mercredi 27 mars 2019

Haro sur le casseur...

19 samedi, 19 spectacles de révolution, de destruction et de rebellion plus ou moins marquées, plus ou moins remarquables...
Le monde bouge. Il se manifeste. Des gens renâclent. Revendiquent... Certains cassent, menacent, détruisent...
Bien sûr, c'est un problème. Bien sûr il ne faudrait pas. Dans un monde idéal, tout le monde ferait attention à tout le monde, les richesses seraient également réparties, les gens seraient généreux, la pauvreté n'existerait pas...
Pourtant, de mon point de vue, tous ces mouvements sont bons. Ils sont le signe que nous ne sommes pas encore mort. Que notre société se cherche et s'interroge sur ce qu'elle est et ce qu'elle va devenir. Gilets jaunes et foulards rouges, caleçons verts et écharpes blanches, quelles que soient leur revendications, elles sont légitimes parce qu'elles sont portées dans la rue, parce que c'est là que vivent les idées, les échanges, les confrontations, les affrontements.
Et la violence ? Et les casseurs ? Et le Black Block ?
Tout d'abord raison garder : le saccage du Fouquet's n'est pas grand chose face à l'insécurité et au danger qui régnaient à Paris il y a 200 ans, 100 ans ou même 75 ans ! Oui, les casseurs sont là, mais leur pouvoir de nuisance est embêtant, tout au plus...
Puis se souvenir qu'ils n'ont que le pouvoir des mouches. Celui de nous faire sur-réagir.  Celui de nous donner l'envie de sortir la grande artillerie pour écraser quelques pucerons. Ils n'ont que leurs bonnets noirs pour nous faire peur et un peu d'essence de térébenthine. Leurs actions sont symboliques et marquent nos esprits, mais que cela ne nous fasse pas oublier qui nous sommes, combien notre démocratie est précieuse et unique et combien nous sommes bien chez nous, avec nos râleurs, nos empêcheurs de tourner en rond, nos envies de plus, encore plus et toujours plus !
Oui, on est bien chez nous avec nos Gilets Jaunes et leurs grandes gueules !

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