vendredi 29 novembre 2019

Le Black Friday, une fête spirituelle ?

Nous sommes éminemment interdépendants les uns des autres. Nous ne serions rien si les autres n'étaient là. Ces autres sont médecins, policiers, tailleurs, musiciens et ils font de notre vie ce qu'elle est et s'assurent de notre santé, de notre confort, de notre spiritualité. Bien sûr, ils le font "égoïstement" et dans l'idée que vous faites votre part.
J'entendais Nancy Huston citer son propre père récemment qui disait peu de temps avant sa mort : "Je suis parce que nous sommes".
La vie en société est cette magie qui nous permet de vivre, de toucher, d'expérimenter ce qu'il serait impossible seulement d'envisager parce que les autres sont là, dédiés, investis, passionnés...
C'est à cette magie que je vous invite de penser aujourd'hui.
Je parle beaucoup de gratitude, mais comment ne pas être reconnaissant de la possibilité qu'il m'est donné de porter les vêtements que je porte, la montre que j'ai au poignet, les chaussures que j'ai au pied... alors que je n'ai absolument aucune compétence dans les domaines de l'horlogerie, du cuir ou du tissu !
Alors, il est possible de voir le Black Friday comme une fête du consumérisme absurde, comme une dernière ronde avant la fin des fins. Il est aussi possible d'y voir un jour de reconnaissance, de respect pour tous ceux qui font et produisent ce qui change notre vie chaque jour.
Je le sais, c'est la semaine du politiquement incorrect et il est bien mieux-disant de critiquer ces journées de soldes... Mais elles nous rappellent aussi ce qui fait le tissu de nos sociétés et de nos économies... Ne l'oublions pas et tâchons, à l'évidence, de consommer avec intelligence et parcimonie !

jeudi 28 novembre 2019

Du fond et de la forme...

Roland Barthes, cet écrivain un peu trop oublié de nos jours trouvait ridicule la distinction du fond et de la forme.
Il avait raison, de mon point de vue.
Les deux sont indissociables. Ils vont de pairs, ils marchent la main dans la main.
Ce que cela veut dire principalement pour vos présentations futures, c'est qu'il ne faut jamais ne s'atteler qu'à la préparation de l'une des dimensions de vos interventions.
Le fond sert la forme et la forme sert le fond. L'un privé de l'autre et il n'y a plus d'édifice.
Penser que cela passera la barre si le fond est là est une erreur que trop de personnes commettent et cela conduit à l'indigestion, au "slideument", au bourrage de crâne.
Penser aussi que faire le show et ne faire que cela pourra leurrer tout un auditoire est une illusion. Il faut aussi du contenu, de la matière...


mercredi 27 novembre 2019

Treize hommes...

Bien sûr, c'est pour moi une façon de jeter un pavé dans la mare, mais aussi de mettre au grand jour un sujet dont on perçoit aujourd'hui beaucoup l'un des aspects quitte à oublier ses autres versants.
Lundi, treize hommes sont morts. Treize hommes. Aucune femme.
Ce sont les hommes, jeunes pour la plupart, qui prennent tous les risques pour la défense de notre pays.
Ces hommes mettent en jeu leur vie, et peut-on envisager action plus risquée, pour nous protéger des dangers du monde, du terrorisme, de la folie humaine.
Bien sûr il y a pour expliquer cette masculinité de la défense une foule de raisons historiques, mais je pense que dans un monde ou la parité est une quête juste et noble, il me semblerait logique de voir un peu plus de femmes envisager ce même sacrifice.
Il y a une forme étrange de facilité à se cacher derrière ces jeunes hommes pour tout ce qui touche à l'horreur du combat et de la guerre et à ensuite, dans le confort de nos sociétés exiger une absolue parité ! (Le pavé est lancé !)
Il y a un débat, c'est évident... et même si en moi quelque chose répugne à voir les forces féminines de notre civilisation prendre les armes, même s'il est vrai que de nombreuses femmes comptent au nombre de nos forces armées, j'ai pensé ce matin, à la lecture des noms de ces treize jeunes hommes, qu'il fallait aussi rendre hommage à leur genre. Les hommes vivent des temps difficiles, des temps d'amalgames, des temps de diabolisation. C'est sans doute un juste retour des choses avant d'atteindre un nouvel équilibre. Cette triste occasion nous rappelle aussi que des hommes font le sacrifice ultime et ne demandent rien en retour.
Il n'est pas de plus grande noblesse.

mardi 26 novembre 2019

Négatif, positif

Dans vos relations à autrui, il y existe une façon de faire qui ne marchera jamais, ne vous donnera jamais les résultats attendus et ne vous permettra jamais de vous faire entendre, de vous faire comprendre et de nouer des relations longues et profitables. Ce quelque chose, c'est la critique.
Critiquer, blâmer, reprocher sont inefficaces. Ces façons d'approcher l'autre ne donnent rien et ne conduisent qu'à altérer votre communication.
Ce qui marche, c'est l'inverse : la reconnaissance, la valorisation, la gratitude.
Nous avons appris à ne fonctionner qu'à coup de remontrance.
Nous sommes éduqués, programmés, négativement. Nous voyons le monde par tout ce qu'il lui manque, ce qui n'est pas là, ce qui devrait l'être...
Pourtant, la meilleure manière de mener ses journées, d'être avec les autres, c'est de ne plus voir que ce qui est là, ce qui brille, ce qui est donné et d'en être reconnaissant.
Cela semble trop simple, presque naïf, trop innocent. Mais c'est ce qui marche.

lundi 25 novembre 2019

Deux approches du succès...

Dans notre approche des choses et de notre travail, il y a ce qui doit marcher et il y a ce qui pourrait ne pas marcher. Il est évident que ce sont là deux approches bien différentes et que ces deux approches ne peuvent s'appliquer aux mêmes types de travail. Si vous êtes de ceux qui concevaient des avions, par exemple, mieux vaut être du côté de ceux qui ne se donnent aucune chance d'échec et mettre en oeuvre tous les process, toutes les normes et tous les contrôles nécessaires pour que cela marche et que cela marche à chaque fois ! On a vu, avec le Boeing 737 Max ce que cela donnait lorsque cette logique de contrôle et d'analyse devenait défaillante. Il en faut peu.
Mais si vous êtes de ceux qui cherchaient de nouvelles frontières, à vous dépasser, à créer ce qui n'a pas encore été créé, cette approche radicale ne peut fonctionner. Il vous faut accepter l'idée que cela pourrait très bien ne pas marcher, que cela peut échouer et que ce n'est pas en soi un problème !
Vous serez jugé sur vos efforts et non sur vos résultats...
Ce qui ne serait pas acceptable serait de rester caché au motif que l'échec fait partie de l'équation...
L'idée bien sûr n'est pas d'échouer, mais d'être ouvert à la possibilité de l'échec. 

vendredi 22 novembre 2019

Tu as fini ?

En avez-vous terminé ? Ce produit, ce projet, cette oeuvre ? Est-ce bien ainsi ? Ne pourrait-ce être mieux, affiné, amélioré ?
Personne n'a jamais dit à Mozart que ses sonates étaient parfaites ainsi ou à Picasso que son Guernica ne pouvait être amélioré. Il vient un moment ou cette décision vous revient. J'ai fini. C'est peut-être l'une des choses les plus difficiles qui soit. Faire le choix d'abandonner son oeuvre et de l'offrir au reste du monde. Décider que l'état dans lequel elle se trouve sera son état définitif et qu'il ne sera plus possible d'y revenir (il n'y a guère que dans le cinéma où il est possible de produire des années après la sortie d'un film, une autre version de celui-ci qu'on appellera un "director's cut". Ce qui laisse à penser que le réalisateur n'a pas fait le film qu'il voulait au moment de sa sortie. Mais même dans ce cas de figure, il sera toujours fait référence à la première mouture... avec regret ! Ceux qui ont vu les versions "director's cut" de Star Wars savent de quoi je parle !

Une fois que ce choix est fait, il vous appartient et il vous revient de l'affirmer. Savoir quand une oeuvre est terminée ou doit se terminer est crucial, sinon il devient possible de se cacher derrière cette fin qui ne vient jamais.
Mais ce choix doit aussi être fait en votre âme et conscience, une fois que vous voilà convaincu qu'il serait difficile de faire mieux. Si vous choisissez de renoncer à améliorer votre travail parce que le temps vous manque ou qu'il vous est venu le désir de passer à autre chose, cela ne marchera pas !

jeudi 21 novembre 2019

Le défi de l'éducation...


Il y a quelque chose entre nous et l'apprentissage. Quelque chose qui ne passe pas et qui nous retient, nous individus, mais aussi nous, espèce !
Nous continuons d'apprendre, d'éduquer nos enfants, d'assouvir notre besoin d'apprendre, de la même manière qu'il y a 150 ans.
L'école que fréquente vos jeunes enfants ressemble beaucoup à l'école qu'avait pensé Jules Ferry. Il y a toujours des salles de classe, des professeurs, des leçons, des matières, des notes, des tests, des devoirs et la semaine de classe est pour ainsi dire la même. Le mercredi est chômé, le week-end aussi.
Ceci est fou ! C'est une folie que notre société pensait pouvoir se permettre et elle s'est dispensé de toute réflexion sur ce qu'est l'apprentissage et à quel point il est essentiel à une société bien portante. Cette dispense on en voit les conséquences aujourd'hui. Notre société est malade et ne veut pas l'admettre et nous sommes proches de l'effondrement.
Bien sûr, le réchauffement climatique n'est pas la conséquence direct de notre incapacité à faire évoluer l'éducation ! Mais cette incapacité explique en partie les difficultés qui sont les nôtres d'y répondre avec force et à une échelle inédite jusqu'à présent.
Il y a 150 ans, un professeur, une salle de classe, tout cela était justifié par l'absence d'alternative technologique et par une ignorance généralisée de notre cerveau, de ces capacités et de nos façons d'apprendre. De la même manière, si vous vouliez écouter de la musique, vous n'aviez d'autre choix que d'aller assister à un concert. La musique "live" était la seule disponible.
Aujourd'hui, la musique "live" ne représente qu'une part infime, voire infinitésimale de la quantité de musique qui est consommée chaque jour. Nous avons drastiquement évolué et nos façons de vivre, d'appréhender, de profiter de la musique se sont transformées avec nous.
Rien de tout cela avec l'éducation. Les technologies modernes sont boudées, les écoles n'évoluent que difficilement, les professeurs campent sur des positions du siècle passé et ne voient pas comment cela pourrait ou comment cela devrait changer.  Je ne dis pas que rien n'est fait, mais nous sommes loin de ce qui devrait être, compte tenu des avancées spectaculaires de notre espèce ces dernières décennies. 
Pour sortir de cette folie, il importe de comprendre que le SAVOIR n'est plus la prérogative du professeur. Le SAVOIR est sur Internet. Le réseau nous abreuve de toute la science et les enseignements cumulés par des centaines d'individus au fil des siècles. Tout y est. Tout ! Cela est remarquable. Ce qui n'est pas sur Internet, c'est ce qui nous rend humain : la motivation, la stimulation, l'émulation, le plaisir, le désir !
Le professeur doit devenir une machine à stimuler, à mobiliser, à énergiser. Le professeur est le carburant de la machine à apprendre. Il est essentiel de former les professeur à la science de l'apprentissage et d'apprendre à nos professeurs à devenir des coachs, des accompagnants, des repères dans cet océan de SAVOIR, des bouées et des phares… Et non plus des "sachants" sur un piédestal vieillissant et obsolète…

mercredi 20 novembre 2019

Cerveau droit, cerveau gauche... Bonnet blanc, blanc bonnet...

Vous le savez, je n'aime pas ces croyances que nous nous refilons de générations en générations et qui deviennent des dogmes et des limites.
Aujourd'hui, je m'en viens détrôner l'une de ces croyances un peu ridicules une fois percées à jour.
Votre cerveau n'est pas latéralisé ! Il n'y a pas un cerveau droit créatif et un cerveau gauche raisonnable !
C'est un mythe.
Le cerveau se construit de manière subtile, complexe... et il n'a que faire de ces simplifications centenaires !

mardi 19 novembre 2019

Les trois techniques imparables qui feront de vous l'orateur que tout le monde rêve de devenir...

Elles n'existent pas !
Rien de ce qui en vaut la peine ne tient en 3 trucs, en 6 techniques ou en 8 habitudes...
Les gens exceptionnels le savent, parce qu'ils ne sont pas devenus exceptionnels en suivant des recettes et des astuces. Ils le sont devenus en fournissant le travail nécessaire avec constance et régularité.
Ne vous laissez pas abuser par ces titres putassiers et tous ces articles,  pour la plupart inutiles qui n'ont besoin que de vos clicks et ne se soucient pas de votre développement personnel.
Si vous avez "clické" sur mon post, attiré par son titre trompeur, c'est peut-être que devenir un orateur exceptionnel fait partie de vos objectifs dans la vie. J'ai mieux pour vous que quelques trucs ou techniques : une formation !

lundi 18 novembre 2019

Le plus grand des saboteurs...

Il est un phénomène dont on parle trop peu lorsque nous nous mettons en quête d'une réalisation importante et c'est celle du "self sabotage" ou "auto-sabotage".
Comment nous sabotons nous-mêmes ce que nous entreprenons et nous arrangeons pour ne pas réussir plutôt que de risquer de nous exposer à la possibilité de réussir et de nous confronter aux changements et aux responsabilités que cela induirait.
La réussite peut paraître comme un long fleuve tranquille fait de volonté et de constance. Il n'en est rien, la réussite, c'est ce combat quotidien contre les injonctions, la plupart du temps inadéquates de notre cerveau reptilien. Réussir, pour l'Homo Erectus qui subsiste en vous, ce n'est pas la quintessence de la sécurité. C'est risqué, c'est exposé, c'est en quelque sorte dangereux. Mieux vaut en fait rater et rester cacher. Nos cerveaux reptiliens savent s'y prendre lorsque notre survie est en jeu, d'après eux ! Pour cela, ils utilisent toutes les ressources qui sont à leur disposition dont l'inconscient fait partie ! Nous nous sabotons nous-mêmes, convaincus d'agir dans le bon sens, de sécuriser ce qui doit l'être, de rester raisonnable.
La raison n'a rien à faire dans toute entreprise que vous pourriez tenter. Ne l'écoutez pas, ou pas plus que cela. Vouloir l'extraordinaire de la réussite, c'est aussi se préparer à vivre l'extraordinaire du risque. Et cela ne plait pas à tout le monde ! En tout cas, cela ne plaira pas au reptilien qui sommeille en vous. Faites le taire et continuez !
Comment me demanderez-vous ?
Eh bien comme cela, en cessant de l'écouter et en embrassant l'inconfort de la situation. Cet inconfort est normal et n'est pas l'indicateur d'un danger, mais de toutes les opportunités qui vont bientôt s'ouvrir à vous !

vendredi 15 novembre 2019

Le management de la colère ?

Il y a peu j'écrivais un billet sur la colère...
La colère est une émotion pratiquée, nous sommes bien d'accord, mais elle est aussi méconnue, en ce sens qu'elle est souvent considérée comme une émotion négative dont il est important de se méfier.
La colère est mauvaise conseillère, comme le dit la sagesse qu'on dit populaire !
La colère est une émotion de transit. C'est une émotion qui souligne la forte énergie du moment et les nécessités correctrices à mettre en place.
En fait, la colère est l'une des émotions les plus positives qui soient, à condition de l'entendre et d'y répondre avec justesse et attention.
Exemple : manquer un rendez-vous de quelques minutes parceque vous ratez votre bus vous met en colère. Votre réaction la prochaine fois : partir plus tôt, éviter les désagréments des transports en commun et vous assurer d'être à l'heure. La colère, cette émotion forte et puissante vous indique la marche à suivre, pour ne pas avoir à subir cette force et cette puissance plus qu'il n'est nécessaire.
Ainsi, lors de votre prochaine colère, il importe d'abord de la laisser s'exprimer, de ne pas la contraindre à se taire, d'entendre ce qu'elle à dire et de l'appliquer !

jeudi 14 novembre 2019

Papoter à plus d'importance que vous ne le pensez !

Ces banalités que nous échangeons avec des personnes que nous venons de rencontrer sont en fait cruciales pour installer une bonne communication. Ce n'est pas tant ce dont vous parlez qui a de l'importance, mais tout ce qui se passe autour, tout ce que vous pouvez indiquer sur vous, vos intentions, votre caractères par votre attitude et votre empathie...
Ces moments de légèreté sont essentiels pour mieux se rencontrer, mieux se découvrir...
Alors, pourquoi hésiter à poser des questions sur les dernières vacances, sur les enfants, sur leur travail, sur le temps qu'il fera ou vos dernières difficultés dans les transports en commun ?
Une fois ces préliminaires terminés, il sera bien souvent possible d'avoir une conversation plus profonde et plus porteuse de sens...
Nos vies sont faites de petites choses, de petits détails... pourquoi absolument vouloir les ignorer et prétendre qu'ils n'existent pas ?!

mercredi 13 novembre 2019

Soyez le maître de vos Débuts !

Vous êtes à une réception, un cocktail, un séminaire... et vous vous sentez seul, et vous avez l'impression que tout le monde le remarque et vous n'avez qu'une envie : retrouver le confort de votre chambre plutôt que de devoir rester dans cette salle où vous ne connaissez personne...
Si vous avez déjà vécu cette épreuve, sachez qu'il existe une solution !
Le remède à cette solitude et à cet inconfort s'appelle conversation. Ce que vous souhaitez, c'est entrer en communication avec quelqu'un.
Pour cela, il va vous falloir préparer ce qui va vous permettre d'entrer en conversation, et cela s'appelle un début !
Préparer en l'occurence, signifie qu'il va vous falloir disposer d'une liste de "débuts" à utiliser en fonction des circonstances.
L'important avec ces débuts est qu'ils donnent du champ conversationnel à votre interlocuteur, par exemple : " Je viens d'arriver dans ce nouveau domaine, vous auriez un ou deux conseils à me donner pour me sentir à l'aise plus rapidement ? "
Briser la glace n'est jamais une chose facile et les circonstances nous y aident rarement, autant arriver préparé et disposer d'un bon outil pour nous aider à remplir notre mission !

mardi 12 novembre 2019

Ce bon vieux bloc-note vaut mieux que votre téléphone !

S'il est un indésirable dans une conversation, c'est bien votre téléphone.
Notre société est minée par ce phénomène pernicieux qu'est la distraction. Un individu distrait est un individu absent. Absent à ses ressentis, à son environnement, à autrui.
Si vous souhaitez avoir un échange constructif et authentique avec quelqu'un, placez votre téléphone dans un endroit où ce dernier ne viendra pas vous déranger et donnez toute votre attention à votre interlocuteur. La meilleure façon d'être entendu commence par savoir écouter.
Plus fort encore, je vous suggère même d'apporter un bloc-note et un stylo et de vous préparer à noter tout ce que cette conversation pourrait vous apprendre et vous apporter.
Dire à votre interlocuteur : "Mais c'est super ça, tu me permets de le noter pour ne pas l'oublier !", vous fera passer non seulement pour quelqu'un d'attentionné, mais aussi de professionnel et en charge de son développement personnel.

Débarrassez-vous de la distraction et utilisez tout ce qui pourra vous aider à mieux vous concentrez sur l'autre... C'est la clé d'une bonne interaction, et donc d'une bonne communication.

vendredi 8 novembre 2019

Signature

Il importe, à un moment ou à un autre, de montrer ce que nous faisons, de le proposer au reste du monde et d'y mettre notre nom dessus. 

jeudi 7 novembre 2019

Pour ceux qui attendent d'être motivés !

La question de la motivation est une question qui me revient de façon récurrente. Comment rester motivé, comment garder le feu sacré des premiers moments ? Comment trouver en soi, et sans que cela ne représente un effort surhumain, la soif de continuer d'avancer ?
La motivation n'est en fait pas un véritable problème, même si beaucoup parmi nous avons tendance à le voir ainsi. Cette question se règle en fait très simplement. La motivation n'est pas une qualité, une force intérieure dont certains disposeraient et d'autres non. La motivation n'est qu'une énergie. C'est le combustible de votre projet et de votre force de mouvement. Pour avancer, vous avez besoin de jus, de vitalité, de désir et tout cela se manifeste sous forme de motivation.
La question maintenant est de savoir comment créer cette énergie, comment en disposer, comment la mobiliser.
C'est encore plus simple : la motivation dépend de trois facteurs.
Votre niveau d'expertise, votre confiance en vous-même dans votre capacité à réussir et votre capacité à commencer, à vous mettre au travail de façon quotidienne, qu'il pleuve ou qu'il vente, que vous en ayez envie ou pas.
Les deux premiers sont dans une large mesure en dehors de votre contrôle, particulièrement lorsque vous commencez une activité. Mais il vous est toujours et il vous sera toujours possible de commencer. De vous mettre au travail. Et cela suffit. Quelle que soit la qualité de ce travail. Quel que soit le jugement que vous pourriez porter au résultat de ce travail, si vous décidez que vous allez vous mettre au travail chaque jour à une heure donnée et pour un laps de temps défini, vous finirez pas devenir meilleur, par accroître votre expertise et c'est cette expertise qui développera votre confiance en vous-même et ce sont ces trois facteurs combinés qui vont créer la motivation dont vous pourrez bénéficier pour reproduire ce processus... à l'infini !
Commencez ! Maintenant !

mercredi 6 novembre 2019

Tati de la com...

Je reconnais avoir utilisé et utiliser encore de temps à autre les emojis... Pourtant, il y a là, je le sais, je le sens, une sorte de piège, une sorte de facilité, de rapport avec cette communication à laquelle je m'attelle, qui ne me convient pas
Les emojis sont une façon de transmettre à l'autre votre ressenti.
Le problème, j'ai fini par le comprendre, c'est que mon émotion n'est pas la vôtre, ma colère n'est pas équivalente à la vôtre. Il n'est pas possible de faire passer par un émoji colérique toutes les nuances de l'émotion que je ressens. Pourtant cet emoji nous donne le sentiment que nous sommes tous les mêmes, que nos émotions ne sont pas nuancées, subtiles et personnelles.
En plus de minimiser la diversité et la subtilité de nos émotions, ces petits symboles sont aussi une distraction à ce que vous tentez de communiquer. Les émotions sont réelles et les emojis ne font en fait que les diminuer, les banaliser, les rendre impersonnelles et vaines, presqu'inutiles.
Je ne recommanderais pas d'en cesser toute utilisation immédiatement, mais plutôt de tenter de nuancer vos propos de manière à ce que cette émotion que vous ressentez passe par vos mots, votre attention à la langue, votre application à vous faire comprendre ! Les emoji sont une forme de communication "cheap". C'est dit !

lundi 4 novembre 2019

Renoncer à la colère...

Il y a bien sûr des moments de colère ou d'agacement, quelles que soient nos activités, nos relations aux autres, notre manière de percevoir notre environnement. La vie est faite du contraste entre ces moments de chaleur, de colère, d'agacement et les autres plus paisibles.
S'il est une chose que nous apprenons tous vite dans l'existence, c'est que la colère ou l'agacement ne servent à rien. Une fois que ce qui a déclenché notre colère ou notre agacement s'est produit, il est difficile d'y revenir. Ce qui est fait est fait. Le mal est fait, ainsi qu'on le dit. Alors pourquoi la colère ? Pourquoi est-il si difficile de lâcher, d'accepter, de renoncer à ce qui fut et qui ne sera plus. Parce qu'il est difficile de renoncer à un narratif que nous nous étions donné et parce qu'il est encore plus difficile d'accepter de voir les autres interférer avec ce narratif.
Même si la colère ou l'agacement ne servent à rien, il reste complexe de gérer ces émotions.
Il est évident qu'il n'y a rien a gagner à hurler contre une employée de poste débordée ou la caissière d'un supermarché sous payée. Et pourtant, nous nous laissons aller à cette inutilité.
Autant lâcher, changer de narratif et tenter de créer quelque chose de différent...

vendredi 1 novembre 2019

Il y aura de l'orage... quoiqu'il arrive...

Lorsque vous prenez une décision pour vous-même, de ces décisions qui vont impacter votre vie entière, que ce soit un changement de carrière, se lancer dans un projet ambitieux ou décider de commencer quelque chose qui vous tient à coeur depuis longtemps, il me paraît évident que viendra un moment, une fois les joies du démarrage loin derrière vous, où les choses vous paraîtront difficiles, exigentes, complexes... Cette évidence est là dès le départ. Le fait de vous lancer et de faire les premiers pas ne feront pas disparaître ce qui est inéluctable ! Oui, dans toute aventure, dans toute entreprise, viennent des moments complexes et ardus qu'il faut appréhender avec précaution...
Puisque cela tient de l'évidence, il peut être judicieux de se demander, avant même de partir, si ces moments difficiles ne représentent pas déjà une bonne raison de ne pas se lancer.
S'il vous paraît qu'il ne vous sera pas possible de relever le gant dans quelques semaines ou quelques mois, autant ne pas partir ou attendre que vous représentation de ce qui est difficile ait changée !