lundi 23 mars 2020

Panique sur les réseaux sociaux...

Bien sûr, Internet et les réseaux sociaux sont une invention qui va nous être fort utile en ces temps d'enfermement contraint.
Pourtant, la plupart de ces réseaux, et des entreprises qui les dirigent, fonctionnent sur un mode qui ne nous sert absolument pas : celui de la viralité. Lorsqu'une information est reprise, et reprise encore, elle se répand, et créé un phénomène qui se nourrit lui-même et tant à rendre réel quelque chose qui ne l'est pas forcément. Nous voilà entraînés dans une croyance, une émotion, une peur qui prend substance dans le nombre de gens qui la ressente. Twitter par exemple est le parfait exemple de cette tendance. En quelques mots qu'il est aisé de transmettre ou de "retweeter", on peut véhiculer ces messages brefs et sans nuance et venir pirater l'état émotionnel de centaine de milliers de gens. Cela ne pose que peu de problème lorsqu'il s'agit de chats ou de "people"... mais c'est beaucoup plus problématique lorsqu'il s'agit de l'épidémie que nous subissons. Parce que cela réjoute à la peur, l'anxiété et la panique ambiante. Parce que cela pousse les gens à agir dans le mauvais sens et à prendre de mauvaises décisions.
Pour cela, j'ai une règle que j'ai rendu plus drastique encore qu'en temps normal : la presse, les infos, c'est le matin entre 9h et 9h15. C'est assez pour permettre de savoir ce qu'il se passe. Ce n'est pas suffisant pour créer en moi cet état de panique et d'anxiété. Et c'est plus que largement suffisant.

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