mardi 12 janvier 2016

1ère, 2ème... la lutte des classes !

Il y a un dicton : "C'est en comparant que l'on devient sensible".
Pourtant, prendre du temps à comparer ce qui est vôtre et ce qui ne l'est pas encore avec ce qui est à eux est du temps perdu.
Il n'y a pas grand chose à gagner à se demander comment vous pourriez avoir plus, si ce plus ne se défini que par rapport à ce qu'ont les autres. La comparaison est devenue une façon d'évaluer la réussite : si j'ai plus que mon voisin c'est donc que mon succès se peut mesurer - et pour cela je dois m'assurer que mon voisin détient moins que moi-même…

Il existe encore des wagons de première classe en dépit du terrible et ridicule anachronisme qu'ils représentent. Les wagons de deuxième classe de nos jours sont d'un niveau de confort qui surpasse largement les première classes des wagons d'antan. Mais les première classes subsistent pour rappeler à ceux qui font le choix d'y voyager qu'ils ont plus que ceux qui voyagent en deuxième. C'est moins du confort qu'un statut qu'ils achètent ! Comme cela nous perpétuons, de la façon la plus insidieuse qui soit, une culture de la comparaison et de la jalousie.
Il n'y a plus de première classes dans le métro parisien, pas plus que dans le métro de la plupart des grandes métropoles, parce que certains ont compris qu'il y avait quelque chose d'indigne et d'absurde à perpétuer ce système dans un mode de transport populaire.


Mon souhait serait qu'un jour nous sachions retenir une définition de la réussite qui soit respectueuse de tous.

Aucun commentaire: