mercredi 31 octobre 2018

Nirvana...

Il m'apparaît comme totalement évident aujourd'hui que le travail ne peut permettre d'atteindre à la plénitude. Quel qu'il soit. Je veux dire, même si ce travail est celui dédié à un loisir, un plaisir, ou qu'il s'agisse d'une activité professionnelle au sens où ce mot est généralement entendu.
Le travail n'ouvre pas le chemin de la plénitude.
Le travail ouvre le chemin de l'excellence et de la réalisation de soi. Le travail ouvre des milliers de portes fascinantes, riches en découvertes et en surprises... mais il n'ouvre pas la porte ultime.
La plénitude se passe entre vous et vous. C'est cette lente rencontre entre ce que vous êtes et ce que vous vous racontez de vous. Entre vous et ce que vous vous racontez du monde. Cette difficile redécouverte du regard de l'enfant face au monde. Cette lente réalisation qu'être là se suffit. Qu'être est assez...


mardi 30 octobre 2018

Tous unis...

Pendant quelques millions d'années, et cela fait beaucoup, notre survie tenait en partie au fait que nous étions regroupés en petites communautés de quelques dizaines d'individus. Nos ancêtres connaissaient par leur petits noms absolument tous les individus qui les entouraient. Non seulement les connaissaient-ils, mais encore étaient-ils capable de lister pour chacun d'entre eux la liste de leurs points forts, en quels moments il était possible de leur faire confiance, en quelle situation il convenait de confier la mission à quelqu'un d'autre. Nous avions besoin de cette connaissance totale et mutuelle, parce que notre survie et notre longévité dépendaient de cette confiance installée au fil du temps.
Conséquence, nous sommes une espèce très portée sur le Nous et les Autres. Il y a ceux que je connais et qui font partie de ma tribu, ceux que je vois tous les jours et en qui je peux avoir confiance et les autres. Les Autres, ce sont tous les autres, ceux des tribus d'en face que je ne connais pas et qui sont donc tous potentiellement des dangers.
La peur du danger étant ce qu'elle est, la meilleure manière de l'éviter est donc d'éviter tout contact avec les Autres.
Ainsi, nous adorons appartenir à une équipe, à un groupe, à une organisation, à un pays... et même si nous ne nous connaissons plus les uns les autres par nos petits noms, nous restons persuadés que, parce que nous sommes disons... français, existera une sorte de réflexe d'appartenance et que nous pouvons avoir confiance entre français...
Bien sûr cela ne tient pas ! Mais cela nous coupe de l'opportunité de la rencontre, des possibilités liées à l'intégration des Autres chez Nous... Les autres ne sont dangereux que dans nos esprits et pourvu que nous acceptions que la tribu peut s'agrandir à l'infini, notre peur finira par se dissoudre dans le grand bain d'un monde globalisé... A moins qu'avant, ce monde ne finisse anéanti par le grand frisson de nos peurs ancestrales.

lundi 29 octobre 2018

Professeurs, coachs, formateurs...


C'est ce qu'il y a de plus complexe que ce soit pour vous formateur, manager, coach, enseignant, parent…
C'est de renoncer à donner des conseils, renoncer à dire ce qu'il faut faire, renoncer à se mettre au dessus, renoncer à se persuader que nous savons mieux, que nous avons l'expérience et le parcours qui nous donne d'être mieux placé pour savoir ce qui est bon pour les autres, renoncer à ce piédestal que donne notre position, notre rang, notre métier, notre âge, notre expérience. Y renoncer pour descendre dans cet arène où ils nous attendent et où tout devient plus inconfortable, plus fragile, plus sujet à question, plus intangible et où la ligne entre ce qui a été fait, réussi et ce qui reste à faire est flou, difficile à définir…
Le coach, le professeur, le formateur ne sont pas là pour diriger, orienter, mais pour faire en sorte que leurs auditoires, leurs publics, leurs classes, se sentent intelligents, en prise avec leurs pouvoirs, en sécurité pour exprimer ce qui vient d'eux, leurs vérités et combien il compte qu'ils l'expriment. 

vendredi 26 octobre 2018

Actions !

Les mots, ceux que nous prononçons, ceux que nous écrivons, ne valent que lorsqu'ils sont capables de générer du changement, du mouvement, de l'action.
Trop souvent, il ne s'agit que de verbiage, d'affirmations creuses, de langue de bois...
On peut bien sûr parler de réinventer son entreprise, et réinventer le téléphone et réinventer la fluidité de l'eau... On peut le dire et après ? Il vient aussi un moment ou lorsque tout à été dit, vient le temps de la prise de position, de l'engagement, de la marche, du premier pas. Vient le moment de s'assoir et de commencer.
La parole peut en amener plusieurs comme vous à faire ce premier pas, à commencer.
A nous de voir et à nous de dire. 

jeudi 25 octobre 2018

Un plus un plus un plus....

Pour nous autres humains, tout est histoire. Nous interagissons avec le monde à partir des histoires que nous fabriquons. Nous fabriquons notre réalité. Il n'y a donc pas de réalité universelle. Nous portons tous en nous une somme de narratifs qui constituent notre réalité. Cette réalité est unique et nous appartient. Le problème vient évidemment du fait que la plupart d'entre nous ne sommes pas au courant de cet état de fait et que nous tentons tous désespérément d'imposer notre réalité au reste du monde. Cela donne le terrorisme, les guerres, les conflits lorsque la voie choisie est celle de l'affrontement ou cela donne la négociation, l'écoute, l'attention lorsque la voie choisie est celle de la diplomatie. Mais quoi qu'il arrive et aussi longtemps que nous serons humains, existeront en parallèle autant de réalités que d'individus et Babel sera toujours Babel !

mercredi 24 octobre 2018

Humains ?

La seule vraie mesure de notre humanité est la conscience de la souffrance que nous imposons à autrui. 

mardi 23 octobre 2018

Une galerie de l'idéal...

Une image, c'est une histoire. Il suffit de voir sur Facebook les photos de vacances de nos amis pour que nous viennent à l'esprit le récit correspondant de leurs vacances... et la plupart du temps, nos amis ne vont pas choisir des photos qui donneraient une mauvaise image d'eux-mêmes. Pour des raisons de survie, l'humain a développé une forte capacité à donner de lui une image positive, pour être accepté et garder sa place dans la tribu !
La plupart de ces photographies ne donnent pas une représentation fidèle de la réalité de la situation... mais à les regarder, elles donnent le sentiment que nos vacances sont toutes parfaites et lisses et évidentes.
Lorsque nous comparons nos vies imparfaites avec ces représentations qui le semblent, difficile de ne pas se sentir mal !
Les réseaux sociaux sont en fait une galerie de l'idéal du moi, les récits de nos moi parfaits, tels que nous aimerions qu'ils soient. Et qu'ils ne sont pas. 

lundi 22 octobre 2018

Grimper sur un vélo et comprendre...

On peut bien sûr écrire un essai de plusieurs milliers de pages sur la pratique du vélo et comment le corps se maintient sur cet engin et les muscles qui se contractent ou se détendent pendant que le pied appuis sur la pédale... Il y aurait beaucoup à écrire et toute cette lecture, tous ces milliers de pages, pour intelligentes et pertinentes qu'elles soient ne permettrait à personne d'apprendre à faire du vélo.
Pour apprendre à faire du vélo, vient un moment où il est nécessaire de monter sur un vélo et d'en faire l'expérience...
Je sais que l'on parle beaucoup de formation expérientielle et que c'est même la nouvelle tendance et qu'une formation se doit d'avoir au moins un ou deux moments ou l'expérientiel prendra le pas sur la théorie... Mais il faut tout de même savoir qu'à moins d'être expérientielle, une formation n'est rien moins que de tenter d'enseigner à faire du vélo en proposant de lire un livre sur le sujet !
Nous apprenons en expérimentant. Pas d'expérience, pas d'apprentissage.
La NASA, par exemple, faisait répéter ses astronautes par tous les moyens mis à sa disposition pour imiter l'environnement dans lesquels ils allaient se retrouver : eau, désert... pour créer cette expérience, cette apprentissage de et par le corps...

vendredi 19 octobre 2018

Notre ordinaire...


La plupart des grandes avancées de ce monde ce sont faites parce que quelqu'un a fait le choix de se lever et de parler, de dénoncer, de s'affirmer.
Il y a bien sûr de grandes causes à défendre… et il en fut pour s'y atteler et se battre pour qu'un jour les femmes puissent voter, les noirs être les égaux des blancs…
Il y a aussi les causes plus quotidienne, le droit de cette femme dans notre "open space" à disposer du même salaire que le nôtre, si nous étions un homme a responsabilités équivalente ; le droit de ceux issus des minorités à une vie faite des mêmes opportunités… Pour ces combats de l'ordinaire, vous pouvez être de ceux qui se lèvent et qui se battent. C'est un combat qui ne vous prendra pas tout votre temps, votre énergie ou votre vie, mais c'est un combat qu'il est bon de mener. Il y en a encore qui pensent que la couleur de la peau rend les uns supérieurs aux autres, il y en a encore qui pensent que les femmes ne sont pas égales en tout aux hommes. Encore qui pensent comme on pensait au moyen-âge.

jeudi 18 octobre 2018

Emails et couche-tard !

Il y a quelque chose avec les emails, ce sentiment qu'existe un jeu de balle avec la personne d'en face et que sitôt reçu il faut lui renvoyer la balle (réponse) avant qu'elle ne touche le sol !
C'est faux. Il est important de prendre les emails comme vous preniez, il n'y a pas si longtemps les courriers ou les téléfaxes (!) que vous receviez : avec mesure et parcimonie !
A la réception d'un email, se contraindre à attendre avant de répondre, ou s'obliger à rédiger la réponse sur Word plutôt que dans le logiciel de mails est une bonne façon de retrouver une attitude saine face à ce mode de communication.
D'une manière générale, vous pouvez aussi oublier d'envoyer des mails avant 10 ou 11 heures du matin. Il est rare que les idées soient bien claires avant cette heure là et ce serait donner la priorité à ce qui n'est pas prioritaire. Bien sûr, les mails de nuit, les mails couchés, les mails sur son canapé passé 20 heures avec son téléphone portable sont prohibés. Mais ça vous le saviez déjà !

mercredi 17 octobre 2018

Savoir-faire et savoir-apprendre

Une formation fonctionne lorsqu’elle parvient à trouver le juste équilibre entre ce qui sera dit et qui permettra d’accroître la compétence perçue et ce qui sera fait par les participants en application de ces nouvelles compétences afin que le travail se poursuivent une fois la formation terminée.
Il y a un nécessaire passage à l’action, afin que les participants passent de la prise de conscience aux premières étapes de l’intégration.
Sans cela, et parce que notre cerveau ne sait pas fonctionner autrement, il n’y a pas à proprement parler d’apprentissage.
Or, l’école et la plupart des formations proposées aujourd’hui privilégient la transmission de savoir, leur ingestion et leur réjection (au moment du test !), plutôt que leur digestion par l’action.
Apprendre à parler en public sans pour finir parler en public n’est d’aucune utilité !
Apprendre l’Histoire sans questionner l’histoire, pas mieux. Apprendre sans vivre cet apprentissage ne mérite plus le nom d’apprentissage.

mardi 16 octobre 2018

Tourner en rond...

Le problème avec tout ce temps passé devant nos écrans, c'est qu'il s'agit bien souvent de temps passé à tourner en rond...
Exactement comme Amazon me recommande par mail un produit que j'ai déjà acheté alors que cela ne fait aucun sens, Youtube et tous les autres acteurs de l'internet ne cessent de me proposer et de me suggérer des vidéos ou des contenus basés sur ce que j'ai déjà consommé, déjà lu ou déjà visionné... et de là un sentiment de tourner en rond, de ne voir que les mêmes choses, mais dans des formats ou avec des angles de vues différents...
Ce que je recherche, et pour l'instant nous en sommes loin, c'est de recevoir des suggestions basées sur ce que je pourrais aimer à partir de ce que j'aime déjà... C'est de pouvoir être surpris par ces suggestions et d'éprouver le sentiment d'avoir appris quelque chose.
C'est à mon avis la prochaine grande frontière pour les faiseurs de l'internet...

lundi 15 octobre 2018

Tous ignorants !

À bien y regarder, il y quelques millions d'années et pendant des millions d'années, nos ancêtres ont développé de multiples savoir-faire. La plupart de nos ancêtres étaient capables d'allumer du feu, de reconnaître la comestibilité de milliers de graines et de plantes, de résister à des hivers rigoureux et à la disette grâce à leur compétence de chasseurs et de cueilleurs. L'Homo Sapiens d'il y a trente mille ans avait un cerveau plus volumineux que ne l'est le nôtre... parce qu'il fallait plus d'espace pour stocker tout ce savoir devenu aujourd'hui inutile. Homo Sapiens n'a plus besoin de savoir faire du feu, de chasser, de lutter contre le froid ou la faim. Cependant, tous ces savoirs devenus inutiles n'ont pas été remplacés. Nos sommes devenus bien plus ignorants que nous ne l'étions... Pour survivre, nous reposons sur le savoir-faire et les compétences de milliers d'autres êtres humains dont nous ne connaissons rien. Nous volons, mais personne sur terre ne sait comment construire seul un avion. Nous conduisons, mais personne ne sait comment fonctionne une voiture. Notre évolution technologique ne nous a pas rendus plus intelligents. Au contraire. C'est notre capacité à collaborer et à accorder notre confiance à ceux qui font les avions ou les voitures ou les banques... qui nous a permis de devenir l'espèce dominante de cette planète et de soulever en cela des problèmes qui dépassent largement les individus que nous sommes. Cette collaboration offre des résultats auxquels nous ne comprenons pas grand-chose d'un point de vue individuel. Pour cela, c'est aux ignorants que nous sommes qu'il revient de solutionner le réchauffement climatique ou tous les enjeux éthiques de l'Intelligence Artificielle ou de l'ingénierie génétique, ou tous les grands enjeux d'un monde globalisé...
Et bien sûr, cela n'est pas rassurant !

vendredi 12 octobre 2018

All by myself, I want to be all by myself... ?


The UK wants to go « on their own ».
As if being alone will help them find a solution to global warming, for example... which is a much bigger threat than migrants or taxes or even funding the NHS...
It is a global world now and being on an Island will not save anybody from global problems.
When the ice caps melt and the english shores are flooded, we shall see if most people in the UK still want to deal with this problem on their own?
People are reacting to 21st century problems with the minds and intelligence of their grand-parents from the early 20th century, when Nations still meant something, when decisions made in London actually impacted the lives of millions…
Wake up!
Those days are gone. The UK is now part of a global civilisations, and it has responsabilities it is not taking.

jeudi 11 octobre 2018

Bollocks to Brexit!





Les négociations entre l’EU et le Royaume Uni vont se terminer. Accord ou non, toute cette affaire me rappelle la triste capacité de l’être humain à prendre les choses les plus extraordinaires, voire miraculeuses pour acquises…
L’EU… cette union de quasiment tous les pays européens dans une même organisation et sous la même bannière a permis à notre continent de vivre en paix durant plus de 70 ans. Cela n’était JAMAIS arrivé. L’Europe n’a pour ainsi dire plus connu de conflit majeur depuis des décennies et c’est enthousiasmant. Malgré l’amplitude de nos différences et de nos différends, tous ce sont réglés à la table des négociations.
Qu’un peuple et ses dirigeants ne tiennent pas compte de ce que tout cela a de fabuleux et décident de mettre tout l’édifice en danger pour de tristes questions de nationalité, et cela à l’ère de la globalisation me dépasse ; que les dirigeants de ce pays n’ajoutent rien de raison ou de pédagogie m’attriste plus encore.
La paix est fragile. La démocratie n'est pas acquise. La bêtise du reptilien que nous avons été pendant des millions d'années est toujours là. Terrible conseillère.



mercredi 10 octobre 2018

Hyper connecté de malade...

Cette société est hyper connectée. Nous sommes dans le désir et l'addiction à la connexion. 3500 sms quotidien pour la fille de cet ami, qui en me livrant cette vérité se demandait comment cela était seulement possible. Cela fait, sur une journée de huit heures, 7 sms envoyés chaque minutes, 1 sms toutes les 10 secondes, toute la journée, sans s'arrêter, jamais... Cela fait beaucoup...
Bien sûr, c'est un problème...
Mais quel est le problème ?
Il est celui qu'à force d'être connecté à tous et à toutes et d'en savoir toujours plus sur les autres et le monde, on en finit par ne plus rien savoir sur soi-même. Le temps de connexion à soi est devenu infime dans une journée. Sans ce temps de connexion, pas le temps de se laisser inspirer par le goût des aliments, puisque le déjeuner se passe devant un écran, pas la possibilité de se laisser surprendre par un regard dans la rue, dans le métro, puisque notre téléphone aspire notre attention... et puis, plus le temps d'apprendre à se comprendre, à se connaître, à se détester et à s'aimer encore, à reparcourir la journée et se demander ce qu'il s'est passé de nouveau, ce qu'on a appris...
La solution : prendre un temps, même court, pour se connecter à l'ennui délicieux qu'il y a à n'être qu'avec soi-même... A écouter les remous de nos pensées et les laisser nous porter où elles le souhaitent lorsqu'elles ne sont pas empêchées par les sollicitations habituelles de nos écrans...
Dériver en soi-même jusqu'à ce qu'une rive soit offerte, le rivage d'une idée...
C'est un beau cadeau à s'offrir. Et ce cadeau n'attend que la prochaine terrasse d'un café pour être saisi !

mardi 9 octobre 2018

Êtes-vous pratiquant ?


Nous devenons ce que nous pratiquons, c’est aussi simple que cela.
C’est enthousiasmant, car à force de pratique il est possible de devenir à peu près tout ce que vous rêvons de devenir…
Il suffit alors de regarder autour de nous pour avoir une petite idée de ce que nous allons devenir en tant qu’espèce ! Ce que nous pratiquons à une plus vaste échelle.
Nous passons beaucoup de temps à pratiquer ce que notre système exige de nous : plus de technologie, de rapidité dans nos échanges, plus d’immédiateté dans nos résultats…
La plupart d’entre nous passons 8 heures par jour à produire et entretenir un système dont les défaillances nous apparaissent chaque jour un peu plus…
La compassion est un savoir-faire, la compréhension de l’écologie est un savoir-faire… dans lesquels il est fait bien peu d’investissement, parce que la rentabilité à court terme de ces derniers est hypothétique, pour ne pas dire absente à des yeux capitalistiques.
Un collaborateur plein d’empathie et de compréhension ne rapporte pas autant qu’un  autre parfaitement formé aux mécanismes des marchés financiers…
À court termes, cela assure la rentabilité de milliers d’entreprises, mais à long termes, cela met tout le monde en danger.

lundi 8 octobre 2018

Chaos


L'histoire humaine est faite de chaos. Au milieu de ce chaos, quelques ilots de lumière et de stabilité.
La démocratie de la Grèce antique, à laquelle nous nous référons si souvent n'a durée que 200 ans.
Les grands années de stabilité et de paix de l'empire Romain, à peine quelques décennies…
Autour, l'humanité s'est la plupart du temps déchirée, trompée, et a vécu dans une instabilité qui nous paraîtrait aujourd'hui inconcevable.
Il est possible que ces 50 dernières années fassent partie de ces ilots de lumière et que nous allions vers une autre phase de chaos et de déchirement. C'est une possibilité à la fois politique et climatique.
Mais il est aussi possible que tous ces progrès que nous avons réalisé depuis les dernières guerres mondiales, cet alignement de plus en plus sensible sur des règles communes nous aident à passer le cap.
Et cela commence par nos votes.

vendredi 5 octobre 2018

Mieux et bien...

