lundi 18 février 2019

Gad Elmaleh, le plagiat, sa femme et ses amants...

Gad Elmaleh a triché. Il a fait ce qu'il y a de pire dans le monde des Arts et de la créativité. Il a copié d'autres artistes pour s'approprier leur matériel.
J'ai déjà abordé la question de l'inspiration, du vol d'idées, à plusieurs reprises. Mais les mésaventures de Gad Elmaleh me donnent envie de revenir sur ce sujet...
Tout d'abord, copier, voler c'est copier, voler. On ne peut pas s'en déresponsabiliser par une pirouette. Mieux vaut se mettre à table et reconnaître que le pire a bien été commis. S'excuser. Passer à autre chose. Cela arrive et ils sont rares ceux qui peuvent affirmer ne jamais avoir voler une ligne, une phrase, une idée, un riff, une mélodie, une punch line...
Rares sont ceux qui ont compris tout au long de leur carrière que le but n'est pas de produire, de faire rire, de rester présent. Le but est de continuer de répondre à un appel, faire ce que nous sommes censées faire. S'il faut copier, voler pour cela, c'est que quelque chose ne va plus. Autant arrêter.
Rares sont ceux qui ont compris dès les premières heures que le parcours d'un artiste se fait entre soi et soi. Au bout du compte et à la fin du jour, il ne doit y avoir aucune gêne, pas l'ombre d'un remors. Tout compte fait, l'important est de rester fier de son oeuvre. Si ce doit être celle d'un autre, alors pourquoi ?
A l'évidence, celui qui plagie finit par être identifié. Parce que le droit de l'auteur est un droit important. C'est l'une des plus belles inventions du XVIIIème siècle. Et qu'il en est qui veillent.

Aucun commentaire: