mercredi 28 février 2024

Un prompt bien utile...

Si vous êtes encore néophyte avec ChatGPT, voici un prompt qui vous surprendra par son efficacité et sa pertinence.

Un prompt là pour vous aider à mieux utiliser l'intelligence artificielle dans vos métiers actuels, vos passions, vos hobbies ou vos envies de métiers futurs...

Ce prompt va demander à ChatGPT de vous expliquer comment utiliser ChatGPT pour vous améliorer, pour envisager les choses différemment et pour aller vers de nouveaux challenges...

À tester !


Le prompt :

"Créé pour moi une liste sélective de possibilités d'utilisation de ChatGPT, chacune de ces possibilités soigneusement pensée pour correspondre à mon métier. Cette liste me servira de guide personnalisé, me permettant de tirer parti des capacités de ChatGPT dans divers aspects de ma profession. Organise cette liste en 10 sections distinctes, triées selon leur pertinence, toujours par rapport à mon métier. Dans chaque section, construise un tableau avec des colonnes pour "Possibilité d'utilisation" et "Exemple de demande". Chaque section contiendra 5 exemples de possibilité d'utilisation. Les "Exemples de demande" seront rédigés sous forme de demande directe à faire à ChatGPT. Commence par me demander quel est mon métier, et en fonction, remplis les intérêts, objectifs, défis auxquels je suis confronté. Il est impératif que tu suives cette demande pour 10 sections et 5 exemples de possibilités d'utilisation dans chaque section."


Ce n'est pas moi qui ait rédigé ce prompt. J'ai malheureusement égaré le nom de son auteur. S'il se reconnaît en lisant ce billet, qu'il se fasse connaître dans les commentaires, et je rendrai à César ce qui appartient à Rosalie...

mardi 27 février 2024

Hier et hier et puis encore hier...

Regardez la journée d'hier d'un peu plus près...
Quoi de particulier ?
Quel moment important. Hors du commun.
Regardez comment vous avez passé la journée d'hier. 

La façon dont vous passez vos journées correspond, au grand moment final, à la façon dont vous aurez passé votre vie. 

Il n'y a que peu ou pas d'écart. 
Si la journée d'hier ne vous semble pas satisfaisante… alors, vous savez où est le danger.
Cela peut vous convenir.
Cela peut aussi vous décevoir.

Dans un cas comme dans l'autre, il importe de le savoir. Afin d'éviter les déconvenues, lorsqu'il est trop tard pour prendre les bonnes mesures.


lundi 26 février 2024

Cela me va…

S’il est une chose qui nous retient d’être heureux, ou tout au moins d’en avoir le sentiment, c’est bien celui de l’insatisfaction. Nous sommes toujours en quête de quelque chose ou de quelqu’un qui saura, mieux que les précédents, nous donner d’accéder à des sphères plus abondantes, plus joyeuses…
Pourtant, cette fuite en avant, cette chasse aux chimères peut avoir une fin. Et cette fin tient en une phrase : « Cela me va, je suis satisfait ». Ce n’est sans doute pas parfait, ce n’est pas forcément ce que j’avais espéré, mais cela me convient. Je peux maintenant aller de l’avant ! Me fixer de nouveaux objectifs ou travailler à enrichir ce qui existe, plutôt que de recommencer au début à chaque moment d’insatisfaction…

vendredi 23 février 2024

Talent : toujours plus de preuves qu'il se construit...

Pour tous ceux qui croient encore qu'il existe quelque chose qui s'appellerait le talent, voici l'interview de la bassiste la plus en vue du moment. 
Elle vient d'Inde, pays dans lequel les filles ne jouent pas de musique, et encore moins de la basse.
Elle nous raconte comment son père s'est élevé contre les croyances et les conventions pour donner à ses deux filles une éducation musicale de haut niveau.
Elle nous raconte sa rébellion contre les vœux du père venu l'adolescence.
Elle nous raconte comment, une fois de plus, le talent se construit patiemment envers et contre tout.
Elle nous raconte l'histoire de tous les grands artistes.

