vendredi 30 novembre 2018

Faire semblant n'arrête pas le temps !

Je le sais, parce qu'il m'est arrivé de le faire... Certains parmi vous se rendent au travail, réalisent que la journée sera calme pour une raison ou pour une autre. Ce n'est pas tous les jours que se présente l'opportunité de signer un contrat de plusieurs millions d'euros. Allument leurs ordinateurs et passent une bonne partie de la journée à faire semblant. A donner le change. A faire comme si ils travaillaient. 
Une bonne partie de nos journées de travail, lorsque nous sommes salariés, se passent en "doodle", en gribouillons sur des blocs notes, en vidéo Youtube, en mur Linkedin... en temps perdu ou gaspillé.
C'est ce que je réalisais hier en parlant de mon expérience de l'indépendance avec quelqu'un qui vient de se lancer. Je lui disais que je n'avais plus à faire semblant, à jouer le jeu de celui qui travaille lorsque le travail manque ou que la journée promet d'être plus relax. Lorsque c'est le cas pour moi, je prends mon manteau et je sors, je vais au cinéma, je vais manger un burger, je pars profiter de ce temps qui me tombe dessus, comme un cadeau !

https://www.theguardian.com/artanddesign/2018/nov/29/watching-the-clock-christian-marclay-tate-modern-24-hours






jeudi 29 novembre 2018

Le business de la basse branche !

Lorsque vous découvrez une rivière ou un étang à l'écart de tous sentiers ou de toutes routes fréquentées, et que vous avez envie de pêcher, il est probable que la pêche sera bonne. Les prises se sont accumulées au fil du temps. Cela promet d'être facile. Mais cette facilité n'a qu'un temps. Rapidement, les prises se feront plus rares et il faudra envisager une solution. La solution la plus évidente serait de partir pour trouver un autre étang caché aux regards et de recommencer le processus. La seconde serait de faire de cet étang, votre étang et d'agir de manière à ce que vous puissiez en retirer régulièrement ce dont vous avez besoin.
Ces premières prises, ce sont ceux qui seront immédiatement tentés par ce que vous faites, ce que vous avez à offrir... Ceux-là ne demanderont que peu d'efforts pour se laisser convaincre d'acheter vos produits ou vos services... Puis viendra le moment où ces premiers convaincus devront faire le choix de parler de vous, de vous recommander et le moment où ce sera votre tour d'élargir, de faire grandir, de donner du rayonnement. Et cela n'est pas facile et là commence l'angoisse. Beaucoup abandonnent à ce stade, lorsque les premières branches les plus accessibles ne donnent plus de fruits !
Mais le premier travail d'un entrepreneur est de savoir traverser cette angoisse et se convaincre que les clients sont là, quelque part, et qu'il suffit d'aller les trouver.

mercredi 28 novembre 2018

La formation ne sert à rien...

Bien sûr, se former ne sert à rien à moins de continuer le travail une fois la formation terminée !
Le rôle du coach, du formateur est vital, il remet les informations nécessaires pour travailler, pour comprendre ce qui est en jeu, pour commencer... Puis le reste n'appartient qu'à chacun d'entre nous.
La motivation, le travail, la confiance, cela ne peut se renforcer et s'acquérir du jour au lendemain. Ce n'est que question de persévérence, d'entêtement, d'endurance, de constance.
A la longue, nous devenons nos propres coachs. Nous comprenons comment cela fonctionne et au moment le plus dur, celui où nous n'avons qu'une seule envie : abandonner et rejoindre le rang... Nous continuons !

mardi 27 novembre 2018

My own private cyber tuesday...

Je l'ai déjà écrit, si Google excelle à trouver ce que je cherche explicitement, il ne l'est pas en revanche à trouver ce que je pourrais vouloir trouver. Et de mon point de vue, là est la vraie valeur et ce sur quoi les moteurs de recherches concurrents de qualité devraient se pencher !
Internet regorge de ressources et d'informations précieuses, c'est une évidence. Le savoir y est là, quasiment tout entier. Cet accès à l'information est encore renforcé par le désir de certains de nous apporter cette information, digérée, analysée et rendue comestible ! Le nombre de bloggeurs qui, sans aucune rémunération, font un travail merveilleux est toujours un émerveillement pour moi. Au point que j'ai décidé d'en faire partie et de contribuer comme ils le font !
Il est un blog que j'ai découvert récemment que j'aurais aimé connaître plus tôt. Beaucoup plus tôt.
C'est celui de Guillaume Bélanger.
Un blog qui pourrait bien changer pas mal de chose pour vous si vous prenez le temps et la peine de vous pencher dessus !


lundi 26 novembre 2018

Une petite fiche pour tout savoir...


On me demande souvent à la fin de mes formations : ne pourrait-on recevoir de votre part une petite fiche cartonnée sur laquelle figureraient les étapes nécessaires à la réalisation d’une bonne présentation.
Je pourrais satisfaire à cette demande aisément. Je ne le fais pas et ne l’ai jamais fait parce que je suis conscient d’une chose : la plupart des gens ne suivent pas les conseils qui leur sont donnés.
Les raisons à cela sont nombreuses, mais ceci tient principalement au fait que savoir ce qu’il faut faire ne procure pas un surcroît de motivation. Les gens manquent de cette nécessité d’agir qui est en général déclenchée quand le problème devient pénible et douloureux, suffisamment pour qu'agir devienne capital.
Une autre raison possible tient dans le fait que savoir ce qu’il faut faire ne vous permet pas  en parallèle de suivre et de mesurer ces progrès. Ce système de mesure doit être installé en amont. Cette échelle de progression est différente pour chacun d’entre nous. Certains voudront atteindre les sommets et d’autres se contenter de succès réguliers, mais plus modestes. Les deux sont valides, mais il convient de le savoir.
Pas de petite fiche donc pour progresser, mais trouver un système qui mène à agir et à mesurer ses progrès... 

vendredi 23 novembre 2018

A quoi tient une habitude...


C’est Aristote qui le dit : «  Nous sommes ce que nous répétons ».
L’être humain est un être d’habitude. Faites quelque chose plus de quelques fois et vous voilà prisonnier d’une nouvelle habitude.
Cela peut être perçu comme une malédiction, mais c’est aussi une bénédiction pour ceux qui veulent se tenir à leurs objectifs…
Ce qu’Aristote ne savait pas et que nous savons aujourd’hui, c’est combien de fois faut-il répéter une action pour qu’elle devienne une habitude… ou plutôt pour que notre cerveau en redemande.
La réponse nous vient d’une étude faite par Nike et leur app de running. Ils sont constaté que tous ceux qui utilisaient l’app plus de 5 fois avaient mille fois plus de chance de continuer à courir !
5 fois ! Je vous le disais : un être d’habitude.
Vous souhaitiez, comme moi, pratiquer votre instrument tous les jours, mais ne parvenez jamais à vous y mettre !
Il vous suffira de 5 jours de discipline pour que le besoin s’installe, pour que votre cerveau refuse de rompre la chaîne de succès.
A utiliser sans modération pour tous projets !

jeudi 22 novembre 2018

Homo ecrantus

Les écrans dominent une grande partie de notre temps disponible. Ecrans de téléphones, de tablettes, d'ordinateurs. Pour le meilleur ou pour le pire, une grande partie de nos interactions se déroulent aujourd'hui par l'intermédiaire d'un écran.
Ce qui pour nous adulte reste quelque chose de complexe et sur les conséquences de quoi nous n'avons pas réellement de recul, je suis tout de même sidéré par le nombre de zombies digitaux que je croise chaque jour. Des adolescents, des enfants, regard rivé sur leurs écrans, sans plus aucune conscience de ce qui se passe autour d'eux, absorbés dans cet autre monde, cet entre deux digital, ni ici, ni ailleurs...
La solution à ce problème, car c'est un problème, est l'éducation. Ce n'est pas en interdisant le téléphone que le téléphone cessera d'être utilisé, même si une mesure drastique de ce type peut aider, dans un premier temps. L'éducation, pour être efficace doit commencer tôt.
La règle qui pourrait être mise en place, pour éviter de voir tous ces enfants en bas âge devant un écrazn : "si tu ne sais pas lire, pas de tablette".
Pour un jeune enfant, trop de choses sont en jeu pour risquer de voir ses capacités d'interaction et de sociabilisation amoindries par la surutilisation des écrans ; malheureusement trop de parents confient la garde de leurs enfants à la fée iPad !
Maintenant que nous avons la reconnaissance faciale sur nos appareils, il me paraîtrait salutaire qu'à l'apparition d'un visage de jeune enfant, il ne se passe rien et que la tablette ou le téléphone reste verrouillé. Nous sommes et resterons encore longtemps des êtres sociaux... l'homo ecrantus n'est pas encore à naître.

mercredi 21 novembre 2018

Fin de l'histoire...

Facile de maintenir la tension 100% du temps. Facile de ne jamais lâcher la barre. Facile de céder à la pression du chiffre d'affaires, des clients. Facile de tout donner à son activité, à son métier.
Puis la fatigue s'accumule, ce sentiment d'être débordé prend le devant de la scène et nous devenons des bêtes de somme...
Nous avons tous besoin de repos. Nous avons tous besoin de tout poser et de ne rien faire. Je veux dire : RIEN. Lâcher la tension, la pression à 100% et ne plus penser, ni de près ni de loin à notre job, notre mission... pour passionnante et prenante qu'elle puisse être. 
Pour cela, j'ai un truc. J'ai mes journée "fin du monde" !
Tous les deux mois, parfois plus parfois moins, je bloque une journée entière. Cette journée est dédiée au repos. Pour être bien sûr de m'y tenir, je me mets en tête que cette journée est la dernière avant la fin du monde. Si le monde devait finir demain, je n'enverrai pas de mails, je ne passerai pas d'appels téléphonique, mon job serait sans doute la dernière des choses à laquelle je donnerai de mon attention lors de ces 1440 minutes qu'il me resterait à vivre...

mardi 20 novembre 2018

1440

1440, c'est le nombre de minutes mises à votre disposition, chaque jour. Du moment de votre réveil à celui de votre coucher !
Chaque minute compte, certes... mais plus encore, laquelle de ces minutes vais-je utiliser pour me rapprocher des objectifs qui sont les miens. Cette minute sera-t-elle l'une des minutes de cette journée ou de la prochaine ? Quelle minute choisir pour commencer ? Quelle minute pour s'assoir et passer à l'action. Nommer cette minute, l'identifier et ne pas la laisser passer.
Chaque minute est précieuse, à l'évidence. Mais vouloir les rendre toutes uniques est un exercice hors de notre portée. Certaines nous échappent, parce que c'est humain. Mais nous pouvons faire de certaines de ces minutes, des minutes qui comptent, qui sortent du lot, qui vont nous permettre de progresser et de devenir ce que nous rêvons de devenir...

lundi 19 novembre 2018

Le moleskine moderne...

