vendredi 23 décembre 2016

Aucune idée...

Les acteurs le savent, le vivent et l'expérimentent tous les jours : aucun d'entre eux ne sait vraiment de quoi demain sera fait. C'est le prix de la liberté nécessaire pour pratiquer ce métier. L'incertitude.
Pour beaucoup, cette incertitude est insupportable.  Ils paient alors le prix pour acquérir plus de certitude, et ce prix est une certaine part de leur liberté ou de leurs économies.
Ce qui a de la valeur, ce qui donne le plus de satisfaction est rarement le fruit de la certitude. Apprendre à vivre dans une certaine incertitude, être ouvert au fait que tout n'est pas certain, écrit, contrôlé, est sans doute la meilleure façon d'enrichir le quotidien.

Se confronter à l'incertitude est une question d'habitude. Terrifiante dans les premiers temps, elle devient rapidement une compagne que vous saurez reconnaître.

jeudi 22 décembre 2016

Pourquoi tant de peur ?

C'est une vérité établie : le monde n'a jamais été aussi sûr et agréable à vivre qu'aujourd'hui.
La comparaison avec hier ne fait aucun doute. Nos grands-parents ont enduré une guerre qui a fait 58 millions de morts. Le chiffre laisse de marbre tant il est énorme. La deuxième guerre mondiale s'est terminée il y a tout juste 71 ans. Moins d'une vie d'Homme. C'était hier.
Depuis, le monde s'est assagi. La délinquance a baissé. Les guerres se sont faites plus rares. La violence est devenu marginale.
Les guerres et la violence restent des phénomènes contemporains, c'est vrai, mais dans des proportions qui n'ont plus rien à voir avec ce que le monde a connu pendant des centaines de milliers d'années.
Pendant toutes ces années, traverser une forêt se faisait systématiquement à vos risques et périls. Aujourd'hui, une forêt, ce sont des arbres et personne n'y voit autre chose ! Lorsque vous vouliez quelque chose, il était la norme d'aller le prendre des mains de son possesseur ! La loi du plus fort était La loi, a de très rares et lumineuses exceptions près. 
Plus aujourd'hui. Pourtant, la peur est toujours là. D'autant plus intense que la violence à laquelle elle renvoie se fait plus discrète.




Ce monde est plus sûr, plus accueillant qu'il ne l'a jamais été. Les vagues de migrations dont nous parlons et qui nous viennent de Syrie ou d'Europe de l'est ne sont rien en regard des tsunami migratoires des siècles derniers. Mais on perçoit tout cela comme des envahissements, comme si notre confort ne pouvait se partager, se multiplier, se généraliser.
Toute cette peur est inutile et mauvaise conseillère.


Tout va ne va pas si mal et ce n'était sûrement pas mieux avant !

mercredi 21 décembre 2016

Jamais trop tard...

Beaucoup parmi nous sont conscients d'aller dans la mauvaise direction... Peu choisissent d'en changer... Il n'est jamais trop tard pour rectifier le tir, pour choisir de changer de direction, de carrière, d'ambitions. Jamais.

mardi 20 décembre 2016

L'outil

On vous a appris, presque programmé, qu'il est dangereux, voire répréhensible de faire des erreurs ou d'avoir tort. Toute votre éducation s'est passée dans l'expectative d'un test. Apprendre n'avait de sens que pour le test. Si cela ne figurait pas au test, inutile de l'apprendre. Le test et sa notation sont centraux dans une journée d'étudiant.
Pour finir, votre esprit s'est imprégné de l'idée qu'aussi longtemps que vous aviez de bonnes notes au test, les choses se passeraient bien pour vous. Puis les tests ont disparu, car il n'existe pas de test dans la vrai vie, mais votre esprit lui n'a pas changé et il continue d'exiger de vous ces bonnes notes, ces bonnes réponses, chaque fois que cela est possible.
Votre esprit ne supporte pas d'avoir tort et que cela puisse vous être reproché : l'aversion de la mauvaise note.
Le problème, c'est que tout cela ne tient pas le test de la réalité ! Le système du :  "Tu apprends, je te teste puis tu oublies !" n'est qu'un jeu ! Dans la vie, il est parfois nécessaire d'avoir tort, totalement, absolument et définitivement tort ! C'est ainsi.
Avoir tort est le seul système d'apprentissage qui soit fiable... parce qu'il est le seul qui permet de tester vos hypothèses.
C'est le seul outil qu'ait utilisé la nature pour créer et améliorer la vie.

lundi 19 décembre 2016

Avancer quand même...

Récemment et suite aux attentats de novembre dernier, de nombreux contrôles aux entrées des bâtiments ont été installés et imposés aux usagers. Il est de notoriété publique que ces contrôles n'empêcheraient pas un attentat de se dérouler parce que les terroristes ne sont pas stupides aux points de se présenter avec une bombe bien en évidence dans leurs bagages. L'utilité de ces contrôles n'est donc pas de parer à un attentat, mais bien de montrer au public, au prix de leur confort et de leur liberté, que quelque chose est fait pour les protéger. Parce que nous sommes dans une période troublée et émotionnellement difficile, personne ne s'émeut de l'inutilité de la démarche et accepte bon grès mal grès de se plier à ces contraintes un peu stupide.
Là où cela devient pervers, c'est lorsque pour rassurer le public, le choix est fait de le mettre en danger. C'est ce qui est fait avec les contrôles à l'entrée des trains Thalys. Il crève les yeux que contrôler tous les bagages frise l'absurde (les autres TGV ne sont pas contrôlés) et ne sont qu'une perte de temps pour tout le monde, pourtant ils se poursuivent en dépit du bon sens et créé un attroupement idéal pour le terroriste moyen qui verrait là le moyen de faire un maximum de dégât en vies humaines au prix d'un effort minimal les victimes étant maintenant regroupées en un tas humain facile à décimer.

Ne vallons-nous pas mieux que ces mesurettes destinées à nous "rassurer". Ne sommes-nous pas suffisamment adulte pour comprendre que le terrorisme n'est qu'une forme de criminalité contre laquelle il n'est rien d'autre à faire que de continuer de vivre normalement.


Quelques malades courent les rues. Rien de nouveau. Oui, ces malades sont capables d'accaparer toute notre attention par des actions dont l'ignominie n'a pas de nom. Vivre est dangereux. Nous sommes capables de gérer notre peur, d'être un peuple courageux, de faire face, de faire front, d'être alerte et vigilant, de nous former à réagir lorsque quelqu'un prend une arme devant nous, de ne pas laisser notre sécurité entièrement à un tiers, à l'État. Oui, nous sommes capables de nous comporter en adulte face à la menace terroriste.

Et être adulte, c'est avoir peur, mais avancer quand même. 

jeudi 15 décembre 2016

Space, the final frontier...

Conférence autour de l'espace de travail et de sa transformation progressive, "open space" devenus  "allocation de l'espace en fonction du travail en cours", les bureaux qui deviennent flexibles, utilisés par qui le souhaite lorsque leur locataire attitré est absent, y compris celui du grand patron… Toute ces lignes territoriales qui tentent de bouger.
L'espace et le territoire.
Nous sommes des animaux. Nous vivons l'espace et le territoire comme le faisaient nos ancêtres et c'est une question sérieuse.

Quoi que nous fassions avec nos bureaux, ils ne remplaceront jamais ces larges espaces vers lesquels nous aspirons de courir. L'entreprise est, et c'est malheureux, d'abord un lieu d'enfermement ! On peut la penser de la manière dont on le souhaite et tenter de rendre cet enfermement le moins pénible possible ou plus agréable à vivre - et il est vrai que certaines entreprises excellent en la matière - il reste que nous n'avons pas été conçus par la nature et sculptés par l'évolution pour rester assis sur nos fesses pendant des heures et rester productifs et motivés ! Aussi longtemps que le monde du travail ne prendra pas en compte notre vraie et profonde nature, nous continuerons de mettre de la couleur, des luminaires et de la moquette quand il faudrait… autre chose ! Quelque chose à inventer peut-être, mais autre chose qui soit plus en phase avec qui nous sommes vraiment !

mercredi 14 décembre 2016

Snowden Impair et passe...

Je vous l'ai déjà dit ici, vous devez changer de mots de passe...
Les mots de passe que la plupart des gens utilisent sont soit inutilement compliqués pour un cerveau humain et trop simple à déchiffrer pour une machine, soit trop simple à la fois pour un cerveau humain et pour une machine !
Edward Snowden est quelqu'un que j'aurais tendance à écouter quand est soulevée la question de la sécurité sur le Web. Il confirme qu'il faut oublier la notion de "MOTS de passe" pour celle de "PHRASE de passe"...
Nous sommes des machines narratives et les machines détestent ça !!



mardi 13 décembre 2016

Gagner

Lorsque vous entendez que le but du jeu est de gagner, cela ne veut pas nécessairement dire que votre adversaire ait à perdre…

lundi 12 décembre 2016

S'il vous a fallu travailler...

Plus je pratique ce métier de coach et de formateur plus je m'étonne de voir la plupart des gens considérer les savoir-faire et les compétences des autres, durement acquises par des années de travail et d'investissement, comme des talents.
Celui-là est un guitariste hors pairs, quelle chance ! J'aurais aimé disposer de ce talent.
Il est à l'aise en public, il parle comme s'il avait pratiqué cela toute sa vie ! Quel talent, j'aurais aimé recevoir la même éducation que lui quand j'étais jeune !
Il est bricoleur, si seulement la nature s'était penché sur mes gènes pour faire de moi quelqu'un capable d'aller réparer un moteur ou une machine à laver.
Comme si une fée se penchait sur nos berceaux à la naissance pour distribuer les talents des uns et des autres et décider de ce que nous pourrons ou ne pourrons pas faire pour le reste de notre vie.
Ces affirmations sont une excellente façon de se dédouaner et d'abandonner la responsabilité de notre développement personnel à des forces extérieures comme dieu ou nos parents ou encore notre éducation…

S'il vous a fallu du temps et des efforts et de la volonté pour y arriver, c'est une compétence. Vous vous êtes battus pour l'acquérir, bravo ! Dieu ou la génétique n'y sont pour rien. Le crédit vous appartient !

vendredi 9 décembre 2016

Droit à l'erreur...

On parle beaucoup de droit à l'erreur ! De droit à l'échec…

Mais la plupart des gens n'échouent pas. Ils réussissent… en visant largement plus bas que ce qu'ils auraient pu atteindre.

jeudi 8 décembre 2016

Eloquancia, le savoir parler...

"Bien parler est la clé de l'ascension sociale…" -  entendu sur France Inter ce matin dans une émission concernant Eloquancia, ce concours d'éloquence en Seine Saint Denis qui a fait parler de lui avec le documentaire, excellent : " A voix haute…"

Puis encore : "Nous, à la radio, nous passons notre temps à éliminer des gens parce qu'ils ne parlent pas assez…"

Savoir parler… Parler est un savoir, une compétence et c'est probablement l'une des plus précieuse que vous puissiez posséder.
Savoir parler, ce n'est pas savoir se tenir devant un grand nombre de personnes et dire ce que vous avez envie de dire sans vous évanouir ou perdre votre sang-froid. Savoir parler n'est pas qu'une question de confiance en soi. D'oser.
Savoir parler, c'est user de ce pouvoir que vous donne la parole, qui est de convaincre les autres d'aller dans la direction que vous leur montrez. C'est embarquer les autres dans ce que vous connaissez du monde et leur montrer que le mouvement que vous souhaitez est le bon.
Savoir parler : convaincre, captiver, embarquer…
Savoir parler, c'est savoir l'autre. C'est la marque absolu du respect donné à autrui.
Pour cela, votre parole doit être impeccable.

Cela s'apprend.

mercredi 7 décembre 2016

Petits progrès...

Il est possible que nous ne soyons pas, fondamentalement, capables de changer. Que nos comportements, nos attitudes, nos réactions, soient le fruit d'un bagage génétique et éducatif trop puissant et trop lourd pour être modifié de façon durable. Il est possible que notre personnalité soit écrite dans les profondeurs de notre inconscient et que dans ces profondeurs l'immuable soit la règle.
Peut-être...
Mais penser ainsi, même si cela devait être vrai, ne nous laisse rien, ne nous donne aucune marge, aucun espoir...
Je crois qu'il est possible de toucher au logiciel profond qui nous défini. C'est long, c'est audacieux et cela ne se fait que par petite touche.
Il est possible de devenir un tout petit peu moins timide, un tout petit peu moins soupe-au-lait, un tout petit peu moins colérique.
Cela demande de tirer sur l'élastique, d'aller au devant de l'inconfort, mais à force, il est possible de ne pas revenir à ce que nous étions...
Petit à petit, petits progrès par petits progrès, il est possible de changer...

mardi 6 décembre 2016

Qui suis-je ?

