mardi 19 mars 2019

Notre langue est-elle la meilleure que nous puissions avoir ?


Notre langue évolue. Le dictionnaire de nos jours ne ressemble pas au dictionnaire d'il y a 20 ans ou 50 ans… Tout du moins, il n'y ressemble pas tant que ça. Il y a des mots nouveaux que nous avons daigné incorporer à notre dictionnaire. Des mots dictés par les changements de vie et d'horizon. "Ordinateur", "fusée" n'auraient pas eu grand sens au Moyen-Age.
Les mots viennent de l'usage. Viennent de ce que nous dictent les temps qui changent...
Nous avons même l'Académie Française !  Une petite quarantaine de sages, des académiciens, qui s'assurent que ces ajouts sont mesurés, respectueux de notre tradition et qu'ils s'inscrivent dans une juste évolution de la langue. Empirique.
Et c'est dommage.
Nous n'avons pas de sages ou de laboratoire dont la tâche serait de trouver des mots capables de nous donner de la nuance. Un mot pour désigner la beauté d'un coucher de soleil serait formidable. Mais non, personne ne se penche sur ce que pourrait être ce mot. Nous n'avons pas d'autre façon d'enrichir notre langue que de prendre ce qui arrive par la force des choses. Et si nous avions une approche différente. Si notre langue pouvait aussi évoluer en fonction de nos choix, de ce que nous voulons dire, de ce que nous n'arrivons pas à dire faute des mots pour le dire. Si nous nous inventions les mots dont nous avons désespérément besoin pour nous comprendre et comprendre le monde…

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