vendredi 29 janvier 2021

"Arrêter de se faire du soucis et commencer à vivre !"

Stress !

Inconnu, difficultés, sentiment d'insurmontable, jugement...

Nous sommes, je suis, sans cesse soumis au stress et lorsqu'il apparaît, les choses se compliquent et l'anxiété nous saisi et il est délicat de s'en sortir. Le monde s'assombrit, les possibles s'estompent...

Il est alors possible de se rappeler des trois règles de Dale Carnegie pour gérer le stress, ce "vieil" ami et inventeur du "développement personnel" selon moi !

La première de ces règles est d'imaginer le pire qui puisse arriver. Vous devez prendre la parole, qu'elle est le pire des résultats que vous puissiez en attendre ? Est-ce comme vous le suggère votre mental la mort, le jugement définitif et l'exclusion de votre entreprise et de toute forme avancée de civilisation ou juste un appréciation négative de la part de certains membres de l'auditoire ? Rien n'est aussi pire ou terrifiant que notre mental ne nous l'indique. Votre vie n'est pas en jeu. N'agissons pas comme si c'était le cas. 

La seconde : vous valez bien plus que vous ne le pensez ! Qui parmi vous qui me lisez accepterait de vendre ses jambes pour 1 milliards d'euros. Personne, j'en suis sûr ! Et ses bras, pour la même somme ? Personne. Et voilà, vous êtes en possession d'un corps que vous valorisez d'ores et déjà à la somme de 2 milliards d'euros. Une bagatelle ! Vous disposez du plus coûteux et du plus précieux des vaisseaux. Vous êtes ce diamant et vous vous angoissez, comme je le fais si souvent, pour des sujets ou des choses qui ne valent pas le dixième de cette valeur. Il y a deux Ferrari dans votre garage et vous angoissez sur la possibilité ou non de vous offrir une Kangoo !!

Enfin la troisième : visualisez chaque matin un pauvre individu à qui on couperait la tête. Cela paraît abjecte, mais dans bien des endroits de la terre, se faire couper la tête faisait et fait encore parti des possibles. Pour nous, ce risque n'existe pas ! Il N'EXISTE PAS ! Si vous commencez la journée en vous rappelant que vous êtes dans un monde plus sûr qu'il ne l'a jamais été, que votre vie ne sera quasiment à aucun moment de la journée à venir en danger et que tout ce qu'il vous est demandé est de vivre du mieux que vous le pouvez, alors vous verrez que la plupart de vos angoisses sauront s'apaiser. 

Vivre le stress est aussi une question de choix. Il est possible de se laisser prendre et d'aller dans cette spirale de l'angoisse au fond de laquelle il n'est rien que le noir et la paralysie. Il est aussi possible de choisir autrement. De prendre les choses en mains. De travailler à des représentations différentes. De préparer, de faire face, d'aller au devant ! De ne pas penser. D'agir !

jeudi 28 janvier 2021

L'Homme progresse-t-il vraiment ou... ?

L'Homme des cavernes. 

Qu'est-ce que le progrès ? : il est, ou devrait-être, ce qui nous permet de mieux être à l'échelle de l'espèce.

Nous considérons que nous avons fait beaucoup de progrès depuis ces temps reculés, préhistoriques. Nous nous pensons "civilisation", nous estimons que nos avancées technologiques nous donnent un droit sur le reste de la création et que notre aptitude à rejoindre la lune et à en revenir fait de nous un miracle de l'évolution et que cette évolution ne peut avoir pour issu qu'une panacée technologique comme l'ammortalité. 

Il n'en est peut-être rien. 

Qu'en est-il de nos vies ? Qu'en est-il de notre capacité à nous fondre dans notre éco-système ? Qu'en est-il de nos corps et de leur puissance adaptative ? Qu'en est-il de nos âmes et de la paix qu'elles requièrent ?

Si l'on me posait la question, je dirais que depuis l'homme des cavernes, en termes de progrès purs, d'avancée du bien-être humain, nous avons diablement régressé. 

L'Homme des cavernes passait 20 heures par semaine à se nourrir, à entretenir son habitat et à se vêtir. Le reste du temps était consacré aux autres, à la découverte, à la compréhension de l'environnement et à la reproduction ! Qu'en est-il aujourd'hui ? Nous avons les machines à laver, les aspirateurs, les chemises qui ne froissent pas, le chauffage central, le macadam et les voitures... et nous passons plus de 35 heures par semaines à travailler et le temps qu'il faut pour entretenir notre habitat est le même qu'il y a cinquante ans et la paix de l'âme est devenu un luxe et lorsqu'une épidémie nous surprend dans ce confort sournois nous n'avons pas une seconde confiance en nos corps et nous n'espérons qu'en une chose : un vaccin, qui est encore un signe de progrès, mais de ce progrès qui nous rend encore plus dépendants et éloignés de notre éco-système...

Le progrès que nous attendons maintenant de la part des scientifiques de ce monde est celui qui nous rapprochera de notre monde et nous unira les uns et les autres. Les autres progrès ont eu leur chance et ils ne semblent pas être de ceux dont ne nous pouvons pas nous passer !

Grands dieux, je suis prêt à vivre demain dans un monde sans ordinateur, sans écran et sans téléphone portable ! C'est tout bêtement le monde dans lequel je suis né !!

Je garde les dentistes et l'eau chaude de ma douche... pour le reste...

mercredi 27 janvier 2021

L'effet Dunning - Kruger

J'adore acheter des livres. E-books pour la plupart. 

Ma bibliothèque numérique est remplie de livres que je n'ai pas lu et pour la plupart que je ne lirai jamais. Fictions ou développement personnel...

Je pourrais me dire que ce n'est là que le reflet de ma paresse ou de mon manque de temps, pourtant, je vois dans cette bibliothèque de livres non lus une sorte d'anti-liste de mes compétences et de mes savoirs. Il y a là comme un reflet de tout ce que je ne sais pas, tout ce que je pourrais encore apprendre, tous ces potentiels qui continuent de tourner autour de moi et dont j'ai parfois une étincelle ou un rappel lorsque j'ouvre l'application "Livres" de mon téléphone.

S'il est important de savoir ce que l'on sait, il l'est peut-être tout autant de savoir, ou d'avoir une idée, de tout ce que l'on ne sait pas, de notre niveau d'ignorance. Cette connaissance est précieuse, parce qu'elle nous évite de tomber dans ce que la psychologie a baptisé : l'effet Dunning-Kruger qui veut que les plus ignorants et incompétents sont ceux qui doutent le moins d'eux-mêmes et que ce sont les individus les plus intelligents qui restent dubitatifs sur leurs capacités ! C'est bien pour cela qu'Audiart écrivait : "les cons ça osent tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît !". 

Avoir une main sur sa propre ignorance, rester conscient du vaste champs de savoirs vierges qui nous entoure est la preuve ultime de notre envie de progresser !

mardi 26 janvier 2021

Changements !

Vous direz que j'insiste lourdement sur le corps et ses bienfaits ces derniers temps, mais c'est bien parce que l'époque est au mental et à toutes ses angoisses, que le corps devient un refuge et une source de bien-être.

Il y a beaucoup à gagner à voir progresser son corps, que ce soit en souplesse (...), en force, en poids. C'est le secret que la nature nous a légué. Nous sommes des êtres capables d'adaptation, notre corps est programmé pour s'adapter à ce que son environnement lui envoie d'épreuves ou de difficultés. Et le corps sait s'adapter vite ! Votre corps apprendra bien plus vite à gérer le froid que la guitare ou une langue nouvelle. Notre survie dépendait de cette capacité adaptative, moins de notre capacité à apprendre la musique. 

Ainsi, une heure par semaine, à peine, en une fois ou répartie en 6 séquences de 10 minutes quotidiennes peuvent vous apporter des résultats spectaculaires, pourvu que vous y mettiez de la persévérance et appliquiez le principe de l'hormèse que j'ai détaillé dans un récent billet ! 

J'ai commencé une musculation légère il y a deux ans maintenant. Une séance d'une heure par semaine. Pas plus. Pas moins. Lentement je vois mon corps réagir, changer, s'adapter, se modeler différemment et c'est une source de satisfaction qui va bien au delà de la seule amélioration physique et visuelle, c'est aussi quelque chose sur lequel je peux avoir un impact, une manière de préparer les crises à venir... 

lundi 25 janvier 2021

Des êtres faits de corps !

J'entendais Jean-Paul Goude sur le podcast du magazine "l'étiquette" parler de son corps et à quel point ne pas avoir d'épaules, les jambes courtes et le "cul bas" lui avait pesé toute sa vie et comment il avait envisagé le vêtement comme une prothèse pour changer ce que les autres percevaient de son corps...

Alors que je l'écoutais, dans le métro, j'avais en face de moi une jeune femme magnifique et ronde, son casque sur les oreilles qui ondulait doucement au rythme de sa musique et nous faisait partager de tout son corps le rythme de sa musique. Sans se soucier de l'opinion des autres et de ce que ses rondeurs pourraient susciter de jugements. 

Notre corps est ce qui nous relie à la vie. Il est ce vaisseau qui abrite la vie. La vie n'est pas dans l'éther de nos pensées. La vie n'est pas dans nos représentations de ce monde, ni dans les histoires que nous nous en racontons. La vie est toute entière contenue dans ce mystère qui veut qu'à partir de matière morte, nous soyons vivant et ce "vivant" est corps. Il y a alors quelque chose de bien étrange à ne pas aimer son corps. Etrange, mais courant. Le corps, c'est de nous la seule chose qui se voit ! La beauté de nos âmes a besoin d'être démontrée. La puissance de notre intelligence n'est pas plus apparente que le plus présent de nos fantasmes. Mais le corps se montre ! Il explose à la face du monde. Les autres nous envisagent à partir de ce corps.

Je crois qu'il y a un premier effort à produire. Celui de décider que ce corps qui nous est légué comme à une loterie, mérite notre affection. Quelle que soit sa forme, quelle que soit ses défauts voire ses anomalies. Il est le seul que nous aurons jamais. Il est ce véhicule précieux, précis, hautement biotechnique qui mérite notre respect et notre attention. 

Partant de là, oui, il est possible d'habiller ce corps, de muscles, de vêtements, de bijoux, de falbalas, qui raconteront pour nous des histoires différentes... mais au delà du vêtement, accepter son corps, le respecter et lui rendre sa gloire, est à la base de ce qui fait vraiment le charme, c'est à dire l'allure. Le style. On ne peut créer son style ou un style sans en apprécier l'élément essentiel : le corps !

vendredi 22 janvier 2021

Disruption mon cher Watson !

La hifi a son univers. Le son est une affaire sérieuse pour les passionnés. Pendant des années, si vous étiez sérieux à propos du son de votre installation HiFi, vous achetiez ceci, ou plutôt quelque chose qui ressemblait à ceci : 


Et les représentations que la plupart d'entre nous portons sur le monde du son et à quoi ce bon son est censé ressembler nous conduit irrémédiablement vers de grosses boîtes noires affublées de quelques boutons qui se tournent, dans un sens ou dans un autre...

Aujourd'hui, la marque leader en matière de son, notamment de son digital et de conversion de ce son digital en son analogique compréhensible par un ampli et des enceintes ressemble à ceci :



Des boutons verts qui clignotent, pas de boutons qui tournent, rien qu'une toute petite boîte bizarre aux boutons bizarres et ce produit écrase tout ce que la concurrence tente de lui envoyer !

Lorsqu'on parle de changer les façons de penser, de prendre des risques et de continuer d'avoir confiance en sa vocation, quelqu'en soit l'emballage, voilà le genre de résultat que l'on obtient. Quelque chose d'inédit, que personne n'a jamais vu, qui étonne, surprend, dérange mais dont les qualités sont indéniables et remarquables ! Si je devais investir 1500 euros, je sais lequel de ces deux produits se retrouverait dans mon salon !

jeudi 21 janvier 2021

Nietzsche, le génie... et Mozart..

 Nietzsche, une fois encore... Une citation un peu plus longue mais qui en vaut la lecture :

"Manifestement, les hommes ne parlent de génie que là où ils trouvent le plus de plaisir aux effets d’une grande intelligence et où, d’autre part, ils ne veulent pas éprouver d’envie. Dire quelqu’un « divin » signifie : « Ici, nous n’avons pas à rivaliser. » Autre chose : on admire tout ce qui est achevé, parfait, on sous-estime toute chose en train de se faire ; or, personne ne peut voir dans l’oeuvre de l’artiste comment elle s'est faite ; c’est là son avantage car, partout où l’on peut observer une genèse, on est quelque peu refroidi ; l’art achevé de l’expression écarte toute idée de devenir ; c’est la tyrannie de la perfection présente. Voilà pourquoi ce sont surtout les artistes de l’expression qui passent pour géniaux, et non pas les hommes de science ; en vérité, cette appréciation et cette dépréciation ne sont qu’un enfantillage de la raison."

Mettre d'autres êtres humains sur un piédestal et leur conférer des qualités surhumaines n'est qu'une manière bien pratique de ne pas rivaliser ! 

Je ne le répèterai jamais assez, le génie n'est que celui de la lampe. Les autres, ceux que l'on dit géniaux, n'ont fait que suivre un chemin que très peu osent emprunter.

Enfin, comme l'affirme Nietzsche, personne ne veut voir ce qu'une oeuvre contient d'efforts et de douleur. Personne ne veut entendre parler des brouillons, des échecs et des doutes. L'oeuvre paraît plus belle si elle semble avoir toujours existé et faire partie des miracles de la création. Mais ce n'est pas le cas. Dans chaque sonate de Mozart on peut entendre la sueur et la tristesse, toute une jeunesse sacrifiée, les heures de travail accumulées pour tenter de la voir renaître... mais pour cela il faut tendre l'oreille et entendre au delà des notes, bien au delà des notes...










mercredi 20 janvier 2021

Passe par les villages...

 
Joue le jeu.
Menace le travail encore plus.
Ne sois pas le personnage principal.
Cherche la confrontation.
Mais n’aie pas d’intention.
Evite les arrière-pensées.
Ne tais rien.
Sois doux et fort.
Sois malin, interviens et méprise la victoire.
N’observe pas, n’examine pas, mais reste prêt pour les signes, vigilant.
Sois ébranlable.
Montre tes yeux, entraîne les autres dans ce qui est profond,
prends soin de l’espace
et considère chacun dans son image.
Ne décide qu’enthousiasmé.
Echoue avec tranquillité.
Surtout aie du temps et fais des détours.
Laisse-toi distraire.
Mets-toi pour ainsi dire en congé.
Ne néglige la voix d’aucun arbre, d’aucune eau.
Entre où tu as envie et accorde-toi le soleil.
Oublie ta famille, donne des forces aux inconnus,
penche-toi sur les détails, pars où il n’y a personne,
fous-toi du drame du destin, dédaigne le malheur,
apaise le conflit de ton rire.
Mets-toi dans tes couleurs, sois dans ton droit,
et que le bruit des feuilles devienne doux.
Passe par les villages, je te suis.

(Extrait de Par les villages, pièce de Peter Handke)

Version enregistrée ici : https://soundcloud.com/fran-ois-maurin-1/passe-par-les-villages-handke

Vous entre vous et vous... et par rapport à vous !

Nous sommes poussés à penser dès notre plus jeune âge que la comparaison a du sens, que les progrès et les avancées des autres peuvent éclairer nos propres avancées, qu'il y aurait une course à courir et un vainqueur à l'arrivée, qu'il n'y a qu'un gâteau et qu'il nous faudrait une part la plus grosse possible...

Il n'y a rien de plus faux. 

La vie n'est pas une course. A la fin, il ne s'agira que de vous-même, face à vous-même. Où seront-ils tous ces "autres", au moment du grand bilan ? 

La comparaison n'a pas de sens. Les autres ne sont la mesure de rien pour ce qui concerne les objectifs qui sont les vôtres. Vous ne devez vous comparer qu'à vous-même, ce vous-même du passé qui n'avait pas encore travaillé ou atteint ses objectifs ! Vous ne devez avoir pour échelle que ce frémissement qui vous dit que vous êtes sur le bon chemin, que c'est cela que vous aimez faire, que c'est ainsi que vous voulez vivre. Cela peut-être dans un bois, sous une tente, par moins 20 degrés Celsius, ou dans un hôtel de luxe sur la côte d'Azur, il n'y a que vous pour le savoir... 

mardi 19 janvier 2021

Le plus beau !

Un ami m'a envoyé une photo de moi, une photo prise il y a 35 ans. 

Lorsque je me suis vu comme je ne m'étais pas vu depuis toutes ces années, j'ai eu un choc !

J'étais beau, jeune, plein de vie, une peau fraîche et bronzée... Beau !

Le savais-je à cette époque ? Non ! Pire, je me pensais laid, sans charme et sans grand intérêt... Je n'avais aucune idée de cette puissance que j'avais entre les mains et de tout ce potentiel qui ruisselait de chacun de mes pores !

Ce dont j'ai conscience aujourd'hui, c'est de l'existence de ce pouvoir. Il n'est peut-être pas aussi immense qu'il ne l'était le jour de mes 17 ans, les possibles ce sont réduits, mais il en reste assez pour vivre une belle vie, assez pour créer, pour inventer, dans tout ce qu'être vivant me donne de force et de pouvoir ! 

Vous êtes plus fort que vous ne l'imaginez, plus inventif que vous ne le croyez, plus intelligent qu'on ne vous le fait entendre, plus beau que vous ne le pensez ! Alors qu'est-ce qui vous retient maintenant !?











lundi 18 janvier 2021

Enfin une réponse à la question du sens de la vie...

Responsabilité.

Ce qui donne sens à notre vie, c'est ce choix de prendre la responsabilité de nos actions. De décider de lever cette pierre, de nous engager dans cette direction, de produire notre art et d'affirmer ensuite à la face du monde : c'est moi qui l'ai fait, c'est moi qui l'ai décidé... et d'en endosser toutes les conséquences.

Il n'y a rien d'autres que nous ne puissions envisager pour donner un objet à nos existences que ce sens de la responsabilité, qui est la seule façon dont nous disposions d'accroître le respect que nous avons pour nous-même... Autrement, nous sommes fragiles, influençables, mortels, faibles... mais nous avons ce pouvoir, cette capacité à être responsable : "J'ai soulevé cette pierre, j'ai élevé cet enfant, j'ai construit ce pont..."

Éviter la responsabilité, c'est éviter la vie... ce qui lui donne son sens. 

L'alternative donne les jeux vidéos, le plaisir immédiat, la gratification instantanée... L'adolescence éternelle !!

La chose n'est pas tout à fait la même pour les femmes et pour les hommes...

Pour les femmes, c'est un rien plus simple (et non plus facile), parce qu'il y a cette évidence biologique, imprégnées dans nos cerveaux. Les femmes ont cette responsabilité essentielle de se mettre au service de l'espèce et d'en assurer la survie. Il y a cette urgence, voire parfois cette évidence. Cela ne fait pas tout et ne concerne pas toutes les femmes, mais c'est ainsi.

Pour les hommes, la chose est plus complexe parce qu'il leur faut choisir ce dont ils seront responsables. Leur famille, leur art, leur rose... Pour eux, c'est un choix. 

Pour les unes, comme pour les uns, c'est un choix essentiel.

vendredi 15 janvier 2021

C'est quoi : travailler ?

C'est quoi travailler ?

Sur la route des progrès, il est une évidence : cela demande du travail. Il en est une autre : travailler et maîtriser les composantes de ce travail est une compétence en soi. Savoir que travailler, quand, à quel moment, dans quelle ordre pour une ingestion optimale... Tout cela s'apprend et se prépare.

Comme on le voit, travailler n'est pas une question de quantité, mais bien une question de qualité. Il y a plus à gagner à travailler intelligemment, en conscience, que d'accumuler des heures et des heures de pratiques.

jeudi 14 janvier 2021

De l'absolu nécessité de la perspective...

Notre cerveau n'est pas le maître de la perspective. 

Lui montrer une mer d'huile, il ne verra que la bouée saillante sur les flots. Bouée qui en dépit de sa petite taille deviendra le point de focal qui relèguera tout le reste au second plan. 

Placer un gratte-ciel aux côtés de la bouée, et voilà que les vraies dimensions de l'objet nous sont rappelées et qu'il devient possible de voir à nouveau tout l'océan que nous avons devant nous.

C'est malheureusement un peu de la sorte qu'il nous faut fonctionner. Dans une mer de facilité, il est facile de se laisser dérailler au moindre petit accroc. Dans une journée relaxante et détendue, un léger mal de ventre, une petite migraine prennent des proportions qu'ils n'auraient pas si nous avions le gratte-ciel d'une maladie grave à leurs côtés... 

C'est pour cela qu'il faut contraindre le cerveau à cet effort de perspective et lui rappeler, lorsque nous perdons notre sang froid pour des broutilles ou lorsque l'angoisse monte pour peu de chose, qu'il est plus grave, plus menaçant, plus angoissant et que nous n'en sommes pas là...

Imaginer le pire, le plus terrible, le plus abominable nous donne une perspective parfaite aux petits accrocs du quotidien qui prennent bien souvent trop de place dans nos journées !

mercredi 13 janvier 2021

La mort ?

Ce sont nos croyances qui nous définissent. 

Ce que nous croyons construit qui nous sommes. 

Parmi ces croyances, beaucoup sont inconscientes, tapies dans l'obscurité de nos psychés et jouent avec nous des jeux parfois dangereux !

Mais il est aussi possible de choisir de croire quelque chose, en dépit de tout et notamment de l'absence de preuves avérées de la véracité ou non de la croyance choisie. Croire en Dieu, croire en un au-delà, ce sont là des croyances sur lesquelles il ne sera jamais possible de savoir, vraiment, si l'une ou les deux sont vraies ou fausses. Pourtant, en dépit de leur invérifiabilité (?), ce sont là des croyances puissantes et qui peuvent changer bien des choses dans une vie... 

Pour moi, la principale croyance que je choisis est la suivante : la mort n'est pas la fin de tout. C'est là une croyance puissante, car elle met (un peu) en sourdine cette permanente question de cette fin absolue et définitive qui nous menace tous. Elle donne un peu plus de lumière à la vie et au plaisir des jours. Qu'importe de savoir ce qu'il y aura après. Il me suffit de croire que ce n'est pas la fin pour mieux vivre. 

Car quitte à croire en quelque chose, autant que ce quelque chose soit positif et de bienveillant. Sinon, à quoi bon ?

mardi 12 janvier 2021

Faut-il attendre un retour à nos actes de gentillesse ?

J'avais une amie qui avait ce principe : celui de la réciprocité.

Lorsqu'elle donnait quelque chose, il lui importait qu'une certaine forme de retour lui soit donnée.

Faut-il attendre quelque chose en retour de nos actes de générosité ?

J'ai longtemps pensé qu'il y avait là quelque chose d'assez anodin. Ne renvoie-ton pas l'ascenseur ? ne rend-on pas une invitation ? Ne se sent-on pas débiteur ?

Je pense qu'attendre quelque chose en retour est la meilleure manière de se rendre malheureux. La relation n'est pas un business et il n'est pas nécessaire de tenir des compte, de s'assurer d'un équilibre. 
Il y a une réelle légèreté à donner de façon inconditionnelle, sans rien attendre, sans rien vouloir de l'autre.


lundi 11 janvier 2021

A la bonne heure !

Pour faire écho à l'un de mes posts récent qui traitait de l'ici et du maintenant, nous sommes tous, plus ou moins et que nous le reconnaissions ou non, en quête de bonheur. 

Il y a dans ce seul mot l'une des clés qui peut nous permettre de l'atteindre : bonne heure.

C'est bien dans cette heure entamée que notre bonheur doit se trouver, pas dans celle d'avant et sûrement pas dans celle d'après. S'il nous faut chercher plus loin, c'est qu'il est probable que nous faisons fausse route. Le bonheur est aussi question de choix et le premier d'entre eux est de le vouloir maintenant !

vendredi 8 janvier 2021

Quid du "développement personnel"...

Le développement personnel.

L'art de devenir meilleur. De progresser.

Ne dois pas être un mode de vie. Mais un choix. Un choix unique et précis.

Que voulez-vous voir s'améliorer ? C'est la question à se poser.

Il est possible de se perdre dans les méandres de cette discipline aujourd'hui tellement à la mode et chercher dans les livres, sur la toile et partout où cela puisse se trouver les recettes et les chemins qui mènent à un autre soi-même... et de rester dans la démarche, de faire du voyage un but en soi, voire de souhaiter ne jamais arriver, car après tout, si le rêve procure autant de bien-être, pourquoi ne pas s'en contenter ? 

Le développement de soi est une affaire qui doit produire du résultat. C'est un choix et une discipline et ce n'est en tout cas une méthode pour se sentir bien ou regonflé ! 

jeudi 7 janvier 2021

La liberté ?

En cette période où nous sommes tout sauf libres, il est bon de se demander, simplement, ce qui constitue notre liberté.

Dans le format restreint que m'impose ce blog et dans lequel je trouve ma liberté, j'ai cette opinion sur la chose : la liberté est dans le pardon.

Faire le choix de renoncer aux rancunes anciennes, savoir pardonner aux autres et à soi-mêmes c'est se libérer de l'empreinte du passé, qui n'est plus qu'une trace et cesser d'imprimer au futur une trajectoire encombrée de la gravité de l'avant. La liberté, c'est l'art de la page blanche. Celle qui consiste à vouloir se lever le matin aussi nu et aussi frais qu'un enfant ! C'est reconnaître que nous n'avons pas de contrôle sur tout ce qui nous arrive, que nous sommes des passagers et que notre univers se caractérise par son impermanence. Lâcher prise, cette compétence qui consiste à ne pas rester concentré et bloqué sur l'inutile, commence par le pardon, qui est aussi l'acceptation de l'imperfection, de l'injustice du vivant, de la neutralité de l'univers. 

mercredi 6 janvier 2021

Le philosophe naturel

“There is more wisdom in your body than in your deepest philosophy.”

C'est une citation de F. Nietzche

Une citation à méditer, cela va de soi. 

Le corps, le vivant, l'existant, le pré-existant à la conscience, dispose d'une connaissance aiguë de ce dont nous avons besoin pour vivre, pour exister, pour déployer la puissance de vivre !

Ce que nous prétendons ne pas savoir, notre corps lui le sait. Ce savoir se traduit en émotions, qui sont une émanation du corps et non de l'esprit. Ce sont ces émotions qui nous montrent le chemin et non notre raisonnement, notre logique, nos tentatives de prises de contrôle !

mardi 5 janvier 2021

Devenir "This charming man" (or woman)




Parmi les résolutions qui pourraient être les nôtres, pourrait se tenir en belle place celle de devenir quelqu'un de vraiment, mais alors vraiment charmant. Quelqu'un dont on pense et dont on dit : c'est une belle personne, c'est quelqu'un auprès de qui il fait bon être...

Qu'est ce qui fait le charme ? Une succession de choix. 

En voici quelques-uns :

- Les gens charmants sont attentifs aux autres, montrent un intérêt réel et sans concession à ce que vivent ceux qui les entourent. Lorsque vous êtes avec quelqu'un qui a fait le choix d'être charmant, vous serez surpris de voir a quel point cette personne sait vous écouter, vous entendre et rester attentive à ce que vous êtes et ce que vous traversez et à quel point leurs portables restent éteints lorsque vous avez quelque chose à leur dire. Les gens charmants ont un sens aiguë de l'empathie mesurée.

- Les gens charmants vous offre de la reconnaissance, de l'admiration. Ils sont peut-être charmants, mais vous êtes le centre de leur attention. Ils vous questionnent, ils se passionnent, ils en veulent toujours plus de vous, de votre histoire, de votre existence... Ils ne se mettront pour rien au monde en avant. Vous êtes le héros lorsque vous êtes en leur présence. 

- Les gens charmants, par conséquent, parlent très peu d'eux-mêmes parce qu'ils ne sont intéressés que par vous ! Ils vous diront ce qu'ils ont à dire à leur propre sujet, mais uniquement si vous le leur demandez. Les gens charmants ne parlent pas d'eux-mêmes ou fort rarement. 

- Les gens charmants sont fiables. C'est un absolu. Ils sont leur parole. Ils tiennent leurs promesses, quoiqu'il en coûte. Toujours. C'est même presque à ce seul point qu'on les reconnaît. Ils ne vous lâchent pas au milieu du guet et vous pouvez compter sur eux. Toujours. 

- Les gens charmants sont des gens comme les gens. Ils sont vulnérables et sujets aux mauvais coups de la vie. Ils ne s'en cachent pas. Les gens charmants sont imparfaits, fragiles et s'appliquent à progresser. Comme vous.

Comme vous.

lundi 4 janvier 2021

L'ici et maintenant...

Le futur est incertain. C'est bien ce qui le caractérise. 

Le passé est révolu. C'est aussi ce qui le caractérise.

Nous sommes donc au centre de ces deux perspectives : l'une qui consiste à contempler l'incertain, l'inconnu et l'autre : le révolu, le permanent...

Le choix que cela nous laisse est clair, mais assez difficile à intérioriser : le présent est le seul endroit sur lequel miser. Le présent, c'est se libérer du désir de demain lorsqu'il signifie minimiser l'aujourd'hui. C'est se libérer d'hier, sur lequel il n'est plus rien à faire. Surtout lorsqu'hier nous empêche d'envisager l'aujourd'hui. 

Si l'on se souvient de cette invitation du bouddhisme à se libérer du désir, je pense qu'il s'agit de se libérer de celui d'un futur meilleur que notre passé. Dans ce désir, impossible d'être ici et maintenant ! Le passé étant passé et le futur n'existant que par les choix que nous faisons dans le présent !

Il s'agit "juste" de reconnaître qu'ici et maintenant sont suffisants et que de cette suffisance, quelque chose pourra surgir qu'on appelle existence !

vendredi 1 janvier 2021

Le jour de l'estomac !

Le jour est aux souhaits.

Nous souhaitons tous que l'année qui s'annonce soit meilleure, ou à tout le moins, différente de celle qui vient de s'écouler.

Les souhaits sont une chose. La volonté de voir les choses changer en est une autre. 

Changer les choses, agir différemment est à la racine de toute évolution. Il est une évidence : vous n'obtiendrez pas un résultat différent, et a fortiori meilleur, en continuant d'agir de la même façon. C'est ce que "changer" signifie ! Agir autrement, agir d'une façon inédite, inconnue et donc apeurante, stressante voire angoissante.

Je vous souhaiterai donc d'avoir l'estomac de changer.