mardi 24 décembre 2019

La peur de l'avenir et les retraites...

Au delà du fait que je ne suis pas tout à fait au courant de ce qui est en jeu, des conditions particulières dont bénéficient les sociétés de transport par rapport au commun des mortels, bref, tout ce qui fait que des gens se sentent contractuellement lésés, ces grèves sur les retraites m'inspirent une réflexion. A quel niveau de peur faut-il être pour se battre ainsi pour ce que seront les années futures. Vouloir partir à la retraite à 52 ans ne peut avoir qu'une seule signification : détester son métier au point d'en vouloir partir le plus vite possible. Dès lors il n'est qu'une alternative : partir tout de suite ! Partir et trouver un métier qui soit assez plaisant pour ne pas avoir envie de le quitter, qui fasse se dire : "Le problème de la retraite n'en est pas un ! Je partirai tellement tard, que les quelques années qui me resteront seront largement couvertes par l'argent que j'ai mis de côté et ce que j'ai cotisé !"
Il doit être difficile pour tous ces tous ces gens de sentir que leur avenir, leur futur est entre les mains d'individus qui leur sont inconnus : gouvernement, institutions... et que ces gens peuvent ainsi bousculer le plan qui était le leur : vivre âprement pour ensuite se reposer... Mais c'est un mauvais calcul ! Vivre âprement n'a pas de sens. Trouver maintenant le job qui inspire, cela a du sens ! Et si ce job n'est pas de conduire des trains ou des métros, alors mieux vaut en changer ! Et laisser le plaisir de faire ce métier à ce qui en ont envie et qui le feront bien, sûrement mieux que ceux qui ne pensent qu'à partir le plus vite possible !

Pour ce qui est de la grève actuel, un contrat est un contrat. On n'en change pas les termes en cours de route parce que cela est arrangeant. 

Aucun commentaire: