Ici, Monsieur, c'est ainsi, et pas autrement...

La chose la plus stupide que vous puissiez faire serait d'agir d'une certaine manière parce que tout le monde agit ainsi, sans jamais questionner le pourquoi de votre action.

Exemple... Pourquoi saluer à la fin d'un spectacle ? Je n'ai pas souvenir d'une pièce de théâtre à la fin de laquelle les acteurs ne seraient pas tous venus saluer leur public. Une longue ligne de comédiens, les voilà qui se penchent vers l'avant, qui sourient, qui se penchent de nouveau, qui font mine de sortir et qui reviennent, une fois, deux fois, trois fois... Et le public qui tape dans ses mains pendant une durée proportionnellement équivalente à son appréciation du spectacle...

Ridicule

Pourquoi ? 

Pourquoi comme cela ? Et, pas autrement ?

Pourquoi pas autre chose, plus amusant, pour nous mettre en lien avec ces comédiens dans cette nouvelle peau, hors de leurs personnages ?

Mais, tout le monde salue ainsi depuis des siècles, alors autant continuer...

À nous aligner sur ce que tout le monde fait, depuis toujours, nous passons à côté du vrai sens des choses et de tout un univers de possibles...

Le but du jeu est de gagner...

Si je vous dis, le but du jeu est de gagner, alors il est fort probable que dans votre esprit se formera la représentation d’un vainqueur et d’un ou plusieurs vaincus…

Pour que l’un gagne, il semble presque évident que l’autre ait à perdre.

C’est sur ce principe que sont fondées toutes les compétitions sportives ! Il ne peut y en avoir qu’un ! Une seule médaille d’or. Un seul champion du monde.

Cela est vrai. En sport.

Cela l’est nettement moins dans la vie.

Il est possible de gagner à plusieurs. Il est possible de gagner et de s'assurer que personne ne perde.

Il est possible de prendre les choses d’un point de vue purement pragmatique et d’envisager le fait que pour obtenir ce que je veux, personne ne doit en subir les conséquences, voire en bénéficie autant que moi…

C’est un état d’esprit très différent de ce qui nous est enseigné dans lequel la logique sportive semble être une logique de vie.

Dans la vie, il y a de la place pour 100 médailles d’or ! C’est même bien plus amusant !

Qu'arrive-t-il au climat ?...

L'expression est trompeuse...

On nous dit qu'il change. C'est le changement climatique. 

Notre climat fait sa petite mue de printemps et comme tout adolescent, son corps change...

Bien sûr, les mots ont leur importance. Cette expression édulcorée et rassurante cache une réalité bien plus alarmante... qu'il vaudrait mieux que nous regardions en face. 

Le climat ne change pas. 

Le climat se réchauffe. 

À une vitesse qui défie toutes les prévisions des spécialistes et des météorologues. La Terre se réchauffe et deviendra, dans quelques dizaines d'années, invivables sur bien des portions de sa surface.

Ce que cela veut dire, c'est que nous assistons à la première menace réelle et sérieuse d'extinction de la vie sur Terre.

Les mots ont leur importance et les adoucir ne change pas la réalité qu'ils énoncent...

J'ai acheté une Rolex, et vous devriez sans doute en faire autant...

Je plaisante !

Je n'ai pas acheté de Rolex, mais j'ai tout de même acheté une montre que l'on pourrait qualifier de montre de luxe. Une montre qui vaut plus que ce que sa fonction ne laisse entendre, c'est à dire me donner l'heure ! Une montre qui est en fait plus un bijou pour homme qu'une montre, au sens utilitaire du terme...

Et vous me voyez venir.

Le bijou.

Pourquoi je pense qu'il y a une vraie valeur à porter des bijoux, y compris pour les hommes...

Parce que le bijou est nécessairement une œuvre d'art, une création, le trait d'une inspiration et qu'en cela, un bijou est toujours... inspirant.

Parce que le bijou habille et raconte quelque chose de nous une fois que nous le portons. C'est ce que l'on appelle un accessoire, et les accessoires de mode, s'ils sont bien choisis complètent le vêtement et une image. Ils apportent ce petit plus unique.

Pour finir, pourquoi une montre bijou ?

Parce que nous regardons l'heure des dizaines de fois par jour et qu'à chaque fois, cela devient plus qu'un geste utilitaire, mais un geste tourné vers la beauté d'un instrument dans lequel est venu se loger le génie humain... 

