mardi 14 avril 2020

Le risque sur le monde d'après...

Alors que nous marchions dans les rues semi-désertées de notre quartier, ma compagne me fait une remarque : tous ces petits bars, ces petits commerces vont avoir du mal en se remettre de ce confinement et de cet arrêt de l'économie...
C'est un fait... et c'est une réflexion qui n'a pas lieu d'être pour des entreprises telles qu'Amazon ou Apple ou encore Google ! Les monstres vont survivre. Les lutins vont disparaître.
Ce dont cette crise risque de nous priver, c'est de ce potentiel humain à l'initiative et à la création.
Si les monstres survivent, ils accueilleront à bras ouverts les services et l'énergie de tous ces petits créateurs... et ces mêmes créateurs deviendront asservis à ces mêmes entreprises dont ils exécraient le modèle. C'est une route possible. Celle qui nous mène vers des monopoles renforcés et un monde sans classe moyenne, avec des gros et des petits. Des petits au service des gros. Des pauvres au service des riches, dans des proportions inédites...
L'alternative à tout cela : s'éloigner des monstres. Privilégier les petits. Ceux qui innovent. Ceux qui font le beau, l'unique, le personnel... et se détourner de ceux qui ne pensent qu'à servir la masse et à faire des économies d'échelle.
Je pense à la micro-brasserie de Claire et Laurent : Artemus, je pense aux vêtements de Nicolas Barbier et Drapeau Noir, je pense au Zingam dont j'ai déjà parlé et à tant d'autres marques ou petites entreprises que je ne peux citer ici qui colorent le monde d'autres teintes que celles uniformes imposées par ces monstres mondialisés et désolants... Ceux qui font de la qualité, de la vraies et qui se soucient d'abord de leurs clients, de leur monde, de leur planète, de leur voisin, de leur prochain.
Ils doivent pouvoir continuer.
Le choix nous appartient. 

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