Le titre de la vidéo est tellement évocateur de cette croyance si répandue qu'il existerait une magie, un talent inné, un secret pour réussir. "How did she get so good?". Sa réponse ne vous surprendra pas si vous êtes un lecteur assidu de ce blog. "Hard work, I guess...". 

Évidemment. 

Cette histoire pourrait être la vôtre... si vous aviez commencé la basse à cinq ans !
Car bien sûr, il faut commencer tôt pour atteindre un tel niveau d'excellence musicale.

Mais, votre objectif n'a pas à être aussi élevé et avec un peu de travail, de patience, de persévérance, vous pourriez vous surprendre !

C'est tout ce que je vous souhaite !









jeudi 22 février 2024

Des hommes des cavernes équipés de bombes atomiques...

Il y a un plan dans le film « 2001, l'Odyssée de l'espace » particulièrement représentatif de la situation sur Terre à ce jour.
Un homme des cavernes, à peine Homo erectus, jette dans les airs un os, qu'il vient de transformer en outil, et celui-ci, dans son vol, se transforme en vaisseau spatial. En une fraction de seconde.
Ce raccourci est parfaitement évocateur de ce qui nous sommes sur Terre. 
Des hommes des cavernes capables d'aller dans l'espace.

Il a fallu des centaines de millions d'années pour développer le cerveau humain tel que nous le connaissons. Il y a environ 300 000 ans, la dernière version du cerveau humain était proposée par la nature. La version Sapiens. Le meilleur en matière de potentiel de conscience, d'intelligence, mais dont le but allait rester la survie encore longtemps. La survie uniquement.
299 000 ans plus tard, tout fonctionnait toujours selon le même logiciel, à peu de chose près.
Le Moyen Âge nous a apporté une structuration de surface, des lois censées protéger l'homme de lui-même et de ses instincts de survie. Un vernis de civilisation. Il y a environ 500 ans. Hier.
Songez qu'entre la révolution agricole et donc la sédentarité (12 000 ans avant JC et l'invention de l'écriture, il se sera écoulé 7 000 ans !)

Depuis 500 ans, le logiciel humain n'a pas tellement évolué. Des dizaines de conflits tous plus meurtriers les uns que les autres et d'autant plus meurtrier qu'en parallèle, la technologie connaissait un formidable essor. 
Les images de Gaza, d'Ukraine, et d'ailleurs ne sont pas des images dignes d'êtres humains civilisés. Elles ne le sont pas, parce que nous ne sommes pas une espèce civilisée. Nous sommes encore des hommes des cavernes, incapable de retenu, d'attention, d'empathie et qu'il suffit que les circonstances soient favorables pour que cette animalité violente et terrifiante se saisisse de nous.
 
Les images de l'interview de ce soldat russe sont édifiantes. Une fois franchi la frontière ukrainienne, les soldats se sont sentis revenir à leur nature profonde, celle de l'homme des cavernes et le viol, le pillage sont devenus parfaitement acceptables.

Notre problème tient bien au fait que nous sommes passés de l'os au vaisseau spatial en un plan-séquence, dans le film de l'évolution qui lui dure des siècles.








mercredi 21 février 2024

Culture, problèmes et solutions...

Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne, ma mort est un problème. 
Je sais que je vais mourir un jour et cela ne me satisfait guère. Je préfèrerais ne pas avoir à mourir et continuer de vivre jusqu'à ce que je décide que cela suffit !
Pourtant, le choix ne me sera pas donné. La mort viendra un jour. Je partirai.
Pour grave et profond que soit ce problème, vous ne me verrez pas faire grand-chose au quotidien pour le résoudre ! Je ne passe pas des heures et des heures à tenter de trouver un élixir de survie ou à me nourrir de façon différente ou à m'injecter des substances étranges pour rajeunir mon organisme comme le font certains. Ce problème n'a pas de solution et je ne m'y intéresse pas. 
Il semble que je ne sois pas le seul. Lorsque le problème est insoluble, même lorsqu'il concerne tout le monde, mieux vaut ne pas en parler... 
Pourtant, d'autres problèmes nous concernent tous, sont ou paraissent insolubles et nous faisons, socialement, le choix d'en parler, comme l'inanité des multinationales, le réchauffement climatique, le tabagisme, etc. 
Adresser frontalement le problème de la mort et de ce que cela représente pour nous ferait trop peur et produirait des résultats improductifs. Mieux vaut se taire. 
Mais lorsque nous adressons tous ensemble des problèmes communs, nous changeons notre culture, nous altérons la trajectoire de toute l'humanité... et ce n'est pas rien.

Nous avons su le faire avec le tabac. Je fais partie d'une génération qui fumait partout, tout le temps, sans aucune considération pour l'atmosphère des autres, ceux qui ne fumaient pas... et cela paraissait normal. Aujourd'hui, les fumeurs rasent les murs et il ne viendrait plus l'idée à personne de sortir une cigarette dans un lieu public sans craindre pour sa survie. 



mardi 20 février 2024

Plan B

Je filme un stagiaire.

Tout se passe bien. Je remarque juste, au moment de commencer à filmer, qu'entre ce moment et la dernière vidéo tournée un peu plus tôt dans la journée, je n'ai pas pensé à éteindre la caméra. Je ne m'en inquiète pas trop, la batterie est censée m'assurer plus de 172 minutes d'autonomie. C'est en tout cas ce que m'indique la jauge. Je me demande toutefois, en appuyant sur le bouton rouge d'enregistrement, pourquoi entre le moment où j'ai commencé à filmer en début de journée et le début de cette dernière vidéo, la batterie est passée de 330 minutes d'autonomie annoncée à 172 minutes, alors que je n'ai tourné qu'une demi-heure en tout est pour tout. 

Quelque chose est étrange. Je me reconcentre sur le stagiaire.

Puis le compteur m'indiquant l'autonomie de ma batterie s'emballe : 162 mn, puis dix secondes plus tard : 150 mn... Je pense toujours avoir le temps de filmer les 6 stagiaires de la session... mais après une minute, la réalité m'apparaît, brutale : je ne vais même pas avoir le temps de terminer la vidéo de la personne que je filme. La batterie se vide à une vitesse record. La batterie me lâche. Je n'ai pas d'explication. Tout ce que je sais, c'est que je n'ai pas de chargeur sur cette caméra, habitué que je suis à utiliser une batterie de très longue durée...

La vérité m'arrive comme un choc : pour la première fois de ma carrière, je vais être en panne. Pour la première fois en quinze ans, mon matériel me trahit. Je n'ai pas de batterie de secours. Je n'ai pas de chargeur. Ma formation est menacée. Ma réputation est en danger.

Puis je me souviens : « Toujours avoir un plan B, même fragile, même bancale, toujours avoir un "back-up plan", et si possible deux ! »

J'ai mon téléphone, un iPhone 13 Pro, que j'ai acheté justement parce que ses caméras sont d'excellente qualité et permettent de filmer en séance de formation.

J'ai dans mon sac un support pour fixer ce téléphone sur mon trépied. Support qui moisit là, dans l'hypothèse d'un hypothétique problème de caméra, depuis des années.

J'ai dans ma valise un micro lavallière DJI que je peux monter sur mon iPhone.  J'utilise ce micro pour mes coachings, mais que je peux tout aussi bien l'utiliser en session.

L'indicateur de batterie tourne au rouge : « Veuillez changer la batterie ». Par chance, mon stagiaire vient juste de prononcer les mots : « Voilà, j'ai terminé… ». L'univers reste de mon côté !

Je dis : « Écoutez, ma batterie vient de me lâcher, mais pas de panique, tout est prévu, je vous demande juste quelques minutes et nous pourrons reprendre cet exercice. »

Je me saisis de tout ce matériel, monte mon iPhone sur le trépied, installe le micro lavallière sur le prochain stagiaire, et reprends l'exercice... 2 minutes se sont écoulées.

Toujours avoir un plan B. Toujours.

Au moment des feedbacks en fin de formation, l'un des stagiaires m'avoue n'avoir jamais vu de formation aussi professionnelle et avoir été impressionné par la façon dont la panne avait été gérée !

Je prends le compliment. 

Je remercie, dans mon for intérieur, ce « moi » d'il y a quelques années qui a eu l'idée grandiose de mettre un support et tout ce qu'il fallait dans mon sac - au cas où... 

Ce n'est pas tant de savoir si "un jour", votre matériel vous lâchera, que de se demander : quand cela arrivera, serais-je prêt à faire face ? Aurai-je de quoi continuer et ne pas pénaliser ceux qui m'ont fait confiance ? 



 

lundi 19 février 2024

Une étude fascinante

Nous, humains, sommes le fruit d'une évolution lente et c'est la lenteur de cette évolution qui nous a permis d'ancrer certains comportements pour faciliter notre survie et celle de l'espèce. 
Il en est ainsi de la vision. La vision d'un humain n'est pas aussi performante que celle d'un aigle, parce que nous n'en avons pas besoin pour chasser depuis les hauteurs. Notre vision devait nous permettre de repérer nos proies et de nous en approcher, à plusieurs, afin de l'encercler et de la tuer.
Avec cette vision précise sur la proie, nous avons aussi développé un autre type de vision, destiné à nous protéger des attaques des prédateurs qui en avaient après nous. Ce type de vision a pour nom : la vision périphérique. Nous sommes capables de concentrer notre vision sur un point précis : la proie et de surveiller les alentours de manière moins précise, mais tout aussi efficace, à l'aide de ce type de vision.
La vision périphérique, d'après une étude des chercheurs de l'université de Los Passos, Texas, est une vision qui, lorsque nous l'utilisons, signale à notre cerveau la présence d'un danger potentiel. 
Cette étude s'est penchée, notamment, sur le cerveau des individus qui marchent dans la rue avec leur vision principale sur leur téléphone et leur vision périphérique pour seul guide.
Selon ces chercheurs, les gens qui ont cette pratique, activent une glande particulière de leur amygdale qui indique au cerveau que le danger est partout et qu'il est imminent. Le cerveau se met donc dans un stress sournois, avec pour conséquence plus de fatigue, d'instabilités et d'angoisse.
Chez ces gens-là, l'activation constante de la vision périphérique conduit, pour certains, à des comportements, qui sur le long terme, sont proches de la psychose. Hallucinations, tremblements, tendance à moins bien jauger des distances, terreurs nocturnes, hyper sudation, fringales irraisonnées.

La liste des symptômes est longue.

Pour les chercheurs de cette université renommée, il n'y a qu'une seule façon de se défaire de ces symptômes. C'est de regarder devant soi quand on marche et s'occuper de son téléphone dès que cela est possible.

Simple.

Heureusement que la science est là pour nous rappeler au bon sens !


vendredi 16 février 2024

Trous

La vie est un jeu.
Un jeu durant lequel il est bien souvent nécessaire de se vendre. 
Par « se vendre », je ne parle pas de votre âme et d'une éventuelle force diabolique... Je parle de toutes ces situations de la vie, personnelle et professionnelle, durant lesquelles votre point de vue doit être argumenté et pour lesquels vous avez besoin de « vendre » votre vision du monde à l'autre partie. 
Ne serait-ce que pour convaincre votre adolescente de faire son lit le matin...

Vendre.

Un mot fascinant.

La base de la vente est de toujours se souvenir que vendre n'est pas une question de produit, mais de besoin.
Si vous fabriquez des perceuses, ce ne sont pas des perceuses que vous vendez. Tout le monde se moque de vos perceuses, même si la liste de leurs qualités est impressionnante. Ce que vous vendez, ce sont des trous. 
La vitesse à laquelle vous allez faire ces trous, leur propreté, leur profondeur, leur régularité, leur durabilité... Vous êtes vendeur de trous.

