lundi 1 février 2016

Un ballon contre le statu quo...

Il est possible aujourd'hui de perdre un avion. Plusieurs centaines de tonnes, des centaines d'âmes à bord et tout cela peut disparaître sans laisser la moindre trace et sans que nous n'ayons la moindre idée d'une localisation possible.
Si l'on fait l'état des technologies disponibles, cela est presque ridicule.
Grâce aux progrès de la géolocalisation, nous sommes capables de miracles qui devraient faire du repérage d'un avion et de ses passagers une simple formalité. Et pourtant…
La récupération des boîtes noires de l'airbus A340 d'Air France qui reliait Rio et Paris aura pris plus de deux ans. Par une chance inouïe les deux ont données des informations exploitables !

Pourquoi ? En partie parce que le statu quo est plus fort que tout, parce qu'il ne paraît pas raisonnable de suivre un avion sur toute sa trajectoire, parce que les pilotes ne souhaitent pas être surveillés plus que nécessaire, parce qu'il n'est venu à personne l'idée de ce jeune américain qui voyant les images du vol d'Air Malaysia perdu corps et âmes et dont on ne sait toujours rien, s'est demandé pourquoi ne pas placer un ballon dans l'empennage des avions, ballons qui resteraient à la surface après avoir mémorisé les coordonnées de l'impact… Simple, évident, facile à mettre en place…
Les ingénieurs de Boeing ont reçu le courrier de ce jeune anonyme et étudient, au moment où j'écris ces mots, la faisabilité de cette idée.

Le problème n'est pas d'avoir des idées. Il est de savoir qu'une idée est possible là ou le statu quo, la pensée de tous, ce qui a toujours été fait, vous donne le sentiment qu'il n'est rien à faire.

Un grand merci à Jean-François pour cette belle histoire...

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