vendredi 30 décembre 2022

Comment vivre avec la solastalgie ?...

C'est le nouveau mal, la solastalgie. Ce néologisme dont vous trouverez les origines ici nous parle de cette fin programmée que fait miroiter devant nous le réchauffement climatique. 

Cette angoisse de la fin et ce que cela représente de désinvestissement finissent par poser un problème. Difficile de se projeter dans l'avenir si celui-ci est bouché par des températures insupportables, des inondations terribles et un monde nettement moins agréable. 

Pourtant, il faut bien vivre…  

La première question à se poser est sans doute de savoir si cette solastalgie aide à résoudre le problème qui la suscite ? La réponse, comme pour toute angoisse, est non. Se faire du souci pour le monde de demain et ne faire que cela n'aidera pas à résoudre quoi que ce soit. 

En revanche, il est toujours possible de s'émerveiller du monde qui est le nôtre aujourd'hui, de préparer le monde de demain en modifiant, même de façon mineure, nos comportements, et de rester optimistes.

L'être humain n'a peut-être pas été conçu pour durer ?  



jeudi 29 décembre 2022

Les bons faits et les mauvaises histoires...

Histoires.
Tout est là. Lorsque l'histoire est bonne, tout est dit.
Une bonne histoire produit tout ce que notre communication tente de produire :
- de la compréhension,
- des émotions,
- de la mémorisation,
- une forme de résonance.

Face au pouvoir d'une bonne histoire, les faits et tout ce qui constitue notre réalité, ne font pas le poids. Quelles que soient la justesse et la pertinence des faits que vous avancez, ils n'auront aucune chance si face à eux se trouve une bonne histoire.

Les faits du réchauffement climatique sont connus depuis longtemps. La réalité de ce phénomène est partagée par la plupart des scientifiques. Face à ces faits, nous continuons de nous raconter de mauvaises (bonnes) histoires… 

mercredi 28 décembre 2022

Réjection...

Au fil d'une conversation récente, j'entendais une amie me faire part d'une double réjection. Par deux fois, des potentiels clients avaient décliné sa proposition. 
Bien sûr, cette amie se mettait à douter de ses capacités à convaincre ses prospects et commençait d'envisager le pire pour sa future carrière…

Devant le rejet, il est tentant de se laisser absorber dans la spirale de l'angoisse et de rester obnubilé par ce qui aurait pu exister, tout ce qui ne verra jamais le jour… Il est aussi tentant de se remettre en question, de ne voir que le refus et rien de ce qui l'a occasionné. 

Face à ce type de situation, se mettre en empathie avec le prospect est la première attitude à adopter, puis tenter de comprendre les peurs, les inquiétudes, les problématiques de statut social qui ont présidé à cette prise de décisions. Ce sont souvent elles qui l'empêchent d'entendre ce que nous avons à proposer. 

Pour cela, il importe de travailler sur la réjection. Jusqu'à l'indifférence.







mardi 27 décembre 2022

"Y a pas de soucis !"

Vous avez un cerveau… Si vous êtes capables de lire ces lignes, c'en est la preuve !

Mais, votre cerveau n'a pas été inventé par la nature pour que vous puissiez lire ces lignes. La nature n'a recouru à ce phénomène que fut la création d'un cerveau que pour vous permettre de vous mouvoir. Articuler de manière fluide tous ces muscles propres à créer un mouvement nécessite un organe capable d'autant de puissance…

Il a fallu des millions d'années d'évolution pour que les humains, malins, comprennent qu'autant de puissance ne pouvait être laissé qu'à la gestion triviale de nos déplacements et qu'il était possible d'utiliser le cerveau pour autre chose. Quoi de plus utile, lorsque survivre est au premier rang de nos préoccupations, que la capacité à anticiper ?

Pour cela, les humains ont fait de notre cerveau une machine à penser l'avenir. Une machine à imaginer les scénarios possibles. Une machine à « se faire du souci » !

Se faire du souci, c'est penser l'avenir, c'est imaginer tout ce qui pourrait nous nuire, nous blesser, nous mettre en danger... dans dix ans, vingt ou « un jour » ... C'est craindre de ne plus avoir à manger, de toit, de recours ou d'amie.

Aujourd'hui, survivre n'est plus cet immense problème que nous avions à résoudre quotidiennement. Pourtant, une immense majorité d'entre nous passons notre temps à nous soucier des mille et unes calamités que l'avenir pourrait bien nous apporter. Nous vivons dans le souci, l'anxiété, l'inquiétude… 

Un remède simple à cet emballement de cette disposition à anticiper, par ailleurs fort utile : ne pas voir plus loin qu'aujourd'hui. 

Préparer l'avenir. Certes. Mais agir pour aujourd'hui. 

Le grand avenir prendra soin de lui-même. Les désagréments que nous anticipons maintenant pour les dix ans à venir ne se produiront sans doute pas. Alors pourquoi les penser, les anticiper et s'inquiéter de leur possibilité ?

Vivre pour la journée qui vient. La vie tout entière y est contenue. 

lundi 26 décembre 2022

Silenzio !

Après de nombreuses années de coaching et d'accompagnement en entreprise, j'ai pu constater que de nombreuses difficultés de fonctionnement étaient directement liées à des problèmes relationnels et de communication. Les challenges techniques étaient en général relevés avec rapidité, voire aisance. Les challenges relationnels, eux, ne trouvaient de solutions que dans la crise, la sueur et bien souvent dans un climat émotionnel délétère.

Technique et relationnel. Ce sont les deux domaines de compétences cruciaux en entreprises que l'on oppose à tort. 
Les "hard skills" et les "soft skills". Vous les connaissez et comme beaucoup, vous les vivez un peu comme vous les nommez. Il y a celles qui sont importantes : les "hard skills". Elles définissent votre compétence technique, votre métier, vos objectifs et c'est sur elles que vous misez le plus, parce que c'est là que se trouve le meilleur retour sur investissement (de votre temps notamment). 
Les "soft skills" sont perçues comme un plus, un luxe, un « nice to have », comme on dirait aujourd'hui ! 

Tout d'abord, nommons ces deux domaines de compétences comme ils devraient l'être, et oublions les notions de dur et de mou ou pire encore de doux et de rugueux :
Les "hard skills", ce sont vos compétences métier, vos compétences techniques.
Les "soft skills", ce sont vos compétences relationnelles, vos compétences humaines.

Il est nécessaire, pour que toute collaboration soit effective, que se complètent des compétences techniques et des compétences humaines. Les deux sont aussi importantes l'une que l'autre. Les deux ne peuvent pas être placées en opposition. 

Pourtant, les compétences humaines sont trop souvent négligées.  

- Votre capacité à écouter ;
- Votre capacité à donner et à recevoir du « feedback » ;
- Votre capacité à confronter autrui ;
- Votre capacité à gérer le conflit ;
- Votre capacité à entamer et à mener une conversation difficile ;
- Votre capacité à prendre le leadership ;
- etc.

Ce sont là les grands apprentissages manquants du monde professionnel. Rares sont ceux qui ont fait de toutes ces compétences des priorités et qui peuvent se targuer de maîtriser chacune d'entre elles… 

La principale : la capacité à écouter. Savoir se taire et être dans les mots de l'autre, pour comprendre, pour apprendre, pour s'immerger dans un autre univers de représentations, pour soutenir…  
Nous passons nos vies professionnelles à attendre de prendre notre tour pour parler. 

Faire silence, écouter, produit un résultat très différent.  

Prochaine conversation à laquelle vous participez : faite l'exercice de ne pas parler, ou de reculer autant que possible le moment où vous exprimerez votre point de vue. Laissez l'autre aller au bout, dire tout ce qu'il veut dire, encouragez même à aller plus loin... et constatez ! C'est presque trop beau pour être vrai !

vendredi 23 décembre 2022

C'est quoi, une bonne question ?

Une question qui produit un silence.

