vendredi 28 février 2020

Tous dépensiers !

Nous sommes tous trop dispendieux. Nous gaspillons ce que nous avons de plus précieux. Notre temps.
Jamais nous n'avons été à ce point sollicités. Jamais les occasions de gaspiller ces précieuses minutes de notre vie n'ont été plus nombreuses et nous tombons dans le piège.
Le coupable est bien connu : nos téléphones ! Ils sont des gouffres. Ils nous poussent à dépenser sans compter et sans conscience. A dépenser notre temps sans rien en échange, sans aucun retour, sans aucune rétribution ! Des vidéos de chats, des vidéos de vidéos, qui enchaînent sur d'autres vidéos et d'autres vidéos, d'autres jeux un peu idiots...
Si le temps était de l'argent, nous n'oserions pas être à ce point insouciants avec cette ressource si rare...
Heureusement pour nous, le temps n'est pas de l'argent !
Non ?

jeudi 27 février 2020

Ceux qui restent...

J'ai revu il y a quelques jours un film de l'un de mes réalisateurs favoris : Ridley Scott. Le titre de ce film : "Black Hawk down".
Ceux parmi vous qui ont vu ce film savent qu'il s'agit d'un excellent film de guerre et d'une prouesse de réalisateur. Le propos de ce billet n'est pas d'évoquer la qualité de ce film, mais l'attitude du général en charge des opérations sur ce théâtre difficile qu'était Mogadiscio à l'époque.
Alors que les combats font rages et que pour une poignée d'hommes tout semble désespéré et qu'il vaudrait mieux rapatrier ceux qui ont survécu plutôt que de les voir tous tomber sous les balles des rebelles, le général à cette phrase que vous avez tous sûrement déjà entendu dans la bouche d'un GI américain ou d'un Marines du même pays : "No one gets left behind". Il vaut mieux sacrifier tous les survivants pour la survie d'un seul, parce que ce principe est sacré. Personne n'est abandonné, personne ne reste seul, personne ne peut penser qu'un jour le groupe, le corps prendra la décision de renoncer à lui fournir assistance pour des raisons d'économie de vies, de munitions, de politique ou que sais-je...
Parce que sans ce principe, il est impossible de faire corps totalement, de se sentir lié par des liens absolus et indéfectibles. Avoir la garanti que tout sera fait, absolument tout, c'est assurer la fidélité et l'engagement maximum de tous, pour tous et pour ce qui concerne les militaires, pour la mission.
Bien sûr, ce beau principe a mille fois été bafoué à l'épreuve des faits par des généraux ou des gradés peu respectueux, mais il n'empêche que c'est là l'un des principes qui me semble devoir être à la racine de tout groupe ou de toute société. Être avec les autres, pour les autres et s'assurer que personne n'est abandonné, n'est laissé sur le carreau. Pourtant, notre société regorge d'exemples d'abandons de ce type. Le système éducatif en est la plus belle illustration ! Combien de gamins sont laissés là, à leur ignorance, à leurs difficultés, au motif qu'il serait impossible de donner une éducation digne de ce nom à tous ! la majorité l'emporte et tant pis pour ceux qui ne peuvent pas s'adapter, ne sont pas disponibles, ne peuvent pas suivre.
Une société qui poserait en principe inviolable le fait qu'il ne sera fait aucune exception et qu'aucun enfant, aucune personne ne sera jamais abandonné à sa misère, à sa solitude, à sa condition, est une société vers laquelle j'aimerais que nous allions.
À l'évidence, malheureusement, pour en avoir un aperçu, le plus efficace reste encore de s'enrôler dans les Marines...

mercredi 26 février 2020

Adèle a maigri !

Adèle a maigri !
N'est-ce pas là une formidable nouvelle !
La chanteuse Adèle, star parmi les stars, a perdu quelque chose comme une trentaine de kilos !
Pour ceux que cela intéresse, il semblerait que parmi ses fans, beaucoup ne soient pas content de cette amaigrissement! Les "haters" comme on les appelle s'en donnent à coeur joie et critiquent cette perte pondérale, la trouvent bizarre, reprochent à Adèle d'avoir utilisé des méthodes peu orthodoxes pour un résultat aussi radical !
Pourquoi tant de haine ?! Parce que l'amaigrissement de cette star nous rappelle une chose toute simple : c'est possible ! Maigrir est à la portée de tout le monde, pourvu de s'en donner les moyens.
Adèle n'a pas fait de secret de la méthode qui a été la sienne pour perdre tous ces kilos : le jeûn intermittent !
Mais pour tous ceux qui refusent de prendre la responsabilité de leur apparence, de leur poids, de leur vie, c'est insupportable et mieux vaut haïr ceux qui décident de changer plutôt que de devoir faire face à son miroir !
Si Adèle a maigri, alors qu'allons nous faire demain qui soit de la même ampleur "universelle" ?!...
De quoi allons-nous nous montrer capables !?

mardi 25 février 2020

Fare Niente (Suite)

Savoir arrêter. Poser et ne rien faire. Rien. Revenir à cette capacité essentielle à notre bien être qu'est la contemplation, celle de notre environnement mais aussi de nos pensées, qui ne cessent d'envahir notre espace mental.
C'est peut-être l'aptitude la plus complexe à retrouver de toutes celles que notre monde moderne nous a forcé d'abandonner !
Ne rien faire s'apprend !
Et ne rien faire n'est pas aussi aisé qu'il y paraît ! J'aurais pu laisser le billet blanc, comme je l'avais décidé dans un premier temps, mais...

Fare Niente


lundi 24 février 2020

Des présentations aussi digestes que du ciment !


Il se passe quelque chose de très commun en matière de présentations et de communication en général dans la sphère professionnelle aujourd'hui…
Ce phénomène pourrait donner lieu à la métaphore suivante : la plupart des orateurs choisissent de partir à la pêche avec pour appât au bout de leur ligne... un morceau de ciment.
Combien de poissons pensez-vous qu'ils vont attraper ? Aucun ? Correct !
Il est impossible d'attirer un poisson avec du ciment tout comme il est impossible d'attirer un être humain avec un diaporama PowerPoint aussi indigeste que du ciment !
C'est une évidence sur laquelle se couchent nombre d'organisations et d'entreprises !

vendredi 21 février 2020

10 millions sur votre compte en banque... qu'en feriez-vous ?

La question est connue : que feriez-vous si on vous remettait 10 millions d'euros ?
Que feriez-vous si vous étiez libéré du sentiment de devoir assurer financièrement, pour vous et pour vos proches. Que feriez-vous si l'argent n'était plus une question, un problème, une conversation contraignante ?
Je vois autour de moi de nombreuses personnes qui se tuent, au sens littéral de ce terme, au travail. Qui alignent des heures et des heures de présence et de stress et d'intensité dans leur profession et qui pensent devoir le faire parceque l'avenir est incertain, que l'argent doit rentrer et rentrer encore, et encore...? Mais combien serait suffisant ? Quand cela doit-il s'arrêter ?
Alors, question : que feriez-vous si tout cet argent vous était donné, d'un coup d'un seul ?
Je me suis posé cette question, et il s'est vite avéré que la plupart des choses que je souhaitais si j'avais autant d'argent, au delà de ne plus rien faire, mais cela ne pourrait me contenter bien longtemps... étaient toutes assez abordables et qu'il était inutile de continuer de donner autant pour recevoir quelque chose qui risquait de faire de moi l'homme le plus riche du cimetière !
Cette question, avec tout ce qu'elle peut avoir d'irritant, est une excellente question à se poser pour définir ce qu'il vous serait nécessaire de gagner par mois pour devenir suffisamment à l'aise et réaliser vos souhaits...
Quel est la cible, l'objectif financier raisonnable à atteindre ? Une fois que j'ai eu trouvée cette réponse, les choses se sont enchaînées avec beaucoup de naturel et mon salaire mensuel est le même depuis que je l'ai fixé il y a presque dix ans... Notez aussi que je l'ai atteint à peine quelques mois après avoir commencé mon activité d'indépendant !
Il y a des évidences juste sous notre nez qui ne demandent qu'à être saisies ! 

jeudi 20 février 2020

Trop de citations tuent les citations !



