jeudi 30 juin 2016

Les faits et les chiffres...

L'être humain n'est pas une race rationnelle. Confronté à une décision, ce n'est pas le cortex (la pensée) qui va rendre le verdict définitif, mais le reptilien (l'émotion). Quels que soient les faits, les arguments, les évidences que vous pourrez jeter à la face de vos interlocuteurs, ce sera toujours le reptilien qui aura le dernier mot.
De fait, les gens se moquent des faits, se moquent de vos arguments. Ils feront comme ils le sentent. Ce ressenti peut être influencé, par ce que font les autres, parce qui a toujours été fait, par la situation présente telle qu'elle est vécue.
Si vous ajoutez la peur à la souffrance, vous obtiendrez souvent une réaction de rejet.
Si vous donnez de l'espoir, les choses pourraient tourner à votre avantage.

Encore faut-il avoir de l'espoir à donner…

mercredi 29 juin 2016

Rouages...

Il n'est pas de système qui ne puisse être changé, modifié, transformé par ceux qui en sont les rouages.
Un système n'est qu'un système, il n'a pas d'âme, il ne cherche pas à vous déranger, vous ennuyer ou faire de votre éducation le pire moment de votre vie. Non, le système est le système. C'est tout.
Vous qui êtes partie de ce système, vous n'êtes pas le système. Si vous êtes professeur, vous n'êtes pas le système éducatif. Vous avez une âme, vous avez la possibilité de changer, de vous transformer, d'avancer, de convaincre d'autres que vous que le système dans lequel vous évoluez n'est pas le bon ou qu'il pourrait être amélioré.
La tendance est à se dire : le système est trop lourd, trop grand, il n'y a rien à faire.

Si : changez-le. De l'intérieur.

mardi 28 juin 2016

Putain de referendum...

Lorsque j'interviens, il arrive que des individus questionnent ce que je leur propose. Ils en questionnent le bien fondé. Je leur réponds, systématiquement, que cela fait exactement 20 secondes qu'ils se penchent sur la question, alors que j'y réfléchi depuis 15 ans.
C'est toute la différence entre un pro et un amateur.
Les pros sont là depuis longtemps et ils savent ce qu'ils font. Ça ne marche sans doute pas à tous les coups, mais c'est bien souvent ce que vous obtiendrez de meilleur.
Et c'est pour cela que je n'aime pas les referendum.
Nous autres citoyens, ne sommes pas des pros ; nous ne savons pas de quoi il retourne. Nous n'avons qu'une vision parcellaire de la situation, de ce qui se passe, nous ne voyons que ces tomates que nous n'arrivons pas à vendre parce que d'autres, de l'autre côté des Pyrénées les proposent au tiers du prix… C'est pour cela que nous avons des professionnels qui voient plus loin, plus grand et qui sont capables de faire la part des choses. Pour que ces professionnels puissent rester à notre service et ne pas abuser de leur compétence, nous avons le vote. Nous choisissons quels professionnels vont faire le job, parce qu'il y a un job à faire. Un vrai.
Les referendum, cela peut marcher, cela peut être intéressant, pour des questions très locales et très spécifiques. On demande à des gens directement concernés ce qu'ils pensent et ce qu'ils feraient. Ce n'est pas idiot.
Faire un referendum au Royaume-Uni sur une question aussi cruciale que rester ou sortir de l'UE n'était pas seulement dangereux, idiot ou absurde mais c'était aussi faire preuve d'un amateurisme confondant.
Les pros savent ce qu'ils font et les pros de la politique savent que nous ne savons pas et on ne remet pas l'avenir d'un pays à des ignorants, fussent-ils de bonne volonté.


Laissez faire les professionnels.



Autre billet intéressant sur le sujet rédigé par Monsieur Attali à lire ici.

lundi 27 juin 2016

Le spécial du jour...

Commentaire d'un stagiaire :

"La formation était en décalage avec mes attentes qui étaient d'améliorer mes présentations dans mon travail chez XX. La conclusion de la formation est que le mode de présentation chez XX n'est pas bon. Conclusion si je veux faire de bonnes présentations, je vais chez Google..."

Remplacez XX par le nom de votre société et vous aurez une idée du manque de conscience et de compréhension de la part de la plupart des collaborateurs autour de la communication et de son efficacité. 
Il n'existe pas de mode de présentation ou de communication spécifique à telle ou telle entreprise !
Votre entreprise n'est jamais à ce point spéciale ou différente que les lois de la communication humaine et de la psychologie évolutive ne s'appliquent pas !

vendredi 24 juin 2016

Put your sh*t together !

Plusieurs rendez-vous cette semaine. La plupart avec des clients, pour faire un peu de relationnel. La période est calme et c'est le moment idéal pour entretenir la relation, prendre des nouvelles des enfants et se rappeler au bon souvenir des uns et des autres.
Sur les 6 rendez-vous calés, 4 ont été soit écourtés, soit annulés à la dernière minute, soit ont donné lieu proprement et simplement a un lapin !
Rien de grave…
Fut un temps ou je prenais tout cela très mal et j'y voyais de la maltraitance. Ce que cela me racontait, c'est qu'on ne me respectait pas suffisamment pour, ne serait-ce que me prévenir que le rendez-vous ne pourrait pas avoir lieu… Puis j'ai petit à petit réaliseré que la plupart des gens ne savent pas où ils en sont, qu'ils naviguent à vue, que certains n'ont pas d'agenda… et cela explique bien souvent ceci !
Le problème, c'est qu'en face, il n'y a aucune indulgence. Je reçois ensuite des sms contrits, des excuses plates et sincères et bien sûr, ces excuses sont acceptées, plutôt deux fois qu'une. Ce sont des choses qui arrivent… Mais le mal est fait. Insidieusement, votre réputation est ternie. Il est facile de se voir donner une réputation de retardataire, d'irresponsable, de peu fiable. Manquer deux rendez-vous et cette réputation vous collera à la peau pendant des années et vous en entendrez parler alors que cela fera des lustres que vous faites vos meilleurs efforts pour faire oublier ces quelques moments d'abandon. Même si ceux-ci sont parfaitement justifiés, même si vous  avez une belle histoire pour expliquer vos retards ou vos absences. Les autres n'écouteront pas vos histoires ! Vous serez coupables et immédiatement condamnés !

Comment faire ? "Put your sh*t together". Pas d'excuse, pas d'histoire, vous êtes là, vous êtes à l'heure. Trouver un système de relance, de rappel, de secouage, pour se souvenir à votre place l'endroit où vous devez être et à quelle heure ! Utilisez vous téléphone, votre messagerie, votre réveil ! Facilitez-vous la vie.

Est-ce que cela vous évitera la grève du RER, les horaires erratiques de certains transporteurs, les embouteillages ? Non ! Mais vous aurez tout de votre côté pour donner une image professionnelle et respectueuse ! Et vous récupérerez un blason, une réputation, aussi propre et blanche que le panache de Cyrano.

jeudi 23 juin 2016

Il y a des millions d'années...

Votre peur de prendre la parole devant un public n'est pas la vôtre. Ce n'est pas vous qui avez peur, mais ce sont ces millions et ces millions d'êtres humains qui ont vécu avant vous, ces êtres qui devaient chaque jour se battre pour survivre. Ce terrible combat s'est gravé dans vos gènes, dans votre biologie et ceux-là vous rappellent l'âpreté de cette lutte et l'intensité des peurs qui furent les nôtres pendant des millions d'années.
Lorsque vous êtes face à eux, vos gènes se souviennent de l'importance d'obéir à la tribu, de l'importance de faire corps, de la nécessité de rester au centre du troupeau, là où les coups de dents et les blessures auront moins de chance d'arriver.
Lorsque vous leur faites face, il se repasse dans votre corps toute l'histoire de l'humanité et cette histoire n'a rien de romantique.
Souvenez-vous d'eux et de leur souffrance.
Acceptez cette évolution pour ce qu'elle est et acceptez que vous ne puissiez rien y faire.
Embrassez votre stress comme on enlace un enfant qui a peur du noir.
Respirez.

