vendredi 30 octobre 2020

Miroir, ô mon miroir....

Le plus gros piège dans lequel il soit possible de tomber est celui de la demi-mesure. 

Il est et sera toujours possible de n'y aller qu'à moitié et de se convaincre que cela pourra suffire, parce que c'est hélas vrai... cela pourrait bien suffire.

Ce serait un peu ce que ferait un champion qui se lèverait le matin avec pour objectif de remporter la médaille de bronze. Rien que la médaille de bronze.

Pour un champion digne de ce nom, le but est d'être le meilleur. De tous ceux qui un jour ont voulu être le meilleur, il en est un qui aura fini troisième et remporté la médaille de bronze... De tous ceux qui n'avaient pour objectif que de limiter les dégâts et de tenter une place sur le podium, on n'entend plus parler. 

Bien sûr, le but n'est pas forcément de devenir le meilleur, de voir en toute chose une compétition qui ne supporterait qu'un seul numéro un... La course est longue et elle se joue entre vous et vous. Ce n'est que d'être le meilleur à vos yeux, de vous regarder le soir dans le secret de votre appartement, dans le reflet du miroir de pouvoir vous murmurer : "bon travail !".


jeudi 29 octobre 2020

Tous irrationnels ?

Les élections américaines approchent et pour beaucoup, voter pour Donald Trump ne semble pas très rationnel. Voilà un homme dont les comportements sont pour le moins surprenants, au regard des standards auxquels nous ont habitué les femmes et les hommes politique de notre pays...

Pourtant, derrière chaque comportement irrationnel, il y a quelque chose qui dans l'esprit de celui qui agit, porte au contraire tout son sens et représente en fait le summum de la rationalité. Notre irrationalité est le fruit de nos croyances, de notre éducation, de nos désirs... Et tout cela n'est qu'un narratif profondément installé dans nos cerveaux. 

Pour comprendre un comportement irrationnel, il n'y a pas d'autres choix que de comprendre les histoires qui en sont à l'origine. Il se trouve que nous avons tous, à un moment ou à un autre des comportements irrationnels, aux yeux des autres. 

Bien sûr, si votre objectif est de créer du mouvement, cette connaissance est essentielle. 

mercredi 28 octobre 2020

La bonne tenue pour vos présentations !

Il m'arrive de parler de vêtements. Ce n'est évidemment pas un hasard. Lorsque vous présentez ou que vous êtes en interaction avec quelqu'un d'autre, vos vêtements vont jouer un rôle dans cette interaction. Ce quelqu'un d'autre va vous jauger dans un premier temps d'après ce que ces vêtements vont raconter sur vous. Une chemise défraîchie, un pantalon aux poches fatiguées, une poche de ce même pantalon déformée par la protubérance informe d'un portefeuille rempli d'on ne sait quoi, et ce sont autant de mauvais points ! (Oui, le portefeuille ne se porte pas dans la poche avant d'un pantalon ! S'il vous plait ! Mettez-le dans la poche intérieure de votre veste et si vous n'avez pas de veste, faites le tri et placez votre portefeuille dans l'une des poches arrières de votre pantalon ! Un portefeuille ne devrait contenir que 5 ou 6 éléments : 1 ou 2 cartes de paiement, 1 carte d'identité, 1 carte de transport et permis de conduire, santé, argent liquide. Le reste peut rester à la maison !)

Lorsque vous présentez, on pourrait penser que la tenue vestimentaire que vous allez choisir doit être apprêtée... et ce n'est pas nécessairement le cas. 

Ce que vous recherchez, c'est l'attention de votre auditoire et pour cela, une part importante de votre travail est de limiter au maximum tout ce qui pourrait les distraire de ce que vous dites. Il suffit d'un rien pour perdre leur attention et en cela, des vêtements trop voyants, trop inhabituels ne sont pas recommandés.

Regardez les professionnelles de la scène, du stand-up : leurs tenues sont désespérément communes et sans aucune fantaisie. C'est un fait exprès ! Des chaussures trop brillantes amèneraient nécessairement une partie de la salle à se poser des questions, à ne plus être aussi attentif et donc à moins rire ! 

Pour cela, la plupart des comiques portent des tenues noires (T-shirt et pantalon) et des Stan Smith ! Neutre et qui n'amène ni question ni commentaire ! 

Pour s'en inspirer : la bonne tenue pour une présentation est une tenue d'une neutralité de bon aloi. Pas de fantaisie au moment du grand jour ! 

mardi 27 octobre 2020

Pour se défaire de notre malheur !

Bien sûr il est possible d'avancer en ajoutant des savoir-faire et des aptitudes à votre panoplie. 

Il est aussi possible de modifier ses comportements et d'en changer. Parfois, cesser d'agir d'une certaine façon autorise un pas de géant. 

Pour l'avoir constaté, il n'est pas si difficile de faire son propre malheur, insidieusement... Comment ? 

Le malheur commence par les mots, se plaindre, pester, renâcler c'est entendre tout ce qui ne va pas et à force finir par le croire. Cesser de se plaindre est une excellente manière de laisser de la place à quelque chose de plus positif, de plus entraînant... 

La critique ne fonctionne pas. Elle ne fonctionne pas pour progresser. Pourtant il est aisé de se rendre misérable en demeurant son propre critique. Et de l'être sans aucune pitié ! L'autocritique négative est la meilleure manière de se rendre malheureux. Elle créé un environnement mental sombre et insurmontable. Elle confirme des croyances absurdes. Cesser de se critiquer soi-même n'est possible qu'en occupant l'espace laissé vaquant par de la bienveillance et de l'attention à nous-même...

Dépendre des autres ou croire dépendre des autres est une autre source de malheur. Vous êtes en contrôle et vous ne pouvez agir que sur ce que vous contrôlez. Inutile d'attendre que d'autres vous libèrent ou vous assistent. Laisser en des mains étrangères votre avenir ne peut que créer de la frustration et du désespoir. 

Autre manière de se rendre malheureux : ne rien oublier, ne rien pardonner, ne rien lâcher. Il y a dans le lâcher-prise, le pardon, le renoncement une réelle source de bien-être. Ce qui est fait est fait. Il est déjà temps de passer à autre chose. Le pardon est libérateur. 

Pour finir, c'est notre entourage qui défini la couleur de notre monde. Côtoyez des gens malheureux et quelque chose de cette tristesse finira par déteindre sur vous. Côtoyez des gens heureux et positifs et vous verrez le monde par leurs yeux... Comme vous ne l'avez jamais vu !

lundi 26 octobre 2020

Trois savoir-faire pour transformer une vie...

Il y a trois savoir-faire dont l'utilité dans une vie sont indéniables et peuvent procurer des résultats remarquables !

- L'art de la persuasion

C'est l'art d'amener les autres à faire ce dont vous avez besoin. C'est celui de créer du mouvement, du changement, de l'action. C'est l'art de la prise de parole lorsque cet art est utilisé à bon escient. Celui qui persuade sait pourquoi il parle, sinon, il se tait !

- L'art de l'adaptation

C'est l'art de retomber sur ses pieds, quelles que soient les circonstances. La Covid nous apprend que ceux qui survivront le mieux à ces moments de désastre seront ceux auront trouvé le moyen de s'adapter à ces nouvelles circonstances ! C'est le Darwinisme au quotidien. C'est l'art de savoir la part de nous-même que nous devons exploiter selon ce que nous envoie notre environnement. Cela se travaille !

- L'art de la confiance en soi

Un bon niveau d'estime de soi, c'est le minimum que vous puissiez exiger de vous-même. Comment espérer avancer si tout en vous vous dit que cela ne marchera pas ! Vous DEVEZ avoir confiance en vous, et vous devez avoir confiance en vous avant que cela ne marche ! La seule façon de parvenir à ce résultat, c'est de commencer et de valoriser tous vos succès, aussi petits et insignifiants que vous les considériez ! Pour cela, vous devez aller chercher du feedback positif de la part de ceux qui vous entourent et noter ces réflexions et faire en sorte qu'elles ne vous quittent jamais. Votre confiance est basée sur les preuves de vos capacités. Vous devez collectionner ces preuves, c'est votre bien le plus précieux et c'est le seul qui mène à plus de succès !

vendredi 23 octobre 2020

Méditation pour ceux qui ne méditent pas...

Méditation.

Il y a derrière ce mot une petite touche orientale. 

Les bouddhistes méditent. Les occidentaux font autre chose !

La méditation pour les occidentaux serait l'exercice qui consisterait à voir et à comprendre à quel point notre mental, notre cerveau, nos pensées sont hors de contrôle et délirants ! 

C'est envisager d'un point de vue à peu près objectif la réalité et non les absurdités que nous raconte ce même mental !

C'est comprendre, et c'est peut-être la chose la plus difficile qui soit, que les pensées ne sont que des pensées, qu'elles passent et sont remplacées par d'autres pensées, que rien de ce que nous pensons n'est réel, ou même vrai et ne mérite à ce point notre pleine et entière attention !

Pour comprendre cela, il n'est pas d'autre moyen que de s'assoir et d'observer ce mental et son fonctionnement erratique, le surveiller dans ses façons d'agir par bouffées et sans logique...

À moins de ce petit effort, vous seriez surpris de réaliser à quel point ces pensées touffues et étouffantes peuvent empêcher des vies d'avancer ou de trouver leur chemin...

jeudi 22 octobre 2020

Le beau et le mot

Il est facile de ne voir le beau que sur les objets, ce qui nous entoure, ce qui flatte notre regard... Mais le beau est aussi dans ce que nous disons, dans ce que nous sommes capables de créer en l'autre par les mots que nous prononçons, c'est même selon moi le beau ultime, puisque nous créons du désir, de l'action, du mouvement ! 

Reste à se mettre d'accord sur ce qui est beau. 

Ce qui est utile est beau, comme le dit Rudy Riccioti dans une interview récente. Le vêtement de travail est beau, les chapeaux qui protègent de la pluie ou du soleil sont beaux. Les gants de conduite sont beaux. C'est sensuel parce que leur utilité nous les place dans un narratif qui transcende les époques, dans le cycle des existences... dans une dynamique de transmissions...

Le beau est aussi dans l'inspiration, dans le regard que nous portons sur le monde. C'est l'Inde, c'est l'autre, c'est l'ailleurs... c'est la Chine...

Le beau de nos mots, ce sont les deux. C'est le beau du mot utile et efficace, qui obtient ce pour quoi il a été prononcé. C'est le mot du leader charismatique qui nous fait embrasser sa vision des choses et du monde de ses phrases inspirées et visionnaires... Mais c'est aussi ce rapport à l'imaginaire, à l'inspiration de la narration. C'est la beauté des histoires racontées sous l'arbre à palabre, c'est la beauté du voyage immobile. 

Les mots sont beaux, lorsque nous y prenons attention. Lorsque nous les préparons et les ciselons. 

mercredi 21 octobre 2020

Connecté !

Pour faire tenir une habitude, accrochez-là à une habitude existante et plus ancienne.

Pour faire tenir un apprentissage, accrochez-le à quelque chose que vous connaissez déjà, de plus profond et de plus ancien.

Ce sont les liens entre les savoirs qui les ancrent en nous. Ce qui est parcellaire et solitaire fini toujours aux oubliettes, au sens littéral de ce terme...

mardi 20 octobre 2020

La grande verve !

Il en est sûrement parmi vous qui ne doutez pas de votre aptitude à prendre la parole avec aisance. 

Pourtant, lorsque j'assiste à une présentation, une réunion, un séminaire ou une conférence, à un symposium, un "gathering" ou encore un "meeting", à un cocktail ou un "after"... il n'en est pas un parmi les orateurs présent qui ne m'inspire ce type de commentaire : "Magnifique orateur ! Rarement vu un tel métier !"

La prise de parole, c'est le verbe. La bible le dit pourtant de façon assez clair : "Au commencement était le Verbe". Le mot, c'est ce qui nous définit, nous délimite, nous façonne. Nous sommes les mots que nous prononçons, bien plus que ce narratif fumeux et imprécis que nous appelons notre passé !

Si cela n'achevait pas de vous convaincre de la nécessité qu'il y a dans une vie de maîtriser le Verbe pour achever de devenir qui vous êtes, cette citation de Wilkie Collins tirée de "La Dame en Blanc" donnera peut-être du baume aux coeurs des hommes qui suivent ce blog... Je suis bien persuadé que cette citation s'appliquent aux femmes, mais le 19ème siècle Victorien n'en était pas encore là !

"Une femmes résistera à l'amour d'un homme, à sa renommée, à son style et à ses richesses, mais jamais elle ne résistera à sa verve..."


lundi 19 octobre 2020

Des arbres comme des apprentissages...

La nature a compris une chose simple : on ne peut pas accrocher des feuilles à du vide !

Pour cela, un arbre, c'est d'abord des racines, puis un tronc, puis de grosses branches qui mènent à de plus petites branches puis enfin aux feuilles et à leur chlorophylles qui donnent vie à cet ensemble.

Puisque c'est dans la nature, c'est que tout ce qui produit de l'énergie doit être rattaché à un ensemble de structures et de fondations qui offre stabilité et fiabilité. 

Il en est des arbres comme il en est de nos apprentissages. Existe un tronc et des racines, des branches et des branchettes qui mènent à une infinité de détails captivants... 

Reste que cela commence par connaître et comprendre ce qui compose le tronc et les racines, sinon, ces apprentissages n'auraient rien sur quoi tenir... 

vendredi 16 octobre 2020

Sur tous les frontons...

Ne pas être d'accord est la norme. 

Nous ne sommes en fait que rarement en parfait accord avec les autres. Et tant mieux ! A quoi ressemblerait le monde si nous étions tous d'accord sur tout ? 

Pour quoi alors autant d'émotions et de conflit lorsque ces désaccords se font jour ? 

S'il y a désaccord, c'est bien que deux visions des choses se rencontrent et qu'il ne reste plus qu'à trouver un compromis pour que les deux s'accordent. Pour quoi alors autant de stress et ce désir d'avoir raison et de vouloir imposer la vision des choses qui est la nôtre ? 

Une fois admis qu'il est rare, voire exceptionnel d'être en tous points d'accord avec quelqu'un d'autre, tout le reste en découle. Notamment qu'il est possible et même recommandé d'accepter ce désaccord et rester cordial, sympathique, avenant, sociable et même reconnaissant.

La vision du monde que nous portons chacun n'est pas universelle ! Si cela figurait au fronton de tous les bâtiments publics de la planète, notre monde s'en porterait bien mieux !

jeudi 15 octobre 2020

Confus et confus encore...

Dans toute pratique, il y a un moment de flou. Dans tous projets, un moment où les choses ne sont pas encore claires, définies, organisées...

Lorsque j'accompagne quelqu'un, il n'est pas rare que je ne comprenne rien à la situation qui m'est décrite. Les premiers moments sont des moments de confusion. 

Puis, les eaux s'éclaircissent. Je trouve des repères, des points communs, des schémas et je commence à comprendre. La confusion se dissipe. Vient alors un moment où je sens que c'est là, c'est ça ! Je valide !

La plupart du temps et sur la plupart de mes accompagnements, cette première validation est la bonne. Mais il arrive que ce ne soit pas le cas. Le dialogue continue et soudainement, la confusion reprend sa place. Ça ne colle pas. Ce que j'avais trouvé, validé, ce qui paraissait limpide il y a quelques secondes encore n'est plus qu'un fétus de paille emporté par le vent. Et le processus recommence. Jusqu'à ce que se dissipe à nouveau la confusion et ce sentiment de ne rien y comprendre !

Je ne serais pas un bien bon coach si je ne remettais en question à chaque instant ce que je crois savoir, ce que je crois comprendre de ceux avec qui je travaille et qui ont placé leur confiance entre mes mains et en mon savoir-faire. Le travail du coach est de modeler la confusion qui l'habite et de la transformer en un peu de clarté. Cette confusion fait partie du travail. Elle est systématique et systématiquement angoissante, comme pour tout un chacun. 

Si nous n'aimons pas cette sensation d'entre-deux, d'incompréhension, il reste qu'elle est nécessaire pour avancer en terrain inconnu. Il reste que c'est elle que nous devons chercher et pas une certitude rassurante, mais sûrement parcellaire et fausse. Les certitudes sont dangereuses ; elles nous enferment. La confusion, l'incertitude sont une promesse. Comme après la pluie vient toujours le beau-temps !

mercredi 14 octobre 2020

Les poulpes aussi sont sur Zoom...

Si vous utilisez Zoom ou Webex lors de votre prochaine réunion à distance, il existe un petit accessoire qui peut faire toute la différence dans la façon dont les autres participants vont percevoir votre performance...

Lorsque vous parlez face à un écran, on ne vous voit pas aussi bien que si vous vous trouviez face à vos auditeurs. La taille de l'écran joue contre vous. Les logiciels jouent aussi contre vous qui vous placent dans une fenêtre qui n'exploite que 40% de la taille totale de l'écran, quand ce n'est pas moins. 

La communication humaine se nourrit de non-verbale. En l'occurence, ce non-verbal est réduit à la portion congrue et cela explique en partie la fatigue qui résulte des interactions à distance : le cerveau compense comme il peut ce manque important. Il tente de reconstituer à partir des informations auditives tout ce que le non-verbal, non-vocal lui donnait de renseignements. 

Ceci bien compris, il est important de ne pas en rajouter ! Pourtant, c'est le piège dans lequel la plupart des orateurs tombent, en ne s'appliquant pas à créer les conditions techniques pour que le public les voient et les voient bien.

La première chose à faire est de vous appliquer à être bien éclairé, de façon uniforme et homogène. Pas d'ombre sous votre nez si vous n'utilisez qu'un plafonnier, pas de demi-visage dans la pénombre, ou pire pas de visage tout entier dans l'ombre ! Tout cela prive votre auditoire de ce qui lui est essentiel : le peu qu'il peut avoir de vous !

Je recommande l'acquisition d'un système d'éclairage simple. Certaines sociétés commercialisent des ventouses que vous pouvez accrocher à votre ordinateur comme ceci :


Ou vous pouvez orienter une lampe assez puissante sur le mur blanc qui vous fait face, si un mur blanc vous fait face. C'est ce que j'ai coutume de faire et le résultat me satisfait. On me voit, la lumière éclaire mon visage de façon homogène et raisonnable. Mes yeux sont visibles et ne reflètent pas la source lumineuse.

Si vous portez des lunettes, comme moi, retirez-les le temps de la présentation, si cela vous est possible. On verra mieux vos yeux.

Bien sûr, la lumière ne peut pas tout et il vous faut aussi penser à la qualité de votre caméra ou de votre webcam. C'est une autre histoire...

Et merci à Nelly pour l'idée !


mardi 13 octobre 2020

Zoom, Webex, Teams... Etes-vous sûr d'y être bien formé ?


Il est fort possible, par les temps qui courent, que vous ayez recourt au télétravail. Autrement dit, que des outils logiciels tel que Zoom ou Webex fassent maintenant partie de votre quotidien. 

Zoom ou Webex sont la partie logiciel d'un médium bien connu que l'on appelait autrefois : la vidéoconférence ! Autrefois : il y a 6 mois !

La vidéoconférence ne concernait jusqu'à présent que peu de monde et quelques réunions organisées contraintes et forcées. La vidéoconférence était la cinquième roue du carrosse communication en entreprise et comme beaucoup, je n'y prêtais pas une attention démesurée. 

Aujourd'hui, la place prise par ces logiciels est énorme. La communication en entreprise à fait un bond de géant et un grand pas de côté. Là où la communication en face à face régnait en maître, tout d'un coup, c'est l'écran qui prend l'avantage. Avec en prime quelques révélations intéressantes, notamment le fait que cela marche et que cela marche même bien ! Oui, il est possible de communiquer de façon efficace et pertinente à distance. Oui, il est possible d'obtenir des résultats en usant de Zoom, de Webex ou Teams... 

Jusqu'à présent, utiliser les outils de la vidéoconférence se faisait de façon empirique. Les enjeux n'en demandaient pas plus et rares étaient ceux qui demandaient une formation spécifique. Mais la situation a changé. Lorsqu'un média prend une place aussi significative en aussi peu de temps, il est nécessaire d'en comprendre les tenants et les aboutissants, il est nécessaire de se former à une parfaite maîtrise de la technique elle-même et de ce que cette technique exige de nous, orateurs. Il est nécessaire de prendre au sérieux ce médium, par lequel transite maintenant l'essentiel des flux de communication de nos organisations. 


lundi 12 octobre 2020

Développement personnel ?




