mercredi 9 novembre 2016

Et que font nos concurrents ?

Être le meilleur n'est jamais une affaire de compétition. On pourrait le penser, dans ce monde où la compétition semble être partout.
Les plus  grands sportifs avec lesquels j'ai eu la chance de travailler ou plus simplement, tous ceux qui je connais et qui réussissent quelque chose professionnellement ou personnellement, ne sont que rarement des gens qui disent apprécier la compétition, le besoin de battre l'autre, d'être meilleur que ceux d'en face…
Si le but du jeu, tel qu'il est indiqué est de gagner. Si gagner est bien souvent synonyme de défaite pour l'adversaire, pour ceux qui gagnent, le but est ailleurs…
Le but est de donner le meilleur de soi-même, quelle que soit la position des opposants.
Le but du jeu n'est pas de se focaliser sur la nécessité de victoire, mais sur la nécessité de donner le meilleur de soi, parce qu'il est impossible de perdre lorsque l'on donne tout ce que l'on a. Bien sûr, il est possible de perdre au score. Mais intérieurement, la certitude d'avoir donné tout ce qu'il y avait à donner, d'avoir investi tout le temps, l'entraînement, la disponibilité nécessaire permet de traverser une éventuelle défaite avec une toute autre disposition mentale.
L'être humain n'est pas un être fondamentalement compétitif. L'évolution lui a plutôt appris la collaboration, l'entraide, pour sa propre survie. Lorsque vous tentez de stimuler vos équipes en leur donnant un avant-goût de ce que pourrait être une victoire sur vos concurrents, vous touchez une fibre qui n'a rien de solide. Vous motiverez mieux vos gens en les rapprochant les uns des autres et en leur permettant de donner le meilleur d'eux-mêmes.


Les seules victoires qui comptent sont celles prises sur soi, rarement, sur l'adversaire.

Aucun commentaire: