vendredi 28 juin 2013

Ce que vous perdez à vouloir garder le contrôle...



La plupart des gens que je rencontre ont un problème avec l’échec.
Il leur est difficile de s’imaginer en train d’échouer, de se ramasser, de se planter, de se vautrer !
Cela leur est même pénible.

Une partie de notre programme social fait que nous nous efforçons la plupart du temps d’apparaître sous notre meilleur jour. Est-ce pour des raisons reproductives, je n’en sais rien ! Je sais en revanche que nous investissons beaucoup de notre énergie à paraître à l’aise, en contrôle, serein... Alors que la plupart du temps, parce que la vie est ainsi, nous ne le sommes absolument pas ! La vie est incontrôlable, imprévisible et erratique ! Il est impossible de vivre et d’être serein. Sauf à  renoncer à vivre une vraie vie, une vie vraie (ce que n’est pas la vie de détachement de certains moines perdus dans les montagnes du Tibet...).

D'autre part, l’être humain doit apprendre avant de réussir et de maîtriser. Par conséquent, l’échec fait partie du processus d’apprentissage. Ce sont nos échecs qui nous renseignent sur ce qu’il ne faut pas faire, qui nous donne les informations nécessaires aux ajustements.

Dans votre apprentissage vers l'orateur remarquable que vous voulez devenir, vous allez vous planter, vous ramasser... et vous n’allez pas aimer ça ! Votre moi social se sentira humilié et raillé. Vous n'aurez pas l’air en contrôle et sûr de vous !
Mais chaque échec vous donnera plus de force, plus d’information sur vous-mêmes et vous enseignera plus de leçons que je ne pourrais vous en donner moi-même sur l’art de l’orateur...

Faites-vous ce cadeau : allez vous planter dès demain à expérimenter quelque chose que vous n’avez jamais expérimenté jusqu’alors...

Ce sera votre premier pas vers l’excellence !

jeudi 27 juin 2013

Bizarre !... Vous avez dit bizarre ?...




Nous sommes tous bizarres... Nous aspirons à être bizarre... Et c’est cette bizarrerie qui nous rend unique, intéressant, remarquable. Capable de passionner, d’inspirer et d’innover. D’aller là où personne n’aurait même songé à aller.
Pourtant, à ce qu’il semble, tout dans l’entreprise est fait pour que vous rentriez dans un moule. Un moule que vous vous imposez à vous-mêmes, bien souvent : même slides, même fond d’écran, même jargon, même absence de passion, même sérieux emprunté... Le règne du bizarre, du personnel, de l’individu clairement identifié et source de tellement de potentiel, arrive... Serez-vous prêt ?

Quelle est votre marque de fabrique, qu’est ce qui vous rend bizarre, différent, remarquable aux yeux des autres ? Qu’est-ce qui fera qu’ils ne vous oublieront jamais ?

mercredi 26 juin 2013

Le bide




Cette photo a quelque de fascinant et une part de la fascination qu’elle exerce, c’est qu’à première vue il n’y a là rien de fascinant !
Que voit-on sur cette photo ? : un groupe sur une scène au fond d’une salle de bal et une dizaine de personnes en train de danser. On pense petite attraction de quartier. Les premiers instants d'un bal.

Le groupe dans le fond : ce sont les Beatles. Ce jour d’avril 1961, les Beatles ont joué devant 18 personnes.

Déjà célèbres, déjà habitués à jouer devant des salles combles, cette fois quelque chose ne s’est pas passé comme prévu et personne n’est venu. Ou presque.


Mais ils ont joué.



Cette photo qui détaille la scène montre clairement Paul,  John et George. Evidemment, Ringo ne faisait pas encore partie du groupe !



Il arrive que cela ne marche pas. Qu'importe. Jouez !
Il arrive que les éléments, la fatalité soient contre vous. Jouez !

Il se peut même que cette date entre dans l'histoire !




mardi 25 juin 2013

Les courageux et ceux qui n'ont peur de rien...

Le chevalier Bayard, sans peur et sans reproche... Courageux ?...

J’entendais récemment l’une de nos politiques déclarer que le courage n’était pas l’absence de peur, mais que le courage consistait justement à reconnaître la peur et à la dépasser. On ne saurait mieux dire.

La peur est présente, chaque fois que vous prenez une décision importante : le potentiel d’erreur, la mesure des possibles conséquences pour vous ou pour votre organisation, cela suffit à la déclencher. C’est normal. C’est ainsi que l’homme a appris à survivre et avec succès pendant tous ces millénaires (et certains n’étaient pas aussi apaisés que ceux que nous avons la chance de traverser !). La vie sans peur, ce n’est tout simplement pas la vie. La peur en fait partie parce qu’elle est dans la balance de toutes les décisions que nous prenons et que c’est à sa mesure que nous décidons d’avancer ou non.

Ceux qui tentent de s’affranchir de la peur, de s’en débarrasser tentent tout simplement de se lancer dans une entreprise d’inhumanité ! Ceux qui ne connaissent pas la peur, s’ils existent, ne font preuve d’aucun courage. En revanche, leur capacité au déni et à une forme pathologique d’insouciance doivent être très développées ! Devenir courageux, ce n’est pas, à force de travail obtenir la capacité à ignorer la peur, à la rendre inexistante... Agir ainsi ne fait que la renforcer ! Etre courageux, c’est faire face, c’est se tenir devant la peur et aller au delà, continuer d’avancer.

Lors de vos futures présentations, la peur vous commandera sûrement de vous protéger, de ne pas prendre de risques. Ce sera votre courage qui vous permettra d’avancer. Plus la peur sera intense, plus il vous en faudra. Mais c’est cela qui fait la valeur de votre démarche. Se débarrasser de la peur n’est pas une option.

lundi 24 juin 2013

La bonne réponse...

L’école vous apprend à donner la bonne réponse. Tout dans notre système éducatif est basé sur cette relation : « Je te pose une question et tu dois avoir la réponse. Si cette réponse est celle que j’attends, alors je te donne une récompense. Si cette réponse n’est pas celle que j’attends,  je méprise la réponse que tu donnes et je te prive de récompense. »

Exprimé ainsi, cela fait froid dans le dos, mais est-ce si éloigné de la réalité ? Apprendre, c’est bien cela. Et quelle meilleure manière de s'assurer d'une connaissance que de poser la question ?

Le problème, c’est que le monde ne marche pas ainsi ! Avoir la bonne réponse, lorsque vous ce qui est attendu de vous est de prendre le leadership d’une organisation ou d’un groupe d’individu, n’est pas suffisant, voire n’est pas nécessaire !

Pire, à force, vous voilà programmés à donner une réponse lorsqu’une question vous est posée. Et cette réponse doit être la bonne, sous peine de ne pas recevoir de récompense et de vous voir méprisé...
Seulement voilà, dans la vraie vie, la plupart du temps il n’y a pas de bonnes réponses. Il faut composer, réfléchir et parfois se tromper. Mais le programme est à ce point imprégné dans nos cerveaux, que pour beaucoup, mieux vaut donner une réponse qui à l’air d’être la bonne réponse, plutôt que de s’exposer au ridicule de ne pas connaître la réponse.

Les politiques sont nombreux à tomber dans ce piège. Lorsqu'ils sont bombardés de questions par des journalistes sévères dont le seul but est de les désarçonner, ils s'efforcent de répondre juste, de donner les chiffres, de faire les démonstrations de leur aptitudes au leadership par leur connaissances « approfondie » des dossiers.

Imagine-t-on un De Gaulle se laisser faire à ce petit jeu ? Et pourtant, sa connaissance des dossiers n'a jamais été remise en question. Ce qui est attendu de vous, et de façon plus prégnante encore lorsque vous faites de la politique, c'est d'inspirer vos auditoires, de leur donner envie de se dépasser, de s'impliquer, de se bouger, de participer.

Lors de vos futures présentations, sachez ne pas répondre aux questions qui vous sont posées, ne pas obéir à ce programme. Sachez prendre du recul, prendre la mesure de la personne qui vous interroge.  Comprenez que l’important n’est pas votre réponse, mais votre interprétation de la question et de celui qui la pose.

Une question est une présentation en soi. Elle demande autant d’attention et peut vous permettre de comprendre et d’obtenir bien plus, si vous ne vous contentez pas de satisfaire ce premier élan qui est... d’y répondre !

vendredi 21 juin 2013

Aéroports et présentations...