J'ai un smartphone, toujours dans ma poche.
La raison pour laquelle j'aime cet outil, c'est qu'il me sert d'abord et avant tout à prendre des notes lorsque j'ai une idée.
Je ne laisse jamais, JAMAIS, passer une idée lorsqu'elle se présente. Je note tout et dès que mon cerveau me fait un cadeau, je le prends. Idée : aller prendre un café dans un nouvel endroit devant lequel je passe - je sors immédiatement mon téléphone pour le noter. Acheter des fleurs chez ces jolies fleuristes qui ferment ce soir, mais que je pourrai retrouver demain ou après-demain ! Je le note.
Toujours garder une trace de ces idées, de ces possibles...
Nous avons tous un cerveau programmé pour oublier ce qui lui semble sans importance. Oublier est dans notre nature. Oublier est naturel et oublier est une bonne chose. Nous deviendrions fou sans cette capacité d'oubli. Mais cela ne veut pas dire qu'il faut oublier pour toujours. Noter, toujours noter.

vendredi 16 novembre 2018

Une bonne lecture et ça redémarre !

On l'entend : on ne lit plus. Les gens ne lisent plus.
Pourtant, il n'existe aucun moyen plus efficace que le livre pour découvrir de nouvelles idées, pour apprendre de nouvelles choses. Le livre reste le meilleur outil pour se faire entendre et pour s'assurer que ces idées sont relayées, transmises et entendues...
La magie de la lecture est bien d'actualité. Lire est un savoir-faire. Une habitude à prendre. La porte vers des mondes nouveaux et enchantés.
Les gens devraient lire ! 

jeudi 15 novembre 2018

Calories

C'est la priorité de beaucoup : perdre du poids...
Deux options pour cela : limiter les rentrées ou les éliminer. L'abstinence ou la salle de sport.
Pour ceux qui choisirait la salle de sport : un demi biscuit représente à peu près 110 kcalories.
Pour éliminer 110 kcalories, il ne vous en coûtera pas moins de 30 étages d'escaliers...
Le sport ne permet pas de perdre du poids à due proportion de l'effort fourni ! S'il faut faire une heure de squats pour éliminer 120 kcalories, alors que l'on sait que le métabolisme de base d'un être humain se situe aux alentours de 100 kcalories (ce qui est nécessaire pour entretenir l'organisme au repos), alors cette heure de squats n'aura permis d'éliminer que 20 kcalories...
Pour diminuer son poids, le calcul est vite fait : mieux vaut limiter les calories entrantes que de tenter de les éliminer par la suite. 

mercredi 14 novembre 2018

Succès ou échec ou succès ?

On le lit partout : il est nécessaire d'échouer. Quasiment nécessaire. En gros : difficile de tout réussir du premier coup.
Pourtant, personne n'aime échouer. Personne n'aime se confronter à l'idée de ne pas réussir... Alors, pour s'éviter cet inconfort ultime, la plupart d'entre nous préférons abandonner dès le premier échec, voire dès la première possibilité d'échec. Un premier dessin raté et la sanction tombe : "je ne sais pas dessiner, je n'y reviendrai plus..."
Evidemment, échouer n'est pas forcément échouer et n'est pas forcément la représentation que l'on s'en fait.
Par tous les critères de réussites de notre monde hyper compétitif, ce blog est un échec ! Il n'est pas lu des millions de fois, il n'est pas suivi par des milliers d'abonnées qui relaient incessamment ses posts sur leur pages Facebook ou LinkedIn, il ne fait pas office de référence en quoi que ce soit... C'est un petit blog pépère qui, en dépit de ses 1500 posts n'attire pas l'attention de grand-monde. Bref : un échec !
Mais l'est-ce tant que ça. Sûrement pas pour moi ! De la possibilité de faire ces billets quotidiens me sont venus des centaines d'idées et de réalisations qui ne me seraient pas venues sans cela et qui ont, elles, menées vers des réussites formidables dont l'énoncé serait trop long pour un simple billet, mais je vous demande de me croire sur parole !
Le succès, l'échec ne sont pas des notions manichéennes. Le succès se cache dans l'échec qui se camoufle dans la réussite ! Rien n'est tranché, blanc ou noir... Tout mène à tout ou à rien... L'important, c'est d'agir, de rester là, d'être sujet et de décider, soi-même, s'il s'agit d'un échec ou d'un succès, parce qu'à la fin de l'histoire, c'est bien de cela dont il s'agit !

mardi 13 novembre 2018

Comme on voit le monde...