Et pour vendre des trous, il importe de trouver qui, autour de vous, rêve d'en faire !

Personne ne rêve de perceuse... 

jeudi 15 février 2024

10 % d'un génie...

Il y a les génies.

La notion est controversée, sujette à débat... mais admettons : il y a des êtres supérieurs, des génies.

Ces génies, s'ils sont spéciaux, particuliers, uniques, sont tout de même des humains. S'ils sont humains, cela veut dire que pour parvenir à autant de perfection, ils ont utilisé un cerveau, leur cerveau. Ce cerveau, quoi qu'on en dise, ressemble beaucoup au vôtre. Peut-être plus intelligent, plus doué, plus puissant que le vôtre, mais un cerveau tout de même.

Dans ce cas, il ne faudrait pas grand-chose pour admettre que si vous le désirez (puisque vous utilisez le même outil de base que l'un de ces génies), il devrait vous être possible de devenir 10 % d'un génie.

Je ne sais pas vous, mais 10 % de la Joconde et d'un De Vinci, je prends. 10 % de l'adagio du concerto pour piano N° 23 en La majeur, K488 de Mozart, 10 % de E=MC2, 10 % de la chapelle Sixtine, 10 %... 

10 % de l'infini des étoiles, à quoi cela ressemble-t-il ?

À vous de nous le montrer !




 

mercredi 14 février 2024

Vous n'apprendrez pas à faire du vélo dans un livre...

Vous savez sans doute faire du vélo, ou nager ou faire du ski...
Vous le savez, parce que vous l'avez appris.
Je puis vous assurer que vous ne saviez ni nager, ni faire du ski, ni encore faire du vélo lorsque vous êtes né ! Vous n'étiez pas le seul d'ailleurs. Personne ne naît capable de ce type de performance, quelles que soient vos croyances sur les mystérieux pouvoirs de la génétique !
Si vous savez maintenant nager ou descendre une piste noire sur des skis, c'est parce que vous l'avez expérimenté. Vous ne l'avez pas appris dans un livre ou parce que vos parents vous l'ont décrit au moment du diner. 
Vous êtes monté sur vos skis, vous êtes tombé une fois, puis deux fois et après quelques dizaines de chutes, vous êtes enfin parvenu à glisser de quelques mètres. Avec persévérance, vous êtes revenu le lendemain et le lendemain, vous avez gagné votre premier flocon, puis le second et ainsi de suite jusqu'à devenir ce skieur que vous êtes aujourd'hui !

C'est ainsi : nous nous ouvrons aux possibles, entre autres dans les livres, mais nous apprenons de la pratique. 

Vous ne changerez pas les comportements de vos collaborateurs avec un séminaire. 
Vous ne transformerez pas les fonctionnements de vos équipes avec un atelier d'une heure sur la question de l'efficacité relationnelle.

Ces questions, ces transformations, requiert de la pratique. Pour vous et vos collaborateurs, cela veut dire mettre les mains dans le cambouis, partir à l'aventure du changement, de la nouveauté et du risque...

Vous pensez être prêt ? Vous pensez vouloir le meilleur pour vous-même, votre organisation et vos collaborateurs ?

J'en doute. Je suis même certain du contraire. 

De bonne foi, vous faites tout pour maintenir le système dans ses fonctionnements actuels. Vous faites tout pour faire mieux avec ce qui existe déjà. La frustration que cela occasionne est préférable au risque qu'il y aurait à vouloir changer, à bouger les lignes, à vous transformer.

Vous voyez où je veux en venir ?
Si vous ne voyez pas, aucune importance, ce sera pour une prochaine fois !










mardi 13 février 2024

Multitasking is switchtasking...

Vous pensez peut-être pouvoir gérer plusieurs tâches à la fois. D'ailleurs, sans doute avez-vous téléchargé une application qui vous aide en ce sens. Vous vous voyez partout à la fois, maitrisant des flux entrants complexe, capable de prendre les bonnes décisions...

Vous vous trompez. C'est impossible. Votre cerveau n'en est pas capable.

Le "multitasking" est une impossibilité biologique, parce que le cerveau humain n'est pas conçu pour cela.
Autrement dit, votre cerveau, pour miraculeux et puissant qu'il soit, ne sait faire deux choses simultanément. Ne parlons pas de trois, et quatre est bien sûr exclu ! (paraphrasant ici les Monty Python !)
Si vous voulez être efficace et le rester, il vous faut faire une chose à la fois, plusieurs fois et non plusieurs choses à la fois, une seule fois !
Le cerveau est un outil de "switchtasking". Pour lui et pour être parfaitement à l'aise, il lui faut passer d'une tâche à l'autre. 

Osons une expérience :
Choisissez une phrase courte, telle que « L'Homme est un loup pour l'Homme ».
Prenez un chronomètre. 
Lancez votre chronomètre et écrivez cette phrase sur une feuille en lettres capitales.
Notez le temps que cela vous a pris.
Lancez le chrono de nouveau.
Numérotez chaque lettre de cette phrase en dessous jusqu'à 27 (les apostrophes comptent !)
Notez le temps, une nouvelle fois et additionnez les deux temps obtenus.

Recommencez l'exercice, mais cette fois, lancez le chrono et à chaque fois que vous notez une lettre, inscrivez son numéro en dessous juste après.

Observez le chronomètre, une fois arrivé à 27.

Vous devriez constater une baisse d'efficacité, de 20 à 40 %.

Votre cerveau est un outil qui ne vous servira au maximum de ses capacités que si vous l'utilisez ainsi qu'il a été conçu par Dame Nature. Nous n'avons pas eu besoin de faire autant de choses à la fois pendant des millions d'années, aussi, le multitasking est une aptitude que nous n'avons pas développée. La bonne nouvelle, c'est qu'une fois que nous utilisons le cerveau dans le champ de ses capacités, nous bénéficions d'une puissance hors du commun (Einstein, Michelangelo et Mozart étaient des humains !)

Au passage, si vous pensez que votre « charge mentale » est trop importante, c'est sans doute parce que vous tentez de faire du multitasking ! Passez au switchtasking et profitez d'une vie plus apaisée et détendue !

lundi 12 février 2024

Confiance

La confiance en soi est cruciale.

Sans elle, il ne peut rien se passer et nous resterions calfeutrés, apeurés, dans nos cavernes... 

La confiance n'est pas une qualité. C'est un choix. Un choix qui provient de plusieurs horizons.

Le premier est celui de la compétence. Il est possible d'avoir confiance parce que nous savons faire quelque chose. Nous avons la preuve de nos savoir-faire, et cela construit la confiance.

La seconde est liée à la relation. Nous savons que nous ne sommes pas seuls et que nous trouverons de l'aide, du soutien, de la compréhension sur le chemin. Le simple fait de se savoir entouré, faisant partie d'un tout qui nous dépasse, créé cette confiance. 

Le troisième est celui du spirituel, la confiance est un choix désespéré en la vie. Savoir que la vie nous appelle à grandir et qu'il y a plus à gagner à se lancer et à échouer qu'il n'y en aurait à rester caché au fond d'une cave.



vendredi 9 février 2024

Perspectives et eau froide...

Je me suis souvent vu me dire que "non", je n'irai pas me baigner aujourd'hui.
Je suis en maillot pourtant, je suis face à l'océan... mais la perspective de cette eau froide, de tout ce sel, de devoir me doucher ensuite... Bref, la perspective de devoir passer d'un monde relativement stable et prévisible à un autre monde, plus chaotique, plus incertain, me retient...
Ce que je sais, c'est qu'en dépit de tout ce chaos promis, le bonheur d'une bonne baignade est là, tout aussi sûr que toutes les contraintes qui lui sont liées...
Mais, l'angoisse de la perspective et de ces moments de transitions est parfois trop forte.
Cette situation est fréquente dans l'existence.
Nous évoluons dans le confort de nos existences et quelque chose est requis de notre part :
Présenter devant le comité de direction, écrire un mot de remerciement à un client important, demander une augmentation de salaire, ranger et classer ses affaires, etc. Autant d'actions qui pourraient nous remplir de joie et de la fierté de la mission accomplie, que nous n'accomplissons pas - par peur des perspectives, peur de la transition.

Autant sauter à l'eau.


jeudi 8 février 2024

Prendre le pouvoir...

La vérité, la réalité, est que vous avez du pouvoir. Qui que vous soyez, où que vous soyez. Ce pouvoir est celui de prendre l'initiative, de prendre la direction d'un projet, de dire ce que vous avez à dire, de participer, d'écrire, de vous mettre en mouvement, de marcher, de dire « non » ou celui de dire « oui »...

Nous avons tous ces pouvoirs. Ils sont tous là, prêts à ce que nous en fassions usage.

Mais, encore faut-il que nous en ayons conscience. Que nous comprenions qu'user de ces pouvoirs n'est pas anodin. Qu'en user créé de l'inconfort. Que ne pas en user nous laisse tranquilles, hors de toute responsabilité. 

Jusqu'au jour où attendre n'est plus possible...

mercredi 7 février 2024

Tempo

Force est de le constater : tout va plus vite. Beaucoup plus vite.
Les livraisons se font dans l'heure, les réponses à nos e-mails sont attendues dans la minute, les décisions doivent être prises rapidement, à moins de laisser la concurrence emporter le morceau.
Vitesse, vitesse, vitesse...
Il est possible de se laisser entraîner dans ce tourbillon et de se convaincre que cette vitesse, cette ultra-connexion est nécessaire au monde d'aujourd'hui, que c'est ainsi que nous sommes devenus.
Il est aussi possible d'embrasser le temps long. La lenteur. Un autre tempo.


mardi 6 février 2024

La fée IA !

L'intelligence artificielle est sur toutes les bouches ! Tout le monde en parle, tout le monde s'y essaye, tout le monde tente de prédire ce que sera notre vie à l'avenir, lorsque tout sera mâtiné d'IA...

Tout le monde ?

Non.

Les dernières conférences d'Apple ne mentionnent ce nom à aucun moment. Il n'est jamais question d'intelligence artificielle dans leur communication, dans leur façon de présenter leur produit. Alors, cela voudrait-il dire que la plus grosse société du monde est en train de rater le plus gros virage technologique de ces 50 dernières années ?

Sans doute pas. 

L'IA est un vecteur, une énergie, un courant qui vient traverser tout ce que nous faisons, voyons, envisageons. En cela, c'est une révolution du même niveau que l'arrivée de l'électricité. Personne ne se soucie d'électricité, en elle-même, personne n'utilise l'électricité en elle-même... alors qu'elle alimente 100 % des outils technologiques que nous utilisons. 

L'IA est comparable. Elle sera bientôt partout. En devenant omniprésente, comme l'électricité, elle deviendra invisible. Plus personne n'en parlera.

Il est bien possible qu'Apple ait quelques années d'avance sur nous et sur ses concurrents !

lundi 5 février 2024

Parler à la foule...

Il est tellement plus facile de ratisser large... de taper au hasard et de se dire qu'il finira bien par se passer quelque chose.
C'est une stratégie coûteuse, énergivore et peu efficace, mais c'est la stratégie que continuent d'utiliser une grande majorité des annonceurs publicitaires. 
Ces pubs pour des voitures qui passent en boucle à heure de grande écoute ne concernent qu'une infime minorité d'entre nous. Elles ne me concernent aucunement. Pourtant, elles sont là. 
Parce que parler à beaucoup de monde est facile, radicale et incontestable. Qui irait reprocher à un publicitaire de viser une heure de grande écoute. C'est là que sont les gens, alors inonder semble être une stratégie envisageable, même si cela veut dire payer beaucoup pour parler à des gens qui n'en ont cure, qui s'en moquent et ne franchiront jamais le pas. La loi des grands nombres.
Certains me rétorqueront que pour certaines des marques qui se lancent dans ce jeu, il est possible de justifier un retour sur cet investissement. Pour certaines seulement. 
Parce que pour la majorité d'entre nous, ratisser large n'a pas de sens, puisque ce que nous proposons est spécifique à certaines personnes, à certains besoins et qu'une approche générale ne produira jamais le résultat que nous voudrions. Ratisser large, c'est ajouter du bruit au bruit, c'est vouloir hurler plus fort que les autres et espérer être entendu... C'est agaçant pour la majorité.

