mardi 31 mars 2020

Se faire du soucis...

Il est bien une évidence : se faire du soucis n'est pas d'une grande aide pour affronter ce qui va se produire. Se faire du soucis en amont, c'est anticiper le pire puis éventuellement devoir le vivre. C'est la double peine et ce n'est pas utile. Pire encore, se faire du soucis ne permet pas de développer les bonnes stratégies pour ce qui risque d'arriver, justement parce que cela "risque" d'arriver, les variables sur lesquelles jouer ne sont pas encore connues...
Pourtant, difficile de ne pas s'inquiéter. Que va-t-il arriver ? Comment allons-nous traverser ces mois à venir ? L'incertitude créé le soucis et l'inquiétude.
Pour contrer cette tendance à l'angoisse, il est possible de se tourner vers le passé et de trouver dans nos parcours des moments où nous avons fait face, où les difficultés étaient importantes et nous les avons traversées avec succès... Nous portons en nous de nombreuses histoires de succès passés, de défis relevés, d'obstacles confrontés. Ce sont ces histoires qui nous rappelleront que nous sommes capables d'affronter ce qui arrive. Parce que ce qui arrive va arriver. Quels que soient les soucis qu'ils créent en nous !

lundi 30 mars 2020

Le sens que donne le virus

Je ne cesse de le dire dans les formations que j'anime : ne compte que le sens. Savoir et comprendre pourquoi nous faisons les choses. Commencer par donner du sens à nos actions.
Ce sens ne peut qu'être commandé par les résultats que nous souhaitons voir accompli.
Aujourd'hui, il apparaît combien ce sens manque à nos sociétés. Je m'en veux d'être aussi général, mais il suffit de voir aujourd'hui, alors que nous sommes tous astreints à résidence, à quel point il apparaît que ce qui nous manque le plus n'est pas ce après quoi nous courrions durant cette vie d'avant.
Oui, pour beaucoup, il y aura moins d'argent, moins de vacances, moins de pouvoir d'achat... mais nous saurons faire avec moins. Ce qui nous manque c'est l'espace, la liberté de mouvement, le sens du possible, l'amour et la proximité de nos amis, la présence de nos proches...
Face à cette crise, nos désirs d'avant paraissent dérisoires car la plupart d'entre eux étaient dénués de sens et souvent produits sans conscience.
Les désirs d'aujourd'hui sont riches de ce sens profond qui nous défini. Nous ne sommes pas des êtres d'accumulations et d'avoirs. Nous sommes des êtres émotionnels, de relations et d'empathie.
Saurons-nous nous en souvenir quand le virus sera passé ?

dimanche 29 mars 2020

Retenir...

Il y a une grande différence entre solitaire et solitude.
La solitude est un choix, tandis qu'être solitaire peut être contrait.
Il est évident que nous n'avons pas choisi ce confinement et nous voilà tous solitaires. Seuls, sur autant de radeaux minuscules, dans nos villes dépolluées, abasourdis par ce qui nous arrive, par cette société qui, du jour au lendemain s'est arrêtée de fonctionner, par nos habitudes qui ont toutes valsées sous les injonctions d'immobilité du coronavirus.
Nous voilà seuls. Nous voilà solitaires, isolés de la meute...
Mais il est aussi possible de choisir et d'ajouter ici ou là des moments de solitude. Choisir d'être seul et d'en tirer les bénéfices. Cette attention particulière, cet entre deux de l'être durant lequel nous sommes sans faire, sans interagir, sans communiquer, sans envoyer de mails, de mémo, sans produire, sans surproduire...
Solitude de l'ermite, du moine, de la moniale, mais aussi du créateur, du penseur, du poète, de l'inventeur... Solitude de la conscience, du "Pourquoi"?, de l'âme.
Il y a dans ce silence là quelque chose qui nous parle de l'après... et de ce que nous voudrons en faire.
Retenir la précipitation, retenir le temps, retenir la leçon...

samedi 28 mars 2020

60 000 - et nous voilà sous terre...

Nous sommes programmés négativement. Ce n'est pas notre nature. C'est notre éducation. Nous pensons à mal. Nous anticipons le pire. Nous voyons le risque. Nous sentons le danger...
Notre cerveau passe son temps à penser. Il pense quoi que vous fassiez. Il pense le jour ; il pense la nuit. Nos cerveaux génèrent en moyenne 60 000 pensées quotidiennement.
Mêler ces deux affirmations et quelques chose de terrible se fait jour : si nous générons 60 000 pensées par jour et que nous sommes d'abord et avant programmé négativement, cela veut dire que l'essentiel de ces pensées sont négatives. A notre sujet, au sujet de nos voisins, de notre situation, de notre avenir, etc.
Cela signifie donc que près de 60 000 fois par jour, nous pensons et donc entendons quelque chose de négatif. Encore et encore et encore... et cela nous conditionne, nous empoisonne, nous rend négatif, pessimiste, enclin à la tristesse...
Nous croulons sous le nombre d'injonctions négatives. Ce n'est pas notre nature. C'est notre éducation.
Pour s'en sortir : faire le choix du positif. Choisir sciemment et consciemment de penser positivement. Quelle que soit la situation, quel que soit le résultat attendu, penser positivement. Voir ce qui marche plutôt que de se concentrer sur ce qui ne marche pas. Et se reprogrammer autrement. Et jouir de la possibilité qui nous serait donnée d'entendre 60 000 injonctions positives par jour...

vendredi 27 mars 2020

La première loi de l'apprentissage...

Il ne fait de mystère pour personne que nous ne savons pas grand chose au moment de notre naissance et que c'est notre capacité à apprendre qui nous donne une chance de survie dans ce monde.
Alors comment se fait-il qu'autant de gens soient à ce point convaincus qu'ils ne peuvent pas apprendre, que cette faculté d'apprentissage se tarit à la fin de l'adolescence et qu'ensuite tout ce qui fait le sel de la vie, c'est à dire devenir meilleur, ne soit la prérogative que d'une élite de laquelle ils se sentent exclu.
La première loi de l'apprentissage est que tout le monde peut apprendre.
La seconde est que toute expérience est une source d'apprentissage et que nous ne cessons d'apprendre, car toute expérience porte sa leçon. Toute !

jeudi 26 mars 2020

Nous, futurs rescapés de la pandémie de Covid-19...

Les temps de crise sont des temps extrêmes. Pour la société qui est la nôtre, les conséquences seront multiples et profondes. Nous savons déjà que les changements seront importants et que nos vies ne reviendront sans doute jamais à ce qu'elles étaient avant la pandémie.
Nos sociétés vont souffrir et vont devoir s'adapter à des tensions et des crises en cascades qui trouveront toutes leur origine dans la pandémie de Covid-19.
Ces sociétés, c'est nous... Nous, chaque individu aujourd'hui enfermé quelque part. Nous sommes, au moment où je rédige ce billet, près d'un milliard de personnes à ne plus pouvoir bouger, nous déplacer, aller au devant des autres, prendre l'air plus d'une heure, aller faire nos courses sans angoisser sur l'état de santé de notre voisin...
Tout cela va nous affecter, nous atteindre, nous toucher profondément dans des proportions qu'il est difficile de mesurer aujourd'hui. Que va-t-il nous arriver ? Comment allons nous nous comporter les uns vis à vis des autres une fois que tout cela sera fini ? Allons nous tendre la main, sans attendre qu'elle soit saisie, pour sûr ! et continuer de chercher le contact des autres ou allons-nous nous refermer plus encore sur nous-mêmes et poursuivre dans l'individualisme forcené dans lequel nos sociétés nous ont enfermés.
Notre manière d'interagir va se modifier. Subtilement peut-être, mais elle va se modifier.
Les gens vont se regarder et s'envisager autrement. La relation à l'autre sera différente, mais ce qui ne changera pas, c'est la nécessité d'être et de vivre avec cet autre dont nous sommes séparés aujourd'hui.
Pour cette raison, je pense qu'il est assez salutaire de vivre cette expérience de confinement comme une opportunité unique de ne pas être connecté, de ne pas être en compagnie des Hommes. Une occasion de faire silence. J'ai été très tenté au début de cette crise et de cette période d'enfermement de maintenir le lien à tout prix, de tout faire pour maintenir Le contact... et je reviens sur cette position. Cette période peut aussi être celle du retour à soi, du questionnement individuel, de l'introspection contrainte qui peut enfin aller jusqu'au bout d'elle-même. Nous voilà tous moniales et moines. Tous face à nous même et seul - avant, un jour, de retourner au devant des autres. C'est là un moment tout à fait exceptionnel. Oui, il est possible d'apprendre, de lire, de communiquer autrement, mais il est aussi possible de tout arrêter. D'être en méditation. D'être tout court. Ne rien faire, librement, opiniâtrement, résolument, intensément, délibérément. Et de voir où cela nous mène.
Je sais qu'il semble primordial à la plupart d'entre nous, dont je fais partie, de tenter de rendre utile ces semaines de confinement. Il semble que ce vide ne soit pas réellement concevable à la lumière de ce que nous vivions il y a quelques jours seulement. Mais vouloir à tout prix maintenir ce qui fut, c'est aussi se couper de ce qui pourra être... et je désire ardemment que ce qui sera ne soit pas ce qui était ! Pour cela, il nous faut poser ce que nous sommes. Le déposer. Et regarder au-delà et tenter de découvrir ce que nous pourrions devenir : un individu après l'autre !
Qu'existe un devenir social, c'est une chose... Mais il doit d'abord exister un devenir individuel. Et ce devenir est entre chacune de nos mains.
Oui, nous pouvons chanter, parler, lire des textes et des poèmes pour les uns et les autres (et je le ferai peut-être...), mais cela ne devrait pas se faire au prix de ce temps d'introspection, de modestie, de peu de moyen... (que nous devons aussi à ceux qui continuent de travailler au risque de leur santé...).
Une part de cette transformation que la plupart d'entre nous appelons de nos voeux repose dans ce temps de réflexion et d'attention à nous-mêmes. Il serait dommage de passer à côté !

J'entends ceux qui me diront que l'introspection quand on doit s'occuper de ses enfants, c'est un peu compliqué. J'entends tout à fait cela ! Mais être totalement avec ses enfants me semble correspondre à ce que défend ce billet. Il ne s'agit pas de ne rien faire au sens littéral du terme. Il s'agit de ne rien faire d'autre que ce que nous faisons !

mercredi 25 mars 2020

Chloroquine

On ne nous l'a pas dit et nous ne nous en rendions sans doute pas vraiment compte, mais nous vivions sous le règne de Ubu, de Staline ou de Kafka...
Voilà un médecin qui nous dit : un vieux médicament (la nivaquine - qui contient de la chloroquine) donne des résultats pour traiter les malades hospitalisés après avoir été infectés par le sars-cov2. Ce médicament n'est peut-être, voire sans doute, pas efficace à 100%, mais il donne dans mon service de très bons résultats.
Ce médicament existe depuis trente ans et a été administré à des millions de personnes (moi y compris), il n'est donc pas nécessaire de le tester au delà de ce qu'ont recommandé les autorités qui l'ont autorisé il y a trente ans, c'est à dire pour certains un EEG et de mettre sous surveillance les personnes à qui ce médicament à été prescrit, compte tenu du fait que ce dernier est détourné de son objet premier (antipaludéens).
Ce médicament, enfin, est efficace sur la réplication virale, il est inutile sur les cas les plus désespérés qui n'ont plus de virus dans leur organisme... C'est donc un médicament à utiliser en début d'infection et non en fin...
Eh bien il en est pour dire : attention aux effets secondaires ! Rien n'est pas prouvé ! Il faut faire attention, ne nous emballons pas ! Attendons de faire des essais sur des personnes en réanimation et nous verrons bien que cela ne marche pas pour faire ensuite des essais tels que le suggère ce médecin.

Je n'y connais rien en médecine, mais cela ne me paraît pas faire preuve de beaucoup de bon sens... de simple bon sens.
Donnons le médicament et nous verrons ce qui se passe ! La molécule est connue et reconnue et tous ceux qui la prendront sont hospitalisés et sont pour certains en grand danger...

Pendant ce temps, cela va de soit, les essais, les études, les analyses doivent être menées de façon à ce que cette molécule soit distribuée au plus grand nombre... ou pas, si elle ne fonctionne pas !

Je sais bien que la période est à tout le monde donne son avis sur tout et sur n'importe quoi et j'y vais de mon petit couplet, mais enfin, du bon sens ! Du bon sens ! Rien que du bon sens !


mardi 24 mars 2020

Pourquoi ce confinement ? Et que fait-on après ?

Au fil des conversations que j'ai pu avoir avec mon entourage, entourage distancié en ce temps de confinement, j'ai constaté que nous n'étions pas tous sur la même longueur d'onde en ce qui concerne l'enfermement collectif que nous subissons tous.
Voici ma compréhension de la chose :
Nous sommes au stade 3, il n'est donc plus question d'endiguer l'épidémie. Elle est là. Le virus est installé sur tout le territoire.
Puisque l'épidémie est là et qu'il semble évident qu'un grand nombre d'entre nous vont être contaminés et atteints de la Covid-19 - féminin puisque cette abréviation désigne la maladie - la menace est de voir un grand nombre de malades hospitalisés simultanément et notre système hospitalier, déjà en petite forme, débordé - ce qui conduirait à un nombre de décès accru du seul fait qu'il serait impossible de s'occuper de ces malades correctement et des malades atteints d'autres pathologies.
La seule stratégie possible est donc de tenter d'étaler l'inévitable contamination dans le temps et de permettre aux hôpitaux de répondre à la demande.
Ainsi, tous ceux qui doivent être contaminés le seront. Tous ceux qui doivent mourir du coronavirus mourront. Mais il n'y aura pas de morts supplémentaires liées au fait qu'il manquera de respirateurs ou de lits. C'est la vérité terrible qui se cache derrière ce confinement. Il ne s'agit pas d'endiguer l'épidémie comme certains le croient et s'inquiètent de voir notre confinement moins sévère que le confinement chinois, il s'agit de limiter le nombre de contaminations simultanées et d'étaler un phénomène inéluctable.
Ainsi, après trois mois de confinement ultra strict à Wuhan, les autorités chinoises et le peuple chinois sont parvenues à endiguer l'épidémie. Le problème devient dès lors : comment l'empêcher de redémarrer ? A cette question il n'y a aucune réponse autre que de prolonger le confinement indéfiniment... Ce qui n'est une solution viable pour personne.
Il faut donc se préparer en France à un confinement qui durera aussi longtemps que la menace sur les hôpitaux durera. Puis la nécessité de faire fonctionner l'immunité de masse conduira malheureusement beaucoup des plus faibles parmi nous à leur fin.

Que se passera-t-il après la période de confinement ?
Il n'y a qu'une solution et elle a déjà été appliquée par les pays qui n'ont pas eu à confiner leur population tels que Singapour ou Taïwan - qui bénéficiaient de l'avantage supplémentaire de leur climat chaud et humide - TESTER !
La seule solution pour passer d'un confinement de masse à une mise en quarantaine sélective, c'est de tester tous les cas suspects et d'isoler les personnes contaminées.
Une fois cette période de tests intensifs mise en application, il conviendra de continuer jusqu'à endiguement de l'épidémie ou découverte d'un remède ou d'un vaccin efficace.

En France, n'ont n'avions pour faire face à cette épidémie aucun des outils efficace pour un ralentissement : masques et tests. La période de confinement va nous permettre de remettre les pendules à l'heure et de nous munir de ces deux armes pour maîtriser cette épidémie et nous sortir de ce mauvais pas.

J'ai rédigé ce billet il y a quelques jours, et il semble qu'au moment où je le publie, les arguments que j'y avance soient aujourd'hui acceptés ou réfutés, notamment sur la question du redémarrage de l'épidémie après endiguement ou encore du fait que nous serons contaminés à termes, comme l'affirmais A. Merkel. Je préfère le préciser et vous inviter à lire cet article excellent qui fait la synthèse, chiffres à l'appuis de ce que serait la meilleure stratégie pour lutter contre cette épidémie...
https://medium.com/@tomaspueyo/coronavirus-the-hammer-and-the-dance-be9337092b56

lundi 23 mars 2020

Covid-19, avez-vous quelque chose à proposer ?

Si une idée vous venait, si votre entreprise est capable d'aider, mais personne n'a encore pris la parole haut et fort pour le dire, si vous pensez avoir quelque chose à proposer, mais n'êtes pas tout à fait sûr que ce soit une bonne idée, une bonne façon, une bonne méthode, c'est le moment de se jeter dans le vide et de dire !
Nous comptons tous sur vous !

https://www.defense.gouv.fr/aid/appels-a-projets/appel-a-projets-lutte-covid-19

Merci !

Panique sur les réseaux sociaux...

Bien sûr, Internet et les réseaux sociaux sont une invention qui va nous être fort utile en ces temps d'enfermement contraint.
Pourtant, la plupart de ces réseaux, et des entreprises qui les dirigent, fonctionnent sur un mode qui ne nous sert absolument pas : celui de la viralité. Lorsqu'une information est reprise, et reprise encore, elle se répand, et créé un phénomène qui se nourrit lui-même et tant à rendre réel quelque chose qui ne l'est pas forcément. Nous voilà entraînés dans une croyance, une émotion, une peur qui prend substance dans le nombre de gens qui la ressente. Twitter par exemple est le parfait exemple de cette tendance. En quelques mots qu'il est aisé de transmettre ou de "retweeter", on peut véhiculer ces messages brefs et sans nuance et venir pirater l'état émotionnel de centaine de milliers de gens. Cela ne pose que peu de problème lorsqu'il s'agit de chats ou de "people"... mais c'est beaucoup plus problématique lorsqu'il s'agit de l'épidémie que nous subissons. Parce que cela réjoute à la peur, l'anxiété et la panique ambiante. Parce que cela pousse les gens à agir dans le mauvais sens et à prendre de mauvaises décisions.
Pour cela, j'ai une règle que j'ai rendu plus drastique encore qu'en temps normal : la presse, les infos, c'est le matin entre 9h et 9h15. C'est assez pour permettre de savoir ce qu'il se passe. Ce n'est pas suffisant pour créer en moi cet état de panique et d'anxiété. Et c'est plus que largement suffisant.

dimanche 22 mars 2020

Rester en pyjama ?

S'il y a une chose que j'ai appris de mes années d'acteur, dans ces temps de vache maigre où il m'arrivait de ne travailler que quelques jours par mois, c'est bien de rester actif et présent à moi-même alors même que je n'avais rien à faire...
Je viens de lire un article de Jordan Maurin, un homonyme qui fait partie de l'équipe Bonne Gueule, belle entreprise française de vêtement qui m'a ouvert à cette passion.
Je copie l'extrait de son texte ci-après :


"Pour ma part, dans le secret de mon appartement, je n’ai rien lâché.
Car, je ressens quelque chose d’autre qui me pousse à m’habiller chaque jour avec toute l’élégance dont je suis capable. C’est un leitmotiv personnel que je traîne depuis que j’ai lu Glenn O’Brien et qui se résume dans la maxime suivante : vivre ma vie le plus artistiquement possible.
Et l’artistique passe par l’élégance, par la manière d’arranger ses vêtements pour qu’ils soient autre chose qu’une couche protectrice entre soi et les éléments extérieurs. Je veux m’habiller avec élégance pour stimuler mon imagination, pour m’ériger en être de culture, pour continuer à parler avec des figures de style, pour encourager ma propre créativité et aussi, pour m’aider à me supporter moi-même.
Sans l’élégance, je deviens un animal, un corps flottant dans l’espace, instrument d’un destin que je ne maîtrise pas, une proie facile, un être de fatalité. Et dans le contexte que nous vivons tous, je m’y refuse.
Je réclame donc, pour ces semaines à venir, plus d’élégance, toujours plus de style et de culture ! Lisez, regardez de bons films et habillez-vous !
Sur ce, je vais me doucher, me raser et m’habiller."


