samedi 23 mai 2020

Maintenant, attendons de voir...

Pour beaucoup parmi nous, à l'étrange succède l'entre-deux... L'épidémie n'est pas terminée, mais l'activité reprend timidement. C'est une période d'observation. Une période qu'il serait facile de qualifier : d'attente.
Attendons de voir ce que cela donne, attendons de voir si l'épidémie reprend, attendons...
Et c'est vrai. Il serait facile de se dire qu'attendre suffit et qu'après cette attente le monde reviendra à la normale, retrouvera sa vitesse de croisière et que l'activité repartira, presque comme si de rien n'avait été...
Au delà du fait que ce retour à la normal soit hypothétique, tout ce temps passé à attendre et à espérer se transforme en temps perdu. Tout ce temps d'attente, ce temps précieux, est autant de temps qui n'est pas passé à apprendre, à comprendre, à remettre en question, à envisager, à désenvisager !
Pire encore, tout ce temps passé à attendre, ce temps qui n'est rempli que de lui-même, conduit inévitablement à une certaine inquiétude ou une réelle anxiété. Inquiétude ou anxiété qui nous paralyse plus encore et n'aboutit sur rien de constructif.
Dans ces moments d'entre-deux, lorsque rien de rien n'est certain, ne faire qu'attendre dans l'inquiétude d'un retour à ce qui était est une attitude qui ne nous sert pas. 
Moins attendre, moins s'inquiéter et cela débouchera sur une journée propice à un pas en avant vers autre chose, une autre version de demain. Incertaine elle aussi, mais délibérée... 

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