Et parlez !

mercredi 22 juin 2016

Risquer de vivre...

Une réflexion que je me sers à moi-même régulièrement, sans être jamais bien sûr qu'elle ne produise ses effets. Et pourtant, elle le devrait.
Vivre devrait être quelque chose de risqué. 
Ce constat ferait rire nos ancêtres qui devaient chaque jour se battre pour survivre, alors que nous faisions encore partie de la chaîne alimentaire. Pendant des millions d'années, le risque que nous rencontrions quotidiennement était mortel. Parce que ce risque a coûté la vie a tant d'entre nous, nous avons développé une aversion au risque. Nous sommes devenus des machines à gérer le risque pour éviter qu'il ne nous engloutissent. Des machines à survivre. 
Le problème : nous ne faisons plus partie de la chaîne alimentaire et nous continuons de nous comporter comme si tel était toujours le cas. Rares sont ceux, sous nos latitudes, qui croisent quotidiennement un danger dont il se puisse dire qu'il est mortel. Nous sommes en sécurité. Trop.

Vivre, c'est prendre le risque d'être vivant. Se frotter à l'existence. Se noircir les ongles. Se toucher, se sentir, se renifler, se découvrir !

mardi 21 juin 2016

Encore raté !

Une personne que j'accompagne depuis peu me décrit sa dernière présentation : ratée !
Cette personne a pourtant décidé de ne plus présenter comme l'immense majorité. Elle a pris le taureau par les cornes et s'est engagée à changer ses prises de parole, elle a investi dans son développement personnel et un travail coûteux en temps et en énergie avec moi.
Et… raté !
Nous débriefons ensemble et cettre personne me parle de bizutage, de moments en suspens assez désagréables, de ces slides qui ne sont plus là et qui semblent manquer, de tout ce qui n'a pas fonctionné et elle termine en me disant : je devrais peut-être revenir à ce que je faisais. Ce n'était pas extraordinaire, mais ça passait la barre. C'était plus sûr. Plus rassurant.
Je lui ai dit : ok. Je vous laisse choisir. Mais il y a toujours un moment où avant de devenir meilleur, vous aurez le sentiment de devenir plus mauvais. Toujours un moment où la sécurité, même disgracieuse, de ce que vous faisiez avant vous paraîtra préférable aux doutes et à l'insécurité de ce qui se présente. Mais une fois passé le doute, l'ornière, ces moments difficiles, ce qui s'offre à vous en vaut la peine. Vraiment. Sinon, vous n'auriez pas commencé ce travail. Vous ne vous poseriez pas ces questions.

Mais à l'évidence, ce choix vous appartient.

lundi 20 juin 2016

Mettre le réveil !

Une chose que j'ai remarqué au fil des années,  c'est que lorsque les gens font un travail, se lève le matin pour aller travailler, dans une grande majorité des cas, ils ne feront au long de leur journée que le strict minimum pour ne pas être viré ! Cela vous semble abusif, mais c'est une amère, triste et déplorable vérité. Travailler c'est, en soi, faire le minimum. Est-on jamais assez payé pour ce que l'on fait ? Ne devrait-on pas l'être plus ? Ne nous faisons nous pas arnaquer, par les patrons, les chefs, les puissants, les américains, les oiseaux migrateurs, les qataris ?
Faire un travail, travailler, aller au travail, tout cela ne donne aucune perspective et le risque est de finir par ne produire que le juste minimum qui suffira à ce que cela continue et continue encore jusqu'au jour d'une retraite tout juste méritée ! Dans ces conditions il est hors de question de prendre des risques, de prendre des responsabilités, de se mouiller, de se grandir…
Dans ces conditions, il devient possible, de colère rentrée, de se laisser aller à la grève, à une certaine radicalisation, mais ce sont là des symptômes qui expriment le gâchis qu'il y a à se compromettre dans un travail qui n'apporte aucun épanouissement.
Ce qui compte, c'est ce que vous pourriez engager, envisager, lancer, qui vous amènerait à ne plus compter vos heures ! Votre projet. Votre idée. Il n'y a là rien d'utopiste, puisque l'alternative est d'avoir un travail.
Vous avez le choix. Travailler ou transformer ce travail en un projet qui soit le vôtre…
Bien sûr, nous sommes programmés depuis le plus jeune âge à ne pas envisager les choses autrement que par le travail. Un CV, un salaire, un pavillon représente la quintessence de la réussite ! Ce qui n'est pas vrai !