Pour sûr, le mieux est l'ennemi du bien... Mais qu'en est-il de l'excellence ? Quand savoir si vous concentrez vos efforts sur l'amélioration du bien ou vous épuisez inutilement sur le mieux ?
Le bien, c'est le meilleur de soi-même, c'est aller au bout de ce dont on se sent capable jusqu'à l'excellence.
Le mieux, c'est peaufiner pour ce qui ne compte pas vraiment, c'est se faire plaisir quand le combat est ailleurs, c'est passer du temps sur la couverture plutôt que sur le roman, c'est donner de l'importance au flacon quand tout ce qui compte, c'est l'ivresse.

jeudi 4 octobre 2018

Manque de temps...

Qu'est-ce que le manque de temps face à la résolution et la fermeté de votre engagement ?

mercredi 3 octobre 2018

The Tao of The The

Il y a cette chanson du groupe The The. "This is the Day". Tube de mon adolescence...
Et cette vérité : c'est aujourd'hui, c'est le Jour...
Ce jour où "...your life will surely change".
Mais ce que le temps m'a permis de comprendre, c'est qu'il ne s'agit pas d'attendre un coup du sort, un sortilège, un coup de chance...
Il s'agit simplement de le décider.
This is the day!



mardi 2 octobre 2018

Petites étapes...

Rien ne se produit en un instant. Seule la magie permet de réaliser l'impensable en une fraction de seconde et nous le savons tous : la magie n'existe pas. La magie triche avec nos sens.
Pourtant nous aimons croire qu'il existe une magie, quelque chose dans cet univers qui pourrait comploter à faire en sorte qu'un jour, d'un coup, nous devenions autre.
En fait de magie, n'existent que les petits progrès quotidiens qui mènent vers cet autre que nous rêvons pour nous-même.
Que faisons-nous alors, chaque jour, qui nous mettent sur ce chemin ?
Que faisons-nous tous les jours qui façonne et nous rapproche de cette compétence, ou de cette réalisation ?
Qu'avons-nous appris hier ? Et qu'allons-nous apprendre aujourd'hui ?
Quels risques avons-nous pris aujourd'hui qui nous rendent un peu plus téméraire demain ?
Bien sûr, nos rêves, nos projections sont à long terme... Nous nous rêvons un jour devenir...
Mais cette projection est faite de petites étapes qui se présentent à vous dans l'immédiat. A moins d'y répondre et de commencer maintenant, le rêve restera rêve.

lundi 1 octobre 2018

Ce que vous écrivez est mauvais...

Se sentir incapable d'écrire, ressentir cette absence d'inspiration, cette fameuse angoisse de la page blanche... Cela arrive. 
Mais cela n'est rien et cela ne doit pas empêcher d'écrire !
A tous ceux qui me disent : je suis bloqué, je n'ai pas d'inspiration... je réponds : il y a une solution et cette solution passe par tout ce que vous avez écrit qui, selon vous, ne passe pas la barre... Tout ce que vous avez écrit de mauvais... C'est là dedans, dans tout ce travail que se trouve votre solution et nous allons la trouver !
Évidemment, la plupart me répondent qu'ils n'ont rien de mauvais à me montrer. 
Ce sont ces pages et ces pages de brouillons, de ratés, de fausses pistes qui font les vrais écrivains, les vrais scénaristes.
Un auteur bloqué se débloque systématiquement en une fraction de seconde. 
En recommençant à écrire. Quelque chose de très mauvais.