On peut penser que le "développement personnel" est une vaste fumisterie et qu'il y a derrière ces mots un immense vide. On peut le penser, mais il n'en demeurera pas moins que si l'on prend ces deux mots dans leur sens littéral, il ne font qu'exprimer ce qui devrait être l'enjeu de toute existence : grandir, apprendre, se développer. 
Qu'est-ce que se développer ? Qu'est-ce que grandir ? 
C'est sans doute, au moins en partie, garder une curiosité sur le monde et les autres, sur soi-même... Garder une capacité à s'étonner et à ne pas juger. C'est rester ouvert et ne pas s'agripper à ce que l'on sait alors que l'on ne sait pas grand-chose, comme le chantait Jean Gabin. C'est aussi créer. Inventer. Partir à la découverte. Pas besoin de s'appeler David Attenborough pour cela, les grandes idées sont au bout de la rue. Créer, c'est garder le désir d'apprendre, de progresser, d'écouter et de prendre conseils.  Grandir, c'est aussi investir des mondes nouveaux : le café, le chocolat, le vêtement, la musique, le rap, la randonnée à cheval ? Qui sait ce qui vous passionnera demain ?!
Pour tout cela et tout le reste que j'oublie de citer, pas besoin de guru, de bouquins, d'école ou de formations ! Le développement personnel, c'est d'abord un choix et un regard sur soi. C'est se souvenir qu'à la naissance nous ne savions rien et que nous sommes devenus qui nous sommes et que c'est un sacré chemin qui ne devrait s'arrêter qu'au jour de notre mort. 


vendredi 9 octobre 2020

Maintenant !

L'important, c'est de commencer. De s'assoir et d'agir. D'être présent au rendez-vous que vous vous êtes donnés avec ce projet, ce désir, cette envie. 

Commencer. C'est le mot magique. 

Pour commencer, vous n'avez besoin de rien, rien d'autre que vous et votre envie. La magie tient surtout au fait qu'il est possible de commencer modestement, lentement, tranquillement. Pas besoin d'attendre que tout soit bien en place, aligné et damé. 

Commencer maintenant. C'est le secret. 

jeudi 8 octobre 2020

Le propos de vos présentations

Donner envie.

Donner envie, cela commence par la personne que vous avez en face de vous. Donner envie, c'est d'abord parler de l'autre avant de parler de vous et de ce que vous faites. Une excellente manière de donner envie d'aller plus loin, c'est de poser une question qui montre cet intérêt.

mercredi 7 octobre 2020

À la hussarde !

 


Il n'y a pas si longtemps que cela, un militaire, un hussard, s'habillait ainsi ! 

On reprochera à cette tenue de ne pas être pratique, notamment sur le champ de bataille, mais ce qu'on ne peut lui reprocher, c'est de ne pas avoir de gueule ! Quelle élégance il y a dans ces costumes. Difficile de s'en lasser.

Si le soldat d'aujourd'hui devait s'habiller ainsi, il en coûterait à l'Etat pas moins de 20 000 euros par uniforme ! 

Bien sûr, les temps changent, mais nous avons perdu en route quelque chose de ce goût de l'excellence et du beau. S'il n'est plus possible de s'habiller avec le même panache sans passer pour un hurluberlu, cette excellence peut exister dans notre façon d'être, nos façons d'interagir, de respecter notre entourage et notre planète, notre conscience des autres et de leur bien-être. Le vêtement racontait qui nous tentions d'être intérieurement (c'est en tout cas ainsi que je le vois). Cette lutte pour une intériorité impeccable doit se poursuivre ! Même si nos blazers d'aujourd'hui ne compte que deux boutons !

L'image est tirée du film "The Duellists" de Ridley Scott.

mardi 6 octobre 2020

Inacceptable...

Il est possible d'accepter l'inacceptable. 

Qu'est-ce que l'inacceptable ? C'est la limite. La vôtre.

La limite en dessous de laquelle vous refusez de vous investir, de travailler. C'est celle de votre éthique, de votre déontologie, de votre regard sur vous-même.

