lundi 31 décembre 2018

2019, de l'absurde et de la violence

L'année 2018 se termine. Enfin.
Une année violente. Une autre.
Parmi ces violences, celles commises par certaines minorités : celles que constituent les terroristes, les black bloc, les casseurs maquillés d'un gilet...
Au moment où nous entrons dans une nouvelle année qui nous promet elle aussi ses violences et ses moments difficiles, peut être en plus grand nombre même, il me paraît important de rappeler que le pouvoir de ces minorités est minime, faible et quasiment nul. Ils sont peu nombreux. Ils sont faiblement armés (couteaux, bombes artisanales...). Ils font peu de dégâts et peu de victimes (la route est cent fois plus meurtrières que le terrorisme). Ils sont seuls et peu écoutés.
Leur seule chance d'exister, d'attirer notre attention et d'obtenir une écoute parfaitement disproportionnée par rapport à leur réel pouvoir de nuisance, est celle d'attiser nos peurs. Les minorités violentes se nourrissent de nos fantasmes de chaos, de nos terreurs de solitudes apocalyptiques, de nos angoisses de monstres et de placards.
Ils jouent le jeux de l'éléphant dans le magasin de porcelaine. Ils tentent de produire des réactions émotionnelles et disproportionnées. Ils tentent d'entraîner le monde dans la folie de la peur et de l'angoisse... alors que l'angoisse et la folie sont ailleurs... car elles existent. Elle n'existait sans doute pas autant du temps des brigades rouges ou du terrorisme des années 80. Cette folie, c'est celle du réchauffement climatique et de l'absence totale de réactions des Etats, des citoyens et de l'humanité toute entière !
La violence qui nous attend est celle d'une planète qui renâcle et qui attend de nous des actions fortes pour son sauvetage. Cette violence sera faite du débordement des océans, d'ouragans plus dévastateurs encore ou de sécheresses inédites. Cette violence nous la subirons, mais serons-nous capable de l'entendre ?
L'autre violence, celles des minorités actives à vouloir créer l'anarchie et le chaos, saurons-nous y rester sourd ? Saurons-nous garder le cap ? Saurons-nous rester sobres dans nos réactions et ne pas surréagir comme le souhaitent ces professionnels du désordre.
Saurons-nous rester au chevet de la planète quand la peur nous attirera là où notre présence ne compte pas.
Pour tout vous dire, j'en doute. J'espère.
Belle année 2019 à vous tous.


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