Je trouve cela parfaitement pertinent et je ne l'aurais pas mieux écrit moi-même ! Donc, pas question de rester en pyjama, au contraire, faire de ces instants de confinements des instants d'élégance, pour faire face à cette situation avec ce que nous sommes capables de produire de plus beau et de plus artistique.
D'autant qu'il y a dans ce mot d'élégance quelque chose d'universel, mais qui, d'une manière ou d'une autre ramène encore au vêtement !

Pour lire l'article complet : https://www.bonnegueule.fr/journal-confine-covid-19-mon-style-et-moi/



samedi 21 mars 2020

Anticiper et prendre conscience... Un autre billet sur la Covid-19

Nous avons entendu notre ex-ministre de la santé affirmer qu'elle avait prévenu il y a quelques mois des risques conséquents liés au coronavirus, mais que ses avertissements n'avaient pas été entendus par le premier ministre et le président de la république.
Le premier ministre a tout de même reconnu lors d'une interview que la prise de conscience avait bien eu lieu puisqu'il avait organisé deux réunions (sic). On ne sait pas très bien ce qu'il en est sorti, mais ce que l'on sait c'est que les décisions qui auraient permis d'éviter la situation actuelle n'ont pas été prises !
Il est bien facile de refaire l'histoire une fois les événements passés et ce n'est pas ce que ce billet se propose de faire.
Je tire de cela deux leçons.

La première : si vous êtes persuadé que la catastrophe est imminente, ne lâchez pas ! Revenez à la charge encore et encore. Cela vous coûtera peut-être, mais cela vaut mieux que de voir des vies gâchées. "Ne pas lâchez" - cela exprime la nécessité d'affiner la manière que vous avez de communiquer, de trouver l'angle juste pour amener votre auditoires à prendre la mesure de ce qui est pour vous une évidence. Si des gens comme Mme Buzyn avaient su se faire entendre, les choses auraient été différentes. A quel point, je n'en sais rien et ce n'est pas important !

La seconde a trait à la prise de conscience. Aujourd'hui, alors que le Québec est à dix jours de retard sur l'Europe, des décisions de confinement et de fermetures préventives sont prises. Dix jours avant que le virus ne les dépassent potentiellement ! Ce sont dix jours de gagnés sur l'épidémie et autant de vies sauvées.
Cette prise de conscience, il eut été possible de l'avoir avec autant d'avance sur la maladie en observant ce qui se passait en Italie. Juste sous nos yeux.
La leçon à tirer de cela : anticiper c'est prévoir le pire, vite, avant que la situation ne sorte de tout contrôle. Difficile de dire que nous ne savions pas ! Les italiens nous l'ont écrit : "Faites comme nous ! Maintenant ! Ce sera toujours autant de journées de gagnées sur l'épidémie et autant de vies sauvées...".
Personnes ne veut être celui qui annonce les mauvaises nouvelles et prend le risque de l'impopularité. C'est pour cela qu'il est difficile d'être un dirigeant, un vrai.

Une fois encore : il est facile de refaire l'histoire...

(Billet rédigé le 16 mars)

vendredi 20 mars 2020

Communiquer au temps du confinement !

Le besoin des autres et de communiquer ne sera jamais aussi fort que pendant ces semaines de confinement auxquelles le Sars-Cov2 va nous forcer.
C'est le moment d'être créatif.
De créer des groupes d'apprentissage, des groupes pour des brunchs virtuels, de se parler autrement qu'à l'habitude, mais de trouver et d'inventer de nouvelles manières de s'enrichir et de continuer d'exister.
Les temps sont rudes, il n'est pas nécessaire qu'ils soient aussi anxiogènes et solitaires. 

jeudi 19 mars 2020

Saunavirus...

Les virus existent depuis des millions d'années. Ils cohabitent avec nous et la plupart du temps ils ne représentent pas un danger. Les humains vivent en relative harmonie avec la plupart des virus - que la nature à inventé pour contenir le développement bactérien.
Une caractéristique des virus est qu'ils ne supportent pas bien la chaleur. Le corps le sait qui dès les premiers instants de la contamination fait augmenter la température du corps pour tenter de détruire les virus proliférants anormalement. Phénomène bien connu : la fièvre !

Je précise au passage pour tous ceux qui seraient tentés de faire baisser la fièvre et de se ruer en pharmacie pour acheter du paracétamol, que c'est une manoeuvre absurde qui consiste à empêcher le corps de faire ce qu'il sait faire au mieux depuis des dizaines de millions d'années : se défendre des agressions extérieures. Si votre corps monte en température, c'est pour votre bien. Le contrecarrer, c'est jouer contre votre camp et c'est considérer qu'une pauvre molécule pharmaceutique aurait plus de pouvoir guérisseur que des millions d'années de lent processus évolutionnaire. Processus qui jusqu'à présent nous a préservé d'une extinction liée à un virus ! Par les temps qui courrent, je puis vous assurer qu'un peu de bon sens est votre meilleur médicament !

Cela dit : passer quarante-cinq minutes dans un sauna à 41 degrés (ce qui est plus de température que le corps ne saurait produire à lui tout seul) permettrait de contenir une contamination virale. Une température que le corps humain peut tolérer pendant ce laps de temps. Pas les virus. Pas le Sars-Cov2 ?
Je n'ai pas testé pour vous. J'espère bien ne pas avoir à le faire. Si vous avez accès à un sauna, il se peut qu'une voie de salut vous soit offerte !

mercredi 18 mars 2020

Tous les jours à 3 grammes et fier de l'être !

Les résultats de mon dernier test sanguin sont tombés !
Mon taux de cholestérol est de 3 grammes ! Joyeusement de 3 grammes !
Ce taux est bien sûr en dehors des limites fixées par le corps médical qui me recommande d'aller consulter un cardiologue et de commencer à économiser pour pouvoir me payer les statines qui viendront me tirer de cette anomalie.
Je n'en ferai rien.
Le cholestérol est bon pour la santé.
Il est vital pour le fonctionnement de mes cellules, de mes hormones, de mon cerveau...
Mon taux de cholestérol est élevé parce que je consomme tous les jours de l'huile de coco qui est la meilleure huile qui se puisse consommer pour nourrir l'organisme de ces graisses dont il a tant besoin. Et on me demande d'aller voir le médecin.
Tout cela pour offrir un message de réassurance à tous ceux qui comme moi "ont" du cholestérol. N'ayez aucune crainte. Avoir peur du cholestérol serait aussi absurde que d'avoir peur du sang dans les veines ou de la bile dans la vésicule biliaire !
Pour votre santé et donc la santé de votre système immunitaire dont vous allez avoir dramatiquement besoin dans les semaines qui viennent, pensez à consommer de bonnes graisses et à limiter le sucre, sous toutes ses formes !...
Simple et salutaire !

Je ne peux bien sûr que vous recommander de lire ou de relire l'article de mon ami Guillaume Bélanger sur ce sujet ! Vous le trouverez ici : https://healthfully.net/2011/12/06/but-what-about-cholesterol/




mardi 17 mars 2020

La logique du virus

La solution pour museler ce virus est connue. Il n'y en a qu'une : confinement.
À moins de cela, le virus continuera de se répandre.
La Chine l'a compris et la situation s'améliore.
L'Italie l'a compris tardivement et la situation se stabilise, semble-t-il.
La France le comprend enfin et la situation va se détériorer dans les semaines qui viennent avant d'aller mieux, nous l'espérons...

Je déteste faire les oiseaux de mauvais augure et donner un avis aisé sur une situation aussi complexe et désagréable qui va venir bouleverser les mois et les années à venir pour nombre d'entre nous, pour ne pas parler de ceux qui vont y laisser ce qu'ils ont de plus précieux : leurs vies... Mais il n'empêche, cette crise, cette épidémie nous montre une fois de plus combien le système que nous avons construit ne nous protège pas des grands enjeux qui concernent notre espèce entière. Nous devons apprendre de ce virus comment travailler et collaborer tous ensemble, peuple unique d'une planète unique.
Je souhaite ardemment que ce virus emporte une fois pour toute, au sens figuré, tous les Trumps et les démagogues de la Terre et que de vrais leaders, femmes et hommes, se rassemblent autour d'une table et nous montrent un chemin d'avenir. Je serais prêt à les suivre, aussi amère que serait la pilule...

(Billet rédigé le 13 mars)

lundi 16 mars 2020

Confiné...

Avez-vous entendu parler des "Multivers", "Multimondes" ?
De la physique quantique, de la formule de Schrödinger ?
Probablement pas...
Et pourtant, il existe dans le domaine de la physique des trésors de découvertes et d'avancées qu'il est difficile de soupçonner vu le temps que nous passons à regarder des vidéos de chats et sur des "app"qui gaspillent notre temps comme si nous en avions à revendre !
Si l'on en croit la situation en Italie ou 15 millions de personnes ont été placées en quarantaine à l'heure où je rédige ce billet, il est fort possible que nous ayons à subir une période, plus ou moins longue, durant laquelle il va nous falloir diminuer nos déplacements, voire nous retrouver confinés...
Cela pourrait être l'occasion, une fois notre attention et notre aide portée à ceux qui en ont besoin, de prendre ce temps de calme contraint pour apprendre quelque chose, mieux comprendre ce monde ou soi-même, mieux analyser les réactions de l'humain en situation de stress et de peur collective...
Autant de sujets qui nous rendraient plus fort face à la situation que nous rencontrons aujourd'hui, dut-elle se reproduire...

vendredi 13 mars 2020

4 piliers du contentement ?

Il peut être bon de rappeler de temps à autres les quelques fondamentaux qui participent à une vie de contentement.
Selon David Brooks, une personnalité médiatique issue de l'univers du développement personnel, le contentement proviendrait de 4 piliers que sont :
-Notre engagement vis à vis de notre compagne ou compagnon et au sens large de notre famille
-Notre engagement vis à vis d'une vocation que nous aurions identifiée (notre éléments pour ceux qui suivent ce blog et apprécient Ken Robinson)
-Notre engagement spirituel (philosophie, foi)
-Notre engagement vis à vis des autres au sens large, ce que les américains des Etats-Unis appellent : the community.

Vrai ou pas, ce petit rappel est là pour mettre en face de nos yeux ce qui compte vraiment et ce sur quoi il peut être malin d'investir de notre temps, de nos ressources ou de nos sentiments...

jeudi 12 mars 2020

Urgence et fraîcheur, les deux chausse-trappes de la prise de parole en public...

Je l'entends souvent : "J'ai besoin d'attendre le dernier moment pour préparer ! C'est là que je ressens le plus ce sens de l'urgence et que je suis en mesure de donner le meilleur de moi-même..." ou encore : "Lorsque je prépare, j'ai le sentiment de perdre en spontanéité et cela ne me convient pas, aussi je prépare le moins possible pour garder de la fraîcheur !"...
Ces deux approches sont dangereuses !
Il me semble évident que l'on se sent beaucoup plus à l'aise et serein sur scène lorsqu'on a préparé son intervention et je ne conçois tout simplement pas de présenter, animer ou prendre la parole sans préparation. Ce serait pour moi la quintessence du manque de professionnalisme.
La plupart des orateurs sont stressés avant de prendre la scène ou le micro. Je les comprends. Mon premier conseil à tous ces gens qui me demandent comment minimiser les effets du trac et ses possibles conséquences délétères : Pré-pa-rer !
C'est aussi simple que cela.


mercredi 11 mars 2020

Vous trouver !

C'est sur ce point que la plupart des indépendants avec lesquels j'ai travaillé ou échangé ont la plupart du temps échoués : être repérés par leurs clients futurs...
Pour qu'une activité d'indépendant se développe, il faut qu'un ou plusieurs clients potentiels aient vent de l'activité en question et de ce qui est proposé, en entende parler de façon suffisamment positive qu'ils aient envie d'en faire le test et que ce test s'avère être suffisamment convaincant qu'il donne le bénéfice du doute et le début, fragile, d'une relation commerciale.
Si cela marche, si en dépit de tous ces obstacles et de toutes ces difficultés, la rencontre a lieu, elle peut s'installer dans la durée et permettre des relations commerciales riches et fructueuses pour le client et pour la personne qui a fait le choix de l'indépendance.
Ce genre de rencontre ne se produit pas souvent. Il y a là quelque chose de magique. Je ressens le potentiel de cette magie à chaque rendez-vous de prospection. Je me demande si nous allons nous comprendre, aligner nos représentations de ce que doit être la formation, nos objectifs, nos envies et si cela nous conduira vers une relation commerciale longue, durable et fructueuse pour les deux parties...
Je ne pense pas que cette magie puisse être déplacée sur une plateforme ou un site web ou déléguée à un quelconque intermédiaire.

mardi 10 mars 2020

La fin du monde...

Il y a les faits. Ce que nous savons. Le coronavirus et l'épidémie qu'il produit occasionnent toute une cohorte de faits. Faible contagiosité, faible (à ce jour) létalité, maladie qui touche principalement les personnes immuno-déprimées. Ce sont les faits principaux auxquels les autorités sanitaires nous permettent d'accéder. À moins de douter de leur authenticité, il est raisonnable de considérer que ce virus n'est pas dangeureux. Il n'est pas innofensif, mais il n'est pas d'un niveau de dangerosité tel qu'il justifie les réactions de panique et d'angoisse que nous constatons actuellement.
Parce que nous sommes humains et que voir nos voisins angoissés nous angoisse. Parce que nos cerveaux sont programmés pour envisager le pire. Parce que la peur est l'émotion qui est la plus contagieuse. Et face à cela, les faits cessent de nous aider à rester rationnel. Les faits ne changent pas, mais notre réaction et nos actions se produisent en dehors de la raison et nous entrons dans des schémas comportementaux qui justifient cette angoisse. Parce que face à la peur, le réflexe est d'agir, de bouger, de faire quelque chose.
Agir de la sorte ne donne qu'un seul résultat : plus de peur, plus d'angoisse, moins d'efficacité.
Les temps sont tendus et la seule façon d'y faire face serait d'aller vers plus de raison que de coutume, de nous concentrer sur les faits, de vérifier les sources, de concentrer notre attention sur des sources fiables et qui ne cherchent pas le sensationnalisme, de prendre soin de soi et des autres en adoptant des attitudes responsables et sensées : se laver les mains, éviter les contacts, porter un masque lorsque l'on est souffrant.
Le reste est une forme de "drama" que dirige notre cerveau reptilien. C'est un "drama" qui le goût et l'apparence du réel, mais qui ne l'est pas. Ce n'est pas la fin du monde.

lundi 9 mars 2020

Ce qu'il faut pour progresser...

C'est quoi "Progresser" ?
C'est avancer, au sens littéral. C'est abandonner ce qui est derrière pour aller de l'avant !
Abandonner ce moi d'hier, y renoncer, pour embrasser le moi d'aujourd'hui. Ce moi d'aujourd'hui ne peut pas être nourrit des mêmes croyances et des mêmes représentations que celui d'hier. Il faut bien renoncer à ce confort si l'on veut progresser. Il faut bien se débarrasser de ses habitudes anciennes, en créer de nouvelles et ainsi de suite !
Il n'y a pas de progrès à moins de cela !

vendredi 6 mars 2020

La meilleure baguette magique...

Il y a peu, nous comparions avec une autre formatrice de ma connaissance, nos baguettes magiques.
Elle venait de faire l'acquisition d'une baguette flambant neuve inspirée de l'univers de Harry Potter. Je l'enviais un moment, moi qui ne possède qu'une baguette de plastique gris clair un rien infantile...
Pourtant, nos deux baguettes magiques ont quelque chose en commun, au delà de leur aspect et de la qualité de leurs finitions, c'est qu'elle ne marchent pas !
Il n'y a pas de magie, pas de trucs, de raccourcis, de pilule...
Il n'y a que vous et votre travail.


jeudi 5 mars 2020

On ne reçoit que ce que l'on donne...

Il y a cette expression : "The getting is in the giving..."
On ne reçoit que ce que l'on donne...
Cette citation a du sens, parce qu'elle indique qu'une personne généreuse est une personne qui a changé sa façon de voir le monde. Le manque de générosité que nous constatons partout tient à une chose simple : notre peur. Peur de l'avenir, peur de manquer, peur de ne plus avoir assez... Cette façon de voir les choses provient de notre cerveau reptilien qui se soucie de notre avenir et a tendance à projeter le scénario du pire.
Celui qui dépasse cet archaïsme gagne.
La générosité, dans un monde ultra-connecté, le partage d'information, la générosité au sens large, tout cela paie, au centuple.

mercredi 4 mars 2020

Transformer les données brutes en un message compréhensible !

Nous accumulons tous de la donnée ! De la data. Brute. Des chiffres, des pourcentages, des évolutions chiffrées d'une année sur l'autre, des résultats, etc.
Les données brutes sont indigestes pour un être humain. Nous ne sommes pas des ordinateurs, capables d'analyser et d'interpréter ces données dans leur forme première. Devant des kilomètres de tableaux et de chiffres alignés, nous rendons les armes !
La différence entre la donnée brute, la data et quelque chose de digeste, un message perceptible et compréhensible : les histoires.
Cette aptitude à transformer les données brutes en histoires est sans doute la plus précieuse et la moins enseignée qui soit !
Il ne s'agit pas d'un talent ! Personne n'est un narrateur-né ! Personne ne naît en capacité de raconter de belles histoires qui rallieront tout un auditoire à une opinion donnée. Cela s'apprend. Cela se pratique. 
Les 2 et 3 juin prochains, j'aurai la chance de proposer le training "Winning Hearts and Minds / Captiver et Convaincre - Partie 1 : Présenter avec confiance" en session interentreprises et en français. Cela ne se produira qu'une fois cette année sur Paris ! 
Si vous êtes de ceux qui voulez enfin développer cette aptitude narrative et vos facultés d'oratrice ou d'orateur, il est temps de vous inscrire à ce training !

Cliquez ici pour avoir plus de renseignements ! Et entrez dans l'univers de ceux qui transforment le plomb (la donnée brute) en or (votre message perceptible et inspirant pour tous !)
Les inscriptions ouvrent aujourd'hui ! Je me tiens prêt à vous accueillir !

mardi 3 mars 2020

Votre vraie valeur, mesurée au centime près...


Regardez votre feuille de paie.
Quel en est le montant ?

Eh bien voilà face à vous la valeur, au centime près, que vous accordez à qui vous êtes et à ce que vous faites.
C’est assez radical, je l’entends, mais cela fait parfaitement sens. Si vous acceptez ce montant, alors c’est que la valeur qu’il indique vous satisfait. Sinon, vous feriez quelque chose pour que ce montant ne soit plus le même, à la hausse ou à la baisse !
Ce que cela implique, c’est que la première façon de voir ce montant changer est de commencer à travailler sur la valeur que vous vous donnez !
L’argent est une extension de l’estime que vous avez de vous-même !
Au centime près !


lundi 2 mars 2020

Là où tout se passe !

S'il y a une chose que mon métier d'acteur m'a appris, c'est bien que tout se passe à la fin.
Manquer la fin et l'oeuvre n'a plus grand sens...
La leçon a en tirer, c'est que toute préparation doit commencer avec la fin en tête, avec une représentation claire et précise de ce que la réunion, la présentation, le séminaire doivent produire une fois terminés !