Lorsque je voyage, ma priorité, ce dans quoi je mets une grande partie de mon énergie : me débarrasser de tout ce qui concerne l’aéroport.
Je suis un passionné d’aviation. J’aime voler. J’aime la sensation, la magie du vol et ce qu’il me reste de l’enfant que j’étais, de mes premiers vols entre Tunis et Marseille en mineur non accompagné et du plaisir que j’y trouvais... Le voyage !...
Si j’aime voler, je déteste (le mot est choisi) les aéroports. L’expérience de l’aéroport est tellement éloignée du plaisir et de la magie de voler, de s’élever dans les airs, qu’on pourrait croire que c’est un fait exprès, une volonté de leur part !
Qu’est-ce que je reproche aux aéroports et comment ces mêmes aéroports pourraient vous aider à faire de meilleures présentations !?

Tout d’abord, dans un aéroport personne n’est responsable de rien. Le lieu semble être une sorte de vaste souk ou chaque compagnie, chaque magasin rendrait des comptes à une organisation étrangère au lieu lui-même. Ce lieu n’est pas incarné. Personne n’est là pour s’assurer de votre bien-être.

Je n’aime pas non plus la façon dont nous sommes passés d'un univers aux connotations luxueuses à cela : le royaume du « cheap », du moins cher, du discount, à tous les étages, à toutes les occasions : mauvaise nourriture, mauvais cafés, mauvaises boutiques de produits sans intérêt et toujours les mêmes où que vous soyez dans le monde : les mêmes parfums, les mêmes alcools, les mêmes cigarettes, dans les mêmes magasins sans aucune âme.

Pire, les compagnies aériennes sont tombées dans ce piège et au lieu de prendre soin de leurs passagers dès leur arrivée à l’aéroport, elles les abandonnent dans un défilé de contraintes, de machines à enregistrer, de règles idiotes : une expérience anxiogène, stressante...

Pire encore : il n’y a rien à attendre d’un passage dans un aéroport. Aucun moment de plaisir. Aucun instant de magie. Vous êtes dans l’antichambre d’un pur moment de magie (le vol) et tout est fait pour vous en dégoûter. Dans un aéroport, la mauvaise surprise est toujours proche : vol annulé, queues interminables, mauvais temps, grève des contrôleurs aériens qui n'hésitent pas à vous laisser monter dans l'avion pour vous prévenir une heure après l'heure prévue de décollage que finalement cet avion ne décollera pas ! (du vécu !)... Jamais de bonnes surprises ! Jamais !

Toujours plus fort : les aéroports sont cette sorte de lieu futuriste et froid, déshumanisés, absents... Un lieu de transit, qui n’est là que pour vous voir passer et surtout ne jamais vous revoir !
Conséquence, les gens qui travaillent dans ces aéroports sont aussi froids et sordides que les lieux qui les abritent. Il est rare de trouver quelqu’un qui soit heureux de son travail dans un aéroport, rare de trouver quelqu’un de souriant et d’enjoué. Ils sont pour la plupart distants et déconnectés, quand ils ne sont pas agressifs !

L’une des raisons à tout cela est que les aéroports et ceux qui les dirigent (bien sûr, ils existent), ne voient pas pourquoi ils s’appliqueraient à vous accueillir, puisque vous êtes des clients captifs : vous voulez prendre l’avion, essayez la gare pour voir ! Ils se trompent. Vous avez le choix. Celui de ne pas voyager, de tout mettre en oeuvre pour qu'un déplacement ne se justifie pas... et en dernier recours, celui de prendre le train !

Vous voulez réaliser une présentation remarquable et dont on se souvient... Devenir un orateur reconnu : faites exactement l’inverse de ce que font les aéroports... Enchantez vos auditoires et souvenez-vous qu’ils ne vous appartiennent pas, que s’ils s’ennuient, ils partiront, si ce n’est physiquement, au moins en esprit... Et il n’est pas grand chose que vous pourrez faire pour les retenir !


jeudi 20 juin 2013

Lorsque vous parlez, de quoi se souviennent-ils et pendant combien de temps ?

Demain vous allez prendre la parole. Vous allez parler devant tel ou tel auditoire.
De quoi se souviendront-ils dans trois semaines de cela ? De quoi se souviendront-ils dans un mois, deux mois, un an ?
La vérité est qu’ils ne se souviendront de rien. Parfaitement, exactement, précisément : RIEN.

Vous allez parler, parfois pendant des heures et le résultat est qu’au bout du compte, ils ne se souviendront pas de ce que vous avez dit. Et toutes les lois, les règles, les analyses sur les variations de l’attention d’un auditoire moyen n'y pourront rien ! Les êtres humains oublient les informations parce qu'ils n'ont aucun moyen de les mémoriser à long terme.

Cela veut-il dire qu’il vaudrait mieux vous taire ?

Non, cela veut dire que s’ils ne se souviendront pas de ce que vous avez dit, c’est à dire de toutes les informations que vous allez tenter de leur transmettre, ils se souviendront de ce qu’ils auront ressenti à vous écouter. Ils se souviendront de ce que vous leur avez fait vivre et expérimenter : éprouver.

Pour des présentations mémorables, parlez à leurs émotions !

mercredi 19 juin 2013

Souriez !


Cela a été dit et répété au point qu’il vous sera peut-être pénible de l’entendre :

Souriez !

Lorsque vous faites face à vos auditoires, lorsque vous interagissez avec qui que ce soit, souriez !
Que vous soyez pressé, stressé, fatigué, surchargé, souriez !

Une fois de plus, vous serez surpris par le pouvoir simple d’un sourire, et par sa capacité à tout apaiser.

mardi 18 juin 2013

Vous voulez qu'ils aient confiance en vous ?

Vous voulez impressionner vos clients, vos prospects, ceux avec qui vous travaillez. Vous souhaitez qu’ils vous accordent leur confiance ? Et que cette confiance se maintiennent dans le temps ?
Facile : soyez à l’heure !
A l’heure à ce rendez-vous, à l’heure lorsque vous livrez ce rapport, à l’heure lorsque vous passez ce coup de téléphone, à l’heure lorsque vous commencez cette réunion, à l’heure...

Facile je vous disais ! Pourtant, qu'est ce que cela à l'air compliqué !

Votre constance, votre détermintation à tenir ce simple engagement : je suis à l’heure pour vous, rappellera à chaque occasion qu’ils peuvent compter sur vous.

Le présentateur que vous êtes peut même aller plus loin : il peut prendre soin de leur temps et s’assurer qu’il n’est jamais gaspillé, jeté par les fenêtres en d’interminables présentations soporifiques, en réunions absurdes, en bombardement de bullet points...

Si vous êtes capables de leur montrer que vous respectez leur temps et que chaque seconde du temps passé en votre compagnie a de la valeur... vous gagnerez leur confiance...

Si vous gaspillez leur temps, par vos retards successifs ou votre manque de considération, vous ne gagnerez que leur méfiance et au bout du compte, leur mépris. Et ce sera bien mérité !

lundi 17 juin 2013

Ce que vous dites n’a pas d’importance...

Sincèrement !

Après des années de pratique de ce métier et pour avoir donné et assisté à des dizaines et des dizaines de présentations : ce que vous dites n’a aucune importance !
Seul compte qui vous êtes. Ce qui a de l’importance, c’est vous. C’est votre façon de mériter leur respect et l’attention que vous leur portez qui feront de vous un grand présentateur, un orateur mémorable.
Ce que cela veut dire, c’est que votre présentation, ce que vous êtes venu dire : votre produit révolutionnaire ? Votre idée magique ? Votre analyse du marché ? Tout cela ne les intéresse pas. Ce qui les intéresse, c’est la façon dont vous allez prendre soin d’eux. Comment vous allez leur montrer combien ils sont importants à vos yeux et tout ce que vous seriez prêt à faire pour eux.

Pour votre prochaine présentation, souvenez-vous que ce n'est que d'eux dont il est question... jamais de vous !

vendredi 14 juin 2013

Les clients de choix !


J’ai la chance d’accompagner et de coacher de nombreux créateurs d’entreprises ! De ceux qui prennent des risques et osent ! De là où ils sont, ils inventent, ils créent, ils remettent en question ce qu’ils ont toujours fait pour tenter quelque chose de différent et de nouveau !

L’un des aspects que nous abordons ensemble concerne évidemment la présentation de leur nouvelle activité et comment donner envie à des financiers, à des prospects ou à des personnes influentes de les accompagner, d’acheter ce qu’ils proposent ou de les financer !

En ce qui concerne les prospects, et lorsque je leur demande de me montrer la présentation commerciale qu’ils ont prévu, je suis souvent surpris par leur envie de tout dire, de montrer que leur nouveau produit va tout changer et la vie de leur client avec, qu’ils ont inventé quelque chose qui n’a pas son pareil et que la présentation qu’ils font est une opportunité d’en faire la démonstration. Après quelques minutes, il est évident que cela ne fonctionne pas.

La question que je leur pose alors : quels clients allez vous choisir ? Avec qui voudriez-vous travailler ? Pour qui accepteriez-vous de faire des heures supplémentaires et de mouiller votre chemise comme personne ? A qui allez-vous proposer ce que vous avez mis tant de temps à concevoir !

Une fois rédigée une liste de deux ou trois noms, et c’est bien le maximum, je leur demande de travailler sur une présentation qui ne concerne que ces gens là, et de travailler avec ce qu’ils connaissent de leur style, de leur vision, de leurs possibles... Je leur demande de repenser leur produit pour eux et de préparer la présentation la plus sur-mesure qui se puisse préparer. Parce que des clients choisis le méritent bien !

Une fois que vous savez à qui s’adresse votre produit et la présentation que vous allez en faire, trouver la bonne histoire, le bon angle, les bons arguments n’est plus un problème. Vous savez à qui vous parlez ! Et cela fait toute la différence !

jeudi 13 juin 2013

La plupart des gens...


La plupart des gens ne parleront pas de ce que vous avez dit.
La plupart des gens ne seront pas assez courageux pour agir comme vous voudriez qu’ils agissent.
La plupart des gens ne liront pas ce que vous avez écrit.
La plupart des gens ne verront pas le courage qu'il vous a fallu.
La plupart des gens ne s’intéressent pas à ce que vous faites
La plupart des gens se contentent de ce qu’ils ont déjà.
La plupart des gens pensent qu'il est trop tard.
La plupart des gens ne feront pas l'effort de venir vers vous.

Et alors ?

mercredi 12 juin 2013

Du beau, du bon, du stress !


Lors de votre prochaine présentation, le stress et le trac seront présents. S’ils ne le sont pas, si vous vous sentez aussi détendu que si vous alliez à la boulangerie acheter votre baguette quotidienne, alors demandez-vous si cette présentation est vraiment utile, si une telle absence de stress n’est pas le reflet d’une totale absence d’enjeu, signe d’une totale absence d’intérêt ou de potentiel.
Le trac est un bon indicateur de la valeur que vous donnez à vos actions et de ce que vous pourriez en retirer ! Pas de stress, pas de résultat prometteur, juste l’habituelle perte de temps !

Pour vos prochaines présentations, faites de votre stress et de votre trac les indicateurs de l'utilité de la présentation que vous allez donner. En d’autres termes :
- Stress fort à intense : des résultats extraordinaires sont possibles
- Stress normal à moyen : une présentation habituelle
- Pas de stress : pas de présentation, ce serait du temps perdu !

Comprenez que l’absence de stress ne fait que vous indiquer votre manque d’engagement. C’est parce que vous n’en avez pas grand chose à faire que vous ne stressez pas... et si vous n’en avez pas grand chose à faire, pourquoi y allez-vous !

Stressez ! Pour votre bien ! Pour la qualité de vos prises de paroles ! Pour le plus grand bonheur de vos auditoires !

Stressez ! Oui ! Mais pas trop !

mardi 11 juin 2013

Popstars !

Vous connaissez l’émission « Popstars » ? Une émission réalisée et diffusée sur la chaîne de télévision M6. Son principe est simple : identifier des « talents » et leur donner l’opportunité d’une exposition médiatique et d’enregistrer un album.

Je regarde peu la télévision, mais j’ai pu visionner le premier épisode de la saison 2013 de cette émission sur Internet.

Les candidats sont sélectionnés par lignes. Ils sont cinq par ligne et font face à un jury de  trois 
« professionnels ». Ils ne disposent que de trente secondes pour convaincre. Si le jury est convaincu, le candidat rejoindra, avec d’autres sélectionnés un centre de répétition et de préparation ou se jouera son avenir dans l’émission !

En les regardant, la première réflexion qui m’est venu à l’esprit est : ce n’est pas cela, vouloir être artiste, vouloir le succès, ce n’est pas cela. Cela ne devrait pas être cela. Cette compétition, cette nécessité de battre l’autre comme un adversaire, de se dépasser sur trente seconde...

La vraie question, pour moi est de savoir ce qui pousse ces individus à penser que cette émission et ces trois « professionnels », pourront donner le coup de pouce tant espéré à leur carrière ! Ils viennent ici comme ils joueraient au loto. Ils espèrent être choisi ! Ils espèrent que la chance, la magie, les circonstances vont jouer pour eux et leur donner la possibilité de vivre la vie qu’ils rêvent de vivre.

Ma réponse : inutile de vous présenter devant ces individus qui ne font qu’incarner, et avec talent, ce que veut la masse. Choisissez-vous vous mêmes ! Commencez aujourd’hui à mettre en oeuvre tout ce qu’il faut pour devenir cet artiste unique et lumineux que vous pouvez devenir ! Ne laissez à personne d’autre que vous-mêmes le soin de vous dire ce que vous valez, ce que sera votre avenir et prendre plaisir à vous humilier à l’antenne, sous prétexte que cela fait « hype ».

Choisissez-vous vous mêmes ! Vous en avez les moyens ! Jamais les artistes n’ont eu autant d’opportunités et de facilités à mettre leur art devant le monde. Jamais les opportunités d’être repéré et de réussir n’ont été plus nombreuses ! Nous vivons une nouvelle « Renaissance » artistique. N’en déplaisent à ceux qui voudraient vous faire croire que les places sont chères ! C’est faux. 

Vous avez les moyens de vous choisir vous-mêmes, d’enregistrer, de filmer, de faire entendre votre musique, et cela dès maintenant ! Vous avez les moyens de vous faire entendre, qui que vous soyez, quel que soit votre métier, sans attendre qu'un autre ne le décide pour vous.  Le vrai changement, c'est celui là. Vous êtes celui qui allez vous repérer !

Choisissez-vous vous-mêmes !

lundi 10 juin 2013

Le "leadership" est-il galvaudé ?!


Je suis au téléphone. Je m'entretiens avec quelqu’un qui travaille dans la même partie que moi. Nous échangeons sur nos points de vue et j’avance la notion de « leadership ». Je m’entends dire :
« Attention, aujourd'hui dans l'entreprise, la notion de « leader » est galvaudée ! »...

Galvaudée ?...

Comment la notion de « leadership » pourrait-elle être galvaudée ? Comment en venons-nous à douter du bien fondé de notions aussi essentielles ?
Affirmer que le « leadership » est une notion galvaudée revient à dire que respirer le sera aussi un jour... Le « leadership » est en nous. Il est essentiel. Cela ne paraît galvaudé aujourd’hui que parce que nous sommes entourés de gens qui dirigent et non de « leaders »...  Et il y a une grande différence entre dirigeants et « leaders »

Les pseudo « leaders » d’aujourd’hui n'en sont pas. Ils se comportent plus en « managers »... En optimiseurs... De ceux qui tentent de faire plus avec moins. 

Le « leadership », ce n’est pas cela !

Le « leadership », avant tout, c’est inspirer. C’est donner envie. C’est engager les autres dans une vision du monde nouvelle et inédite, puis créer les énergies pour que cette vision devienne réalité. C’est prendre le risque de partir de rien et obtenir un résultat que rien, ni personne n’aurait pu envisager. Un résultat extraordinaire. C’est bouleverser l’existant. Remettre en cause le status quo sur lequel tout le monde est assis et qui profite a tellement qu’on l’on en vient à accepter l’inacceptable.

Non, je ne pense pas que Martin Luther King, Gandhi, De Gaulles, JFK, Steve Jobs, Bill Clinton, Franklin D. Roosevelt, mère Thérèsa, pour ne citer qu'eux, incarnent quelque chose de galvaudé...

