mardi 27 octobre 2020

Pour se défaire de notre malheur !

Bien sûr il est possible d'avancer en ajoutant des savoir-faire et des aptitudes à votre panoplie. 

Il est aussi possible de modifier ses comportements et d'en changer. Parfois, cesser d'agir d'une certaine façon autorise un pas de géant. 

Pour l'avoir constaté, il n'est pas si difficile de faire son propre malheur, insidieusement... Comment ? 

Le malheur commence par les mots, se plaindre, pester, renâcler c'est entendre tout ce qui ne va pas et à force finir par le croire. Cesser de se plaindre est une excellente manière de laisser de la place à quelque chose de plus positif, de plus entraînant... 

La critique ne fonctionne pas. Elle ne fonctionne pas pour progresser. Pourtant il est aisé de se rendre misérable en demeurant son propre critique. Et de l'être sans aucune pitié ! L'autocritique négative est la meilleure manière de se rendre malheureux. Elle créé un environnement mental sombre et insurmontable. Elle confirme des croyances absurdes. Cesser de se critiquer soi-même n'est possible qu'en occupant l'espace laissé vaquant par de la bienveillance et de l'attention à nous-même...

Dépendre des autres ou croire dépendre des autres est une autre source de malheur. Vous êtes en contrôle et vous ne pouvez agir que sur ce que vous contrôlez. Inutile d'attendre que d'autres vous libèrent ou vous assistent. Laisser en des mains étrangères votre avenir ne peut que créer de la frustration et du désespoir. 

Autre manière de se rendre malheureux : ne rien oublier, ne rien pardonner, ne rien lâcher. Il y a dans le lâcher-prise, le pardon, le renoncement une réelle source de bien-être. Ce qui est fait est fait. Il est déjà temps de passer à autre chose. Le pardon est libérateur. 

Pour finir, c'est notre entourage qui défini la couleur de notre monde. Côtoyez des gens malheureux et quelque chose de cette tristesse finira par déteindre sur vous. Côtoyez des gens heureux et positifs et vous verrez le monde par leurs yeux... Comme vous ne l'avez jamais vu !