrifié à l'idée d'être perçu comme différent, unique et remarquable ?

Sans doute faut-il nous tourner vers nos lointains ancêtres, ceux qui ne connaissaient que les cavernes et pour qui la survie passait par le nombre et la capacité à être accepté par les autres membres de la tribu.

Ces temps sont révolus. Notre survie n'en passe plus par notre capacité à nous fondre dans les mêmes rituels et les mêmes attitudes que nos congénaires. Au contraire.  Les attentes de la tribu, désormais mondiale, ont changé, et pour y garder votre place, il vous faut vous démarquer, être différent, remarqué… Montrer votre capacité à être un élément de lien, de connexion, d'interaction.

Faute de quoi, cette caverne où vous vous pensez être encore en sécurité pourrait bien devenir votre tombeau... professionnel…