Au contraire, votre organisation n’a jamais eu autant besoin du « leader » qui est en vous. 

vendredi 7 juin 2013

We forget


When I was born, color photography hardly existed. Most pictures were black and white. It took something like three weeks before you could see the pictures. They had to be developed in a lab.
When I was ten years old, color TV was still a dream. At that time, I had only two black and white channels to play with. No remote necessary. TV was really something. People used to talk about their favorite programs at work the day after. Everybody had seen the same show.
When I was thirteen, any powerful computer would fill a room the size of my house. My family and I lived in La Marsa, Tunisia. It was a pretty big house, the biggest I ever lived in! Most people in Tunisia did not know what a computer was. Me either.
When I was Sixteen, our first personal (sorta) computer was brought home by my dad. It was a Texas Instrument TI 99 4A. It felt like Star Trek! It was more like Sesame Street! Somehow we knew something was happening.
When I was 21, teachers thought it was a good idea for non programmers to learn Basic. It wasn't!
When I was 25, a portable laptop would be considered an investment. Like something you keep for long, because it costs so much.

Technology is moving forward at a pace that’s faster every day... but the thing is : we forget. We get used to everything and anything. It feels like it’s been like that for ever and we want more...

We forget.

jeudi 6 juin 2013

Tous les jours ?...

On m'a demandé récemment s'il était nécessaire que ce blog soit alimenté quotidiennement.
Le sujet s’y prête-t-il vraiment? N'y a-t-il pas un risque de redondances ?
Ce risque existe ; je vais y porter plus d’attention. Et oui, le sujet s’y prête, j'en suis convaincu ! Votre influence, votre capacité à transformer votre environnement selon vos désirs, par le seul pouvoir de vos mots est un sujet intarissable. Un sujet qui mériterait plus encore d’attention et de considération.

Cela dit, ce n’est pas la raison pour laquelle je vais continuer à poster un billet tous les jours... Je vais continuer de le faire parce que c’est le prix de la connexion.

Installer avec vous une relation quotidienne, être lu chaque jour et avoir un impact, aussi minime soit-il est un privilège phénoménal. Ce privilège est rendu possible parce que le lien est quotidien. Dans ma démarche, qui est d’incessamment me rappeler à vous et à tous vos potentiels, un jour de moins serait un jour perdu.

mercredi 5 juin 2013

Un temps inutile et bien trop utilisé...

Mes équipes devraient être plus proactives. Mes auditoires devraient m’écouter avec plus d’attention. Mon boss devrait être plus courageux et plus attentif à ce que je propose. Mes présentations devraient être moins longues à préparer, les salariés devraient être rémunérés au mérite,...

Le conditionnel. Le temps le plus inutile de langue française.

Chaque fois que vous l’utilisez, derrière quelles excuses vous cachez-vous pour ne pas atteindre votre plein potentiel ?

mardi 4 juin 2013

Ils en savent autant que vous !

On m’a récemment parlé d’une personne dont c’est le métier de former et de transmettre et qui pense encore que c’est une question de connaissances.
Lorsque vous abordez votre auditoire convaincu que vous en savez plus qu’eux. Lorsque vous vous persuadez que votre tâche est de transmettre cette connaissance, de la façon la plus complète et la plus brute qui soit. Vous êtes dans l’erreur.

La vérité est qu’aujourd’hui, ils en savent autant que vous. L’Internet a totalement retourné et transformé le métier de formateur, d’enseignant, de sachant !

Si votre pratique repose sur l’ignorance de votre auditoire, sachez qu’elle ne vous supportera pas longtemps et qu’il est temps d’en changer.

Si cela vaut pour les enseignants, à l'évidence, cela vaut pour vous face à vos collaborateurs, vos équipes...

lundi 3 juin 2013

L'arbitre bousculé !...



Je n’y comprends rien au football, mais je viens de lire qu’un entraîneur venait d’être suspendu neuf mois, pour avoir bousculé un arbitre.

Bousculé...

Je veux bien que les choses aient tendance à se rigidifier, mais grand dieu, si l'on ne peut plus bousculer quelqu’un sans perdre son boulot, alors où allons-nous ?!

C’est une bonne chose de bousculer quelqu’un ! De le secouer un peu, de faire tomber les certitudes, l’arrogance de la fonction. C’est une bonne chose, à condition de rester raisonnable, de se toucher un peu et de faire vivre les corps dans une relation !

Mon métier est de vous bousculer ! Plus je vous bouscule et plus vous obtenez de résultats, de remises en question, de croyances réétudiées ! Plus vous avancez !

Finirai-je par voir des stagiaires porter plainte parce que je les ai bousculés dans leurs certitudes, dans leurs croyances, dans leur vision du monde ?!