Savoir à qui vous parlez, vous concentrer sur ceux qui ont une chance de comprendre ce que vous faites et de vous suivre, c'est cela construire un message pertinent.


vendredi 2 février 2024

Tueurs de coûts, tueurs de tout ?!

Il y a quelque chose avec la noblesse des objectifs que nous nous fixons, c'est qu'à aucun moment il n'est question de compter combien cela va nous coûter. 
L'essentiel rejoint l'important : la mission et les moyens de l'accomplir sont alignés.
Puis, cela fonctionne. L'organisation trouve son public. Cela se met à rouler. 
L'idée de maximiser supplante le besoin d'optimiser...
Vouloir faire plus avec autant est louable.
Vouloir gagner plus avec moins ne l'est pas.
Ce désir de maximiser est le désir de tout investisseur, qui après avoir investi, trouvera normal que le retour sur cet investissement, sur le risque pris soit le plus important possible.
Pour les organisations, cela signe souvent la fin d'une certaine grandeur, d'un certain idéal.
Il est impossible d'atteindre l'excellence et d'y rester tout en pratiquant une politique de réduction des coûts !

jeudi 1 février 2024

"J'suis conne de pas avoir accepté..."

Il y a un film que vous n'avez sans doute pas vu.
Il ne brille pas par son génie et peu s'en souviennent...
Ce film, sorti en 1984, a pour titre : "Vive les femmes !"
C'est un film de Claude Confortès inspiré des personnages des bandes dessinées de Reiser.
Tout un poème, pour ceux qui connaissent l'univers de cet auteur !
Dans ce film, il y a une scène qui, à l'époque (oui, j'ai vu ce film au moment de sa sortie, ne me demandez pas ni comment, ni pourquoi !), m'a grandement marqué.
Le personnage principal arpente une plage, au plus beau de l'été et demande à toutes les femmes allongées et bronzées si elles désirent : « aller tirer un p'tit coup à l'hôtel ? ».
Je vous le disais : tout en finesse...
Pourtant, sous cette rustrerie, se cache un bel enseignement !

Ce "beauf" invétéré est rejeté une fois, deux fois, trois fois... mais rien ne le détourne de sa mission... Il continue, comme si de rien n'était. Persuadé, authentiquement persuadé, du bien fondé de sa demande. Pour finir, une jeune femme accepte et le suit vers l'hôtel en question.

Je me souviens d'avoir trouvé la démarche parfaitement vulgaire, mais aussi admirable. (Je n'avais pas 20 ans !). Pas tant à cause du culot de ce type, interprété avec brio par Roland Giraud, mais à cause de sa capacité qui me semblait infinie à encaisser le rejet.
Dans cette séquence, sans se soucier de ce que ces femmes allaient penser, de la manière dont tout ce petit monde présent sur la plage allait le juger, il demande ce qu'il veut. Et, il l'obtient !

Le rejet est un enjeu majeur pour la plupart d'entre nous et bien souvent, nous faisons grand cas du regard de l'autre, de ce qu'il pensera.

Pourquoi ? 

C'est une vraie question !

Le titre de ce billet correspond à la réflexion de l'une de ces femmes, qui voyant le couple s'avancer vers l'hôtel, regrette de ne pas avoir dit oui à cette demande saugrenue et pathétique.

CQFD ?