En 1694, 15% de la population française mourut de famine ! Plusieurs millions d’hommes, de femmes et d’enfants.
Le gouvernement, alors incarné par le roi Louis XIV, ne s’en soucia pas plus que cela et ne fit pratiquement rien pour palier à cette hécatombe. C'était dans l'ordre des choses.
Aujourd’hui, tout cela paraît faire partie d’une préhistoire reculée et obscure, alors que seuls quelques siècles nous séparent de ces événements !
Pour mille et unes raisons, il ne serait pas venu à l'esprit du peuple français de venir critiquer, à cette époque, le gouvernement, le roi et sa cour pour un phénomène qui était vu par beaucoup comme divin, produit d'une fatalité sur laquelle personne n'avait le contrôle. La révolution française, qui survint un siècle plus tard est beaucoup plus un phénomène politique qu'un soulèvement populaire.
De nos jours, les choses ont changé. Plus personne ne meurt de faim en France et si cela devait arriver, le gouvernement, de quelque bord qu'il soit, serait pointé du doigt pour son incapacité à subvenir aux besoins minimum de ses administrés.
A un point tel, que le gouvernement se voit même critiqué pour son incapacité à maintenir dans une fourchette raisonnable le prix du gasoil, prix dépendant éminemment de variables sur lequel le gouvernement en question n'a aucun contrôle !
Ce que cela signifie, c’est que nous avons au fil des siècles développé une représentation particulière du monde. Celle d’un ensemble de mécanismes techniques sur lesquels règnent diverses puissances. Si ces puissances ne peuvent supprimer le phénomène (ouragan, épidémie, crus en tous genres et de toutes formes), alors il faudra trouver quel organisme gouvernemental et quel dirigeant ou acteur de cette puissance est coupable de n’avoir pas anticipé sur l’importance de la précipitation, sur la taille des grêlons ou l’étendue des zones inondables.
C’est notre représentation pragmatique et technique du monde qui explique ce phénomène.
C’est intéressant parce que dans un monde aux représentations techniques, donc rationnel (nous savons que les épidémies ne sont pas le fait de dieux), l'humanité continue de réagir et de prendre ses décisions émotionnellement. Avec les dangers et les risques que cela implique…

lundi 12 novembre 2018

Ce que l'armée nous enseigne en matière de collaboratif...


L’une des choses fascinantes et des plus utiles que j’ai apprise au moment de mon service militaire (il en est quelques unes...) est la nécessité des binômes. Qu’est-ce qu’un binôme ? c’est tout simplement une équipe de deux personnes qui veillent l’une sur l’autre et travaillent ensemble tout au long de la mission. Ce principe du binôme est extrêmement utile dans les phases de combat parce qu’il est absolument nécessaire pour l’un comme pour l’autre de pouvoir surveiller ses arrières, mais ce principe est aussi utile dans le travail au quotidien en ce sens où les compétences de l'un peuvent immédiatement être remplacées en cas de besoin par les compétences de l’autre. Ainsi il n’y a pas de goulot d'étranglement et la mission peut-être poursuivie et permettre le succès de toute l’équipe, en dépit de la défection de l’un de ses membres.
Dans le monde de l’entreprise, j’ai rarement vu l’utilisation de ce mode de fonctionnement qui me paraît pourtant extrêmement utile. On parle beaucoup de collaboratif, mais lorsque ce mot est prononcé on pense équipe, large, occupant de nombreux individus. Or le collaboratif n'est jamais plus efficace, jamais plus intéressant pour l’organisation que lorsqu’il est réalisé par de très petites équipes, et donc le binôme.
Pourquoi cette faible utilisation du binôme et bien pour une raison toute simple c’est qu’a priori et à court terme le binôme coûte cher, car il s’agit de demander à deux individus de faire ce qu’un seul individu pourrait très bien réaliser tout seul. Mais en cas de problème ou en cas de difficulté lorsqu’une personne travaille seul et bien elle crée un goulot d’étranglement c’est-à-dire qu’il n’y a plus personne pour réaliser la tâche qu’elle avait en charge. Donc collaboratif ne veut pas nécessairement dire de grandes équipes et de vaste projet. Collaboratif peut vouloir dire binôme.
J'ajoute que dans les forces armées, ce binôme devient votre frère, votre confident... et que la plupart des soldats que j'ai rencontré donnerait leur vie pour leur binôme.
Un peu de cette fraternité là ne ferait pas de mal dans nos organisations...

vendredi 9 novembre 2018

Le dialogue improbable...

Il est toujours amusant, émouvant, rassurant de regarder en arrière et de se souvenir de ce que nous étions, dix ans, vingt ans plus tôt et de constater le chemin parcouru, les obstacles franchis. Il est aussi formidable de rentrer en contact avec ce moi du passé et lui dire combien ses angoisses, ses appréhensions pour le futur étaient, pour la plupart, infondées et combien vous êtes, ce "vous" d'aujourd'hui, fier des accomplissements et du courage de ce "vous" du passé !
Plus intéressant encore, rentrer en contact avec votre "vous" du futur. Aller au devant du temps et engager une conversation imaginaire avec ce "vous" de 2025 ou de 2030… celui qui pourrait vous remercier, vous dire combien il est fier de ce que vous avez accompli et qui lui permet d'être aujourd'hui là où il est… et d'écouter dans la bouche de ce "vous" encore à naître tout ce que vous avez réalisé, mis en place, engagé et qui doit, vous l'entendrez de sa bouche, commencer dès maintenant ! Dès aujourd'hui !

jeudi 8 novembre 2018

Cette chance à laquelle personne ne pense !

J'assiste au concert de cet artiste unique, extraordinaire et trop méconnu en France : Justin Vernon et son groupe Bon Iver. Après quelques chansons, il s'adresse à nous et nous demande si nous allons bien et plus important encore, dit-il, si nous nous sentons en sécurité. Il ajoute que de tout ce dont disposons au quotidien, ce sentiment de sécurité est sans doute ce que nous avons de plus précieux...
Sur le coup, j'ai pensé qu'il faisait référence aux attentats du 13 novembre et au fait que notre sécurité s'est améliorée depuis... mais la chose me paraissait en décalage.
Ce n'est que le lendemain que cette évidence m'est apparu. Oui, nous sommes en sécurité. Nous le sommes à un point tel que nous en avons oublié ce que cela représente que de marcher dans la rue en regardant derrière soi pour être bien certain qu'il n'en est pas un qui en veut à notre portefeuille. Nous avons oublié ce que c'est que la guerre et l'incertitude et la peur au quotidien. Nous prenons cela pour acquis parce que nous sommes gâtés, parce qu'il est vrai que nous avons cette chance inouï de pouvoir aller de par notre monde dans cette illusion d'une absolue sécurité. C'est une chance et se rappeler ces chances qui sont les nôtres fait du bien. Souriez, vous êtes en sécurité. Autant qu'il est possible de l'être et sûrement plus que l'immense majorité des êtres vivants sur cette terre !

mercredi 7 novembre 2018

Montaigne et la Boétie et le mensonge romantique...


"Parce que c'était lui parce que c'était moi…", c'est ainsi que Montaigne expliquait l'amitié qui le liait  à la Boétie. 