Si la réponse est immédiate, c'est qu'elle était déjà connue et donc qu'il n'y a pas eu besoin d'une bien grande réflexion, ni une grande avancée…

Mais si avant de venir, la réponse appelle un long temps de silence. Si pour répondre votre interlocuteur a besoin de réfléchir, de se questionner, de voir avec un regard différent ce qu'il pensait acquis... alors, vous avez posé une bonne question.

Une question qui fait avancer les choses !

 

jeudi 22 décembre 2022

Comment je sais que ma femme sait que je l'écoute...

On vous le ressasse depuis longtemps : écouter est important ! Il est même dit qu'existerait une écoute « active »...

Écouter, c'est ne pas parler. C'est se mettre au service de ce que dit l'autre et ne pas se contenter juste de l'entendre, mais le faire sien, profondément…

Soit ! 

Mais, j'ai mon truc. Le ciment d'un couple, c'est l'écoute. Se sentir écouté par son conjoint est tellement important, qu'à moins de cela, pourquoi continuer !
J'ai ma petite technique pour savoir si ma femme sait que je l'écoute attentivement.

Elle ne me regarde pas !

Lorsque ma femme parle et qu'elle regarde dans le vide, qu'elle semble absorbée par ses propres paroles, alors que ma présence « fait bord », je sais que c'est là que cela se joue et que ce moment est un vrai moment d'écoute, et donc de dialogue…

Pourquoi ?

Parce que dans ces moments, ma femme élabore elle-même à partir de ce qu'elle dit ce dont elle a besoin. Se savoir écouté permet de résoudre de soi-même nos interrogations. Pour cela, il faut une oreille attentive, non pour ensuite recevoir des conseils, mais bien pour pouvoir trouver la solution qui nous convient, laquelle ne peut venir que de nous-mêmes.

Cela donne ce regard lointain, un peu perdu, qui indique que la machine à comprendre est lancée et qu'il va sortir quelque chose de cet échange...




mercredi 21 décembre 2022

Vous devriez commencer maintenant... ce que vous auriez dû commencer il y a longtemps...

J'utilise la vidéo dans toutes mes formations. Absolument toutes ! 
Parce que la vidéo est Le meilleur outil pour vous permettre de progresser et de progresser vite !

Dès que je sors ma caméra, dans la salle s'élève, quasi systématiquement, de hauts cris d'orfraies ! « Horreur, je vais être filmé ! » - « Abomination, je déteste le son de ma voix – Je ne supporte pas de me voir »...

Ces cris me renseignent sur une chose qui concerne sans doute l'immense majorité des gens : la plupart d'entre vous n'avez aucune idée de ce que vous donnez à voir ou de ce que vous donnez à entendre lorsque vous intervenez en public, que ce soit face à face ou devant un auditoire plus large.

Parce que vous n'avez aucune idée de ce que vous donnez à voir et à entendre, vous n'avez aucune conscience de vous-même et de votre niveau. Vous êtes dans le flou le plus absolu ! Il n'est pas étonnant que vous vous jugiez aussi sévèrement ! 

Toute compétence et toute acquisition de compétence commence par la connaissance de soi et de son niveau. Par la prise de conscience de ce qui est là et de ce qui doit être travaillé. C'est presque une évidence. Et pourtant…

Donc, vous m'avez compris... dès demain, cette caméra sur votre téléphone va devoir servir. Vous allez vous enregistrer. Je ne parle pas encore de vous filmer ! Je ne parle que de vous enregistrer. Et, vous allez apprendre à écouter le son de votre voix, les intonations de votre voix... Vous allez apprendre à maîtriser votre sonorité, propre et unique. Vous allez apprendre à maîtriser votre instrument et cela commence par la connaissance de ce qui est là. 

Comment pensez-vous que progressent les champions ? Voyez-vous un skieur de niveau international se dire « Oulala, je déteste me voir descendre une piste à toute vitesse, j'ai l'air parfaitement stupide dans cette tenue moulante ! » 
Comment pensez-vous que les joueurs de l'équipe de France ont préparé leurs matchs de coupe du monde : vidéo !
Comment pensez-vous que progressent les artistes de Stand-Up pour caler le rythme de leurs shows ?
Vidéo !

Vidéo, vidéo, enregistrements !

Quand ?

Tout le temps ! Aussi souvent que possible ! Dès que vous en avez l'occasion. Repas de famille, réunion, conversation. Si l'on vous demande pourquoi vous enregistrez, expliquez que vous travaillez votre voix, votre assertivité vocale et que vous avez besoin de matière pour progresser. 


mardi 20 décembre 2022

Trop simple, l'Analyse Transactionnelle ?

Vous m'avez déjà entendu parler, dans ce blog, de l'Analyse Transactionnelle d'Eric Bern. 
Cet outil comportemental directement issu des travaux de Freud est sidérante dans sa façon simple d'aborder la complexité humaine… Beaucoup d'ailleurs, Freudiens dans l'âme et partisan de ce que la complexité ne peut s'énoncer de manière simple, ont reproché à Bern ses travaux…

J'en suis un fervent admirateur. 

En substance, pour vous qui n'en auriez jamais entendu parler, Bern prend le parti pris de considérer que chaque individu est composé de sept personnages distincts, qui cohabitent dans toute psyché.
Ces personnages sont deux parents, un adulte et quatre enfants. 
Chacun de ces personnages prenant la main sur nos comportements de façon séquentielle, ce sont ces prises de mains successives et leurs résultats en termes de comportements qui définissent nos personnalités... 
Ainsi, si nous sommes prompts à laisser notre enfant libre (l'un des quatre enfants) prendre souvent la main, alors notre personnalité sera-t-elle plus enjouée et décontractée, mais également moins incline à prendre des responsabilités ! Si nous laissons le Parent Normatif nous contrôler à longueur de journée, notre personnalité est-elle plus critique et avide de contrôle, etc.

À ceux qui affirment que ce modèle est bien trop simple pour pouvoir cerner l'humain et son fonctionnement psychique, je répondrais qu'il ne faut pas plus de notes (7) qu'il n'y a de personnages chez Bern pour composer la symphonie d'une personnalité. Qui oserait dire que les symphonies de Mozart sont trop simples ?

lundi 19 décembre 2022

Dictatures digitales

Je n'ai rien contre Musk Elon.

Cet homme est remarquable. Au sens littéral de ce terme. Ses actions sont de telles proportions qu'elles sont remarquées. Ses succès sont d'une telle amplitude qu'ils ne font qu'ajouter au fait qu'il devient impossible de ne pas tenir de ce que fait Elon Musk.

Ce que fait Elon Musk défit le bon sens à bien des égards. Ce n'est pas à moi de juger s'il est pertinent de vouloir aller sur Mars quand la planète qui nous héberge et qui nous hébergera encore longtemps montre de sérieux signes de maladies, pour ne pas dire d'agonie…

Ce n'est pas non plus à moi de juger s'il est pertinent de fabriquer des voitures électriques dans un monde dont le mix énergétique reste à 81 % basé sur le pétrole et le gaz. Électricité qui sera donc produite à base de pétrole et de gaz, à quelques exceptions près. Trop rares.

En revanche, je suis ébranlé par ce qui se passe du côté de Twitter. 

44 milliards de dollars. Soit. 

Un homme. Tout-puissant. Aucun contrepouvoirs. À la tête de l'une des applications les plus importantes pour l'information au monde.

Chez moi, cela ressemble à ce qui constitue une dictature. Et ce n'est pas bon.

Internet ne devrait pas être comme cela. Il doit être possible de faire en sorte que notre information, que nos connaissances, nos données, nos vies digitales ne reposent pas entre les mains de magnats des affaires qui n'ont que faire de l'intégrité, de l'authenticité et de la vérité dont nous aurions besoin pour construire le monde de demain.

La dictature de Google n'est pas meilleure et son cortège de pourriels, de publicités soi-disant ciblées…

Et que dire d'Apple ou de Microsoft ?...

L'alternative existe. Elle est possible.

vendredi 16 décembre 2022

Un peu de discipline, que diable...

Pablo Picasso était probablement ce que l'on appellerait aujourd'hui un connard. 

Un pervers narcissique. Les réseaux sociaux auraient eu sa peau à peu près au même moment qu'ils ont eu celle d'Harvey Weinstein. Il y a longtemps. Pas assez longtemps, certes.

Pourtant, Pablo Picasso a eu du succès.

Sa recette pour réussir : 

Se lever tard, rarement avant midi, boire de grande quantité d'alcool pour l'inspiration et pour la désinhibition que cela procure ; fumer, beaucoup et de tout, cigares, cigarettes et autres… Tromper son épouse, toutes ses épouses et tromper ses maîtresses aussi avec d'autres maîtresses ; dessiner, encore et encore jusqu'à l'obsession, des motifs identiques. Accuser les autres de ses faiblesses, prendre du plaisir à les priver de leur potentiel et les rendre dépendant, etc., etc.

Cette recette lui a permis de vivre jusqu'à 91 ans, de rester incroyablement prolifique, de bénéficier d'une notoriété inimaginable de son vivant, de disposer d'un empire de plusieurs centaines de millions de dollars... sans jamais boire le moindre smoothie, faire de Yoga ou de Pilates ou consommer de Poke Bowls.

Son secret ?

Picasso, en dépit de tous ses graves travers et de son caractère inique, n'avait que faire de ce que les autres pensaient de lui, de ce que sa routine racontait de lui, de ce que ses obsessions étaient des obsessions et du prix que les autres devaient payer pour que Lui s'accomplisse.

Je ne vous invite pas à suivre un aussi funeste exemple, je vous invite à vous souvenir que boire un coup de temps en temps, regarder la télévision de temps en temps, rester dans votre monde, ne penser qu'à vous de temps en temps, n'est pas forcément une mauvaise chose ! 

Tout art est sale. 

Les ongles des artistes sont noircis.


jeudi 15 décembre 2022

La réalité de l'émotion...

Au moment de commencer une conversation, une bonne chose à garder en mémoire, est la réalité inaltérable des émotions de la personne avec laquelle vous entrez en communication.
Ces émotions pourront vous sembler déraisonnables, inappropriées, désuètes, folles ou idiotes, cela ne changera rien au fait qu'elles sont réelles et que rien de ce que vous puissiez penser ou estimer à leur sujet ne les modifiera.
Si vous gardez cela en tête, vous gardez une chance de créer un contact fructueux.

mercredi 14 décembre 2022

Les enseignements manquants...

Le plus tôt possible dans un parcours d'apprentissage :

Comprendre l'argent.
Comprendre l'investissement.
Comprendre l'économie.
Comprendre l'autonomie financière.
Comprendre la fiscalité.
Etc.

Quels meilleurs moyens d'élever une société ? D'éradiquer la misère ? De responsabiliser les individus ? D'encourager la générosité ?

Et pourtant…

En même temps, si j'étais parmi les puissants, quel intérêt aurais-je à élever la société ? éradiquer la misère ? responsabiliser les individus ? inciter à la générosité ?

Si personne n'est là pour prendre soin de ces enseignements pour vous et éventuellement vos enfants, si l'école nous laisse tomber sur ces sujets si importants pour mener des vies équilibrées, alors il va falloir nous y atteler nous-mêmes !

Parce que l'école laïque et obligatoire existe depuis Jules Ferry et donc depuis quelque cent cinquante ans, il est aisé de considérer qu'elle a toujours été là, que les enfants sont la prunelle de nos yeux, que leur éducation est primordiale... mais cela n'a pas toujours été le cas, loin de là. Sous la Grèce antique par exemple, les enfants n'avaient aucune "valeur". Ils étaient vus comme des êtres miniatures dont personne n'avaient que faire. Il fallait être riches pour donner à ses enfants une éducation. Au 19ᵉ, les enfants ne recevaient aucune éducation. Ils étaient une main d'œuvre facile et économique. En perdre quelques-uns dans le processus faisait partie de l'existence.

Aujourd'hui encore, l'avenir, notre lignée, en dépit de l'amour que nous partons à notre progéniture, ne nous aide pas, en tant qu'espèce, à résoudre la problématique du réchauffement climatique, qui n'est un problème qui ne concernera que les générations futures…



mardi 13 décembre 2022

Les maîtres du monde ?...

Imaginez un jeu. Un jeu vidéo, comme nous les appelions dans le temps... Un jeu du style de SimCity. Un jeu de simulation... politique...

Le but de ce jeu serait de rendre le peuple heureux. A tout le moins, de rendre le peuple dont vous auriez la responsabilité dans ce jeu, le moins malheureux possible. Et ce bonheur se mesurerait, pour pouvoir proclamer un vainqueur, en termes de santé, d'accession à un toit, de bien-être psychologique, etc... 

Que feriez-vous pour gagner ?

De manière assez évidente, vous commenceriez par investir dans l'éducation, dans le suivi patient et attentif de chacun des individus de la génération suivante. Vous fabriqueriez des écoles agréables et adaptées à l'apprentissage. Vous formeriez des professeurs aux dernières découvertes des sciences de l'enseignement et des neurosciences de l'apprentissage. Vous investiriez aussi sans doute dans la santé. D'abord la santé mentale avec des possibilités d'accompagnement psychologique ou de coaching. La santé somatique aussi, bien sûr, avec des hôpitaux de première catégorie, des services de gériatrie performants, de pédiatrie remarquables. Parce que de votre point de vue, si quelque chose contribue au bonheur d'une société c'est d'abord son éducation et sa santé. Puis vous amélioreriez les infrastructures de manière à apporter une liberté de mouvement et d'action continue et fiable. Vous vous placeriez dans les chaussures de ce peuple dont vous auriez la responsabilité et vous tenteriez de définir les critères qui constituent son bonheur avant de tous les vouloir satisfaire. 

Il faut croire que nos dirigeants, d'où qu'ils soient et quelques pays qu'ils dirigent n'aient pas à coeur notre bonheur... mais autre chose... 

Le leur peut-être ?...

lundi 12 décembre 2022

Le véritable inventeur de l'Analyse Transactionnelle !...

Au 17è siècle, Spinoza écrivait :

"Ne pas juger, ne pas déplorer, ne pas s'indigner, seulement comprendre..."

En une phrase, toute la misère humaine explicitée et tous les travaux de Eric Berne "condensés".

Ne pas juger : le Parent

Ne pas déplorer : l'Enfant Soumis

Ne pas s'indigner : l'Enfant Rebelle

Seulement comprendre : l'Adulte

 

vendredi 9 décembre 2022

Etre ou paraître ?...

Beaucoup confondent la confiance en soi avec l'apparence de la confiance en soi !
Ce que vous voulez, c'est avoir l'air confiant. Que cela boue à l'intérieur de vous-même parce que l'enjeu est élevé, c'est parfaitement normal et cela ne concerne que vous... mais il est capital que cela ne se voit pas, que vous paraissiez sûr de vous-même.
La plupart du temps, cette assurance que nous attribuons à certains orateurs n'est que de façade, le fruit d'un travail et d'un entraînement. Les meilleurs acteurs ont le trac durant toute leur carrière, et tant mieux. Cela les maintient alertes. Cela ne se voit pas. Ils semblent à l'aise. 
Je connais des orateurs qui ont acquis une confiance en eux-mêmes un peu tordue, fondée sur des années de pratique des mêmes techniques usées ou obsolètes. Ils ont parfaitement confiance en ce qu'ils font, mais leurs présentations sont ennuyeuses à mourir !
Ce que vous voulez, c'est paraître confiant. Vous appuyez quoi que vous fassiez sur une préparation à toute épreuve. Le stress qui pourrait affecter votre confiance n'en sera que moins puissant.

jeudi 8 décembre 2022

La dalle...

