jeudi 31 octobre 2019

Lassé de Facebook !

Le problème avec Facebook, Linkedin, et tous ces réseaux sociaux, c'est qu'à force de jouer sur les effets de la dopamine, sur la gratification immédiate, sur les effets d'annonce, sur le choc des photos et bien moins sur le poids des mots, c'est que tout ce que nous finissons par y trouver tient en une photo et un commentaire de quelques phrases, et cela plusieurs centaines de fois par jour.
Pour faire passer une idée, pour se faire comprendre, pour avoir un impact, ce n'est pas suffisant.
A force de voir passer ces messages insuffisants, amputés et pour finir inutiles, j'ai fini par me lasser de ces réseaux. J'aimerais qu'ils se mettent enfin au service de contenus qui comptent, complexes et intelligents. J'aimerais trouver sur Facebook les livres qu'il me faudrait lire pour enrichir ma visions du monde ; sur Linkedin les analyses pour mieux me permettre de comprendre mon environnement professionnel. Cela commence aussi pour moi par ne plus "liker" n'importe quoi, n'importe comment et sans aucune raison apparente !

mercredi 30 octobre 2019

Ce qui fait un bon outil !

L'Homme est réputé pour avoir inventé l'outil !
L'inventeur qu'il est devrait avoir la conscience du fait qu'un bon outil n'est que rarement polyvalent. Il est possible de rassembler une succession d'outils dans un ustensile unique (le couteau suisse), mais cela ne change rien à l'affaire. Un outil permet de remplir une mission et de la terminer. Un mauvais outil ne permet que d'échouer.
Un tourne-vis pour autre chose que de visser une vis, telle que défaire un boulon ou découper une viande et c'est l'échec. On peut détourner l'outil et faire du tourne-vis une sorte de baïonnette, mais là n'est pas le propos !
L'outil n'a d'utilité que dès l'instant où nous sommes parfaitement conscient de son utilité.
Cette évidence nous a permis de nous élever au dessus du règne animal. Pourtant, en matière de communication, l'être humain a le plus grand mal a comprendre qu'il existe des outils pour être compris et entrer en relation avec autrui. Ces outils portent un nom : médias.
Il en est de même avec les médias et les tournevis. Ce que peut l'un, l'autre ne le peut !
De la même manière qu'un tournevis n'est pas une clé de 12, un document n'est pas une présentation.
Une présentation est un média spécifique qui permet d'obtenir des résultats spécifiques, résultats qu'un document ne pourrait obtenir !
Il est aussi risible de voir quelqu'un s'échiner à projeter des documents au mur et appeler cela une présentation qu'il l'est de voir quelqu'un tenter de dévisser les boulots d'une roue de voiture avec un tournevis et appeler ça une opération efficace de dépannage !

mardi 29 octobre 2019

Casse-toi pauv'con...

Dans le TGV, un homme travaille sur son ordinateur lorsqu'il est soudain agressé violemment et verbalement par une personne assise derrière lui que les bruits des touches ont dérangé.
La violence verbale est flagrante : menace de baffe, insultes, mépris !
L'homme ne réagit que faiblement et cesse d'utiliser son ordinateur pour contenter l'agresseur.
J'assiste à la scène médusé et me demande quels seraient les comportement adaptés dans cette situation de communication inhabituelle et stressante !
Du côté de l'agresseur, à l'évidence, quelque chose ne va pas. Ce ne sont pas des façons de parler, de demander, de vivre en société. Ce type est asocial et son comportement est "border line" ! Ils sont légions, sans aucun doute, et devoir se confronter à l'un d'entre eux n'est qu'une question de manque de chance !
Du côté de l'agressé, la question se pose de savoir quelle attitude adopter. Laisser faire est sage. Voilà un agresseur, la meilleure option est la fuite ou le consentement et ne pas laisser la situation s'envenimer. Cela demande de ravaler son amour propre et de remettre la punition que l'agresseur ne manquera pas un jour de recevoir à plus tard ! Même si c'est la voie de la sagesse, c'est un peu frustrant, parce que l'agresseur s'en tire à bon compte et une fois encore la violence trouve son chemin.
Une attitude possible est de prendre l'agresseur à son jeu et de faire monter les enchères. C'est dangereux ! L'agresseur n'en est pas à son coup d'essais. Il connait se genre de confrontation et par cette simple pratique, il a un coup d'avance. Je ne m'y risquerai pas.
La troisième voie me paraît la plus logique : celle d'établir un dialogue, si le besoin en est. Nous connaissons tous le :"je comprends votre colère, et apparemment votre fatigue pour me parler sur ce ton, et je la respecte, mais je dois absolument travailler, ne serait-il pas possible de trouver un compromis ?" ou encore "Je comprends votre agacement, et votre colère et c'est pour cela que je ne relèverai pas le ton sur lequel vous vous êtes adressé à moi, et je dois absolument travailler, aussi ne pourrions-nous pas trouver un compromis : le wagon est presque vide, si vous alliez vous installer à l'avant du wagon, je peux vous aider à déplacer vos bagages... etc..."
Le dialogue a plusieurs avantages pour l'homme : celui de mentionner la violence verbale sans l'adresser de front, et donc sans ajouter de la violence à la violence, ce qui est dangereux et explosif, et de tenter de trouver une option qui soit satisfaisante pour tout le monde, de négocier.
Je suis de ceux qui pensent qu'une situation, lorsqu'elle est anticipée à plus de chance de mieux se passer. Voilà quelques éléments qui pourrons nous aider si cela devait se répéter un jour !
Cela dit, si rien ne marche, mieux vaut faire le dos rond et en rester là. Ce n'est pas bien agréable, mais dans cette situation, on sait très bien de quel côté est la maladie mentale ou le mal-être !!

lundi 28 octobre 2019

Trompeuses apparences...

Les apparences sont trompeuses. Elles le sont quasiment systématiquement !
Ce n'est pas parce que le peuple juif nous a donné de formidables musiciens par le passé que pré-existent dans le génomes des individus de confession juive une prédisposition à la musique. C'est une question de culture, d'environnement, d'éducation, d'histoire... Il fut un temps ou il était de bon ton, dans la communauté juive de faire de la musique, pour exprimer toute la mélancolie d'un peuple condamné au nomadisme (je ne fais que le supposer !). Ce temps a vécu, et avec lui les "prédispositions" musicales de ce peuple ! Les prodiges nous viennent maintenant de Chine !
De la même manière, ce n'est pas parce que n'accèdent à la finale du 100 mètres que des athlètes noirs que les noirs courent plus vite que les blancs ou les asiatiques... C'est une fois de plus une question d'entraînement, d'éducation, de travail, de volonté, de sacrifices, de désir, bien plus qu'une question de gènes. Pourtant la croyance est assez universellement répandue : les noirs sont plus athlétiques que les blancs. Mais cela n'est pas vrai ! Il suffit de faire un court séjour en Afrique pour se rendre compte que les noirs sont, comme les blancs, divers, variés, pluriels, différents... et qu'ils ne courent pas tous le 100 mètres dès qu'ils en ont l'occasion ! Il suffit aussi de se pencher sur les gènes des blancs et des noirs pour constater que nos différences génétiques, il y en a à l'évidence, ne concernent pas nos capacités sportives ou athlétiques et qu'il n'y a pas de gènes de la savane, comme il n'y a pas de gène forestier pour les européens...
Alors pourquoi cette croyance ? Je pense que nous avons besoin de distinguer, de catégoriser, d'identifier qui est moi et qui est l'autre. De nos jours, l'autre est africain, l'autre est migrant et une bonne façon de se distancier de l'autre, c'est de le voir et de le définir comme différent. Parce que les noirs étant plus athlétique, les blancs eux sont plus intellectuels. Les blancs ne courent pas, mais ils font des smartphones ! Je caricature, mais c'est bien le risque contre lequel je m'exprime et la croyance contre laquelle je lutte. Noirs, blancs, jaunes, rouges, nous sommes tous de la même espèce. Nous sommes tous Homo Sapiens Sapiens et nos différences sont marginales et infimes, même si certaines de ces différences sautent aux yeux. Nous sommes semblables, identiques, pourtant les apparences sont trompeuses et ce sont ces apparences qui expliquent bien des misères et des erreurs de jugement qu'il nous faut affronter aujourd'hui.

vendredi 25 octobre 2019

Faire acte de courage...

Bien sûr, ce n'est pas simple... Si ce devait être simple, tout le monde le ferait !
Prendre les devants, trouver des dates de concerts, être publié pour la première fois, donner à lire un poème, prendre une initiative unique dans un environnement sclérosé, faire une présentation d'une manière différente, lancer une idée qui contredit ce qui a toujours été fait, la règle, ce qui est admis... tout cela demande de l'audace, du tempérament, du courage.
Notre dialogue interne nous dira toujours que le moment n'est pas venu, qu'il faut encore peaufiner, que ce n'est pas encore prêt, que ce n'est pas encore aussi bon que cela pourrait l'être... Pourtant il est possible que ce nous avons à proposer soit suffisant, que le moment soit venu et qu'il soit tout simplement difficile de l'admettre.
Se dire que ce n'est pas simple n'y change en fait pas grand chose. Se préparer à faire acte de courage est peut-être tout ce dont nous avons besoin ! Se préparer et agir !

jeudi 24 octobre 2019

Random acts of kindness...

Une journée de parisien, dont une partie doit nécessairement se passer dans le métro.
Bien sûr, il est suffisamment difficile de devoir s'enfermer dans ces tunnels sans qu'en plus ne survienne un incident d'exploitation, de voyageurs, un colis abandonné... Les raisons de pester contre ce mode de transport incontournable sont nombreuses. Je ne suis pas le dernier à râler ! En dépit de tout le positivisme dont je tente de m'inspirer et la totale inutilité de mes logorrhées rageuses contre les dysfonctionnements de la RATP !
Pourtant, c'est bien un conducteur de métro qui a ensoleillé ma journée aujourd'hui.
Je raconte brièvement : la rame est à quai et je suis à une bonne dizaine de seconde de marche de la première porte accessible. Je sais qu'il est inutile de courir, les portes se seront refermées bien avant mon arrivée. Le prochaine métro est dans 6 minutes. En temps parisien, c'est beaucoup ! J'avance et constate avec surprise que les portes ne se referment pas. Je jette un coup d'oeil vers la cabine du conducteur et je constate avec stupéfaction qu'il me regarde en souriant et me fait signe : je vous attends ! Je me mets à courir et entre dans la rame... encore sous le choc !
Bien sûr, il n'y a là rien d'autre que ce qu'on appelle l'un de ces actes aléatoires de gentillesse, mais certains sont plus sidérants que d'autres... notamment lorsque des années et des années de pratique ont fini de vous convaincre qu'un métro conduit par un être humain est aussi impersonnel qu'un métro automatique - et la responsabilité des chauffeurs n'est que partielle en l'occurence (horaires, performances, efficacité...).
Alors ce billet est une invitation : si attendre quelques secondes un usager anonyme peut occasionner de belles émotions, il est probable que dans ce monde que nous avons construit si dur et si complexe à comprendre, il ne soit salutaire de revenir aux fondamentaux de la relation à autrui, de la rencontre fortuite et du plaisir qu'il y a à se rappeler qu'il fut un temps où nous prenions réellement soin les uns des autres...
J'ajoute que si recevoir est un plaisir intense, donner l'est tout autant ! 

mercredi 23 octobre 2019

Ne soyons pas passif-agressif.

Cette façon d'exprimer un ressenti dans sa barbe, sans que cela ne soit réellement destiné à être entendu. Cela ne sert personne et ne produit rien de particulièrement intéressant !
Si vous êtes déçu par le comportement d'un collègue, autant le dire, pour ce que c'est et l'écrire : "Je suis déçu par ce qu'il vient de se passer, je m'attendais à autre chose de ta part.".
Bougonner, répandre une rumeur nauséabonde sur la dite personne, ronger son frein, n'ont pas d'utilité autre que celle d'accroître votre frustration.
Le sarcasme n'est pas mieux. Il ne dit rien de votre déception et n'est pas une réelle manière d'exprimer votre ressenti, parce que ce ressenti est maquillé derrière quelque chose qui ne permet de l'évaluer. Êtes-vous réellement déçu ? Beaucoup ? Un peu ? Le sarcasme ne permet pas de le savoir, donc empêche votre interlocuteur de s'adapter et de vous fournir une réponse. De plus, dans la plupart des situations, ce sarcasme donnera de vous l'image de quelqu'un qui ne s'exprime pas de façon frontale, qui préfère harceler ses interlocuteurs plutôt que de les regarder en face.
Vous ressentez ce que vous ressentez et l'exprimer n'est pas une tare ! C'est la base d'un dialogue et d'une négociation à venir. Autant le dire et commencer à parler. 

mardi 22 octobre 2019

Adversité

Le premier conseil qu'il m'a été donné d'entendre après mon arrivée aux Etats-Unis où je m'étais rendu pour tenter ma chance comme acteur : si vous avez un plan B, une échappatoire pour le cas où cela ne marcherait pas de la manière dont vous le souhaitez, ne vous fatiguez pas plus et passez directement au plan B !
L'adversité, les difficultés que l'on rencontre sur le chemin ne sont pas pour tout le monde. Il en est, et ils sont la majorité, qui préfèrent abandonner parce que l'obstacle leur paraît insurmontable.
Il est évident que répéter ad nauseam les mêmes techniques, les mêmes méthodes, comme le ferait un professeur de mathématique dans le confort d'une salle de classe, sans se frotter à cette difficulté, sans aller puiser en soi-même des ressources inédites, sans jamais prendre le moindre risque, ne produira jamais du talent, voire du génie.
Le chemin vers l'extraordinaire est pavé d'embûches.
Ce qu'il y a de remarquable, c'est que ce sont aussi ces embûches qui font la performance. C'est le challenge qu'elles représentent qui poussent certains individus au delà de ce qu'ils auraient cru possible. Les projets sur-financés, les équipes riches et grasses, ceux qui ont la vie trop facile ne changent que rarement la donne.
Le talent tient d'abord à notre aptitude à nous confronter, à nous dépasser, à transgresser.
Pas de transgression, pas d'adversité, pas de difficulté : pas de talent.

lundi 21 octobre 2019

Toujours plus...

Vouloir toujours mieux, toujours plus est une approche formidable... jusqu'à ce que cela ne le soit plus...
Vouloir plus de perfection peut aussi être une excellente manière de ne pas se lancer, de continuer de rester au chaud, de rester caché...
Il vient un moment, et ce moment ne peut être un moment confortable, où il est nécessaire de fournir, de livrer, de montrer... de s'exposer à la critique, au jugement, au fait qu'il est bien possible que cela ne marche pas.
Mais à moins de cela, que pourrait-il bien se passer ?

vendredi 18 octobre 2019

Répétitions pour un chef d'oeuvre...

Il y a deux façon de pratiquer, de s'entraîner.
La première est celle qui consiste à répéter et répéter ce qui est écrit, ce qui est là, et le répéter jusqu'au jour ou la performance atteint le niveau qu'on souhaite lui voir atteindre. C'est la manière de pratiquer des athlètes, de certains interprètes ou scientifiques.
L'autre façon de pratiquer est plus risquée, plus difficile et donc plus rare, c'est celle qui consiste à se lancer dans l'inconnu, à pratiquer quelque chose qui n'a pas encore été testé, à le pratiquer jusqu'à ce qu'il se produise quelque chose, que cela marche... C'est ainsi qu'on été faite les plus grandes découvertes, écrites les plus grandes oeuvres...
Par un processus de répétitions et non comme par enchantement ou magie !
Nous nous bernons lorsque nous pensons que ces découvertes se font dans un flash de génie, dans une micro-seconde d'inspiration... Il suffit de regarder les premières toiles d'un Picasso ou les oeuvres de jeunesse d'un Chopin pour s'en convaincre. 

jeudi 17 octobre 2019

Une occasion à ne pas remettre à plus tard !

Il est toujours possible de remettre à plus tard.
Remettre à plus tard raconte une histoire bien particulière. Quelque chose qui ne doit pas être fait aujourd'hui semble distant, moins imminent, moins dangereux...
Remettre à plus tard est une bonne façon de conserver le statu quo, de rester dans un entre-deux qui ressemble à de la stabilité, qui semble nous conserver ouvertes toutes les options possibles...
Bien sûr, remettre à plus tard n'est que rarement une solution et nous le ressentons bien lorsque cela se présente. Il y a un net avantage à se lancer, à agir dans l'instant, à aller de l'avant sans attendre, car attendre quoi ?
Remettre à plus tard est confortable et il est aisé d'en faire une habitude, de ne plus faire que cela : tout remettre jusqu'à ce qu'agir devienne inutile !
Aujourd'hui, je vous offre une opportunité d'agir, de faire ce que vous avez déjà peut-être remis à plus tard : vous former à l'art oratoire et à prendre en main votre capacité de conviction et d'influence.
J'ouvre deux sessions interentreprises de la formation "Captiver et Convaincre - partie 1 : présenter avec confiance".
Plus tard est enfin arrivé. Plus tard est maintenant !
Les dates de ces sessions sont fixées au 3 et 4 mars ainsi que les 2 et 3 juin 2020.
Elles auront lieu sur Paris et elles n'attendent que vous !

mercredi 16 octobre 2019

Ces bonnes vieilles formations...

Il y a les formations, celles qui évoquent une salle de classe.
Les stagiaires sont assis, écoutent, prennent des notes, enregistrent le savoir du formateur. Comprennent ce qu'il y a à comprendre.
Ce qui caractérise une formation, c'est ce lien particulier entre les stagiaires et le formateur : restez assis, soyez attentif à ce que je dis, car c'est là que se trouve toute la valeur. Vous aurez une bonne note.
Puis il y a les "trainings", les ateliers, les workshops...
Il ne s'agit plus seulement du savoir du formateur et de l'attention des stagiaires... Il s'agit bien plus des autres stagiaires, des liens qui se créent, des apprentissages qui se tissent...
Il s'agit en fait de vraiment travailler ! De vraiment mouiller la chemise, se lever, se donner, risquer...
Si vous voulez apprendre quelque chose d'utile, il est probable que vous ayez besoin d'un "training", d'un atelier, d'un workshop...

mardi 15 octobre 2019

Indépendant...

Il y a plus de dix ans cette année, j'ai quitté le salariat. J'ai délaissé la sécurité d'un salaire régulier et quasi certain pour l'incertitude et l'insécurité de la vie de freelancer. Indépendant.
Parce que je l'ai vécu, parce que je sais ce que cela représente, je suis toujours admiratif de ceux qui se lancent dans cette aventure, de ceux qui renoncent à ce que la société peut offrir de certain, de mesuré, de fiable pour autre chose, audacieux, incertain, complexe...
Il faut en être passé par là pour comprendre ce que cela représente, avec les cerveaux qui sont les nôtres, entièrement câblés sécurité et anticipation, comprendre que les indépendants de tous bords vont contre le câblage que la nature leur a donné au fil de milliers d'années d'évolution...
Je trouve que cette force et cette audace n'est pas assez récompensée et reconnue, dans quelque pays que ce soit où j'ai travaillé. La ténacité et l'opiniâtreté du "freelancer" ne sont que rarement reconnus pour ce qu'ils sont : le courage de s'exposer et de s'affirmer ans filet de sécurité, sans personne pour endosser la responsabilité du travail fourni.
Bien sûr, pour rien au monde je ne retournerai en arrière et la plupart des indépendants que je croise me tiennent le même discours. Il y a trop de joie à diriger son propre bateau, quelle qu'en soit la taille !
Je salue donc ici tous ceux qui ont fait ce choix ou qui s'apprêtent à le faire... Bonne indépendance !
Je vous souhaite de bons clients, de ceux qui vous rendent meilleurs... 

lundi 14 octobre 2019

Médiocre ou excellent ?

Pour la plupart de vos clients, de vos prospects, il est probable que produire une prestation qui soit dans la moyenne s'avère suffisant. Même si tout le monde se targue de chercher l'exceptionnel, la pression pour aller vers quelque chose de médiocre est souvent la plus forte, parce que le risque qu'il y a à se tourner vers quelque chose d'excellent et de remarquable est que cela pourrait très bien ne pas fonctionner, que cela n'a pas été testé auparavant par des centaines d'autres clients et que cela pourrait être reproché à un moment ou à un autre du processus...
L'exceptionnel, que vous soyez de ceux qui cherchent à l'acheter ou de ceux qui tentent de le produire est à la fois risqué et plus cher... Mais l'alternative revient à acheter ou produire quelque chose de médiocre. A vous de voir !

vendredi 11 octobre 2019

Nous et les autres animaux !

Il y a une différence fondamentale dans l'"éducation" que nous donnons à nos enfants et celle que la plupart des animaux donnent à leurs rejetons... et elle est liée à la sécurité et à l'obéissance.
Nous enseignons à nos enfants à rester en sécurité, quand leur âge même les appelle à l'imprudence : fais tes devoirs, attends que l'on vienne te chercher devant l'école, ne rentre pas seul, ne traverse pas sans l'assistance d'un adulte. Cette injonction de sécurité est là pour servir les adultes avant tout, pour leur tranquillité (compréhensible) et non pour la sécurité des enfants qui pourraient : rentrer seuls, ne pas faire leur devoir et expérimenter le monde, traverser seuls...
Cette valorisation de la sécurité nous poursuit ensuite toute notre vie : il importe d'avoir un diplôme, c'est plus sûr, quel que soit le prix de ce morceau de papier... il importe de servir une hiérarchie, de suivre le mouvement et d'agir en grande partie comme tout le monde.
La sécurité et l'obéissance nous privent de notre capacité à expérimenter, à prendre l'initiative, à prendre le risque de ne pas réussir...

jeudi 10 octobre 2019

Irremplaçable ?

Dans votre entreprise, comme dans la mienne ou dans n'importe quelle organisation, co-existe deux types d'individus : ceux qui exécutent et ceux qui prennent l'initiative et les responsabilités qui viennent avec.
Exécuter est nécessaire, pousser du papier, caler la logistique, mettre en place... il n'y a là rien de honteux, à l'évidence... mais dès l'instant où ce qui est à faire est connu, il est possible de mettre en place des process, et la personne en charge devient remplaçable par une autre qui pourra appliquer ces process avec plus d'efficacité ou de rapidité !
En revanche, prendre l'initiative est un savoir-faire qui ne peut se quantifier ou se processer ! C'est votre façon de faire, votre approche, votre vision des choses qui va se confronter à l'environnement de votre organisation. Prendre l'initiative est une bonne façon de vous rendre irremplaçable ! Autant qu'il est possible de l'être, puisque nul ne l'est vraiment !

mercredi 9 octobre 2019

Par manque d'ignorance...

Si comme l'expression anglaise le dit : "Ignorance is bliss", que je traduirais par : "L'ignorance est gage de bonheur", alors avec Internet, nous sommes dans de beaux draps.
Il est probable que notre société manque d'ignorance, qu'à force de tout savoir de nos politiques, de nos "ami-e-s", de nos artistes préférés, nous ne devenions moins heureux que nous ne pourrions l'être si nous ne savions rien de tout cela. Probable...

mardi 8 octobre 2019

Recevoir un avis d'expert...

Lorsque vous recevez l'avis d'un professionnel, une bonne attitude à adopter : l'écoute.
Il est évident que le point de vue d'une experte ou d'un expert peut vous donner envie d'argumenter, de débattre, de tenter d'exister !
Il est sûrement plus sain de se mettre dans une posture d'écoute et de se souvenir que la personne en face de nous réfléchi à son sujet depuis des années et que ce sont ces années d'expérience et d'analyse qui font l'expertise.
Il y a en nous le besoin de consolider et de valider nos croyances existantes et lorsque ces croyances sont remises en question, le besoin de les maintenir. Il est important de résister à cet appel et de s'ouvrir à ce que des années de travail ont rendues possible...

lundi 7 octobre 2019

A la place du leader ?

Les gens prennent leurs décisions en se basant sur leurs croyances, leurs émotions et ce qui leur semble le plus sûr, le plus sécure et, en gros, ce qui leur demande le moins d'effort et d'analyse...
C'est pour cela que personne n'a jamais été licencié pour avoir contracté avec IBM. C'est pour cela que le leader d'un marché a et aura toujours un avantage, parce que faire le choix de travailler ou d'acheter le produit du leader est un choix qui a déjà été fait par des centaines d'autres individus et que cela est une validation dont les humains que nous sommes, sont friands : c'est une décision aisée, facile et rapide et qu'il est impossible de se voir reprocher !
Cela ne veut pas dire qu'il n'y a de place que pour le leader... Cela veut dire qu'il est inutile de vouloir se battre contre le leader à moins d'être certain d'avoir les moyens et d'être prêt à prendre des risques considérables. Cela signifie aussi que le job est de créer assez de confiance auprès d'une audience choisie qui sera prête à renoncer à cette facilité de choix parce qu'elle aura reçu la preuve que vous êtes en capacité de fournir de meilleure façon et pour un bénéfice supérieur...
Laissez le leader là où il est et trouvez votre niche, votre "fan base"...

vendredi 4 octobre 2019

Changer d'avis...

Si vous deviez vendre un contrat d'assurances à une jeune personne en début de carrière, lui tiendriez-vous le même discours que celui que vous tiendriez à une autre personne en fin de carrière, à l'évidence non ! Pour le vendeur, le premier travail consiste à comprendre les besoins et les perceptions de la personne qui se trouve en face de lui. Nous achetons en fonction de qui nous sommes et de ce que nous croyons... A moins de comprendre ces perceptions, il y a peu de chance pour que la vente se fasse, et cela quelle que soit la qualité du produit !
Cette évidence vaut aussi pour toutes les présentations qui sont données dans le monde professionnel. Qui sont-ils et que dois-je dire pour que se produise en eux un changement ? C'est le job de tout bon présentateur. Car tout bon présentateur est aussi vendeur de ses idées... et surtout, tout bon présentateur sait précisément ce qu'il cherche à vendre !

jeudi 3 octobre 2019

Votre cerveau...


Il est une machine anticipatoire.
Il est le fruit d'un hacking. Celui d'avoir détourné un organe dédié à gérer le mouvement en organe dédié à anticiper pour assurer de meilleures possibilités de survie...
Développer cette capacité d'anticipation a conduit le cerveau à se doter de la pensée. La pensée est un narratif qui envisage d'abord et avant tout ce qu'il risque de se passer...
Le cerveau est maintenant conçu pour prévoir tous les scénarios possible…
Par nature, c'est lorsque nous ne faisons rien que notre cerveau fait le plus de ce qu'il sait faire : Prévoir, anticiper, se projeter en avant.
Par nature donc, la méditation n'est pas d'imposer une période de repos à notre cerveau, au contraire.
Et c'est pour cela qu'il est si bon de méditer… et c'est pour cela que méditer peut donner des résultats inattendus et extraordinaire. 
Il importe de se souvenir que méditer, ce n'est pas nécessairement se concentrer sur sa respiration et tenter de ne pas penser. Méditer, c'est ne rien faire.
Je vous invite à ne rien faire à votre façon ! Et à vous laisser surprendre par ces merveilles que votre cerveau vous réserve !

mercredi 2 octobre 2019

Deux possibilités...

Si quelqu'un dispose d'une capacité particulière. Une capacité dont vous aimeriez disposer. Il y a deux façons de voir les choses.
Soit cette capacité lui a été donnée, par magie, miracle, génétique, hasard, ou une combinaison complexe de tout cela, à laquelle viendrait s'ajouter un brin d'astrologie, un zeste d'énergie cosmique et un soupçon de poussières d'astéroïdes...
Soit cette capacité a été apprise, développée, entretenue, et cela patiemment, lentement, calmement...
Si c'est la première possibilité qui l'emporte pour vous, alors il est temps d'aller vous procurer quelques cierges, de les allumer et de prier pour que ces rayons cosmiques vous inondent de leur magnétisme universel et achèvent de vous transformer.
Si c'est la seconde, si vous considérez que tout ce que les autres peuvent apprendre, alors vous le pouvez aussi... il ne vous reste plus qu'à vous y mettre...
Facile.

mardi 1 octobre 2019

Ce que les glands ont à nous apprendre...


Le gland le sait, pour espérer devenir un chêne millénaire, il est une condition essentielle : celle de se planter ! Pire encore, pour bien se planter, le gland doit encore chuter de la branche rassurante à laquelle il est accroché… De cette seule chute dépend tout le reste. La refuser et tout avenir, tout espoir de grandeur est anéanti…
Pour nous aussi, il arrive que pour réussir il soit nécessaire de ressentir l'inconfort et l'inquiétude de la chute ou de l'erreur… 

Billet inspiré par ceci !