Règne en nous ce narratif qu'il existe dans le monde un ami qui incarnera l'alliance parfaite, cette synchronie parfaite…
Règne aussi cette idée que nous attend sur terre un compagnon idéal, cet Amour qui nous correspond en tout, pour tout et avec lequel, seul, nous atteindrons le bonheur…
Ce ne sont que des narratifs, des Histoires romantiques qui, dans les faits ne correspondent à rien. L'Amour de votre vie est en fait plus un choix qu'un hasard, plus une décision que le fruit d'une rencontre et le coup de foudre plus une affaire d'hormones que de destin…
Mais nous aimons les Histoires jusqu'à nous mentir, jusqu'à nous rendre malheureux, car à attendre l'Amour parfait, nous passons à côté de l'Amour tout court qui est plus affaire de persistance que d'atomes crochus.

mardi 6 novembre 2018

Arrêtez ça tout de suite et à vous les jours heureux !


L’une des raisons pour laquelle mes journées de travail sont moins chargées que celles de la plupart des professionnels que je rencontre tient au fait qu’étant indépendant et ayant choisi un mode de fonctionnement solitaire, je ne suis pas astreint à assister à des réunions.
Je ne vais à aucune réunion. Jamais !
Grâce à cela, j’économise une quantité de temps formidable par rapport à ceux qui passent leur vie en réunion ! Cette quantité de temps est entièrement reversée sur des activités qui me donnent une meilleure qualité de vie !
Le temps passé en réunion, perdu la plupart du temps pour recueillir une information qui aurait pu être acquise à la simple lecture d’un mémo de quelques minutes est à la source de ce sentiment partagé par tant de monde aujourd’hui, celui de se sentir débordé.
Supprimer les réunions et passer ce temps à produire des choses importantes est une excellente manière de créditer votre capital temps par un choix simple et diablement efficace ! Y compris pour votre organisation.

lundi 5 novembre 2018

Sur la vague !


L’une des craintes principales que je constate chez la plupart des indépendants que je croise est cette angoisse de la prochaine mission. Angoisse de l’insécurité et de l’incertitude. Cette mission est-elle la dernière ? Trouverai-je de quoi me nourrir et continuer de travailler le mois prochain, l'année prochaine ? Quand serai-je sûr de mes résultats futurs ? Quand l'avenir me paraîtra comme enfin dompté et prometteur ?
Comme si le surfeur tout à surfer une vague doutait de l’existence même des vagues une fois cette dernière vague surfée.
A chaque fois que j’ai douté, il est toujours venu une mission, un client nouveau… si bien que je ne doute plus de la prochaine vague. Je l’attends.
Bien sûr cela demande parfois de me déplacer dans un « spot » où les vagues sont plus puissantes, plus intéressantes…. Mais où que je sois, il y a des vagues… parce que c’est ainsi !
En douter ne changera rien !

vendredi 2 novembre 2018

Quand tout semble s'effondrer...

Au moment où j'écris ce post, je suis installé à l'endroit précis ou j'étais installé le 11 septembre 2001, jour dont tous nous nous souvenons... Mais ce n'est pas pour faire oeuvre de mémoire que je rédige ces mots, mais plutôt pour rappeler l'impermanence des choses et combien tout change, tout se modifie et rien ne reste en place !
Depuis le 9 septembre 2001, le monde a changé. Radicalement. En bien puis en moins bien et enfin en pire... mais il est fort probable que les temps changeront de nouveau et que de nouveaux équilibres se trouveront.
Nous, humains, prenons nos décisions et évaluons la situation dans laquelle nous nous trouvons en fonction des informations qui sont à notre disposition à un moment donné et il est difficile de se projeter en avant. Cela est même impossible. Pour l'humain, l'apocalypse finale est toujours là, qui rôde... La fin du monde est toujours possible...
L'impermanence des choses nous empêche de voir plus loin que ces catastrophes annoncées alors que nous n'avons aucune idée de ce que sera le monde dans quelques années, dans quelques décennies.
Raison de plus pour ne pas nous en faire outre mesure et nous concentrer que ce que nous pouvons contrôler et maîtriser : nos réactions aux événements !
Garder son sang-froid, ne pas céder à la panique ou aux émotions du moment. Prendre le temps.