Avoir faim ne veut pas dire qu'il est temps de manger !
Le corps envoie le signal de la faim bien avant que vous n'en ayez réellement besoin.
La faim est l'un des indicateurs que tout se passe bien. Que votre dernier repas est digéré et transformé en énergie, que votre corps se régénère comme il sait si bien le faire.
Le véritable indicateur de la nécessité de manger est votre niveau d'énergie.
Si celui-ci baisse, et que cela se ressent alors le moment d'un repas est venu.
Il m'arrive de rester plein d'énergie sur un estomac vide pendant des heures... 
C'est une sensation agréable. Celle d'aller au bout de mes réserves, d'épuiser l'existant... et au moment du repas la sensation de réellement recharger des batteries épuisées et vides !
Il y a quelque chose de réellement excitant à aller chercher la fatigue, l'épuisement des réserves de façon consciente et désirée. C'est ce que font tous les sportifs. Ils vont au bout !
Pas besoin de vouloir courir un marathon ou viser les jeux olympiques pour profiter de cette formidable sensation. 
Soutenir la faim. Conserver son appétit comme la plus précieuse des sensations.
Et observer comment le corps organise l'utilisation de ses réserves d'énergie.

La même chose se constate avec la respiration. Aller au bout de la courte réserve d'oxygène sur chaque cycle respiratoire procure une sensation remarquable. Pour cela, il suffit juste d'allonger l'expiration de quelques secondes. Inspirer 4 secondes. Expirer 8 secondes. Une trentaine de fois. Revitalisant !

Vous disposez d'une machine suprêmement complexe : votre corps. Mais cette ultra-complexité ne veut pas dire qu'il vous est interdit d'observer ce que modifie votre façon d'y apporter le carburant dont elle a besoin...

mercredi 7 décembre 2022

Se montrer confiant en public...

La meilleure façon de démontrer à votre entourage votre confiance en vous-même et votre capacité de leadership est de dire le moins d'âneries possibles ! Vous serez sans doute d'accord avec moi. 

La meilleure manière de ne pas dire d'âneries est de réfléchir avant de parler.
Simple !

Prendre le temps de vos réponses vous garantit que vous n'êtes pas en train de commencer une phrase sans savoir comment vous allez la terminer ! Ce qui est dangereux.
Ce temps de réflexion avant de répondre peut s'étendre sur plusieurs secondes. Cela pourra vous paraître long. Ce n'est pas un problème. L'alternative serait de commencer à parler et de prendre le risque de dire des choses que vous n'aviez pas prévu de révéler... ou pire, de dire des âneries qui risqueraient d'entamer la confiance qui est placée en vous.
Prendre le temps, ne pas vous excuser d'avoir pris le temps avant de répondre, une règle simple capable d'éviter bien des déconvenues.
Un bon orateur n'est pas quelqu'un qui répond vite. Un bon orateur est quelqu'un qui répond juste. Quel que soit le temps que cela exige.

mardi 6 décembre 2022

Road rage...

La colère !
C'est un état, une émotion, une fulgurance.
Et cette fulgurance est pilotée, commandée, initiée par la partie la plus stupide de votre personnalité !
La colère ne mène à rien, ne résout rien, n'ouvre rien. La colère produit en général l'inverse de ce que nous souhaitons obtenir, parfois avec un prix élevé ! 
Combien de fois, me suis-je vu me mettre en colère sur un objet, le détruire et constater à l'issue d'une scène d'une stupidité confondante que rien n'avait changé, sauf que je m'étais moi-même dépossédé d'un objet parfois coûteux !
Il importe donc de le savoir. Lorsque vous vous voyez en colère, débordant de cette émotion, dites-vous simplement que l'idiot qui est en vous (il existe en chacun de nous, le monde serait différent si ce n'était pas le cas) vient de prendre le contrôle et qu'il serait préférable de le lui reprendre au plus vite !
La colère existe pour nous permettre d'évacuer la frustration... frustration qui est de désirer quelque chose qui ne peut nous être donné. 
La colère nous permet parfois de trouver en nous ce petit supplément d'énergie qui peut permettre de gagner et de satisfaire ce désir. 
La colère est bénéfique lorsqu'elle nous permet de passer à autre chose et de changer d'objet de désir.
Elle est destructrice lorsque la frustration se transforme en rage et conduit à la destruction, de ce qui nous entoure tout d'abord par nos agissements et surtout de notre propre jugement ! 

lundi 5 décembre 2022

Coaching d'équipe !

Je ne suis pas un grand fan de foot, mais au moment où j'écris ces lignes, la petite et inconnue équipe d'Arabie Saoudite vient de l'emporter contre l'Albiceleste, l'équipe d'Argentine, mondialement connue et reconnue ! Une équipe qui non seulement est réputée, mais était sur une série de 36 victoires ! Donc une équipe en forme, sûre d'elle !

Que s'est-il passé pour que l'une des meilleures équipes du monde, regorgeant de talents, soit battue par une équipe de trente-troisième zone ?

Bien sûr, il est possible d'y voir l'une des lois du sport, qui veut que parfois, David l'emporte face à Goliath et que l'Argentine n'était peut-être pas suffisamment concentrée, préparée...

Mais on peut aussi se placer du côté de la psychologie et donner tout le crédit qu'il mérite au coach de l'équipe d'Arabie Saoudite. 

Voilà un homme qui a su créer l'essence pure de ce qui constitue le football : l'esprit d'équipe. Il a su créer un vrai collectif, une entité unie, bienveillante, connectée... portée par le sens de sa mission. Il a su trouver les mots pour éclairer les coeurs de chacun jusqu'à ce qu'ils se fondent dans le creusé de l'ensemble. Dans un sport comme le football, c'est avec cela que se créent ce type de surprise !

Si vous êtes à la tête d'une équipe, et je ne parle pas de sport, voyez ce qu'un coach pourrait vous apporter ! 

Un petit miracle !

vendredi 2 décembre 2022

Croire...

Qu'est-ce qu'une croyance ?

C'est une certitude qui ne se soucie pas d'être éclairée...

Et cela peut devenir un désastre…

Croire n'est pas une mauvaise chose en soi, bien au contraire... c'est à ce phénomène que nous devons la magie de l'effet placebo, entre autre…

Mais croire ne signifie rien et ne fournit aucune certitude… Sinon, tous ces croyants et autres évangélistes, tous ces mollahs se suicideraient au plus vite pour rencontrer ce Dieu qu'ils vénèrent avec tant d'enthousiasme…

Aucun de ces individus n'est certain de la pertinence de sa croyance en un Dieu... et cela devient de la manipulation, car la croyance est bien pratique pour acquérir pouvoir et aisance en ce monde !


jeudi 1 décembre 2022

Le grand Mode d'Emploi !

Si vous deviez faire l'acquisition d'une machine complexe, vous ne vous jetteriez pas à corps perdu dans son utilisation ! 
La sagesse vous le dirait : "Lisez le mode d'emploi, même si vous décidez de ne pas le suivre !"

La sagesse nous l'indique : il y a un mode d'emploi pour la vie. 
D'où venons-nous, qu'est-ce qui nous anime, qu'est-ce que la biologie, comment fonctionne le corps, quels sont ses besoins, comment fonctionne le cerveau, qu'est-ce qu'une pensée, comment gérer une émotion, à quoi sert une émotion, d'où vient-elle ? Qui de la pensée ou de l'émotion vient en premier ? Nous n'avons pas toutes les réponses à toutes ces questions, mais la science, la psychologie, les neuro-sciences ont progressé de manière incroyables ces 100 dernières années...

Nous naissons tous aux commandes de la plus complexe des machines biologiques et combien parmi nous se demandent vraiment comment cette machine fonctionne ? Combien parmi nous font le choix de lire le monde d'emploi de l'humain ? Combien se jette dans la vie comme si il y a avait là une quelconque évidence ! Combien démarre l'avion de la vie et espère que cela volera, qu'ils verront bien au moment de l'atterrissage comment il faut s'y prendre !

Folie !

Vivre est un art. 
Et cet art à ses règles.

Malheureusement, il est possible de vivre des vies de misère et de souffrance sans que cela ne paraisse absurde, alors qu'il suffirait bien souvent d'ouvrir le mode d'emploi et de se poser quelques bonnes questions...