C'est un grand bon et une sacré révélation que de comprendre enfin que votre histoire, votre passé n'est pas composé, comme vous le pensez peut-être, de faits. De réaliser que ce parcours et ces expériences qui vous ont sculpté, construit et ont forgé ce caractère qui vous définit, n'est pas aussi immuable et intangible que vous l'estimez.
Tout ce que nous vivons passe au filtre de nos croyances, de nos humeurs, de ce que notre éducation nous a donné de capacité d'analyse, de compréhension, de recul...
Une fois ce processus terminé, les faits, la vérité, cesse d'être et sont vite remplacés par un narratif. Le vôtre. Et c'est cette succession de narratif qui compose votre passé. Votre histoire.

Nous ne sommes réels que dans le présent. Le reste est une histoire.

lundi 5 décembre 2016

Albert à Pavie...

Alors qu'il était encore un jeune homme, pas encore ce génie dont tout le monde connaît l'existence, Albert Einstein n'avait aucune idée de ce qu'il voulait faire de sa vie. Aucune.
Au temps pour ceux qui pensaient qu'il était né physicien ! Si tel était le cas, il est probable qu'il aurait découvert plus tôt que là était son domaine d'expertise !
Parce qu'il ne savait que faire, le jeune Albert a passé pas loin d'une année à Pavie, en Italie, inoccupé, ou presque. Il assistait quand cela lui chantait à un cours de ceci ou un cours de cela, en auditeur libre… Il (et ses parents) se laissait la possibilité et le temps de découvrir ce qui lui donnait le frisson, ce qui le tentait, ce qui l'attirait ! Pas parce que c'était dans ses veines et ses gènes, mais parce que c'était là, devant lui et que cela lui semblait intéressant !

Ne rien faire, attendre, s'ennuyer, buller, peut ouvrir la porte qui mène au génie.

vendredi 2 décembre 2016

Prêt ?

Qui sommes-nous ?
On le dit dès notre plus jeune âge : "il a déjà son petit caractère !". Comme si ce "caractère" allait nous suivre toute notre vie !
Il est coléreux, aventureux, souriant, taciturne à 3 ans : il sera coléreux, aventureux… toute sa vie…
Comme si nos façons de réagir, de nous comporter, d'interagir étaient inscrites, presque gravées, quelque part en nous et décidaient de ce que nous sommes et de notre façon d'être au monde.
Il n'y a rien d'inscrit. Rien de gravé.
Bien sûr, vous avez pris l'habitude, parce que cela vous arrangeait, ou vous a arrangé par le passé, de réagir violemment à certaines choses de la vie, ou de vous renfermer dans la timidité, dans l'impatience, dans le manque d'empathie. Mais c'est un choix que vous avez fait à un moment où ce choix avait un sens. Vous pouvez aujourd'hui choisir autrement et décider de devenir plus patient, plus ouvert, moins violent, moins timide.
Petit à petit, remplacer l'habitude par autre chose plus en phase avec ce que vous vivez aujourd'hui.

Il n'y a pas de programme. Nous pouvons progresser en tout et pour tout. Notre cerveau vaut mieux que des affirmations du genre : "je suis né comme ça, c'est au delà de mon contrôle…". Notre cerveau est prêt au changement.

jeudi 1 décembre 2016

Tout autour...

Regardez autour de vous ? Tout autour de vous…
Votre famille, votre travail, vos hobbies, votre vie.
Contemplez les gens qui vous entourent. Comment les qualifieriez-vous ? Sont-ils plutôt de ceux qui disent "Oui ! Allons-y !" ou plutôt de ceux qui disent "Non ! Ne bougeons pas."

Savoir s'entourer est une compétence. Elle est précieuse. Ceux qui vous entourent sont votre monde. Ils le composent et le façonnent. Ils ont reçu de vous  le pouvoir de décider de vos états d'âme, de vos envies, de votre accomplissement…