Cette limite vous appartient. Si vous la dépassez, si vous cédez, c'est un petit plus de vous qui disparaît. 

lundi 5 octobre 2020

Les coachs sont-ils les nouveaux Tartuffe ?...

Emission intéressante sur Arte. "Philosophie". 

Mme de Funes, la fille de Monsieur de Funes, l'immense Monsieur de Funes, vient de sortir un livre. Une critique semble-t-il acerbe du milieu du "développement personnel" et du "coaching".

Je n'ai pas lu le livre et je ne le lirai pas, mais j'ai vu le débat entre Madame de Funes et un coach et ce n'était pas joli à voir ! Tout cela est à disposition sur le site d'Arte en replay.

Les coachs ne sont pas des gourous. Les coachs ne vous vendent pas une formation ou un diplôme, même s'il leur a bien souvent demandé pas mal de temps de travail et beaucoup d'argent ! Les coachs ne sont pas là pour survendre leur petite vision des choses. Les coachs ne vous disent pas que faire et ne vous conseillent pas. Les coachs ne sont pas des voleurs qui auraient trouvés un bon filon : celui de votre crédulité. 

Un bon coach, c'est quelqu'un qui a envie de servir, de se mettre à votre service et d'accompagner. Un bon coach est quelqu'un qui fera tout pour que vous alliez mieux, pour que cela marche mieux pour vous, pour que quelque chose change, profondément, intensément, définitivement. 

Un bon coach est là pour vous. Il vous dit ce qu'il voit quand vous n'y voyez plus très clair. Il vous dit ce qu'il entend quand vous n'entendez que ce que vous dites. Il vous dit ce qui est quand vous êtes pris dans ce que vous ressentez. Il vous dit sa vérité pour vous ouvrir à la vôtre. 

Un bon coach donne à nos expériences leur troisième dimension, parce qu'il est difficile de voir seul et sans assistance le relief des choses et des relations.

Tout cela n'est peut-être pas grand-chose, mais par les temps qui courent, c'est précieux. 

vendredi 2 octobre 2020

Un débat de clowns...

Le débat entre les deux candidats à la présidence des Etats-Unis d'Amérique est un monument d'inefficacité et de chaos. Un moment presque clownesque tant il n'y est question que de gesticulation et d'effets de manches. 

Le but des deux candidats n'était pas de convaincre ceux de l'autre camp de changer de bord, mais bien de rassurer ceux de leur bord. De ce point de vue là, il semble que chaque candidat ait rempli sa mission et donné à ceux de son camp toutes les raisons de croire qu'il était le leader dont ils avaient besoin.

Cela dit, pour que le journaliste en charge du débat en termine sur le constat que ce moment de télévision allait rester comme une tache sur sa carrière, il faut tout de même que des deux côtés, ils y soient allés fort, voire très fort dans l'absurde, le chaos et l'irrespect...

Les mots ne peuvent pas tout. Les mots sont là pour ceux qui veulent les entendre. Comme il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, il ne reste que le théâtre, le bruit et la fureur. Tristement inutiles. 

jeudi 1 octobre 2020

La digitalisation des formations !

On parle beaucoup de digitalisation. 

Il s'agit de transformer un mode de communication. De changer de média. C'est une transformation assez radicale. Pour tenter une métaphore, il y a autant de différence entre une formation digitalisée et une formation classique faite en présence des participants qu'il y en a entre un film et une pièce de théâtre. Cela raconte une histoire, cela distrait, cela amuse, mais ce n'est pas du tout la même chose.

Lorsque j'entends de grandes entreprises de formation, fières d'un catalogue de près de 2000 formations, affirmer que l'intégralité de ce catalogue a été digitalisé, alors que je travaille depuis près de quatre mois, sans en avoir terminé, sur la digitalisation d'une seule formation sur la prise de parole en public, il est évident que nous ne parlons pas de la même chose.

Ce que cela veut dire pour vous, c'est cette nécessité de vigilance. Lorsque vous achetez une formation à distance, assurez-vous que cette formation est bien conçue pour ce média, travaillée en conséquence et qu'elle produit les résultats que vous attendez.