jeudi 30 avril 2020

TL;DR

Dans la famille des abréviations fatales (COVID en est une, hélas), en voici une nouvelle pour vous : TL;DR.
C'est de l'anglais et cela signifie : Too Long;Didn't Read.
La même en français donnerait : TL ; PL - Trop Long ; Pas lu !
Il y a une raison pour laquelle la plupart de vos mails ou de vos articles ou de ce que vous cherchez à communiquer, que ce soit par écrit ou par oral n'est pas entendu, écouté ou compris : c'est Trop Long !
La plupart des présentations auxquelles j'ai le "désespoir" d'assister sont toutes trop longues, sans que ne surnage la moindre exception !
La plupart des mails, des mémos, des informations que l'on transmet sont trop longs, trop riches...
La solution est simple : raccourcir, prendre conscience des facteurs longueur et durée et s'appliquer à ne présenter que le temps nécessaire, pas une minute de plus. Faire en sorte que les mails contiennent le juste nombre de mots pour obtenir ce qu'ils sont censés obtenir, et pas un de plus !
La concision et la précision sont des arts devenus nécessaire dans un monde où l'information et le bruit nous débordent.

mercredi 29 avril 2020

American Idiot



Ce blog n'est pas un blog politique. Mais imaginons : que se passerait-il dans notre pays s'il y a un peu plus d'un mois, Emmanuel Macron affirmait qu'il n'y avait pas d'épidémie de coronavirus, s'il lançait un fond de soutient à l'économie en parfait décalage avec les besoins réels de ladite économie, s'il ne prenait aucune décision pertinente en matière de protection de la population ou des soignants et s'opposait à toutes les propositions faites par les organismes compétents, nationaux ou internationaux, s'il encourageait les français désireux de rompre le confinement à le faire, appelant cela la Libération de la France ! S'il décidait, en plein milieu de l'épidémie, de ne plus financer l'organisme international le mieux placé pour aider et analyser la situation : l'OMS et enfin, dans une sorte de bouquet final, suggérait à ses compatriotes une cure d'eau de javel et de soleil pour guérir de Covid-19 !

Nous sommes dans un pays stable, raisonnable dans lequel les dirigeants prennent des décisions aussi censées qu'il est possible. Sont-ce les meilleures décisions ? sans doute pas - seule l'Histoire nous dira qu'elles auraient pu être ces décisions parfaites - a posteriori ! Auraient-ils pu anticiper de meilleures manières ce qui nous arrive, sans aucun doute et disposer de ce qu'il fallait de masques et de gel et que sais-je encore... Mais au moins avons-nous le sentiment que quelqu'un de censé et de mentalement sain occupe le poste de pilotage. On peut ne pas être d'accord avec lui et ses équipes, mais cela n'enlève rien au respect que nous devons à ceux qui dirigent le pays dans ces moments de crise...
C'est moins le cas aux Etats-Unis !... Donald Trump nous montre, par contraste, toute la chance qui est la nôtre d'avoir une démocratie qui fonctionne à peu près correctement et dans les temps d'incertitude et d'inquiétude, c'est inestimable... L'effondrement dont on parle tant commencera par une perte de confiance en nos institutions.
Le leadership compte. La valeur de ceux qui sont au pouvoir et la validité de leurs décisions se comptent en vies sauvées ou non...

mardi 28 avril 2020

Une nouvelle opportunité pour préparer l'Après !

Que va-t-il se passer demain ? Personne ne peut encore le dire !
Le monde de demain va avoir besoin de vos talents, de votre aptitude à sortir du lot, à vous réinventer pour franchir tous les obstacles que cette crise a soulevé.
Le confinement que nous vivons encore est aussi une opportunité pour apprendre et se doter des outils et des méthodes pour affronter l'Après, équipé et prêt.
Le 4 mai prochain, une session de la formation à distance que j'anime pour Unow ouvrira : "Communication impactante en entreprise". Cette formation est là pour vous donner des outils simples, efficaces, éprouvés pour mieux communiquer.
Mieux communiquer sera sans doute l'une des ressources les plus importantes des mois et des années qui viennent parce que tous nos futurs succès dépendent directement de notre aptitude à nous faire entendre et à influencer notre environnement dans la direction que nous aurons choisi.
Cette nouvelle promotion sera la troisième depuis le confinement. Des dizaines de personnes se sont formées depuis la mi-mars aux techniques de communication que je propose et les retours sont excellents.
Si vous êtes intéressés, vous pouvez rejoindre la prochaine promotion. Cela se passe ici

lundi 27 avril 2020

Le luxe à venir !

"Vous avez le confort. Vous n'avez pas le luxe. Et ne me dites pas que l'argent joue le moindre rôle. Le luxe que je prône n'a rien à voir avec l'argent. Il ne peut pas être acheté. C'est la récompense de ceux qui n'ont pas peur de l'inconfort."
Jean Cocteau

Les temps sont durs pour la plupart d'entre nous. Pour les indépendants, ils le sont encore plus. Le moment est venu de nous souvenir de nos moments de galères, de nos moments d'inconfort...
Nous avions peut-être 20 ans, peut-être était-ce il y a seulement deux ou trois ans, peut-être étions nous malades ou seuls ou désespérés ou dans le doute... et pourtant nous sommes là, et nous avons tenons et nous avons traversé cet inconfort ultime.
Si nous avons su tenir par le passé, alors il est utile de garder à l'esprit que nous serons capables de tenir demain. La vie peut bien nous envoyer ce qu'elle a de plus inconfortable, nous serons là demain !

dimanche 26 avril 2020

L'organisation du travail

Notre rapport à l'activité et au travail est assez paradoxal. Nous travaillons la quasi totalité de notre temps d'éveil et cela durant les cinq premiers jours de nos semaines puis cessons toute activité pendant les deux derniers jours. C'est une façon étrange d'envisager l'organisation de la chose. Un philosophe que j'écoutais faisait ce parallèle : c'est un peu comme si nous décidions de ne respirer que durant les premières heures de la journées, puis de cesser à partir de 16h ! Ou encore de ne manger ou de ne dormir que du lundi au jeudi, avant de cesser totalement.
Cette organisation n'a pas un grand sens humain. Elle a un sens social, un sens systémique, mais pour nous être de chair et de sang, elle est épuisante, un tantinet absurde et elle use nos réserves vitales. Nous ne sommes pas fait pour courir un marathon par jour pendant 5 jours, puis prendre deux jour de repos avant de recommencer. Pour qualifier ce que cela nous fait nous avons inventé des mots et des expressions : le burn-out qui une fois traduit signifie : brûlé, consumé, la dépression, la fatigue chronique, l'ennui... Ces maladies professionnelles puisent en partie leur origine dans la façon que notre société a choisi d'organiser le travail et de mettre les humains au service des organisations et non les organisations au service des humains.
Le confinement que nous vivons nous montre qu'une alternative est possible. Que le travail peut être organisé différemment. Qu'il est possible de s'épargner des centaines d'heures de déplacements inutiles, des centaines d'heures (dangereuses) de vol en avion, des centaines d'heures de stress dans les aéroports, les gares, les hôtels... Il ne s'agit pas ici de faire l'apologie de la distanciation (ce serait un comble de ma part !), il s'agit de remettre du bon sens dans nos façons de faire et de questionner ces dernières, avant de nous y replonger comme un seul homme lorsque tout ceci sera derrière nous...

samedi 25 avril 2020

Qu'est-ce que la beauté ?

Le beau nous émeut. L'émotion est le mouvement de l'âme. Une âme qui se meut est une âme qui se muscle, qui se déploie, qui s'étend, qui prend sa place dans l'univers...
Qu'est-ce que la beauté ?
Cette vidéo qui m'a touché propose les opinions et les vues de quelques individus éclairés :
https://www.youtube.com/watch?v=rPvMkkeJzSw

Je suis sensible à cette idée développée par François Cheng : le beau est ce qui donne sens. La beauté est bien plus qu'un simple ornement, elle est la signification du sens de la vie. La beauté nous indique que l'univers vivant a une intention, car la beauté est partout pour celui qui sait la saisir et s'en laisser saisir.
Une fleur, ses pétales et son parfum, un paysage au petit jour, un tronc couvert d'une mousse épaisse et émeraude, l'harmonie d'une démarche, le rayon d'un soleil se couchant sur une vitre entr'ouverte, la fraîcheur de l'air matinal sur des avant-bras dénudés...

vendredi 24 avril 2020

Zoom - petit guide à l'usage des professionnels confinés...

A moins d'être en hibernation, il est fort probable que vous ayez récemment eu à utiliser Zoom ou Skype pour vos réunions professionnelles.
Voici quelques idées pour une utilisation plus fluide si vous vous trouvez à utiliser l'un de ces logiciels à plus de quatre ou cinq personnes...

1- Arrivez en avance, au moins 5 minutes, afin de vérifier que votre installation sonore et visuelle fonctionne correctement et que les autres participants pourront vous entendre et vous voir...

2- Vous voir correctement implique que vous preniez soin de votre environnement. Ne vous mettez devant une fenêtre et l'utilisation d'un éclairage approprié vous mettra en valeur et c'est un avantage significatif que vous ne devriez pas négliger.

3- De même, afin que les participants puissent vous voir, pensez à bien remplir l'écran. Positionnez-vous de manière à ce que l'écran soit à 80% rempli par votre visage, cela permettra de voir vos expressions

4- Vous entendre signifie que utilisez un micro qui fonctionne et qui ne déforme pas votre voix. Je recommande l'utilisation d'un micro spécifique et de bonne qualité si vous devez utiliser Skype ou Zoom régulièrement. Autre avantage : placez ce micro à une dizaine de centimètres de votre bouche ce qui vous évitera de crier ou d'avoir tendance à parler plus fort...

5- Être entendu correctement veut aussi dire ne pas être entendu lorsque cela n'est pas nécessaire : aussi je suggère de couper votre micro lorsque vous ne parlez pas... Cela évitera de polluer la réunion avec des bruits extérieurs ou un bruit de fond désagréable. Lorsque vous désirez parler, il vous suffit d'appuyer sur la barre d'espace, au moment ou vous la relachez, le micro reste coupé...

6- Vous pouvez parfaitement boire pendant ce type de réunion, abstenez-vous de manger.

7- La connexion est rarement de bonne qualité, pensez à parler doucement et à articuler autant qu'il est possible.

8- Vous êtes filmés ! Lorsque vous n'intervenez pas, pensez à rester engagé. Ne faites pas autre chose. Manifestez-vous de temps à autre, hochez de la tête, souriez.

9 - Astuce de pro : de temps à autre regardez la caméra, cela donnera l'illusion d'un contact visuel et vous donnera l'air plus présent, plus engagé, plus authentique et naturel.

10- Zoom et maintenant Skype proposent des arrière-plans animés ou colorés. Ne les utilisez pas ! L'arrière-plan doit être le plus neutre possible. Préparez le décor de vos interventions et ne montrez de votre intérieur que ce que vous voulez en montrer. 

jeudi 23 avril 2020

Quelques bonnes idées ?

J'ai commencé à rédiger sur une feuille libre ce que ce confinement m'avait apporté, ce qu'il avait changé dans ma façon de voir certaines choses, ce qu'il avait transformé et les habitudes, les routines, les idées qui m'étaient venues et que j'avais l'intention de garder.
Les temps de contraintes ont ceci qu'ils nous stimulent au delà de ce que nous connaissons et nous poussent hors de notre confort et ouvrent des possibles nouveaux, des capacités créatives nouvelles.
Ainsi, toutes ces initiatives que l'on a vu fleurir de concerts live, d'initiatives éducatives, d'aides à ceux en plus grandes difficultés.
Mon invitation est toute simple : qu'est ce que ce confinement à rendu possible pour vous, quelle porte a-t-il ouverte, quelle surprise a-t-il occasionné ? Quelles idées vous a-t-il donné ? Que vous a-t-il permis de créer ou d'inventer ?
C'est le moment de l'écrire... Ce confinement ne durera pas !

mercredi 22 avril 2020

Confort et confinement...

N'est-il pas fascinant de voir à quelle vitesse et avec quelle aisance notre cerveau et notre esprit recréent une zone de confort, des repères sûrs et stables. Il y a un mois, l'angoisse et l'anxiété étaient la norme. Le virus était une agression sans précédent et le danger partout. Il aura suffit d'un mois pour que cette situation nous paraisse si ce n'est normal, au moins familière. Pour la plupart d'entre nous, nous attendons patiemment que cela passe avec quelques interrogations sur l'après. Masques ou pas masques ? Transports en commun ou pas ? Réunions ? Télétravail ?
Cette notion d'avant et d'après, de changement radical de l'humanité et de ses comportements, de transformations par la crise, ce sont là des concepts qui ne nous concernent que de très loin, car nous sommes programmés à retourner au confort, à la sécurité de ce que nous connaissions.
Quoiqu'il arrive, nous allons tenter de retrouver un mode de vie qui nous permettent de vivre aussi confortablement que possible et auquel nous allons lentement et sûrement nous habituer, comme nous nous habituons lentement au confinement !
Le choix que nous devrions faire est celui de l'inconfort. C'est un choix. Mais ce que ce confinement nous enseigne, c'est que nous en sommes capables !

mardi 21 avril 2020

Les faux experts...

En musique, il fut un temps où il n'y avait aucune échappatoire, pour être entendu, il fallait être sélectionné par une Maison de disque... Existaient donc des individus qui détenaient entre leur main le destin de nombre d'artistes. Des individus dont l'expertise était : je sais ce qui va marcher ou pas. Je sais ce qui va vendre.
La vérité, c'est ce que ces individus n'en savait probablement pas plus que la majorité d'entre nous et que nous avons dans ce processus perdu nombre d'artistes formidables que le système est parvenu à convaincre qu'ils n'avaient pas ce qu'il faut pour une carrière dans l'univers musical.
Face au futur et à ses incertitudes, il est impossible de savoir ce qui va marcher. Impossible. Que ce soit en musique ou ailleurs, parce que les variables sont infinies, parce que le monde ne marche pas ainsi que nous souhaiterions qu'il marche !
Il n'y a pas grand mérite à avoir découvert les Beatles, parce que cette découverte signifie forcément qu'un groupe qui aurait pu avoir un succès tout aussi délirant n'a pas été découvert, n'a pas été accompagné, nourrit et propulsé aux sommets !
Si vous êtes de ceux qui attendait d'être identifiés, découverts, choisis, sachez qu'en face ils n'ont probablement aucune idée de ce qu'ils font et que leur métier, sous des dehors d'expertise, ne consiste qu'à deviner !

lundi 20 avril 2020

Avant de décider quoi que ce soit !

Prendre une décision est une affaire complexe. C'est aussi quelque chose qui nous engage, qui contient sa part de risques et d'incertitudes. Pour cela, nous allons chercher les avis et les opinions des autres, nous tentons de rassembler autant d'informations qu'il est possible afin de prendre ce que nous pensons être la meilleure décision possible...
Dans cette quête d'information, il peut être utile de savoir que la partie de notre cerveau qui est au commande du processus de décision n'en est pas la partie rationnelle, qu'on appelle le cortex, mais la plus irrationnelle de toutes : le cerveau reptilien.
Lorsque nous sommes face à une décision importante, notre première question devrait être intérieure, personnelle et adresser notre ressenti. À quel niveau de peur, d'enthousiasme, d'anxiété nous nous trouvons face à cette décision à prendre va influencer de façon dramatique le chemin que nous allons prendre... Le choix que nous nous apprêtons à faire.
Pour cela, il est utile de considérer la prise de décision comme un savoir-faire important et que comme tout savoir-faire, il peut s'améliorer, se développer et devenir un outil puissant de développement. Tant qu'à décider autant s'assurer que le processus qui y conduit est un processus compris et maîtrisé. Et les premières questions à se poser sont émotionnelles. "Qu'est-ce que je pense de cela ? Qu'est-ce que je ressens ?" seront toujours au fondement de tout ce que nous faisons, de toutes les décisions que nous prenons. 

dimanche 19 avril 2020

"R.E.S.P.E.C.T. "

La base, la pierre angulaire sans laquelle rien ne peut tenir dans une relation a pour nom : Le Respect.
Je vois bien trop de gens vivre ensemble, collaborer ensemble, sans manifester le moindre respect l'un pour l'autre, sans adopter une attitude déférente vis à vis des opinions, des attitudes et des comportements de l'autre.
Les conséquences sont évidemment délétères.
À la maison, la règle est simple : le respect est le minimum, la règle, l'ingrédient nécessaire, celui sans lequel il ne peut y avoir que le silence (!). Nous ne nous parlons que si existe ce respect, cette reconnaissance de l'opinion de l'autre, cette acceptation que cette opinion a tout autant droit de cité que la mienne. Toujours. Il n'y a aucune exception, aucune excuse, aucun temps-mort. Les insultes, les moqueries, les rabaissements, le mépris, même inconséquents, même minimes, même théâtraux sont bannis et si l'un d'entre nous devait tomber dans ce travers, le rappel à la règle est immédiat, sanglant et intransigeant !
"R.E.S.P.E.C.T. " Vous connaissez la chanson !
Cela ne veut pas dire que toutes nos conversations sont policées et lisses, non, le ton peut monter, mais il y a une grande différence entre l'agressivité que sous entend l'irrespect et l'assertivité, qui consiste à dialoguer pour faire avancer les choses et non pour se vider d'un trop-plein émotionnel...

samedi 18 avril 2020

Satisfaction, recommandation, transformation

Le problème vient bien souvent du fait que nous souhaitons satisfaire ceux pour qui nous travaillons, qu'ils s'agissent de clients, de ceux qui nous dirigent, de professeurs...
Ce n'est pas ce qui nous est demandé. Satisfaire un client est un plus. Ce qui compte, c'est le changement, c'est ce que ce travail va produire qui modifiera en profondeur les attitudes et les comportements. Ces changements profonds peuvent d'abord conduire à de l'insatisfaction ou du ressentiment...
Assez étrangement, nous mesurons souvent le taux de satisfaction de nos actions et estimons que la mission est remplie si le client satisfait. Ce n'est pas suffisant !
Je pense que le meilleur indicateur de la qualité d'un travail, plus que le taux de satisfaction est le taux de recommandation. Si un client, ou n'importe quel individu, prend la peine de recommander, de partager son opinion et son ressenti sur un travail, de se mettre dans la balance alors c'est que le travail a produit un résultat tangible. Viser le taux de recommandation demande de l'audace et de l'intelligence parce que ce taux se mesure à plus long termes. Parce qu'un bon taux de recommandation peut signifier un taux de satisfaction exécrable, et que cela peut donner l'impression que la qualité n'était pas au rendez-vous... Mais il est le seul indicateur fiable du taux de transformation...


vendredi 17 avril 2020

Brève histoire du temps !

Qu'est-ce que le temps ? Qu'est-ce que le présent et où va-t-il une fois qu'il a fini d'exister ? Le futur existe-t-il avant que nous n'en fassions l'expérience ? Le passé continue-t-il d'exister une fois vécu ?
Le temps est l'une des notions les plus ardues et les plus complexes à laquelle nous soyons confrontés. Elle interroge les philosophes et les scientifiques. Qu'est-ce que le temps ? Comment comprendre que le temps soit relatif ? Comment comprendre la notion d'espace-temps qu'a défini Einstein et qui serait le tissu duquel serait tissé l'univers... Le temps serait donc aussi solide ou vide ou substantiel que l'espace ?
Beaucoup de question pour finalement assez peu de réponses. Le temps est un concept auquel nous touchons tous les jours sans vraiment le comprendre. Le temps est cette succession d'instants qui mis bout à bout forment une journée, un mois, une année, une vie...
Le temps est une notion centrale pour l'homme moderne, parce qu'il est le rythme de toute chose. Une journée s'organise systématiquement autour des gradations qui qualifient le passage du temps. Un être humain se défini autour de son passé et des projections qu'il fait de son avenir. Les êtres qui sont vraiment dans le présent sont rares et encore ne le sont-ils que par moments : lorsqu'ils méditent ou lorsqu'ils sont pleinement à ce qu'ils font, ce qui est exceptionnel !
Si cette notion est si importante, il est tout aussi important de comprendre que le temps ne peut se caractériser que si nous sommes en capacités de le raconter, de l'envisager, de le souvenir. Le temps, pour nous les humains, avant d'être un concept, c'est une histoire : celle de notre passé, celle de notre futur, celle de notre mémoire... Sans histoire, la notion de temps nous resterait étrangère. Il faut être capable de narration pour que le concept temporel puisse nous parvenir. Les animaux vivent dans un présent permanent. Ils n'ont pas les histoires pour se souvenir, pour se projeter dans le futur, pour rêver d'un avenir meilleur, pour espérer devenir autre, pour vouloir, pour désirer...
Ce sont les histoires et le concept temporel que ces histoires révèle qui font le sel de ce qui constitue notre humanité : le désir de changement, d'amélioration, de transformation...
Sans histoire, pas de temps perçu et sans temps perçu, pas d'humanité...
Voilà sans doute pourquoi au début était le verbe...

jeudi 16 avril 2020

La plus courte nouvelle (histoire) du monde...

Il en est peut-être parmi vous qui doutez encore du pouvoir des histoires sur l'humain et de la nécessité d'user de la narration et des récits pour une communication efficace.
J'ai entendu ce matin à la radio ce qui est sûrement l'une des plus courtes nouvelles jamais écrites, l'un des récits les plus brefs et qui pourtant contiennent tout ce qu'un récit doit contenir, c'est à dire ce qui constitue une expérience humaine, riche, créatrice d'empathie, avec un début, un milieu et une fin.
Cette nouvelle est d'Ernest Hemingway et je vous la livre :

" À vendre : chaussons pour bébé. Jamais servi."

7 mots. Et l'imaginaire se libère. Et l'émotion nous saisit. Et ce qui fait notre humanité est sollicité, ce qui nous est essentiel peut s'exprimer.

Si ces 7 mots peuvent libérer autant de puissance évocatrice... quels seront les vôtres ? Quelle en sera la force ? 

mercredi 15 avril 2020

Une marque sur les jours...

Je suis musicien. En ces temps un peu particulier - un peu !... - je me propose de chanter une composition ou une reprise depuis ma fenêtre tous les soirs. Ces performances inédites sont visibles ici. Chacun de ces tout-petits concerts est un plaisir. C'est une petite marque dans la routine des jours, une petite joie, un petit moment de partage avec des voisins qui m'étaient jusqu'alors totalement inconnus !
La performance d'hier m'a donnée quelque chose en plus. 
Alors que je jouais, un voisin qui fait face à ma fenêtre ouvre ses rideaux, ouvre sa propre fenêtre et s'allume une cigarette ! Un auditeur supplémentaire ! Une fois sa cigarette terminée, sans un regard, il referme sa fenêtre et ses rideaux - me laissant continuer mon couplet un peu abandonné !... J'ai senti au fond de moi un petit moment de contrariété. Une vague déception. Au moment de finir la chanson, je questionne ma démarche.
Mais ce n'est pas ainsi que cela marche ! Tout d'abord, ce n'est jamais personnel : cette fenêtre qui se referme ne dit rien de ma musique ou de ma démarche, mais elle en dit long sur la tristesse et la déprime d'un voisin que je plains de tout mon coeur ! Ensuite, n'y aurait-il qu'une seule personne à sa fenêtre, cela vaudrait toujours le coup de continuer, parce que ce n'est pas une question de chiffre ou de succès, c'est une façon d'être là, régulièrement et de donner sa part, même si elle est infime, même si elle passe inaperçue, la part du colibri. 
C'est aussi une façon de dire : prenez ou ne prenez pas, c'est à vous de voir, mais si vous prenez, si vous êtes là, ce pourrait être pour vous aussi une façon de mettre une marque sur cette journée. Une occasion de se laisser inspirer ? De changer le cours des choses... même d'un peu.

mardi 14 avril 2020

Le risque sur le monde d'après...

Alors que nous marchions dans les rues semi-désertées de notre quartier, ma compagne me fait une remarque : tous ces petits bars, ces petits commerces vont avoir du mal en se remettre de ce confinement et de cet arrêt de l'économie...
C'est un fait... et c'est une réflexion qui n'a pas lieu d'être pour des entreprises telles qu'Amazon ou Apple ou encore Google ! Les monstres vont survivre. Les lutins vont disparaître.
Ce dont cette crise risque de nous priver, c'est de ce potentiel humain à l'initiative et à la création.
Si les monstres survivent, ils accueilleront à bras ouverts les services et l'énergie de tous ces petits créateurs... et ces mêmes créateurs deviendront asservis à ces mêmes entreprises dont ils exécraient le modèle. C'est une route possible. Celle qui nous mène vers des monopoles renforcés et un monde sans classe moyenne, avec des gros et des petits. Des petits au service des gros. Des pauvres au service des riches, dans des proportions inédites...
L'alternative à tout cela : s'éloigner des monstres. Privilégier les petits. Ceux qui innovent. Ceux qui font le beau, l'unique, le personnel... et se détourner de ceux qui ne pensent qu'à servir la masse et à faire des économies d'échelle.
Je pense à la micro-brasserie de Claire et Laurent : Artemus, je pense aux vêtements de Nicolas Barbier et Drapeau Noir, je pense au Zingam dont j'ai déjà parlé et à tant d'autres marques ou petites entreprises que je ne peux citer ici qui colorent le monde d'autres teintes que celles uniformes imposées par ces monstres mondialisés et désolants... Ceux qui font de la qualité, de la vraies et qui se soucient d'abord de leurs clients, de leur monde, de leur planète, de leur voisin, de leur prochain.
Ils doivent pouvoir continuer.
Le choix nous appartient. 

dimanche 12 avril 2020

Influencer... à quoi ça sert ?

Influencer...
Voilà un mot que l'on entend souvent et dont on perçoit le pouvoir.
Celui qui influence son environnement est celui qui en a la maîtrise. L'art de l'influence est un art précieux. Si je peux influencer les autres, si je peux modifier leur façon de penser et d'agir alors je peux les amener à penser et à agir dans le sens qui me convient...
Si j'ai quelque chose à vendre, à enseigner, à promouvoir, une vision à mettre en oeuvre, voilà un outil essentiel pour parvenir à mes fins...
L'influence, c'est cet art qui consiste à conduire les autres à adopter une idée, mémoriser un message, acheter un produit ou agir dans un sens donné.
Ainsi, dans la voie vers l'influence, la première question à se poser, c'est : quelle est cette idée que je veux les voir adopter, qu'est-ce que je veux qu'ils mémorisent, qu'est ce que je veux leur vendre, quelle est cette vision que je veux voir mise en oeuvre ?
Et à partir de là, se poser la question des outils, des méthodes, des approches...
Je vois trop souvent des entreprises ou des individus clarifier leurs méthodes, leurs approches, leur marketing sans revenir à la question fondamentale : qu'est-ce que nous voulons obtenir ? Quel changement d'attitude, de comportement, de vision des choses voulons nous créer ?
L'influence est un art qui sert un objet. Définir cet objet et c'est 80% du travail qui est déjà fait !


samedi 11 avril 2020

Les "clickers" et autres sondages "live" pendant vos présentations sont-ils utiles ?...

La plupart des orateurs, sans qu'il soit possible de les en blâmer, ne parviennent pas à enthousiasmer leurs auditoires. Inspirer, captiver, donner envie sont des notions qui dépassent totalement l'immense majorité des intervenants, des présentateurs, des orateurs, des enseignants... Au point même que cela leur semble "too much", inapproprié... alors que c'est le minimum qui devrait être attendu de leur part !
Demandez à un professeur s'il a reçu une ovation et des applaudissements à la fin de son cours et presque automatiquement il vous répondra que ce n'est pas ce qu'on attend de lui, que les élèves sont là pour apprendre et pas pour vivre une expérience plaisante et inspirante ! Quelle erreur... Quelle errance... Apprendre devrait être un plaisir. J'irai même jusqu'à dire que sans plaisir pas d'apprentissage... et les neurosciences tendent à confirmer ceci chaque année un petit peu plus !
Bien sûr, quand un orateur est ennuyeux, il est rare de le voir le reconnaître. Combien de professeurs quittent leur salle en admettant à quel point leur cour était de piètre qualité ? Combien en sont seulement conscient !? Ce dont ils sont bien conscients en revanche, c'est la désertion de leurs salles de classe, c'est le nombre d'élèves qui dorment ouvertement devant eux, ce sont les bâillements et les écrans ouverts sur Facebook ou n'importe quelle app de vente à distance ! De cela, ils sont au fait et bien sûr ils en portent le blâme sur leurs auditoires ! Ce ne sont pas eux qui sont ennuyeux, mais leurs auditoires qui refusent d'écouter : les jeunes parce qu'ils sont jeunes, les uns parce qu'ils sont fatigués et les autres parce qu'ils n'ont plus le temps... et tout cela est faux, mais tellement rassurant.
La dernière invention pour s'assurer que dans l'auditoire personne ne s'endormira c'est ce système de "clickers". On vous pose une question sur la partie en cours de la présentation et vous devez donner une réponse en appuyant sur un petit bouton, réponse qui sera analysée en temps réel. Si vous ne répondez pas à la question, le système le saura, le professeur le saura et vous serez identifié, voire puni...
Ces "clickers" sont des gadgets qui n'ont pas d'autre objet que de tenter de s'assurer que le temps passé en présentation n'est pas du temps perdu, que personne ne rêvasse ou ne s'endort... Ils sont là pour s'assurer que vous étiez là, que vous étiez présent ! Mais pourquoi faire ? Personne ne s'en inquiète et la plupart des diplômes aujourd'hui sont plus de certificats de présence à une succession de cours et de classes !
Ce n'est pas de mettre l'auditoire sous surveillance qui changera le résultat finale de la performance. Un orateur inspirant n'a que faire de ce genre d'outil... dont vous devriez vous aussi vous méfier... 

