mardi 31 octobre 2017

Les cordes du succès

Il est possible que ce sur quoi vous travaillez n'intéresse personne. Que votre art n'attire pas les regards. Cela ne le rend pas moins important pour autant ; aussi longtemps que ce travail vous place dans l'inconfort, le risque et la profonde originalité de qui vous êtes et de ce que vous pensez du monde.

Il est aussi possible que vous soyez reconnu dans votre domaine. On vous sollicite. Cette popularité ne rend pas votre travail plus important qu'il ne l'était avant cette reconnaissance, mais il a trouvé un écho auprès de certains et ceux-ci continueront de vous donner leur attention. Ils aiment et sans doute aimeront ce que vous faites. Vous avez ce qu'on appelle "une fan base"…

Il est enfin possible que vous fassiez le buzz. Que votre travail explose les compteurs. C'est une sensation qui doit être étrange ! Ils ne peuvent s'empêcher de parler de vous et de ce que vous avez fait, écrit, crée…

Enfin, il est possible que les trois phénomènes se produisent simultanément. Que votre art soit à la fois important, populaire et viral. C'est le succès. C'est le Graal.

Si cela devait vous arriver, et je vous le souhaite, tant mieux !

Pour la plupart d'entre nous, ce ne sera que l'un des trois.









A l'évidence, vous aurez la possibilité d'en viser un plus que les autres !

lundi 30 octobre 2017

Au juste moment...

"Je n'ai pas besoin de temps, mais j'ai besoin d'une date limite"
Citation prêtée à Duke Ellington.

Date limite...
Un moment précis où il va vous falloir livrer votre art, votre travail...
La plupart du temps, nous nous perdons en concept vague, en promesses lointaines : "Bientôt, dans quelques temps, quand je serai prêt"...
Mais "Bientôt" n'a pas la même valeur qu'un "demain à 9h00"... Il est plus difficile de s'y perdre !
Si vous avez décidé de commencer, de vous investir, de vous lancer. Si vous pensez que ce que vous faites est important. Alors mettez-y une date limite. Bien visible. 

vendredi 27 octobre 2017

Où commence le harcèlement ?

J'écoute la radio et quelqu'un pose la question : "Où commence le harcèlement ? Quels comportements sont harcelants et lesquels sont acceptables ?"

Il n'y a pas de réponse toute faite à cela et vouloir y répondre de manière générale et pour tout le monde n'a pas vraiment de sens.
Le harcèlement commence lorsque la personne avec qui vous êtes en interaction vous signifie que sa limite est dépassée. C'est tout et c'est ainsi.
Si vous faites une blague un peu lourde, c'est votre droit... Mais si la personne à qui cette blague est adressée se sent offensée et vous le signifie, et que vous décidez d'insister, votre comportement est celui d'un harceleur.
La même blague avec une autre personne ne poserait sans doute pas de problème, mais cela n'a pas d'importance, ce sont les limites de la personne qui pose la limite du harcèlement.

Cette problématique est en fait une problématique du respect que nous nous accordons les uns les autres, mais aussi, celle du respect que nous nous accordons à nous-mêmes, lorsque nous nous retrouvons dans de telles situations...

jeudi 26 octobre 2017

Balanceton...

J'ai moi aussi connu dans ma carrière une période durant laquelle je me suis senti harcelé, violenté par quelqu'un de trouble, de pervers et que je souhaite profondément ne plus jamais revoir…
J'ai perdu mon travail et ce fut un immense... soulagement. J'étais enfin loin de "cette individue".
Aujourd'hui, près de 10 ans plus tard, maintenant qu'il est possible de faire les comptes, ce temps de souffrance, de mauvaises nuits et d'angoisse est loin. Il est parmi les histoires que je me raconte qui façonnent mon passé… et je suis abasourdi par tout ce que ce départ a rendu de possible, par les milles possibilités qui se sont ouvertes après et ravi de toutes celles que j'ai su saisir. Les rencontres que j'ai faites qui continuent aujourd'hui d'illuminer mon quotidien.
Dire que je pourrais encore être dans cette entreprise aujourd'hui !
On parle beaucoup de harcèlement ces derniers jours, cette ignominie, cette horreur qui entre dans l'existence et la met sens dessus dessous, mais une nouvelle se cache derrière cette cochonnerie : Ce n’est jamais ce que c’est, ce n'est que ce nous en faisons.
Les harceleurs n'ont de pouvoir sur nous que si nous le leur permettons.

mercredi 25 octobre 2017

A qui profite le crime ?

Le débat sur le talent et sa possible ou impossible existence peut sembler n’être qu’un débat philosophique ou scientifique… et l’on pourrait penser que ses conséquences sont minimes…
Je crois pourtant qu’il s’agit d’un débat éminemment politique. Autrement dit : que cette croyance partagée par le plus grand nombre et qui voudrait que nous ne naissions pas égaux en potentiel, toutes considérations environnementales et circonstancielles mises à part, n’est pas aussi innocente qu’elle y parait !
À partir de la révolution agricole, il y a douze mille ans, et l’apparition de la propriété territoriale, est aussi apparue toute une hiérarchie dans l’ordre humain qui n’existait pas auparavant. Hiérarchie basée, sans jamais le dire, sur la richesse.
Pour que les plus riches puissent faire fonctionner leurs empires, il fallait que la majorité accepte cette hiérarchie nouvelle, accepte l'idée qu'il existait des êtres humains de plus de valeur que d'autres et pour finir prête à une minorité des pouvoirs exceptionnels. Les seigneurs, les rois, les reines de droits divins et ceux anoblis par ces derniers répondirent à ce problème pendant longtemps. Mais aujourd’hui que la plupart des pays civilisés se sont débarrassés de cet anachronisme qu’est la monarchie, comment continuer à disposer d’une main d’œuvre servile et disposée à faire ce qu'on lui demande : lui faire croire qu’elle n’a pas de talent ! Qu’elle n’est pas élue. Qu'il existe bien une minorité exceptionnelle, mais qu'ils n'en font que très rarement partie... Que c'est une question de gène ou de don ou lié au mystère de la condition humaine... Que tout ce qu’il leur reste, ce sont ces petits boulot dits « pénibles », mais si respectables… Il faut bien une dame pipi, un gardien de nuit… et que c'est ainsi. 
Ils sont là les Mozart assassinés de Saint-Exupery… ils lavent nos toilettes, quand ils pourraient composer des symphonies !
Ce mythe du talent fait plus de mal à nos sociétés qu’on ne veut bien l’admettre.
Aussi longtemps qu’il sera considéré comme étant la norme, une part d’obscurantisme planera sur nous !

À qui ce crime va-t-il continuer de profiter ?

mardi 24 octobre 2017

La constante cosmologique...

On dit d’Einstein que c’est un génie.

L’une de ses plus grandes découvertes fut ce qu’il a lui même appelé : la constante cosmologique. Cette découverte faite par Einstein fut la seule manière de faire en sorte que ses équations et ses découvertes précédentes trouvent un sens face à ce que l’on observait de l’univers. Pourtant à force de travailler sur cette constante un jour arriva ou Einstein considéra que celle-ci était fausse et devait être déconsidérée. Il affirma alors que cette découverte avait été "la plus grosse erreur de sa carrière".

Or depuis quelques années la plupart des physiciens qui s’interrogent sur l'histoire et le devenir de notre univers ont réintroduit cette constante cosmologique dans leurs calculs et l'ont rendu indispensable à notre compréhension, certes encore parcellaire de l'univers…
On dit d'Einstein que c'est un génie, et lorsque ce génie fait une découverte géniale, il ne s'en rend pas compte et la considère comme une erreur !…
On dit d'Einstein que c'est un génie et l'on ferait peut-être mieux de l'écouter lorsqu'il écrit :

Ce n'est pas que je suis si intelligent, c'est que je reste plus longtemps avec les problèmes.”

lundi 23 octobre 2017

Culture Physiques !

Je lis un livre* sur l’univers et ses secrets ! Et je me souviens avoir passé des heures et des heures en classe de sciences physiques et je me demande comment il est possible que je ne me souvienne de rien alors que le sujet était si passionnant ?!
Comment les professeurs  que j'avais alors sont parvenus à une telle performance, une telle amnésie ?!
Que leur a-t-on dit de leur métier pour parvenir à un résultat aussi atterrant ?!

La qualité de vos présentations ne dépend pas du sujet…
Il est possible de rendre ennuyeux et lassant l'univers et ses merveilles ! 

Tout comme il est possible de rendre passionnant la clôture de vos comptes, les résultats de vos ventes ou ce projet d'expansion de vos locaux (en s'inspirant, par exemple de l'expansion de l'univers, mais c'est à vous de voir !)


*Le livre en question que je vous recommande chaudement si, comme pour moi, les leçons reçues au lycée ont mystérieusement disparues : "L'univers à portée de main" de Christophe Galfard  aux éditions Flammarion

vendredi 20 octobre 2017

Il est urgent d'attendre !

La plupart des gens attendent… d'être prêt avant de commencer !
Ils attendent d'être meilleurs musiciens avant de commencer à donner leur musique, meilleurs écrivains avant de donner à lire leur prose, leur poésie, meilleurs sculpteurs avant de montrer au reste du monde de quoi leurs mains sont capables…
Attendre quoi ?
D'être meilleurs ? Et meilleurs que quoi, que qui, par rapport à quoi ?…
Faut-il attendre d'être en meilleur forme avant de commencer à faire du sport ? Attendre d'être en meilleur santé avant de commencer à prendre soin de soi ?
N'attendez pas de vous sentir prêt ! Vous ne le serez jamais à vos propres yeux. Ce n'est pas à vous de le décider. Créez, lancez-vous, sautez !
C'est ainsi que cela fonctionne…
J'ai hâte de voir votre art !
J'ai hâte d'admirer ce que seul vous pouvez créer !

J'ai assez attendu !

jeudi 19 octobre 2017

70 ans et pour quoi ?

Je viens de lire que les États-Unis faisaient le choix de se retirer de l'UNESCO, parce que cette organisation supranationale serait trop anti-Israël .
Admettons...

Voilà deux peuples qui se chamaillent depuis plus de 70 ans sur la question de savoir qui étaient là en premier, fouillent dans le désert à la recherche d'ossements, de traces qui en apporterait la preuve, ne parviennent pas à s'entendre en dépit d'efforts désespérés de la communauté internationale, gaspillent l'argent, la sueur et la créativité de milliers d'individus extérieurs au conflit, restent campés sur leurs positions en dépit des enseignements et de l'invitation de leurs religions et du plus évident bon sens à traiter l'Autre avec respect et bienveillance...
Cette réflexion politique parce qu'il est dit, en psychologie et en science de la communication, que lorsque la situation est bloquée, jusqu'à l'absurde, c'est à la partie capable du plus de souplesse, capable du plus d'intelligence émotionnelle de s'adapter et de permettre à la situation d'évoluer, comme il en serait d'un adulte avec un enfant...
Quelle est ici la partie la plus souple, la plus riche et la plus intelligente ? C'est à chacun de se faire son opinion...
Quoiqu'il en soit, les générations futures auront peut-être sur ce triste spectacle un regard bienveillant et plein de compréhension.

mercredi 18 octobre 2017

52 minutes ? Mon oeil !

Je tombe sur ce très sérieux article des Echos..., dont voici un extrait :

"Les cadres décrochent au bout de 52 minutes de réunion en moyenne, alors que celles-ci durent en général une demi-heure de plus, indique un sondage Ifop rendu public mardi. Selon l'enquête, 92% des cadres participent régulièrement à des réunions, avec en moyenne 3 rendez-vous par semaine. Et chaque rencontre dure 1h19 en moyenne."


Après une capacité d'attention de 18 mn, souvenez-vous, voici que celle-ci passe à 52 minutes d'après une toute aussi sérieuse enquête IFOP, somptueusement illustrée :


La capacité de concentration d'un cadre, lorsqu'il a affaire à des interventions, des présentations et des prises de paroles rasoires, grises, ternes, ennuyeuses, comme le sont l'immense majorité des prises de paroles en entreprises n'est pas de 52 minutes. Je la placerais plutôt à 25% des 1h19 que durent en moyenne les réunions, soit environ 20 minutes. C'est le chiffre que donne ma propre étude, après avoir posé la question à des centaines et des centaines d'individus. La plupart d'entre eux reconnaissent décrocher après 25% de la présentation.