La quintessence de la réussite, c'est de se lever le matin avec l'envie d'avancer… c'est mettre son réveil avant de commencer à travailler, comme Larcenetl'immense auteur de bandes dessinés, pour se souvenir qu'il faut arrêter !

vendredi 17 juin 2016

Bien à l'abris des vents !...

Lorsque vous avez un rêve et que ce rêve vous indique une nouvelle direction, quelque chose qui soudainement vous inspire, lorsque cette nouvelle idée vous ouvre des perspectives inédites et que des territoires inexplorés deviennent accessibles… n'en parlez pas, à personne. Faites le travail nécessaire, faites grandir ce qui le doit… mais le moment n'est pas venu de le partager avec d'autres pour obtenir leur assentiment, leur point de vue, leur autorisation.
Ils n'ont pas l'appétit qui est le vôtre, ils n'ont pas ce désir qui commence à poindre, ils n'ont que l'envie de vous épargner le risque d'aller plus loin, de vous sécuriser ou moins inspiré : de vous empêcher, de vous retenir pour que vous ne leur rappeliez pas combien cette idée aurait pu être la leur…

Taisez-vous. Vous leur parlerez plus tard, quand la graine sera devenu tige, quand vous aurez l'aplomb pour faire face à tous les vents extérieurs, quand l'idée sera devenu projet et que ce projet aura une vie propre, quand ces vents seuls ne pourront  plus rien pour lui nuire.

jeudi 16 juin 2016

"Euh..."

J'en fais un billet parce que je l'entends pour ainsi dire tous les jours : comment m'y prendre pour régler ce problème de "euh" ? Ou comment me débarrasser de mes tics de langage ?
La première réponse à cette question est de vous rassurer. Ces "euh" ne sont pas votre marque ou votre tare, tout le monde, dans des proportions diverses est sujet à ce phénomène lié à la nécessité qu'à le cerveau de prendre son temps avant de dire quelque chose (ce qui est bien !), lié au stress (qui rallonge ce temps, parce que le cerveau n'est plus irrigué correctement quand on est sous stress, et donc va rallonger la durée de ces "euh") et enfin, lié au fait que vous détestez le silence lorsque vous êtes en public parce que ce silence redouble le sentiment d'être exposé et vulnérable !
Donc pour commencer à vous débarrasser de vos "euh", il vous faut limiter les effets du stress, ce qui ne peut se faire que par la respiration : si vous respirez profondément et calmement, les effets délétères du stress diminueront, et avec eux le nombre et la durée des "euh".

Si vous voulez aller plus loin, il va falloir apprendre à affronter le silence lorsque vous êtes sur une scène ou celui qui anime une réunion. La recette consiste à dire et à prononcer ces "euh", pour laisser à votre cerveau le temps dont il a besoin pour faire des phrases, mais dans votre tête. Pour votre auditoire, cela reviendra à un temps de silence, pour vous rien n'aura changé ou presque ! Votre auditoire a de toute façon besoin de temps pour vous comprendre, vous ferez ainsi d'une pierre deux coups !

mercredi 15 juin 2016

Comme Artaban !

Je viens d'entendre une fois encore cette expression : fierté d'appartenance.
Pour les RH où certains dirigeants, ils semblent important de renforcer ou de créer ce sentiment. Être fier d'appartenir à une entreprise ou une tribu ou un groupe.
Je crois que cette fierté n'existe qu'à l'aune de ce que le groupe, la tribu ou l'entreprise réalisent, créent, font exister et comment l'individu participe à cette création. L'être humain n'est fier, vraiment fier, que de ce qu'il fait, pas de qui l'a embauché ou d'un groupe de personnes qui lui ressemble.
Il n'y a qu'à voir le sourire ravi d'un homme qui vient de réparer la fuite dans la salle de bains ou de remettre en route ce vieux grille pain de grand mère ! Même changer une ampoule donne lieu à un (bref) sentiment de devoir accompli et donc de fierté. 
Si vous voulez qu'ils soient fiers, valorisez ce qu'ils font, donnez leur envie de faire plus et mieux et encore mieux...
Votre nouveau logo leur donnera un petit pincement au cœur, mais rien à voir avec la fierté d'avoir fait quelque chose qui marche !

mardi 14 juin 2016

Love and glory...

Vouloir devenir une star, une reconnaissance universelle est un médicament. Vouloir la réussite à tout prix est la marque d'une insécurité, d'un besoin, d'un manque, d'un vide. Ceux qui réussissent et trouvent la gloire sur leur chemin ne s'en soucient pas. Leur seule préoccupation est de travailler. La récompense peut être au rendez-vous ou ne pas y être, cela ne les empêche pas de continuer. 

lundi 13 juin 2016

Le contraire de l'amour...

Le contraire de l'amour n'est pas la haine, c'est l'indifférence.
Il n'y a rien dans l'indifférence. Aucune force, aucune vie. En revanche, si vous aimez quelque chose, cet amour va immédiatement créer une force opposée, proportionnelle en intensité à cet amour. Cette force peut s'appeler peur, doute, terreur, sabotage. Quel qu'en soit le nom, plus elle est forte et violente, plus grand est l'amour qui l'a créée. Plus vous désirez quelque chose, plus les forces contraires internes seront fortes et menaçantes... Savoir résister aux forces antagonistes, comprendre ce qui les a créées et avancer sont la marque des grands artistes. 

vendredi 10 juin 2016

Trop de doutes ?...

Vous vous verriez bien écrivain ? Musicien ? Ou inventeur ? Mais il y a en vous une petite voix qui se demande si vous avez bien ce qu'il faut, si vous êtes bien de ce bois dans lequel on taille les personnalités talentueuses. Et vous doutez. Et ce doute peut être vertueux ou destructeur. Vertueux, parcequ'il vous donne la mesure de ce que vous désirez.Vous ne douteriez pas si ce à quoi vous aspirez vous laissait indifférent. C'est ce doute qui vous dit : je suis un écrivain, et cela me fait peur. Le doute est la marque de votre vulnérabilité devant quelque chose qui vous attire au plus profond de vous-même...
Destructeur, parceque ce doute peut aussi vous paralyser. Si vous l'écoutez, il se transforme en une force qui vous retiendra en arrière, finira par vous convaincre que le doute n'est que la manifestation de votre incompétence et non de votre appétit. Et s'en sera fini.
Si vous doutez, alors vous êtes humains, vous êtes un artiste. Seuls ceux qui ne cherchent que l'esbroufe ou une gloire facile ne doutent pas. Ce qu'ils proposent est faux. 

jeudi 9 juin 2016

Attention et concentration...

Dans votre travail, l'un de vos objectifs doit être de tout faire pour distinguer ce que vous faites de ce que ferait un amateur.

Les amateurs se compliquent la tâche, rendent les choses complexes par manque de concentration et de rigueur. Votre premier travail est d'identifier et de pratiquer ce qui permet de travailler avec attention et profondeur. Travailler dur est une chose, mais ce n'est la garanti de rien. C'est votre attention, sur chaque geste, votre rigueur, qui vous donnera la garanti d'un résultat régulier et professionnel.

mercredi 8 juin 2016

Vous en êtes à rédiger votre business plan ?

Vous vous lancez dans une aventures entrepreneuriales, bravo !
Si vous avez l'intention de faire un business plan pour trouver du financement, ou plus simplement pour savoir où vous allez, ne vous fatiguez pas à produire des projections à 10 ans, personne ne vous croira, personne ne considèrera que votre travail a la moindre chance de se réaliser un jour. Un bon business plan, c'est à un, deux, trois ans au maximum… pour le reste, on verra une fois qu'on y sera ! Tous les bons business angels le savent. Passer les deux premières années, c'est déjà un test suffisant… et c'est tout ce pour quoi ils vous donneront de l'argent de toute façon !

Conséquence, chaque chiffre que vous y ferez figurer doit avoir votre marque et votre engagement. N'inscrivez un chiffre que si votre vie pourrait en dépendre et si vous êtes sûr à 100% que cela se réalisera. Et même avec cela, il est probable que votre business plan est à moitié faux !

mardi 7 juin 2016

Mangez des pommes !

Lire des blogs…
Combien de blogs lisez-vous chaque jour ou chaque semaine ? Je ne peux que vous encourager à lire, en plus de celui-ci, le plus de blogs qu'il vous est possible. Les bloggers sont des passionnés qui partagent ce qu'ils savent avec patience et attention. Leur objectif n'est pas de vous abuser, de vous tromper, de vous faire venir et revenir sur leur site pour obtenir plus de clicks, plus d'argent, plus de reconnaissance. Les bloggers, dans leur immense majorité, sont animés par le respect de leurs lecteurs et le désir d'aider à grandir, à expliquer, à révéler. Les réseaux sociaux, dont on parle tant, sont motivés par la nécessité de donner un modèle économique à ce qui au départ n'en avait pas : la relation, la connexion, le lien. Comment valoriser le besoin que nous avons les uns des autres. Il y a là quelque chose d'un peu dégueulasse…
Récemment, Facebook s'est mis à faire payer pour que les bloggers, les musiciens, les écrivains, qui s'étaient constitués patiemment un réseau de suiveurs, puissent continuer de rester en lien avec ces derniers. On me dira que ce qui a de la valeur, c'est cet accès, mais comment ne pas se sentir bernés, utilisés, trompés.

Pour cela, vous devez lire des blogs comme vous le pourrez. Les flux RSS existent toujours et ils sont très facile d'utilisation avec un agrégateur. J'utilise quotidiennement "REEDER", un superbe outil qui centralise les billets quotidiens de tous les blogs que je lis. Vous pouvez aussi vous abonner à certains, comme à celui-ci. Lire des blogs c'est un vrai geste citoyen, c'est rester dans l'esprit magique de cet Internet, inventé par hasard, qui a changé tant de choses et que nous prenons pour acquis, déjà !

lundi 6 juin 2016

B comme ?...

Steve Jobs est réputé pour être de ceux qui ne recrutait que ce qu'il appelait des "A players"… Les meilleurs… Pour une raison fort simple, les "A players"' recrutent d'autres "A players" tandis que les "B players" recrutent des " C players" pour protéger leur position.
On peut voir le monde comme cela. Un monde peuplé de bons et de moins bons, de ceux qui peuvent gagner et des autres qui ont la défaite inscrite sur leur front, dans leurs gènes. Vous êtes un "B player", pas de ça chez nous… On peut voir le monde comme ça et c'est triste. C'est d'autant plus triste que je crois qu'il n'y a pas de "A players" et de "B players" et sans doute pas de "C players", ou en tout cas, rien n'empêche un "C players" de devenir, du jour au lendemain un "A player".
Le meilleur exemple que j'ai pour illustrer qu'il est impossible d'être sérieux et de mettre les individus dans des catégories rigides et définitives est la création, la production et le succès du Boeing 747.
Cet avion a marqué une véritable révolution dans le monde du transport aérien. Il a apporté un nombre incalculable d'innovation : les sièges posés sur des rails, les aérateurs individuels, les chariots centraux, et bien d'autres encore. C'était, à l'époque le plus gros avion jamais construit. C'était une prouesse… et cette prouesse a été réalisé et réussi par tout ce que Boeing comptait de "B et de C players" ! Les "A players" étaient tous occupés sur un autre projet appelé Boeing 2707, un modèle supersonique destiné à concurrencer le Concorde et qui ne vit jamais le jour…
Les "B", les "C" n'attendent que le bon moment, la bonne opportunité pour devenir les "A" dont vous avez besoin. Dites à un "B player" qu'il est un "A player" et il y a de forte chance pour que cela devienne la vérité !