Et que cela fait du bien…

Je n'ai pas acheté une Rolex, en fait, j'ai acheté une anti-Rolex. puisqu'il s'agit d'une montre japonaise, à quartz et dont le prix est inférieur à 2 500 euros (d'occasion). Mais, l'effet est le même et vous devriez essayer !

Méfiance...

De grands esprits nous disent et nous alertent : l'IA est dangereuse.

Pour nous, pour notre éducation, pour nos enfants, pour nos avenirs, pour nos emplois, pour nos sociétés, pour nos démocraties, pour notre espèce tout entière et sa survie… Littéralement ! Sa survie !

Et, que se passe-t-il ?

Rien.

Pas besoin de sortir de la cuisse de Jupiter, pour comprendre, après quelques minutes d'explication, qu'une utilisation désordonnée et anarchique des IA ne peut être qu'être délétère pour nos sociétés. Nous ne sommes tout simplement pas prêts à encaisser ce choc. Cela pourrait détruire le tissu qui permet à notre civilisation d'exister. L'enjeu est énorme et se joue maintenant, pendant que nous manifestons, à raison, pour notre droit à partir à la retraite plus tôt, à tort ou à raison. 

Devant un danger, le réflexe est et restera toujours celui de l'éducation, de la compréhension et de prendre autant qu'il est possible un coup d'avance...

Petit conseil d'Einstein...

Einstein, ce génie de la science physique, le disait avec beaucoup de certitude et d'aplomb. Les humains sont stupides. Il disait même que ne coexistaient que deux infinis, celui de l'univers et celui de la stupidité humaine et qu'encore, il n'était pas sûr de celui de l'univers !

Ce qu'il voulait dire par là, ce n'est pas un vague stupide adressé à quelques humains dont on ne saurait rien. Ce qu'il voulait dire, c'est que VOUS êtes stupide. 

Vous.

À l'évidence, vous n'êtes pas seul ! Mais, ce serait une erreur de prendre cet avertissement à la légère. Ce qu'Albert vous signifie ici, c'est qu'étant humain, il est fort probable que vous vous comportez parfois de façon stupide.

À vous d'identifier ces moments et à vous de voir si ces comportements vous servent ou pas. Parce qu'une autre erreur serait de considérer que cette stupidité est une fatalité et que nous n'avons aucun espoir d'en sortir...

Nous sommes maîtres de nos destins, pourvu que nous acceptions de regarder là où cela fait mal...

La foule et le cerveau...

Nous sommes présents aux membres de notre tribu.

Nous sommes programmés ainsi.

Quelques dizaines de personnes. Pas plus.

Alors oui, des centaines de millions de "Likes", des milliers de fans, des centaines de participants... mais toujours quelques dizaines dont notre cerveau puisse et sache s'occuper...

Et y trouver sens et plaisir.

Le communiquant expert...

Je n'insisterai jamais assez sur la valeur de la répétition...

Pratiquer, pratiquer, pratiquer… Un peu. Tous les jours. Jusqu'à ce qu'un geste apparaisse. Une aisance. Une fluidité. 

C'est par ce phénomène que tout arrive. Qu'un apprentissage devient un savoir-faire.

En matière de communication, la pratique commence par la lecture, de la lecture vient l'écriture, de l'écriture vient la transmission. Connecter avec son auditoire commence par pratiquer la compétence de l'autre. 

Un bon orateur est un expert de l'autre, de ses attitudes et de ses comportements…

« Que se passera-t-il dans la tête de l'autre lorsque je vais dire ceci ou cela ? », voilà ce par quoi tout bon orateur est obsédé… Parce que d'un mot à l'autre, ce qui se produit dans la tête de l'autre se modifie et se transforme dans une direction nouvelle à chaque fois… 

C'est dans la maîtrise de ce flot et de son impact que se situe la compétence en communication !

Damien Rice est de retour et il s'est planté !

Vous ne connaissez peut-être pas Damien Rice, et vous manquez quelque chose, surtout si vous aimez la musique que j'aime, c'est-à-dire une folk tendre, inspirée et délicate...

Damien Rice a disparu pendant quelque temps. Les raisons importent peu. 

Et, le revoilà ! Il chante sur cette vidéo l'un de ses grands succès. Une chanson sublime : "The blower's daughter".

Et puis, au milieu de la chanson : les paroles lui échappent et il doit s'interrompre ! Je sais que vous savez et je vous l'ai dit tant de fois, mais nous sommes tous faillibles, fragiles, sujets aux erreurs, aux errances et nos mémoires sont tout simplement imprécises. Nous ne sommes pas gâtés par ce que la nature nous a donné lorsqu'il s'agit de se souvenir d'un texte ou des paroles d'une chanson ! Pour tout un tas de raisons, connues et liées à notre évolution, sur lesquelles je ne m'étendrai pas aujourd'hui. 

J'ai connu des comédiens abandonner la Carrière parce que cet effort de mémoire et le stress qui lui est lié devenaient trop pesant… On en fait même des films :

En un mot comme en cent : vous allez un jour vous planter devant votre auditoire, votre public... et ce ne sera pas grave. Ce jour-là, pensez à Damien Rice qui n'en fait pas tout un fromage, qui plaisante avec le public, reste cool, garde sa superbe et son bonnet vissé sur son occiput ! En gardant son « cool », il reste en lien avec son public, il reste là pour eux et ne transforme pas ce moment en un moment de souffrance et d'angoisse ! Puisque l'important dans une présentation, ce ne sera jamais "vous" et votre capacité à vous souvenir, mais "eux ET vous" et votre capacité à entretenir le lien et à l'enrichir.

Et pour finir : ne se plantent jamais que ceux qui ne tentent jamais !

Votre principal problème...

Réalité !

C'est votre principal problème, et, pour vous rassurer, c'est aussi celui de la plupart d'entre nous. La réalité nous pose un problème. Un gros. 

Ce problème tient au fait que nous éprouvons des difficultés à voir la réalité, à accepter la réalité et que, de là, nous ne savons plus créer à partir de la réalité...

Voir la réalité est difficile parce que nous refusons de regarder ce qui est réellement sous nos yeux et préférons la plupart du temps ne voir que ce que souhaiterions voir. Seulement voilà, cela ne change en rien ce qui est sous nos yeux... 

Voir la réalité est aussi un problème parce que nous faisons des suppositions, des présuppositions ! C'est un raccourci commode. Le cerveau se souvient de ce qu'il a vu et suppose que la prochaine qu'il le verra, ce sera pareil. Nous supposons que les femmes se comportent ainsi, que les hommes sont plus comme cela, que les jeunes sont moins ceci qu'avant, etc. Et cela nous aveugle. 

Accepter la réalité est un problème parce qu'à nos yeux, le monde devrait être conforme à nos croyances. Ce conditionnel, issu de notre culture ou de notre éducation, nous conduit à n'avoir qu'une vision déformée du monde et sa réalité. Nos Surmoi nous racontent une histoire qui n'est pas celle qui se déroule vraiment devant nous… Puis nous sommes les rois et les reines des vœux pieux. Nous pensons à tort que la magie existe et que si nous voulons quelque chose, par enchantement, cela se produira ! Brexit, Trump, retraites, sont autant d'incarnations de cette tendance bien humaine à imaginer qu'il suffit de se lancer, de fermer les yeux pour que quelque chose de bon finisse par arriver ! 

Enfin, même lorsque nous voyons le réel, acceptons ce réel, il reste difficile de créer à partir de cette réalité. Parce que c'est dur, que cela demande du travail, car la plupart d'entre nous refusons de faire ce qu'il est nécessaire de faire pour grandir. 

Pourtant.

Travailler sur le rapport que nous entretenons avec le réel, rapport que notre espèce à tordu à coups de narratifs, d'illusion, de religion, de culture... est la première étape vers une vraie sagesse…

La « sagesse populaire » l'a bien compris avec cette expression tellement à la mode en ce moment : « On ne va pas se mentir ! » - Qu'elle soit entendue !

Apprenez à être charismatique !

Oui ! Je sais que cela en surprendra plus d'une. Le charisme n'est pas un pouvoir magique, une potion que certains auraient bue à la naissance et dont les autres auraient été privés. 

Le charisme, ce supplément d'âme, cette attraction que vous créez auprès de votre entourage, est le fruit d'un apprentissage ! C'est un savoir-faire. Il est possible de définir les critères qui fondent le charisme et de travailler afin de le devenir !

Pas un don, pas une facilité, pas un talent, mais une maîtrise, une aptitude, un métier !

Ce n'est pas non plus une question de génétique ! Il ne suffit pas d'être beau pour être charismatique. 

Regardez Gainsbourg, beau ? Non. Charismatique ? Oui.

Ne vous est-il pas arrivé de voir quelqu'un de beau, incapable d'attirer l'attention sur lui ou sur elle parce que sans aucun charisme ? 

Alors qu'est-ce qui va vous rendre charismatique ?

Facile !

1- Apprenez des choses, lisez des livres, soyez passionnés ! Intéressé par quelque chose ? vous voilà intéressant. 

2- Travaillez votre posture quand personne ne vous regarde ! C'est à ce moment-là que les autres formeront une opinion à votre sujet ! Vous êtes au supermarché, pensez que la femme de votre vie est peut-être dans le rayon d'à côté !

3- Souriez, vous êtes filmé ! Souriez, souriez, souriez ! Vous êtes vivant, cela doit vous suffire à sourire !

4- Apprenez à aimer les vêtements que vous portez, ils sont le costume du film de votre vie ! Le vêtement vous apprend à vous voir, à vous envisager, à vous aimer. 

5- Positivité ! Regardez d'abord le bon côté des choses, vos points forts, ce qui marche... avant de voir tout le reste !

6- Travaillez votre confiance en vous-même jusqu'à atteindre un niveau suffisant. Comment ? Compétence ! Soyez super-compétent dans un domaine et votre confiance en vous-même s'améliorera. La confiance est basée sur la preuve que vous savez faire !

7- Dites ce que vous avez à dire jusqu'à ce que cela ne soit plus un problème pour vous : posez vos questions, faites vos commentaires, existez ! Prenez la parole, au sens littéral du terme. Prenez-la ! 

8- Votre corps parle ! Soyez détendu. Respirez. Étirez-vous. Ouvrez les bras, ouvrez le cœur, ouvrez… Le maître mot de votre langage corporel : cool, fluide, relax. 

9- Un tip de Dale Carnegie : apprenez le nom de toutes les personnes que vous côtoyez, même si ce n'est que pour une journée ! 

10- Donnez du feed-back aux autres, authentiques, généreux et positif. Au bout du compte, vous ne recevrez que ce que vous aurez donné...

Facile.

Très facile.

Ne vous lancez pas dans ces dix étapes d'un coup d'un seul. Choisissez-en un ou deux et faites-les vôtres. Il est impossible que votre "charismomètre" ne monte pas d'un ou deux crans !

Carte blanche...

Il est possible que l'on vous donne carte blanche. Aucune contrainte, aucune limite, aucun contrôle.

Vous êtes seul, aux commandes, vous décidez de tout.

Mais c'est improbable.

Il est plus probable que les contraintes seront nombreuses, les limites un peu partout et les points de contrôle plus fréquents que vous ne le souhaiteriez... et c'est sans doute mieux ainsi.

La bonne attitude n'est pas d'attendre que vienne un jour où vous pourrez agir comme vous le désirez sans aucune limitation… Mais plutôt de vous entraîner à naviguer dans un monde de contraintes, de contrôle et aux ressources limitées. Parce que c'est la plupart du temps ce que vous aurez de mieux. 

La liberté, la créativité, l'inventivité se nourrissent des limites et des contraintes. Parce qu'elles dessinent un terrain de jeu. Sans terrain de jeu, pas de jeu du tout !

Le monde change...

Pour une organisation, comme pour un petit business, il est important de se faire connaître, de promouvoir son activité, son produit et ses qualités.
Les entreprises qui nous entourent dépensent pour cela des dizaines, des centaines de millions d'euros en publicité, flyers, sites web... 

Tout cet argent est dépensé pour signifier au reste du monde : nous existons et nous avons besoin, pour continuer d'exister, que nos produits vous séduisent suffisamment pour que vous les achetiez...

Tout cela est bel et bien... mais combien d'organisations dépensent autant pour recevoir, trier, comprendre ce que le reste du monde pense de ces produits, de ces prestations ?

S'il est important de se faire connaître, il est tout aussi important de reconnaître que le changement, les désirs, les attentes de ceux à qui vous vous adressez doivent être connus de vous pour pouvoir vous y adapter...

Le monde change. 

Qui s'en occupe chez vous ?

Aux utilisateurs de PowerPoint !

J'ai lu hier un mauvais roman.

Une fois de plus, Word prouve à quel point ce logiciel est mauvais et combien de ces textes insipides il va encore falloir supporter.

J'ai vu hier une piètre présentation.

Une fois de plus, PowerPoint fait la preuve de son potentiel à ennuyer un auditoire, encore combien de ces présentations va-t-il falloir endurer ?

Vous le savez bien, ce n'est pas l'outil qui est à remettre en question, mais la façon dont il est utilisé.

Le vrai responsable de ce qu'on a coutume d'appeler « La mort par PowerPoint », ce n'est pas PowerPoint...

C'est vous.

Parents, vous passerez pour des idiots, c'est écrit !...

Il y a des milliers d'années, les communautés humaines se composaient d'environ 100 à 150 individus. Pour des raisons de survie et d'efficacité du collectif, c'était le nombre idéal. Tout le monde se connaissait et la confiance pouvait s'installer entre les membres de la tribu. 

Pour des raisons de consanguinité, ce n'était en revanche pas la panacée.

Pour cette raison, les jeunes, de 13 à 24 ans, âge optimal de la fertilité chez l'humain, étaient souvent incités à aller chercher une autre tribu, ailleurs... et mêler ainsi leurs gènes à ceux d'autres Homo sapiens.

Pour cette raison, l'évolution à imprimé dans les gènes de l'humain, le fait de vouloir quitter le nid et pour cela de trouver stupides ou inintéressants les membres de sa tribu d'appartenance et faciliter de cette façon le départ vers d'autres cieux et le mélange des gènes.

Aujourd'hui, il n'est pas un adolescent qui ne trouve ses parents idiots et dénués de sens commun. 

C'est normal. C'est inscrit dans ses gènes ! C'est même bon signe.

Bien sûr, dans nos sociétés, il est impossible de demander à un adolescent d'obéir à ce code primaire... aussi faut-il trouver des parades ! 

La seule parade qui fonctionne vraiment est celle du parent de substitution, parce qu'un adolescent a parfaitement conscience qu'il ne sait pas. Si tout en lui murmure que ses parents sont les plus idiots de la Terre, il n'en sera que plus attentif à tout ce que les autres adultes auront à lui dire !

Un coach n'est à ce moment de la vie pas une mauvaise idée...

Ou un thérapeute. Ou encore, une personne de confiance qui sache à peu près ce qu'elle ou il fait !

ChatGPT prend la main...

Ce matin, l'envie me prend de laisser la main à l'Intelligence Artificielle. Sûre, elle n'est pas intelligente, puisque l'intelligence se caractérise par une capacité adaptative, et elle n'est pas artificielle, puisque ce qui tient de l'artifice est là pour nous tromper ou nous décevoir, quand ce n'est là bien sûr pas le cas. Mais, puisque c'est ainsi que nous avons choisi de l'appeler...

J'ai demandé à Chat GPT de rédiger ce billet de blog pour vous. Storytelling, anticipation, vision du monde, psychologie évolutive... J'ai tout mis dans le "prompt" que j'ai utilisé.

Le résultat est savoureux. Pertinent. Et informatif. 

Je vous laisse juge !

Le prompt :

"Write a witty 500-blog post on why anticipation is what is making us human. Write in the style of an expert in evolutionary psychology with 10+ years of experience. Explain using funny examples and metaphores."

(Je trouve que les prompts et leurs résultats en anglais sont de meilleure qualité. J'ai ensuite demandé à ChatGPT de traduire son texte de l'anglais au français...)

Le billet :

Salut à tous mes Homo sapiens ! En tant que personne ayant plus de dix ans d'expérience en psychologie évolutionniste, je peux vous dire que ce qui nous rend vraiment humains, c'est notre capacité à anticiper l'avenir.

Maintenant, vous pourriez penser : « Mais attendez, les animaux n'anticipent-ils pas également l'avenir ? » Et, vous auriez raison, dans une certaine mesure. Mais, ce qui nous distingue, c'est notre capacité à penser à l'avenir, à planifier, et à imaginer différents scénarios.

Pensez-y de cette façon : un écureuil peut anticiper l'arrivée de l'hiver et commencer à stocker des noix, mais il ne peut pas imaginer ce que ce serait de vivre dans un monde où les humains ont abattu tous les arbres et où il n'y a plus de noix à trouver. Seuls les humains peuvent penser de cette façon.

En parlant d'imagination, c'est un autre facteur clé de notre capacité à anticiper. Nous pouvons imaginer différents futurs possibles, évaluer les avantages et les inconvénients de différentes décisions, et planifier en conséquence. Les animaux, en revanche, s'appuient davantage sur l'instinct et l'expérience passée.

Mais ce n'est pas seulement notre capacité à anticiper l'avenir qui nous rend humains. C'est aussi le fait que nous aimons ça. Pensez à toutes les choses que nous faisons simplement pour anticiper : planifier des vacances, attendre avec impatience un délicieux repas, anticiper l'arrivée d'un nouveau livre ou d'un nouveau film. Nous sommes ravis de pouvoir imaginer ce qui va arriver.

N'oublions pas la forme ultime d'anticipation : l'espoir. L'espoir est ce qui nous permet de continuer face à l'adversité. C'est ce qui nous pousse à travailler pour un avenir meilleur, même lorsque les choses semblent sombres. Et, encore une fois, seuls les humains sont capables de ce genre de pensée abstraite.

L'anticipation est ce qui nous rend vraiment humains. Nous pouvons penser à l'avenir, imaginer différents scénarios et planifier en conséquence. Nous aimons la sensation de l'anticipation et nous avons la capacité d'espérer. Alors, la prochaine fois que vous attendez quelque chose avec impatience, prenez un moment pour apprécier à quel point c'est une expérience humaine unique. Et n'oubliez pas que sans anticipation, la vie serait beaucoup moins intéressante.

Chat GPT

Pas mal ! Non ?

Bien sûr, cela demande un peu de polissage et de remise en forme, mais en dix minutes, je pourrais aisément faire disparaître toute trace de l'IA et faire passer ce texte pour un texte de ma création. Et y ajouter du mien. Une parfaite alliance Homme/Machine ! 

Je n'avais pas immédiatement pensé, en rédigeant ce « prompt » à la notion d'espoir. À tout ce que l'espoir a d'humain et combien nous sommes des êtres d'espoir, toujours à vouloir ce qui est hors de notre contrôle, à désirer que le destin se mêle de nous aider ! 

Le métier de coach...

À quoi sert un coach ?

Pourquoi est-ce une bonne idée que de faire appel au service de l'un d'entre eux ?

Parce que le coach aide à exister et qu'exister n'est pas quelque chose de facile.

Vous le savez et vous l'expérimentez au quotidien. Il est rare que cela se passe comme prévu et selon le plan. Les challenges sont nombreux et il est difficile de rassembler toutes les compétences nécessaires au moment opportun. 

Un coach est une personne qui peut aider à mieux traverser l'existence, à prendre le recul nécessaire et à multiplier le nombre de bonnes décisions.

Parce que le nombre de bonnes décisions prises sera toujours la principale différence entre une vie réussie et une vie qui l'est moins…

Une décision après l'autre.

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J'en profite

Empowerment - empouvoiré ?

C'est un mot de la langue anglaise qui a bonne presse sous nos latitudes. Le mot "Empowerment".

Sa traduction n'est pas aisée. 

Ce n'est pas « donner du pouvoir », c'est plus que cela. C'est rendre à quelqu'un son pouvoir intrinsèque, sa raison d'être, ses facultés à agir et à être face à une situation donnée.

J'ai entendu, ici ou là, le mot de « Empouvoiré »ou « empouvoirement »... 

Bof.

La logique derrière "l'empowerment" est celle qui consiste à rendre à la personne le pouvoir d'être elle-même et pleinement elle-même, au meilleur d'elle-même, dans toutes les situations que lui envoie la vie. 

Cela peut se traduire par « Autonomie ».

Plus nous sommes autonomes, libre de nos choix et responsables de leurs conséquences, plus nous sommes puissants et plus nous pouvons nous lier aux autres et les aimer, parce que nous n'avons plus besoin d'eux. 

Pour quelques trottinettes de moins...

Lorsque vous proposez un produit, sachez que vous entendrez 1000 retours négatifs pour un retour positif. Notre cerveau est programmé négativement, dès notre plus jeune âge et par l'éducation qui nous est donnée.

La plainte prime sur la louange.

Ce qui fonctionne ne mérite pas notre attention puisque cela fonctionne. 

Ainsi, sur le chemin qui est le vôtre, importe-t-il de ne pas trop vous attacher à ce qui est dit de ce que vous faites. Seul compte les comportements et les attitudes de ceux qui utilisent votre service. S'ils sont satisfaits, ils reviennent et c'est là un bon indicateur de succès !

Idem avec l'Europe, les trottinettes ou les horaires de trains ! Si vous demandez aux gens ce qu'ils en pensent, les "contre" seront plus nombreux à se déplacer et à le dire.

Pour cela, les référendums sur des sujets sensibles sont dangereux.

Si l'on avait demandé aux New-Yorkais en 1870 si les voitures à moteurs étaient tolérables dans les rues de leur ville, une écrasante majorité aurait exigé leur interdiction !

Bêtement.

Management 2 ?

C'est un fait : beaucoup managent, gèrent des équipes et n'ont aucune idée de ce qui est fondamentalement attendu d'eux. 

La plupart de ces managers, sans que cela puisse leur être reproché puisque personne ne le leur a signifié (!), se replie donc sur ce qui leur semble évident : manager correspond à diriger. Diriger, cela correspond à commander. Commander correspond à donner des ordres et à les voir exécuter. 

J'entends bien que cela est caricatural et que l'immense majorité des comportements et des attitudes managériales de notre pays ne sont pas à ce point militaire, mais le logiciel sous-jacent est le même. Il y a dans l'acception du mot « management » quelque chose du registre du « commandement ». 

Rien n'est plus déplacé.
Le manageur n'est pas un commandeur. 

Il n'en a pas les moyens, pas les ressources et pas les savoir-faire.

Le manager est un facilitateur. Il n'est d'ailleurs que cela. 

Un manager est quelqu'un qui ne sait pas faire et qui facilite le quotidien de ceux qui savent faire. Un manager qui fait est un manager qui se méprend ! 

Le manager prend sur lui la responsabilité du bien-être et du bien travailler de son équipe. Charge à l'équipe en question de prendre la responsabilité des résultats et de l'atteinte des objectifs.

À l'évidence, une fois sa fiche de poste ainsi redéfinie, cela sous-entend de la part du manager tout un volet de compétences, de connaissances et de consciences bien différent de ce que l'on constate au quotidien.

Dans les faits, un bon manager est un professionnel de la compréhension de son équipe. Il se doit de les connaître presque intimement et les servir aussi profondément et subtilement qu'un prêtre et son ministère !

Management ?

Souhaiter travailler moins, moins longtemps, est une aspiration noble.

Le travail n'est pas là pour notre épanouissement, mais pour nous permettre de gagner notre vie. La société doit tourner, fonctionner, pour cela, elle a besoin de bras et ces bras, elle les trouve sur le marché du travail. 

Pour débarrasser les rues de nos poubelles, déboucher nos égouts et accompagner dans leur grand âge certains de nos aînés, existent des métiers pénibles. Je ne blâme pas tous ceux qui commencent à en avoir assez passé 34 ans ! 

Pourtant, l'un des métiers qui connaît le moins de démissions et de renoncements est celui d'éboueur. Ce n'est pas que ce métier soit faussement pénible, c'est sans doute l'un des pires. 

Mais, parce que c'est l'un des pires, ceux qui le font ont compris que leur seule façon de tenir est d'être solidaires entre eux. La solidarité est le remède à la pénibilité.

Une manière de dire : « Oui, c'est dur, mais je ne suis pas seul. Je peux compter sur mes collègues. J'ai confiance en eux. Ils sont dans la même galère que moi. »

Et cette solidarité ne peut exister sans un management qui la permet, l'entretien et la valorise.

Alors, que se passe-t-il dans notre pays pour que cette solidarité n'existe pas ailleurs et qu'autant de nos compatriotes souhaitent quitter le marché du travail aussi vite que possible ? 

L'une des réponses à cette question est évidente : les managers français ne sont pas bons pour la plupart !

Une grande majorité de managers n'a aucune idée de ce que manager veut dire, de ce que cela représente et de ce qui est attendu d'eux. Alors, tous ceux-là font n'importe quoi. 

Le bon manager est là pour s'occuper des individus qui eux, s'occupent du résultat. 

Un bon manager est une femme ou un homme qui occupe un métier de service. 

Servir son équipe pour lui permettre de réussir au mieux dans les objectifs qui sont les siens.

Servir.