Mais la vraie folie n'est pas dans ces chiffres, elle est dans le fait que ceux-ci étaient exactement les mêmes il y a près de 15 ans lorsque j'ai commencé à former des gens à la prise de parole

mardi 17 octobre 2017

Puisqu'il est évident que les voitures rouges vont vite !

Des hommes dont la peau est noire dominent le sprint (100 mètres).
On dit alors que les noirs courent vite.
Plus vite que ceux dont la peau est blanche.
Bien sûr, on ne le dit pas, parce que ce serait un propos raciste, mais on le pense.

Tout d'abord, dire que les noirs courent vite parce que tous les vainqueurs du sprint sont noirs reviendrait à considérer que les blancs sont de bons skieurs, puisque tous les skieurs sont blancs. Ce qui est absurde : la neige ne fait que tomber sur des territoires où la majorité est à peau blanche et ceci explique cela.

D'autre part, où trouve-t-on le plus d'hommes dont la peau est noire sur terre ? En Afrique ! Et combien d'Africains, originaires d'Afrique ont remporté la finale du 100 mètres sur les 121 dernières années ?

Aucun !
(Je ne tiens évidemment pas compte de Reggie Walker, sprinter blanc vainqueur en 1908, représentant l'Afrique du Sud raciste du début du siècle.)

S'il suffisait d'être noir, au moins un africain serait parvenu en finale et fini par l'emporter ! Ils sont à peine deux à avoir fini dans les trois premières places, dont un naturalisé Portugais, depuis 1896...

La couleur de la peau n'influence pas les performances sportives des athlètes, comme d'avoir une voiture rouge n'influence pas les performances du moteur.


(Démonstration faite avec des hommes... mais qui pourrait tout autant être faite avec des femmes et avec encore plus de poids, puisqu'aucune athlète féminine originaire d'Afrique n'a fini la course dans les trois premières depuis l'année 1896 !)

lundi 16 octobre 2017

L'écoute...

Le respect de l'autre commence par l'écoute.
Ecouter, c'est reconnaître que son opinion compte et que cette opinion pourrait bien modifier la vôtre.
Il y a plusieurs façons d'écouter.
Avec la tête : les arguments, l'information, le rationnel.
Avec le coeur : les émotions, les ressentis.
Et puis il y a cette troisième écoute, celle qui part d'on ne sait où, des tripes, de l'intérieur... Celle qui nous invite à écouter l'autre depuis ce que nous avons de plus bienveillant, de plus amoureux, de plus respectueux. Cet endroit de nous-même où tout est simple et lumineux, dense et léger, facile et complexe... Cet endroit mêlé d'enfance et d'histoire passée... Ce lieu de nous-même où notre personnalité se fait quantique ! (Nous savons que c'est là,  mais impossible de l'expliquer !...)
Écouter l'autre depuis cet endroit peut créer des miracles. Il nous donne d'envisager le monde par d'autres sens que ceux habituels, de voir la vie sans opposition, sans comparaison. D'être connecté à une partie de nous-même qui nous dépasse en tout et dans laquelle il est possible de se fondre sans avoir pourtant la moindre idée de ce dont il s'agit et d'où nous viennent ces intuitions, cette compréhension et pour finir cette compassion.
C'est une expérience.
Une façon de faire... pour mieux être...
Pas la plus commune dans le monde professionnel.

(Notez que je ne parle pas d'écoute active ! Selon moi, si l'écoute n'est pas active, elle n'est pas. Ne pas écouter activement, c'est ne pas écouter du tout !!)

vendredi 13 octobre 2017

Investir le grand écart

Pourquoi sont-ils aussi peu nombreux à être excellents orateurs ? Pourquoi, alors que tout le monde sait et reconnaît ce qu'il serait nécessaire de mettre en oeuvre pour atteindre d'excellents résultats, sont-ils aussi peu à se lancer et à en récolter les fruits ?
Parce que l'écart entre la masse et les meilleurs est impressionnant !
Parce que ceux qui sont reconnus comme figurants parmi les meilleurs sont, justement, peu nombreux et que pour traverser l'écart entre le plus grand nombre et le "happy few", il est nécessaire de traverser un "no man's land" fait d'incertitudes, de solitude et d'inconfort !
Mais à moins de s'y lancer, vous n'avez pour seule alternative que de rester dans et avec le troupeau...
Plus grande est l'incertitude, la solitude et l'inconfort, plus importante est la récompense.

Seule consolation : vous partirez peu nombreux et arriverez encore moins nombreux... ce qui vous garanti une place au sommet de cette pyramide !

jeudi 12 octobre 2017

Ne rien changer !

Face à une idée ou un concept nouveau, innovant, disruptif, il est possible d'adopter deux attitudes différentes.
La première est de tenter de protéger à tout prix les certitudes qui sont les nôtres, parce que cela est rassurant, parce que c'est travailler à maintenir dans la durée une certaine vision des choses. Pour cela : objecter, refuser, réfuter, argumenter.
La seconde : rester ouvert, interroger notre vision du monde et se demander si, sous cette colère ou ce sentiment d'insécurité, ne se cache pas une opportunité de voir les choses en plus grand, différemment, comme nous ne l'avions jamais vu auparavant.

mercredi 11 octobre 2017

Arrêtez de courir !

Et c'est du bon sens...
Pour m'être blessé à plusieurs reprises et après m'être longuement renseigné sur la question, je vous le demande : "arrêtez de courir ! Si vous tenez à vos articulations et à votre coeur, arrêtez tout de suite !!"

Le jogging ou le running, si vous voulez améliorer votre condition physique, sont tous deux des calamités !
Le jogging ou running se placent exactement au centre des trois manières de se déplacer dont dispose l'être humain. La première est la marche. La troisième est le sprint. Au centre se trouve la course à pied.
La marche est idéale parce qu'elle minimise l'impact de l'effort sur vos articulations. Il est possible de la pratiquer pendant des heures et les bénéfices sont considérables et mesurés scientifiquement. Surtout si vous êtes en surpoids et ne pouvez pas sprinter, c'est la pratique à adopter ! Le bénéfice cardiologique tient à la durée de pratique nécessaire. Vous allez devoir marcher longuement pour que cela soit efficace donc un effort raisonnable, mais sur la durée.

Le sprint, lui, a un impact important sur vos articulations, mais comme l'effort est intense et bref, cet impact reste limité. Sprinter est bon pour votre santé d'un point cardiologique parce que vous allez porter vos pulsations cardiaque à un niveau très élevé en peu de temps, ce qui fonctionne parfaitement.

Le "running" prend le pire des deux mondes et vous donne à croire que vous vous faites du bien.
Le "running", c'est étendre sur des durées déraisonnables l'impact sur vos articulations et c'est faire du mauvais cardio, puisque vos pulsations cardiaque ne vont pas augmenter suffisamment pour que le bénéfice de cet entraînement dépasse ce que vous obtiendriez en vous contentant de marcher !

Alors, choisissez, en fonction de votre condition physique actuelle : la marche ou le sprint !
Le reste est absurde.
Le reste, c'est du marketing !

Arrêtez de courir ! Vous n'êtes pas conçu pour !

mardi 10 octobre 2017

Ce monde a-t-il un avenir, oui ou non ?

Oui, nous vivons bien un âge d'or des séries télévisées. Il n'y en jamais eu autant, jamais d'un tel niveau de qualité. La créativité se trouve bien là.
Pourtant, a bien les regarder avec le regard avide de celui qui fit partie de cette industrie, il n'en est pas une qui ne soit sombre, qui ne projette une vision du monde versée sur le pessimisme. Les super héros sont tous devenus des anti-héros officiant dans un univers "dark" ou les méchants sont plus méchants que nature, où l'avenir est compromis, dans lesquels rien ne va vraiment s'arranger.
Les rapports humains sont tordus, les héros sont des professeurs de chimie qui versent dans la drogue, des barons de la drogue colombiens, des présidents pourris, voire ultra pourris...
Pour trouver un peu d'optimisme, il faut se lever tôt et regarder les programmes pour enfants ou regarder les derniers épisode de la seule série optimiste de ces dernières années dont la saison 3 vient d'être annulée par Netflix : Sense 8.

Non qu'un peu de pessimisme ne soit de bon aloi, mais est-ce que ce n'est pas trop ?
A force de biberonner à ces programmes, est-ce que nous n'oublions le pouvoir de la vie, le pouvoir de l'engagement, la force de nos choix et l'impact qu'ils peuvent avoir !

Non, les barons de la drogue ne dirigent pas le monde, tous les présidents ne sont pas pourris,  l'avenir n'est pas si noir et si sombre qu'on nous le montre... Me semble-t-il !

Cheese !



lundi 9 octobre 2017

Lorsque les faits ne sont pas vendeurs !

Dans une autre vie, j'ai fait de la vente. Par téléphone. 250 "cold calls" chaque jours. 250 prises de contact avec, à chaque fois, le désir, et l'espoir de faire une vente... et d'encaisser la commission correspondante. C'était aux Etats-Unis et la commission, c'était mon salaire. Tout mon salaire !
Ils nous avaient donné, à nous tous, un texte dans lequel tout y était et si nous parvenions à donner toutes ces informations rationnelles à notre prospects, mécaniquement la vente était faite, parce que les arguments étaient irréfutables, parce qu'il était logique d'acheter le produit, tout faisait sens et un être normalement constitué devait le reconnaître.
En 6 mois, je n'ai jamais fait une seule vente avec ce manuel. Pas une. J'ai eu beau tenté de le lire, de le réciter, de le découper en séquence... Rien à faire. Jamais personne ne m'a acheté quelque chose en se basant sur des faits ou sur des arguments !

La confiance nécessaire à une vente ou à entretenir une relation prend du temps...
La générosité que cela implique, l'empathie que cela exige sont trop souvent négligés dans le monde professionnel parce que jugé inefficaces ou non-pertinent.
Ceux qui préfèrent prendre un raccourci finissent bien souvent par le payer...
A chacun de voir...

vendredi 6 octobre 2017

En quête de certitude...

Vous ne faites sans doute pas exactement ce qu'il faut. Vous n'avez aucune certitude. Vous avancez comme il est possible et vous vous attendez à chaque instant à faire une erreur...
Parfait !
Ce qui est certain est ce qui a déjà été fait et il est impossible de trouver quoique ce soit de nouveau ou d'original en parcourant un chemin qui l'a déjà été.
C'est en explorant ce qui n'a jamais été testé que parviennent des solutions qui n'ont jamais été mises en place.

jeudi 5 octobre 2017

Pourquoi l'école ?

En matière de prise de parole en public, l'un de mes principaux enseignements est de savoir pourquoi l'on parle !
J'ai trop souvent vu des gens prendre la parole sur un sujet donné, parce qu'on le leur avait demandé et se mettre à parler de ce dont ils avaient envie de parler sans plus se soucier d'un objectif. Si vous parlez, il sera toujours plus efficace de vous donner un but, sans quoi il ne s'agit que de parler pour parler. Et cela pourrait très bien ne jamais s'arrêter ! (eh oui, lorsqu'on ne sait pas où l'on doit arriver, il n'y a aucune raison pour cela s'arrête !)
Puisque c'est aujourd'hui la journée des enseignants, il me semble que ce questionnement est tout aussi valide. Pourquoi l'école ? Quelle est son but ? Son objectif ? Et qu'est ce que nous en attendons en tant qu'individus, mais aussi en tant que société ?
Les objectifs fixés au système éducatif lorsqu'il fut inventé correspondait aux enjeux de l'époque. Des enjeux qui ont dramatiquement changé depuis. Je ne suis pas sûr que l'école ait changé en proportion des transformations que nous avons connu ! Elle continue de faire un travail, mais est-ce vraiment celui que nous souhaitons ?
La question du pourquoi pourra éclairer la réflexion d'une lumière salutaire... En tout cas, elle ouvre la porte à de possibles changements ! Le pourquoi de l'école ne reposant que dans les mains de ceux qui la font !

mercredi 4 octobre 2017

42 flingues...

Liberté...
Le tueur de Las Vegas possédait 42 armes à feu...
42...
Pourquoi un être humain irait se munir d'autant d'armes à feu, à moins d'avoir des intentions... décalées, dangereuses ?
Chaque jour, nous assistons aux meurtres de citoyens américains. Des gens que j'aurais pu croiser lorsque je vivais là-bas sont tués sans aucune raison par des individus dont les motivations sont difficiles à cerner, mais qui tous ont eu accès à des armes à feu sans jamais être inquiétés, interrogés, questionnés sur l'usage ou la destination qu'ils comptaient donner à ces armes...
Je peux comprendre ce besoin de liberté. Je peux comprendre qu'il soit important, pour un peuple qui se méfie, parce que c'est une tradition, de son gouvernement et de tout ce qui se place au dessus du tout potant individu, je peux comprendre qu'avoir un flingue soit important. Je ne vois pas pourquoi, ni ce à quoi ça sert, ni comment l'individu pourra se défendre d'un gouvernement corrompu et conspirateur avec un Smith & Wesson, mais admettons...
Mais 42 flingues ! Quarante-deux !
Ne serait-il pas possible de se mettre d'accord sur le fait que lorsque quelqu'un achète un flingue, cet achat soit consigné quelque part. Juste consigné. Et que lorsqu'un individu en acquiert 46 il soit permis, juste permis, de venir chez lui, avec toute la bienveillance dont est capable la police américaine, et lui demander "pourquoi 42?" et profiter de ce moment de questionnement pour se renseigner sur la santé mentale de l'individu en question, s'enquérir de savoir quelles pourraient être les intentions dudit individu ! Serait-ce autant que cela une perte de liberté ? Vraiment ?!
J'écris cela depuis un pays où il n'est pas permis d'acquérir des armes à feu sans subir un ouragan administratif et j'en remercie le Seigneur tous les jours... Je peux faire un doigt à un conducteur qui m'a fait une queue de poisson sans le regretter tout de suite après et espérer que ce dernier n'ait dans sa boîte à gant tout un arsenal que mon geste inconsidéré lui aura suggéré d'utiliser contre moi !
Ceux qui meurent aux USA n'ont que peu de chance d'être de mes proches, de mes intimes, de ma famille... Mais je ne peux m'empêcher d'écrire ces quelques lignes, parce que je ne peux m'en empêcher ! Parce que ce sont des gens qui ne méritaient pas de mourir. Pas comme ça. Pas pour rien.
La liberté ne peut exister au prix de la vie d'autrui... Si des gens meurent pour que certains accèdent à la liberté qu'ils souhaitent, alors il y a (et c'est une évidence) quelque chose de pourri en ce royaume américain...

Bien sûr, rien à voir avec les thèmes développés dans ce blog.
Quoique.

mardi 3 octobre 2017

Battre sa coulpe et ce que cela produit !

Nous avons tous l'impression que ça n'avance pas assez vite, que les objectifs que nous nous étions fixés quand tout allait bien, à la rentrée de longues et reposantes vacances, ne sont pas atteints avec autant de clarté... Nous avons tous le sentiment de ne pas être à la hauteur, ce syndrome de l'usurpateur. Nous avons tous cette impression de manquer à ce que nous voyions pour nous-mêmes et de nous en faire le reproche...
Le problème de ces reproches, immérités et injustifiés, c'est qu'ils nous paralysent. Ils nous empêchent de continuer d'avancer et pendant que nous nous faisons vivre un enfer, le travail n'est pas fait !
L'important n'est pas de travailler beaucoup, souvent ou même régulièrement, il est de travailler quand vous le pouvez, intensément et avec plaisir. C'est ainsi que cela marche.

lundi 2 octobre 2017

Le plus dure !

Le plus dure, ce n'est pas d'écrire, de jouer de votre instrument ou de peaufiner ce projet, le plus dure, c'est de s'assoir à la table de travail et de commencer...
Simplement de commencer...