Citations !
Je ne suis pas celui qui vous dira qu'elles sont inutiles et qu'elles ne permettent pas certaines prises de conscience, mais reconnaissez avec moi que nous en sommes gavés !
Et que le gavage conduit au triste constat que trop de citations tue l'effet que peut produire une citation...
Alors qu'est-ce qu'une citation ? C'est une phrase de sagesse. Une lumière sur une idée ou une problématique donnée, posée en quelques mots, le plus souvent particulièrement bien trouvés. Une citation, c'est une façon express de faire le tour d'un problème. C'est aussi le meilleure moyen de questionner en un temps record une croyance, nos idées reçues, notre façon de percevoir le monde.
Mon problème avec les citations ? Elles font du bien, elles sont agréables, elles sont dans l'air du temps où tout doit être rapide et digeste, elles claquent et elles sont aisées à transférer sur son compte Facebook ou LinkedIn... mais après ? Eh bien pas grand chose ! C'est un peu le quick trick qui, parce qu'il est un peu facile, ne conduit pas à de grandes révélations ou de grands changements !
Je ne connais pas grand monde qui m'ait affirmé avoir changé d'attitudes après avoir lu une phrase prononcées, sans qu'on en soit vraiment certain, par Obama ou Gandhi à la sortie de leur salle de bain !
Oui, "soyez le changement que vous voulez voir dans le monde", mais encore ? Ou oui : "Vous pouvez !" et après ?
La citation devient un leurre, une façon de se faire du bien en ne faisant rien ! Une manière de se donner le sentiment que nous savons ce qu'il conviendrait de faire et que cela pourrait, d'une manière ou d'une autre, nous épargner la difficulté qu'il y a de passer à l'acte et d'agir, et de prendre des risques et de se mettre en avant et d'incarner la citation !
Si Obama l'a dit, c'est aussi parce qu'Obama l'a fait ! Et si Obama l'a fait et l'a dit c'est aussi parce qu'il pensait que nous sommes des millions à pouvoir faire de même !
Je voudrais moins de citations et plus de points de vue individuel, moins de transferts et plus de contenu personnel et individuel. Plus de posts ou d'articles signés qui affirment : c'est moi qui ait écrit cela, et voilà ce que je fais pour que notre monde change, devienne meilleur... et si Einstein, mère Thérèsa ou De Gaules,  devaient en parler ils diraient : " Ce type est formidable et j'ai pour lui une citation : bravo à ceux qui agissent !"

mercredi 19 février 2020

La plus nécessaire des aptitudes...

L'essentiel de notre bien être, au quotidien, tient à la qualité des relations que nous entretenons avec notre entourage. Bien souvent, dans l'entreprise, les causes du stress viennent d'un défaut ou d'un problème relationnel. Le découragement, le manque d'enthousiasme, proviennent aussi d'un manque de communication. La capacité relationnelle, si elle est essentiel dans ce que nous percevons des autres, mais aussi de nous même, n'est pas nécessairement perçue comme une aptitude, mais plus comme une qualité. Il en est qui sont timides, d'autres qui ont du mal à s'exprimer, d'autres encore qui détestent ça et enfin il en est aussi qui adorent se mettre en avant et le font avec talent.
Je pense que tout ceci, toutes ces croyances sur les différences de désir relationnel, sur la timidité, les présentations... doit être remis en question.
Entrer en relation avec autrui est une aptitude. Elle s'apprend et se développe et il est tout à fait possible de se débarrasser de sa timidité à force de travail, pour ne prendre que cet exemple !
Bien sûr, il y a une part génétique. Cette part, c'est la part nécessaire pour faire partie de la tribu et survivre. C'est la part nécessaire à notre existence, comme je l'ai déjà exprimé. Nous ne pouvons exister sans l'autre ! Exister ne peut se faire que si l'autre vous reconnait.
C'est cette importance de l'existence qui rend la communication si importante et qui explique l'ampleur des conséquences que peut avoir une communication défaillante. Ne pas communiquer ou interagir correctement et l'une des deux parties se sentira atteinte dans son existence, dans cette dimension fondamentale d'appartenance à la communauté humaine. C'est dire les dégâts que cela peut occasionner !
Une entreprise qui veut améliorer ses résultats, son efficacité devrait d'abord se poser la question de la relation, de la fluidité des échanges et de la communication entre chacun des membres de ses équipes, entre les hiérarchiques et leurs équipes et enfin entre les dirigeants et le reste des collaborateurs. Si ces questions là étaient posées et adressées correctement, une grande partie des difficultés et des problèmes que certaines de ces entreprises rencontrent cesseraient d'exister, comme par enchantement !

mardi 18 février 2020

Tous riches et célèbres !

Il est tentant de considérer qu'une fois la réussite acquise, une fois riche et célèbre, il sera enfin possible de se prélasser et de profiter de ce que des années d'efforts enfin récompensés sauront apporter.
Malheureusement, la richesse et la gloire ne mènent, ni l'un ni l'autre au bonheur et au contentement. Il suffit pour s'en convaincre de regarder autour de soi. De regarder l'excellent "biopic" sur les débuts de carrière de Sir Elton John ou encore de revoir "La vie est belle" de Capra. La gloire et la richesse ne sont que des tickets de choix. Les choix restent les nôtres et à moins de savoir ou de sentir quels sont les bons, à moins d'avoir la ressource intérieure pour faire ces bons choix... il y a de fortes chances pour que tout cet argent et toute cette gloire ne fassent qu'amplifier les effets délétères des mauvais choix qui ne manqueront pas d'être faits.
Dans un monde idéal, nous devrions tous accéder au moins une fois à la gloire et à la richesse, pour prendre conscience que ce sens de l'accomplissement, la paix de l'âme, la joie intérieure n'est pas affaire de richesses ou de quoi que ce soit d'extérieur à nous-mêmes !
Il y a assez de richesses en nous et d'évidences pour nourrir toute une vie de plaisir et de joie. A moins de choisir autrement !


lundi 17 février 2020

Nous allons tous mourir, mais pas du Coronavirus Chinois !

Dans le monde, chaque mois, à dues proportions, environ 25 personnes trouvent ou vont trouver une mort prématurée, victimes de l'épidémie liée au Coronavirus - 2019 nCov - mais auxquelles s'ajoutent aussi toutes les victimes de tous les Coronavirus recensés à ce jour,
C'est beaucoup et cela suffit à faire réfléchir : personne ne souhaite faire partie de ces 25 personnes !
Pourtant le vrai danger n'est pas là, chaque mois, dans le monde et toujours à due proportion, environ 38 000 personnes vont mourir du virus de la grippe, 90 000 vont mourir d'un accident de la route et
1 000 000 vont mourir d'un accident cardiaque. 25 contre 1 million !
Pourtant, l'épidémie de maladies cardiaques ne fait pas la une des journaux !
Ces chiffres montrent à quel point le narratif du Coronavirus chinois est un narratif d'angoisse et de peur qui n'a aucune raison rationnelle d'exister autre que celle de l'angoisse de l'autre, de l'invisible, de l'insidieux, du danger qui rôde. Ce virus ne nous menace en rien. C'est un virus un peu plus virulent que celui de la grippe saisonnière, mais à peine, auquel la plupart des systèmes immunitaires humains sont en capacité de répondre, dotés qu'ils sont de tout un système de muqueuses et de filtres qui empêchent les virus de pénétrer notre organisme ! Ces muqueuses sont autrement plus adaptées et complexes que ces masques ridicules que l'on voit fleurir dans les rues et qui ne protègent de rien, pas même de la bêtise !
L'épidémie est bien une épidémie de peur.
Elle est compréhensible. Elle est normale. Elle est humaine.
Elle nous raconte aussi à quel point nous sommes vulnérables, irrationnels, anxieux, peureux... Notre ancêtres si soucieux de sa survie continue de prendre des décisions au nom d'une survie qui n'est plus à ce point menacée. Le 2019 nCov n'aura probablement pas votre peau. C'est extrêmement improbable. Faisons en sorte qu'il n'emporte pas notre raison !
Nous sommes plus fort, mentalement et organiquement, qu'un virus dont on connaît la dangerosité potentielle !
Que l'on ne se méprenne pas ! Ce billet n'est pas là pour me présenter comme le seul qui serait immunisé contre la terreur que peuvent inspirer les virus ou les coronavirus ! Comme tout le monde, j'éprouve cette angoisse et comme tout le monde, je préfère décaler mes déplacements à un moment plus apaisé !
Je ne souhaite pas, tout comme vous probablement, faire partie de ces 25 malheureux qui vont perdre la vie ce mois-ci ! Cela ne m'empêche pas d'avoir conscience de tout ce que cette angoisse peut avoir d'irrationnel...

Je sais que des commentaires me parleront de la pandémie de grippe espagnole de 1918. La grippe peut tuer des millions de personnes, c'en est bien la preuve !
Non. En 1918 le monde sortait de quatre ans de guerre et de privations qui avaient largement afaiblis les systèmes immunitaires de la plupart des individus. Venait aussi de se produire un changement important dans la façon que nous avions de nous alimenter : ce sont les débuts de la nourriture processée (conserves entre autres...) qui a sans doute agravé les carences en vitamines et nutriments de nos ancêtres. Ce sont ces deux phénomènes qui expliquent les chiffres terribles de la mortalité de cette pandémie.
Si un virus devait avoir notre peau, il l'aurait fait depuis longtemps !
Nous avons appris à vivre avec les virus. Ce ne sont pas nos amis, ce sont des parasites que nous savons maîtriser, si nous sommes en bonne santé !
Notre job est de rester en bonne santé !


vendredi 14 février 2020

Dans le domaine de l'excellence !

Je vois des entreprises, des indépendants dépenser des milliers d'euros en marketing, publicité, objets promotionnels... Rien de mal à tout cela, le marketing est aussi un outil de conscience de l'autre : le client ! C'est d'ailleurs pour cela que cette "science" a été inventée : qu'existe dans l'entreprise un représentant de ce pour qui et pour quoi tout le monde travaille dans une organisation !
Le marketing et l'investissement dans la promotion de soi ou de son produit est quelque chose de tentant : c'est montrer de façon sexy et captivante que nous existons, que nous avons des choses à offrir !
Pourtant, selon moi, le meilleur des marketing est celui que vous n'avez pas à fournir. Il est celui que produisent pour vous vos clients. Il est le besoin, l'urgence que nous avons tous de parler de nos expériences lorsque celles-ci sont exceptionnelles ! Ce voyage en Thaïlande, ce restaurant à Pragues, cet hôtel à Lima... Partager nos expériences fait partie de ce qui nous fait humain (Facebook en a fait un business) ! Partager l'exceptionnel fait partie de ce qui nous valorise et nous donne le sentiment de participer à la collectivité, de devenir un membre respecté de la tribu !
Vos clients sont donc vos meilleurs commerciaux ! Ce sont eux qui parleront le mieux de ce que vous faites, qui le valoriseront avec leurs mots, enrichis de leur passion et du plaisir qu'ils ont à travailler avec vous ou à utiliser votre produit !
Je parlais il y a peu de cette rencontre que j'ai faite avec une acupunctrice et à quel point cette personne a, en une séance, changé le cours de ma vie ! J'en ai bien sûr parlé autour de moi avec passion, enthousiasme et joie ! J'ai compté qu'à ce jour 7 personnes de mon entourage ont fait ou vont faire un tour dans son cabinet. Le succès tient à une chose simple : être remarquable, faire le travail avec passion et excellence. Ne rien laisser de côté. S'appliquer à ce que tout soit aussi parfait qu'il est possible... Ne jamais se contenter de peu, renoncer, céder à la médiocrité.
Le marketing ne devrait jamais intervenir pour palier a une faiblesse ou à un renoncement... s'il en était question, il se pourrait que ce soit le début de la fin...

jeudi 13 février 2020

Ce n'est pas de ma faute...

Nous nous laissons piéger chaque jour dans de belles et fausses histoires qui tentent de nous libérer de la responsabilité que nous avons sur nos actions.
Je suis bien obligé de bâcler ce travail, mon client m'impose des délais absurdes que personne ne pourrait respecter. Ce n'est donc pas de ma faute si mon travail est médiocre.
Je suis bien obligé de suivre le programme de cette formation, il m'est imposé par l'organisme qui m'emploie. Ce n'est pas de ma faute si le résultat est ennuyeux et sans résultat.
Je suis bien obligé de faire des programmes ou des jeux pour enfants de faible qualité et violent, la concurrence est telle que je me retrouverais au chômage si je n'acceptais pas ce type de travail...
Et ce ne sont que quelques uns des exemples qui me traversent l'esprit au moment de rédiger ce billet !
Bien sûr, aucune de ces histoires ou de ces tentatives pour se dédouaner ne tiennent la route. Ceux qui fabriquent des boissons alcoolisées masquées par des marques de soda inoffensives devraient par exemple rendre des comptes pour l'ignominie de leur action... et ce n'est encore une fois qu'un exemple parmi tant d'autres...
Nous sommes tous responsables de nos actions.
J'entends bien que les clients, les enfants, le monde sont compliqués et difficiles à satisfaire et que la plupart des gens ne savent pas ce qu'ils veulent, que les adolescents découvrent le monde et que l'alcool fait partie de ces découvertes, que le ministère de l'éducation national ne sait pas encore très bien à quels saintes et saints se vouer pour faire évoluer un système qui en a besoin, mais il n'importe : c'est bien à nous de changer les choses, de faire grandir nos enfants hors de l'alcool, de changer les programmes ou de prendre le risque de ne pas les respecter, d'éduquer nos clients pour qu'ils cessent de demander la lune pour le prix d'une Lada...
La balle est dans notre camp. Au moment où nous décidons de céder, de cesser de donner le meilleur de nous-même pour des motifs ou des raisons dont nous ne pourrions être fiers, alors c'est un peu moins de crédit que nous pourrions nous donner, un peu moins de valeur à nous accorder et cela ne fait que renforcer la colère qui nous avait sans doute conduit ici initialement...

mercredi 12 février 2020

Faire, faire, faire... encore et toujours !

Avons-nous besoin de liste pour fonctionner ?
La fameuse TO-DO LIST, tellement dans nos moeurs et nos habitudes que nous n'avons pas de traduction française pour ce qui est sans doute l'un des pires instruments de tortures de ce siècle où la productivité règne en maîtresse de nos journées ! Agir est aujourd'hui à la racine de tout. Nos journées sont définies et organisées autour de ce que nous allons faire, des actions que nous anticipons... Alors que faire lorsque nous ne faisons rien ? Qu'est-ce que ne rien faire ?
Notre société explose de toutes ces actions, la plupart qui n'ont aucune réelle raison d'être !
Que font les singes japonais baignés dans leur source chaude lorsqu'ils attendent que passe l'hiver ? Que font les lionnes et les lions une fois la chasse terminée ?
Cesser d'agir fait partie de ce qui définit le règne animal, auquel nous appartenons ! Et pourtant, nous ne savons plus ne rien faire !
Et pour faire, il faut une liste de ce qui est à faire ! La to-do list !

Je n'utilise pas de To-Do list. Pour ainsi dire jamais. Il peut m'arriver de noter une ou deux nécessités pour une journée, mais rarement plus de deux ou trois items que je souhaite voir s'enchaîner rapidement dans le fil de ma journée !
Pourquoi ai-je décidé de renoncer à cet outil ? Parce qu'il me conduisait à faire des choses dont je n'avais pas réellement besoin et à être efficace là où je n'avais pas besoin de l'être !
Ce n'est pas parce que quelque chose peut être fait qu'il doit l'être !
Ce n'est pas parce qu'il est écrit que faire du réseau nécessite je ne sais combien d'étapes et de relances que ces étapes et ces relances sont plus efficaces que... ne rien faire !
Et c'est bien ce que j'ai constaté ! Je suis plus efficace, la plupart du temps, lorsque je ne fais rien que lorsque je m'échine à vouloir faire quelque chose pour me donner le sentiment que les choses avancent et que mes actions vont produire un résultat !
Les to-do lists conduisent à l'action et l'action est rassurante. Mais ce n'est pas de réassurance dont nous avons besoin, mais d'efficacité et de repos !
Me débarrasser de ce rappel constant à l'action qui siégeait aux côtés de mon clavier me permet aujourd'hui d'être différemment et, il me semble, plus efficacement !
Je n'ai pas besoin d'une liste pour être en contrôle de mon activité et de ma vie et je pense qu'il devrait en être de même pour vous !
Bien sûr, il y a derrière cela une petite discipline : tout ce qui peut être fait maintenant est fait maintenant ! Je ne laisse rien traîner ! Comme je l'écrivais plus haut, je me fixe deux ou trois priorités par jour. Pas plus. Pas moins.
Si je me sens dépassé et si l'envie d'écrire ce qui créé ce sentiment me semble important, je l'écris. Bien souvent, une ou deux tâches sont à l'origine de cet inconfort. Je tente alors de m'en débarrasser le plus vite possible !
Enfin, et c'est ma façon de fonctionner aujourd'hui : tout passe par mon agenda. Si c'est important, je le positionne à une heure donnée dans mon agenda et je bloque un créneau de temps pour remplir cette tâche.
L'humain ne fonctionne pas bien avec les listes...

mardi 11 février 2020

Une carotte nommée Cassandre !

Nous sommes tous des consommateurs. Nous n'avons pas le choix. Nous ne pouvons recommencer à cultiver nos poireaux et nos carottes. Nous sommes contraints d'aller les acheter quelque part.
Chaque chose, qu'elle soit alimentaire, vestimentaire, ou que sais-je, provient de quelque part et nous arrive de la part de quelqu'un.
Il est de notre devoir de connaître l'un et l'autre.
Qui sont ces personnes qui me proposent ce produit, cette démarche, cette carotte ?
D'où viennent-ils ?
Si derrière chacune de nos décisions d'achat se cachait une action responsable et consciente alors le monde changerait en un rien de temps.
Parce qu'il est possible de faire des produits de qualité à un prix raisonnable.
Parce qu'il est possible, en s'adressant à des citoyens responsables de faire en sorte que ces produits trouvent acheteurs sans avoir à dépenser des millions d'euros en vaines et mensongères publicités.
Parce que le travers d'une société dans laquelle tout est consommation est de vous amener à acheter ce qui a le moins de valeur possible au prix le plus élevé possible et de vous y amener par le marketing et la publicité, qui sont les outils de lavage de cerveaux les plus élaborés que nous ayons jamais inventé...
Ni l'un, ni l'autre ne sont mauvais en soi s'ils trouvent en face d'eux des citoyens du Monde responsables et informés.
Alors d'où vient ce que nous avons dans nos assiettes, qui l'a fait pour nous et pouvons-nous savoir quand cela a été vivant pour la dernière fois ?
Montrez-moi quelle carotte se trouvent dans votre assiette et je vous dirai quel sera le monde de demain !


lundi 10 février 2020

Ensemble !


Demandez à n'importe quel professionnel de la formation un rien éclairé sur la science de l'apprentissage et il vous le dira : nous, les humains, apprenons principalement en compagnie des autres, par imitation, par empathie, par émulation, par la stimulation venue du groupe. C'est ainsi et c'est sans doute lié à ces millions d'années d'évolution qui ont formaté notre cerveau à s'imprégner de la culture et de l'existence du groupe, des autres, de la tribu !
Ainsi, la puissance d'une formation et donc l'impact que cette dernière aura sur les attitudes et les comportements des apprenants tient à cela : composer un groupe de personnes désireuses d'apprendre, donner et recevoir du feedback, les assister dans ce comportement naturel qui est d'apprendre en agissant, en constatant ce qu'il se passe, en observant les résultats… et ainsi de suite.
Vouloir faire, voir faire, faire, et recommencer…
La puissance des formations que j'anime tient à cela : c'est que nous sommes ensemble. C'est que nous embarquons au matin du premier jour dans une aventure collective dont personne ne sortira indemne, identique et immaculé. Cette aventure n'est pas forcément propre ou simple. Certains renâclent, détestent, pleurent ou s'agacent, mais tous, arrivé le dernier jour, reconnaissent le voyage, ce qu'il faut d'énergie pour une transformation et la puissance ressentie sur ce parcours !
La magie des résultats obtenus tient à cela : nous sommes ensemble !
L'étrangeté, c'est que bien des formations aujourd'hui tentent de marcher à rebours de ce principe et voudrait voir des transformations solitaires, des prises de conscience face à un écran, des mouvements d'âme en une demi-journée !
Cela ne risque pas d'arriver !

vendredi 7 février 2020

Une présentation se joue à deux !

Dans une présentation, il y a vous. Vous : l'orateur. Et pour beaucoup, c'est ici que cela s'arrête ! Beaucoup considèrent avoir une présentation à donner et s'attellent à la tâche : " Que vais-je dire ? " - " De quoi vais-je parler ? ".
À cette façon de voir les choses il manque l'essentiel - Eux : l'auditoire !
Une présentation n'est pas un exercice de prise de parole, c'est un exercice de don de parole. Quels mots vais-je prononcer qui apportera à ceux qui sont venus les écouter ce qu'ils sont venus chercher ?Si un orateur se doit bien de prendre la parole, pour être entendu ; sa principale mission est d'immédiatement la rendre à ceux qui comptent le plus dans cette forme de communication : l'auditoire !
L'orateur se sent certainement exposé, au centre de toutes les attentions, observés, mais en fait, il n'est pas le personnage principal de ce qui se joue ! Il n'est que la partie sonore d'un dialogue qui se joue à deux et dont la partie la plus importante est celle qui est venue écouter !

jeudi 6 février 2020

Nourrir le dinosaure !

Nos téléphones sont les grands voleurs de notre époque. Ils volent notre attention, notre intention, notre présence à l'autre, notre concentration, notre réflexion, notre intelligence !
Nos téléphones sont comme ces petits animaux numériques qu'il fallait nourrir au risque de les voir mourir (tout aussi numériquement !). Combien nous trouvions tous cela ridicule !
C'est à ce ridicule que nous sommes à nouveau confrontés. Il y a toujours une alerte, une alarme, un sms, un email, une notification, un snap, une news, un whatsapp, un son, un buzz, un bip, un tong, un glops... et c'est sans fin pour ne nous laisser aucun répit. Nous nourrissons le petit dinosaure à longueur de journée, de notre temps, de notre précieuse attention, de nos désirs de profondeur et de réflexion.
Pour changer cela, il n'est qu'une question à se poser : pourquoi suis-je mon téléphone en main ? Qu'est-ce que je veux obtenir de lui ? Est-ce que je suis vraiment en contrôle ou ne suis-je qu'en train de nourrir ce satané dinosaure ?
À moins de répondre à cette question avec attention et précision, ce foutu dinosaure finira par avoir notre peau !


mercredi 5 février 2020

La vraie question !

Faire pour faire n'a pas grand sens.
Parler pour parler non plus.
La seule question à se poser si nous souhaitons ajouter du sens à nos actions c'est : Pourquoi ?
Quel est mon but, mon envie, mon objectif ? Qu'est-ce que je souhaite accomplir, réaliser, voir se produire, ouvrir, fermer, permettre ?
Une fois la réponse trouvée à ce Pourquoi, il ne reste plus qu'à mettre en place la stratégie et les tactiques qui permettront d'aller vers ce Pourquoi, d'obtenir ce but, cette envie, ce souhait...
Simple !
Simple ?
Combien de réunions se sont tenues aujourd'hui pour lesquelles à aucun moment le Pourquoi n'a été posé. Combien de présentations et d'interventions ne sont que de la parole, du débat, sans véritable objectif. C'est tellement fréquent que nous ne nous en rendons qu'à peine compte. Nous sortons de réunion avec un vague sentiment d'inachevé, d'inabouti... Un arrière-goût amère, quelque chose semble avoir été gâché, gaspillé... et puis nous enchaînons sur la réunion suivante !

Pourquoi ?
Et si ce Pourquoi nous échappe, alors autant rester couché !

mardi 4 février 2020

Comme d'habitude !

Les habitudes sont agréables parce qu'elles apaisent la partie reptilienne de notre cerveau. Une habitude, c'est quelque chose de sûre, de connu, de pratiqué. Il n'y a aucun danger derrière une habitude. Le cerveau se dit qu'il a déjà fait cela et que si cela s'est bien passé auparavant, cela devrait bien se passer aujourd'hui, puis aujourd'hui et aujourd'hui encore... jusqu'à ce que nous n'y pensions plus. 
Le problème, c'est que d'habitude en habitude, nous évoluons dans un environnement qui devient à ce point certain que plus rien ne peut s'y passer. Nous allons d'actions et d'attitudes connues en actions et en attitudes connues. 
La meilleures façons de changer cela, c'est de briser ce cercle de l'habitude. De commencer quelque chose de nouveau, qui n'a encore jamais été envisagé, de prendre le risque de défricher devant soi, d'écarter les branchages ! Pour trouver un nouveau chemin, une nouvelle façon de faire à laquelle personne n'avait pensé, qui semble risquée, mais tellement prometteuse !

lundi 3 février 2020

J'écris ton nom !

Le concept de réussite est un concept important, parce qu'il est la mesure de notre avancement, de nos progrès dans la vie. Menez-vous une vie réussie ? Avez-vous réussies ces dernières années ?
Les réponses varient et donnent souvent quelque chose de confus. Oui, sur certains aspects, moins sur d'autres... et il y a le personnel et le professionnel qui offrent des définitions et des relations à la réussite qui sont toutes très différentes et parfois même antagonistes... Il faudrait sacrifier sa vie personnelle pour une réussite professionnelle ! Ou l'inverse...
Pour moi, la réussite a longtemps été une question intérieure et personnelle. Je considérais réussir et tentais de me donner ma propre mesure fonction de mon estimation, de mon ressentis et de mon environnement. Aujourd'hui, il m'est venu que la réussite, c'était avant tout la liberté. Parce que c'est cette liberté qui nous rend humain, qui nous met en joie, qui nous ouvre les portes, qui créé le sentiment du possible.
Pour moi, un individu qui réussit, c'est un individu qui fait ce qu'il veut de ses journées. Par "ce qu'il veut..." j'entends bien sûr ce qu'il a choisi, ce qui le définit le mieux, ce qui est son élément...
Cela peut se traduire par des résultats visibles très abstrait ou en total décalage avec la définition que la société propose de la réussite avec ses "signes extérieurs de réussite", mais il n'en demeure pas moins que la personne qui s'est donnée La liberté est une personne qui pour moi a tous les attributs de la réussite... et on en voit parfois qui sont parvenus à obtenir tous ce que la société peut offrir et qui continuent de se lamenter et de se sentir prisonnier, parce qu'il leur manque ce sens de la liberté.