B comme Boeing !

vendredi 3 juin 2016

Le centre de l'univers...

Vous voulez vraiment savoir ce que les autres pensent de vous, de ce que vous valez, de ce que vous vivez, comment les autres estiment vos succès et vos échecs et envisagent la portée de votre parcours et l'impact que vous aurez sur ce monde ?
Je vais vous le dire.
Tout le monde s'en fout !
Le monde se fout de qui vous êtes, de ce que vous avez fait et de ce que vous ferez demain, des vêtements que vous portez aujourd'hui et de ceux que vous porterez demain.
Le regard des autres n'a pas de valeur, ni de portée, parce qu'il est impossible de se projeter dans ce que vit et ressent un autre être humain. Nous ne sommes intéressés que par nous-mêmes, au détriment des autres.
Cela doit vous libérer. Ce qu'ils vont en penser n'a pas tant d'importance. Ce jugement qu'ils vont porter sur vous, ils l'auront oublié aussi vite qu'ils l'auront formulé. Alors autant faire ce que vous avez toujours voulu faire, vivre ce que vous voulez vivre.

Vous n'êtes le centre de rien, ce qui vous met au centre de tout !

jeudi 2 juin 2016

Partager

Nous sommes tous en recherche de partage. C'est cela qui créé notre humanité, qui fait de nous des êtres humains. Pourtant, il n'est pas rare de se sentir déconnecté, abandonné, seul, ou tout simplement mésestimé.
Il n'est pas si difficile de changer cela. Il suffit de quelques mots de connexion, de proximité et de partage. Ces mots, pourvu que vous osiez les prononcer, vous libèreront instantanément, et c'est là la magie de la chose, de ce sentiment de solitude. La solitude est une maladie extrêmement volatile qui se soigne à coup de courage, dès l'instant où vous comprenez que la personne juste là, devant vous, éprouve la même chose que vous, le même appétit de connexion et de partage.

mercredi 1 juin 2016

The Voice

Il y a peu, le guitariste du groupe "les goldies" à qui je venais de revendre une guitare me dit : "Tout est dans la voix. Les gens se moquent des guitaristes, des solos qui ne font plaisir qu'à ceux qui jouent de la guitare, de tout cela ! Il faut un bon chanteur.  C'est ça que recherche les gens."

La voix…

On peut se demander pourquoi Johnny, le chanteur le plus amorti de notre pays reçoit encore cette année une victoire de la musique, pourquoi la personnalité la plus appréciée des français est encore une fois en 2015 JJ Goldman, qui n'a rien composé depuis 20 ans, pourquoi l'émission "The Voice" est en carton planétaire qui enterre toutes les autres émissions de téléréalité. Pourquoi la vidéo qui compte le plus de vues dans le monde est celle de Gangnam style et n'est pas une vidéo sur les beautés de l'univers, sur la meilleure façon de gagner des millions ou sur les plus beaux paysages de la planète.
Pourquoi une chanteuse comme Adèle est devenu en deux albums une sorte d'égérie internationale…
Tous ceux là ne font que chanter… ce n'est pas grand chose… et pourtant…

La voix

Il y a un réél pouvoir dans la voix et dans la compréhension de la perception que nous en avons les uns et les autres. La voix est votre outil pour contraindre votre auditoire à recevoir ce que vous avez à lui dire. C'est le véhicule de vos idées et comme tout véhicule, il peut être travaillé, enjolivé, "tuné", voire "Pimpé" !
Ce n'est pas parce que c'est votre voix que celle-ci ne peut être sublimée ! Les chanteurs d'opéra ne sont pas nés en vocalisant ! Leur premier cri ressemblait beaucoup aux vôtres !

La voix se travaille et ce travail vous donnera accès à la magie dont je parlais au début de ce post.