vendredi 10 avril 2020

Attitude

Nous n'avons qu'un contrôle limité sur la situation actuelle. Les gouvernements, on le leur reproche assez, avancent pour la plupart à l'aveugle et prennent leur décision en fonction des événements les plus récents. Nous n'avons pas de protocole, pas de mode d'emploi et pas de masques !
Il devient facile alors de se laisser prendre dans cette sensation angoissante qu'il n'y a pas de vrais pilotes dans l'avion et que l'avenir qui nous est réservé n'est pas rose.
Dans ces moments, se recentrer justement sur ce que nous contrôlons devient salutaire. Ce que nous contrôlons, c'est notre attitude face à l'événement. C'est de ne pas céder à la panique, à la bêtise, à l'angoisse. C'est aussi notre attitude vis à vis des autres, se montrer attentionné, aider, prendre des nouvelles, donner de son temps à ceux qui sont seuls...
Si nous agissons tous de la sorte, tous ces actes qui vont dans le bon sens s'ajoutent les uns aux autres et c'est notre monde qui se modifie et notre avenir qui change de couleur...

jeudi 9 avril 2020

A méditer...

Le billet de ce jour tiendra en un court extrait de l'un de mes livres de chevet : "Le livre de l'intranquillité" de l'écrivain portugais Fernando Pessoa.
Le voici :
" Avoir déjà lu Les aventures de Mr Pickwick, voilà une des grandes tragédies de ma vie : c'est que je ne peux plus le lire, de nouveau, pour la première fois."

Tant d'invitations dans ce texte très court : lire, encore et toujours lire, l'immense valeur des premières fois, Fernando Pessoa, à découvrir ou redécouvrir, l'intranquillité... et... Les aventures de Mr Pickwick (que je continue de ne pas avoir lu, pour chaque jour me dire que je peux, moi, le lire pour la première fois quand je le désirerai !)

mercredi 8 avril 2020

Le toboggan émotionnel...

Il est bon de rappeler que les événements qui se produisent ne sont que des événements dont l'intensité et la gravité sont ensuite définis par les narratifs que nous en faisons.
Ce n'est pas ce qui se passe qui importe, c'est la réaction qui est la nôtre face à ces événements.
Ainsi, tout est affaire de choix. Il est possible de se laisser emporter dans un océan de panique et de pessimisme tout comme il est possible de garder la tête haute et de conserver une attitude positive et résolue.
Chacun fera son choix.
Je vois autour de moi des individus qui choisissent de faire de leur journée des moments bénéfiques, créatifs ou enthousiasmant.
Que voulons-nous faire de nos journées, et surtout, de quelle note émotionnelle souhaitons voir nos journées se remplir ?...

mardi 7 avril 2020

Et l'économie ?...

Je n'y connais rien en économie, mais je connais certains principes qui régissent les organisations, les sociétés, les organismes ou les machines, le vivant.
Il en est un qui m'obsède depuis le début de cette crise : ce qui meurt ne ressuscite pas.
C'est une évidence, il est inutile d'arroser une plante morte, la vie n'y reviendra pas, même si tous les ingrédients nécessaires à la vie lui sont administrés.
Notre économie, notre fonctionnement économique, sont en danger de mort. Ce qui fait la vie d'une économie c'est le mouvement, les échanges, les interactions. L'épidémie met tout cela en attente et c'est comme priver d'eau une plante. Bien sûr, donner de cette eau reviendrait à mourir plus vite encore, mais il est évident qu'il faut une quantité minimale pour maintenir la vie...
L'eau d'une économie, c'est la confiance. Et cette confiance s'est vaporisée en quelques semaines...

Le problème, c'est que nous ne savons pas quelle est cette quantité minimum à l'échelle d'une nation, à l'échelle mondiale. Nous ne savons pas comment l'économie numéro une de cette planète, celle des Etats-Unis va se remettre de cette crise alors qu'elle ne dispose d'aucun filet de sécurité. Il n'est pas impossible de passer sous un seuil qui conduirait à un effet domino qu'il sera difficile de retenir...
Une économie qui meurt, ce sont des faillites, des chômeurs, plus de faillites, plus de chômeurs et ainsi de suite... et au moment où j'écris ces lignes, ce sont plus de 10 millions d'américains qui se sont inscrits sur les listes des demandeurs d'emploi... Cela ne s'était encore jamais produit, même en temps de guerre. Nous ne sommes pas en guerre. Pour nos économies, c'est pire.
Je pense que cela pourrait être dû en partie au fait que notre confiance, notre insouciance, notre optimisme ont été érodé par une décennie de discours et de constats négatifs sur notre impact sur la planète, par la difficulté à inverser la tendance climatique... et nous voilà fragilisé. Le pire que nous attendions, eh bien le voilà ! On nous en parle depuis si longtemps !

A moins que nous ne trouvions les moyens de maintenir nos économies sous respirateur, les conséquences pourraient être bien pire que les milliers de morts que nous regrettons en ce moment...

Une fois encore, c'est une question de choix. Avoir confiance, nous allons nous en sortir et agir en conséquence : ne licencier personne, continuer, garder le cap...
Ou mourir.

lundi 6 avril 2020

La force du vivant !

Il y a quelque chose de fascinant à contempler, avec toute l'empathie dont je suis capable, notre civilisation, puisque c'est bien d'elle dont il s'agit, se débattre avec la pandémie de Covid-19. Cette fascination tient d'abord à ce subit sentiment de perte de contrôle. Voilà notre monde parfaitement huilé, tout entier placé entre les mains d'un "marché" bienveillant, capable de créer ses propres équilibres, suivant les voies mystérieuses, mais prolifiques de la mondialisation se retrouver du jour au lendemain avec son cul par dessus sa tête, à ne plus savoir à quel saint se vouer et derrière quel masque se cacher, pour autant qu'il puisse en trouver un...
Perdre le contrôle...
Bien sûr, nous penser en contrôle de quoi que ce soit était une illusion. Nous ne contrôlons rien. Nous naviguons sur un morceau de rocher dans un univers auquel nous ne comprenons pas grand chose, dans cette infime fenêtre spatio-temporelle dans laquelle nous bénéficions d'une impensable bienveillance cosmique. Penser que cela nous est dû, penser une seconde que nous sommes à l'origine de ce qui n'est qu'un immense coup de chance relève de l'arrogance et de l'aveuglement ! Eh bien, c'est cet aveuglement dont ce virus vient de nous sortir ! Le vivant est plus fort que tout, comme le disait quelqu'un que j'apprécie particulièrement. Les forces du vivant, les forces de l'univers qui s'agitent et se téléscopent nous dépassent et nous emportent et nous n'y pouvons rien !
La bonne nouvelle derrière ce qui semble être un aveux de faiblesse, c'est que cette force de vie, cette force du vivant, elle est en nous. Nous sommes le fruit de ce qui nous dépasse et nous avons donc la capacité de nous y adapter, mais aussi celle d'en surfer la vague, celle de nous épanouir dans l'incertitude et l'inconfort.
Oui, un virus rôde... Mais la vie l'emportera et le fait que certains meurent de cette maladie au moment où j'écris ces mots, cela fait aussi partie de la vie. Qu'un peu de cette force et de cette lumière les accompagne dans ce dernier voyage...
Que nous appelons dernier voyage, mais qui ne l'est peut-être pas ! Je le répète, nous ne savons rien !

dimanche 5 avril 2020

Merci ZOOM !

Je viens encore de recevoir un message "informé" me prévenant des dangers qu'il y aurait à utiliser Zoom.
Zoom. Cette application de visio-conférence très utilisée dans le monde professionnel avant que n'apparaisse la Covid-19. Zoom qui a connu une hausse de sa fréquentation et de son utilisation de 20 fois supérieure à la normale... 20 fois !
Alors, oui, il est possible que Zoom ne soit pas l'application parfaite et il est possible qu'il y ait quelques risques sur mes données personnelles. Il est possible que cette société ait aussi besoin de faire un peu d'argent pour payer ses employés, mais cela n'enlève rien à la prouesse technique réalisée par ses équipes.
Combien d'entreprises seraient capables de gérer un accroissement, quasi du jour au lendemain, de 20 fois supérieur aux flux habituels ? Quand on pense, par exemple, qu'une société comme Décathlon à vu ses serveurs exploser parce qu'une seule paire de baskets recevait un accueil hors du commun, que les serveurs de la RATP ont explosé parce que trop de personnes (parisiennes à l'évidence) voulaient se faire rembourser leurs pass Navigo après les grèves et les exemples sont foisons !
Voilà une entreprise, Zoom, qui est plus qu'à la hauteur des enjeux du jour. Ça marche ! Et ça marche plutôt bien.
Il est bien sûr toujours possible, y compris dans ces temps exceptionnels, de ne voir que ce qui ne marche pas, de ne flairer que le danger et de rester sur ses gardes... Il est aussi possible de s'ouvrir au fait que le monde entier n'est pas derrière votre clavier à tenter de voler vos photos de famille... Bien sûr, nos vies privées doivent le rester et la vigilance s'impose, mais que cela ne nous empêche pas d'être reconnaissant lorsque cette reconnaissance s'impose !
Merci à Zoom de nous permettre de nous parler, de garder le lien, de rester en contact. Sans eux, ce confinement serait beaucoup plus difficile à vivre et à organiser.
C'est cela qui compte. Pas le reste. 

samedi 4 avril 2020

10 vérités sur lesquelles lâcher...

Quelques vérités incontournables et contre lesquelles il est inutile de résister...

1- Nous allons tous mourir. Un jour ou l'autre. C'est ainsi.
2- L'argent a son importance - prétendre le contraire serait absurde.
3- Votre apparence compte. Beaucoup !
4- Les autres jugent. Ils ne font même que ça. Ce n'est pas personnel. C'est ainsi.
5- Il y a des réalités. Les accepter ou pas ne change rien au fait qu'il y a des réalités.
6- Que quelque chose puisse être fait ne signifie pas qu'il doive l'être.
7- Ce qui est rare est cher. Ce qui est beau est cher. C'est ainsi.
8- Avec le temps va, tout s'en va. Le temps apporte toujours sa leçon. Toujours.
9- La compétition et la comparaison sont les moteurs de la plupart des gens. Hélas.
10- Il n'y a pas de talent, juste de la persévérance. Vraiment.

vendredi 3 avril 2020

Comment choisir d'entretenir sa santé sauve des vies...

L'épidémie de Covid-19 est partout. Sur nos écrans, nos journaux, et les messages sont clairs : ne plus sortir, se confiner, s'enfermer autant qu'il est possible pour ralentir l'épidémie et de donner le temps à nos soignants de prendre en charge le plus grand nombre des patients qui auront besoin d'une hospitalisation.
La proportion de gens qui contracteront le virus et qui auront à passer par l'hôpital est terriblement importante : 20%. La contagiosité de ce virus que peu de chercheurs et de médecins avaient anticipée nous met devant une situation exceptionnelle... Si la majorité des gens vont guérir, la proportion de ceux qui auront du mal à se remettre dépasse nos capacités de traitement et cela va conduire à de nombreux décès liés pour partie au coronavirus, mais aussi au fait que certaines pathologies ne pourront plus être prises en charge parce que les hôpitaux seront dépassés.
Voilà la logique : absorber les 20%. C'est le combat que mènent les gouvernements actuels.
Pour cela les cartes qui sont jouées sont les suivantes : diminuer le nombre de contaminations (confinement généralisé) et renforcer les capacités hospitalières (augmenter la production de respirateurs, de lits, de moyens...). Ce sont de bonnes cartes, mais il en est une dont on n'entend jamais parler, jamais, alors qu'elle est cruciale dans ce combat : celle de l'immunité individuelle.
Nous ne sommes pas démunis face à ce virus. Nous ne sommes pas démunis face aux virus en général. Nous avons un système immunitaire qui nous protège et ce système immunitaire peut être renforcé, boosté, dopé pour mieux affronter l'invasion virale et donc accroître le nombre de guérisons et donc diminuer le nombre de patients hospitalisés et donc sauver des vies.
Je ne veux entrer dans aucun polémique quant aux raisons qui expliquent ce silence. Je le constate. C'est tout. Même si cela pose, encore et toujours la question de l'importance de la responsabilité individuelle.
Pour vous qui me lisez, il est possible de renforcer vos défenses immunitaires et d'anticiper une éventuelle contamination. On l'a beaucoup entendu : les soignants partent au combat sans arme, parce qu'ils manquent de masques et d'équipements. Ce n'est pas tout à fait vrai, ils gardent, tout comme nous, l'arme de l'immunité.
Renforcer son système immunitaire n'exige pas de vous précipiter à la pharmacie (...). Voici quelques pistes simples pour vous armer et vous aider, le cas échéant, à tenir tête à Covid-19.
1- Le sommeil : le système immunitaire, et son action, sont profondément dépendants de la qualité du sommeil. Il y a de nombreuses raisons biologiques à cela. Je n'entre pas dans les détails. Dormir plus de 7 heures, toutes les nuits, renforce votre immunité. C'est un fait.
2- Boire régulièrement et rester parfaitement hydraté. La première barrière immunitaire est faite des muqueuses. C'est votre douane interne. Ce sont ces muqueuse qui vont faire le premier tri. Les muqueuses c'est de l'eau. Si ces muqueuses sont affaiblies, les virus pourront forcer le passage en nombre et permettre la maladie. Si les muqueuses font leur travail, il est possible que la charge virale ne soit pas suffisante et que la maladie ne se déclare pas.
3- Nourriture : stocker et manger des pâtes ne fera que vous affaiblir ! Ce ne sont pas de féculents et de sucres dont votre système immunitaire à besoin, mais de Zinc (la chloroquine facilite l'action du zinc au niveau cellulaire) ou de vitamines telles que la A, la D. Ces vitamines se trouvent dans les oeufs, le beurre, les légumes frais, les légumes verts, la viande de qualité. Manger sainement et équilibré vous donnera les nutri-éléments qui composent les briques de votre réponse immunitaire.
4- Stress : le stress est immunosuppresseur. Il est vital de se relaxer, de se détendre, de s'apaiser. Facile à dire ! Méditer, lire, contempler... diminue les pensées négatives et le stress qui en découle.
Le stress est une réponse à un stimulus. C'est une réaction adaptative. Pour diminuer le stress, il peut suffire de diminuer les stimuli anxiogènes des infos, des fausses nouvelles, des réseaux sociaux... L'ignorance est salutaire dans certaines circonstances. Vous n'avez pas besoin de savoir combien de gens sont morts aujourd'hui. Cela n'importait pas il y a un mois, alors que des milliers de gens mouraient tous les jours et que des milliers de gens continueront de mourir bien après la fin de la crise que nous traversons...
5- Faire de l'exercice. Le corps a besoin de bouger. Il est conçu pour ça. Il se développe et se régénère dans le mouvement. Confinement ne veut pas dire immobilisme. Faire une demi-heure de sport tous les jours permet de sécréter ce qu'il faut pour l'entretien des articulations, des muscles et des organes et donc d'être plus fort si Covid-19 devait frapper.

Voilà 5 pistes qui ne coûtent rien (...) et qui, améliorant votre santé permettront de sauver des vies, au sens littéral de ces termes. Si vous ne le faites pas pour vous, faites-le au moins pour votre prochain !


jeudi 2 avril 2020

Libérer la bête !

Il y a quelque chose de magique, et ce n'est que la magie de l'évolution, à observer les choses se faire et se défaire en nous. Notre créativité par exemple. S'assoir devant la fenêtre. Ne rien faire. Sortir de l'action. Se placer dans un état de vigilance absente, de présence éthérée à soi-même et à son environnement. Laisser aller. Il ne faut pas beaucoup de temps pour que l'esprit, sa part cachée, l'inconscient, ne se mette en mouvement, comme libéré de la cage si limitée de la conscience... et le voilà qui propose, dispose, offre, des idées, des pistes, des possibles, des envies, des ouvertures... avant de retourner de là d'où il est venue.
Il y a en nous un océan de potentiel. Ouvrir la cage n'a jamais été aussi facile qu'en ces moments de confinement. Si nous ne sommes pas tous en Normandie ou en Bourgogne avec accès à des jardins ou des forêts (!), nous avons tous une fenêtre d'où regarder nos inconscients se libérer et commencer de créer les possibles de demain... 

mercredi 1 avril 2020

Les vrais leaders de ces jours derniers...

Pendant que nos dirigeants européens se perdent et nous donnent une belle leçon de non-leadership, il en est d'autres qui suscitent mon admiration dans des proportions que je n'aurais pas cru possible, ce sont tous les livreurs, ces caissier-e-s de supermarché et ceux qui continuent d'en remplir les étalages, les routiers, les filles et les gars du Zingam, en bas de chez moi. Ils sont là. Avec leurs masques de fortunes, cousus par un voisin, un client, un proche. Ils sont à poste. Ils ne défaillent pas. Ils se rassemblent et ils font face. Pour nous. Ils s'oublient un peu pour le bien du plus grand nombre. Pour que notre société continue de tourner, même au ralenti.
C'est cela le leadership. Faire face, montrer l'exemple, sentir le risque et agir tout de même.
Merci à vous tous de prendre ainsi soin de nous et d'une partie de notre avenir...