vendredi 29 octobre 2021

(Mono no) Aware

Et ce n'est pas du Van Damme...

C'est du japonais.

C'est une émotion, un mot (phrase) pour une émotion.

Celle qui se définit ainsi : la douceur amère d'un moment bref et fugace de beauté transcendante...

Et cela nous ramène à cette nécessité de garder les yeux ouverts sur ce qui nous entoure, les lieux et les gens... La beauté est partout qui nous saisit, qui nous ouvre des portes sur nous-mêmes, nos âmes, nos cœurs et nos corps où coexistent mille réalités.




jeudi 28 octobre 2021

La dernière personne à qui mentir !...


Vous me voyez venir ?...

Il s'agit de faire attention aux autres, notamment lorsque vous leur demandez le matin : "Comment ça va ?" et que quelle que soit la réponse, il convient d'aller son chemin... et de continuer sur sa lancée ? Combien de fois vous a-t-on répondu : "Ça ne va pas du tout et si tu avais un peu de temps pour moi, je voudrais te parler ?"...

Mais en fait, non... ce billet est là pour vous ! Comment allez-vous ? Vraiment ? 

C'est ce "vraiment" qui fait toute la différence. Ne pas se mentir à soi-même, n'est-ce pas là ce qui devrait être à la base de notre santé mental. Avoir le courage de se dire et d'avouer à soi-même ce qui ne va pas, ce qui n'est pas okay, ce qui nous touche et nous heurte... Et pourtant... Et pourtant...

mercredi 27 octobre 2021

Nouveauté sur la mémoire...

La mémoire.

Magie de l'évolution.

Magie de notre capacité narrative.

Magie.

Nous prenons pour acquis la possibilité de garder en nous une trace de notre passé. Pourtant, la capacité à mémoriser est rare. Elle est même une spécificité humaine. Les autres animaux n'ont pas une capacité de mémoire aussi développée que la nôtre. La plupart enregistrent des contours, des sons, des endroits. Mais aucun qui ne se souvienne réellement de ce qu'il s'est passé ce jour-là, à cet endroit-là, avec cet autre individu-ci !

Les neurosciences travaillent sur la question de la mémoire depuis de nombreuses années. Les travaux d'Anders Ericsson, que j'ai déjà évoqué dans ce blog, font référence en la matière.

Nous pensons tous que notre mémoire fonctionne ainsi : un événement est enregistré quelque part dans notre cerveau et lorsque nous nous souvenons d'un événement, c'est que nous accédons à cette "case mémoire". Un peu comme un ordinateur.

Il n'en est rien. Les neurosciences nous enseignent aujourd'hui que la mémoire fonctionne de façon totalement différente. Nous nous souvenons de ce dont nous nous sommes souvenus ! En d'autres termes, à chaque fois que nous nous souvenons d'un événement, le narratif que nous construisons à cette évocation vient effacer le précédent. Nous gardons en mémoire la dernière façon de mémoriser l'événement et non pas la perception originelle que nous en avons eu. C'est pour cela qu'à chaque fois que nous nous souvenons de quelque chose, le souvenir se modifie un peu, le narratif s'altère d'un rien... et au fil des années, notre mémoire, tout ce qui fait notre vie, n'est plus qu'un long tissu narratif qui n'a en fait rien à voir avec la réalité de ce qu'il nous est réellement arrivé !

Effrayant ! Et réjouissant, car cela nous indique que quoiqu'il arrive, notre passé (sa mémoire) est un mensonge. Autant que ce soit un mensonge choisi !

mardi 26 octobre 2021

Trois savoir-faire complexes à acquérir mais qui vous serviront votre vie entière...

Savoir faire.

Il n'y a pas si longtemps, sur notre Terre, ne rien savoir faire, ou très peu, suffisait. Savoir chasser, savoir cueillir, savoir se défendre... Avec les tribus, il était même possible pour certains de déléguer certains de ces savoir-faire à d'autres plus enclins à les développer au prix de pseudo-pouvoirs magiques, de chamanisme, de pouvoirs de guérison... L'humain n'est pas un être de savoir. Pas à sa source. Il est un être d'être ! Comme tout le reste du vivant, qui n'a pas de but intrinsèque. Le vivant se suffit à lui-même. Être, même si cela en surprendra certains, suffisait, sans plus de buts ou de raisons que cela. Les premiers humains étaient là et cela suffisait à la compréhension de leur destin !

Mais les choses ont changé. Nous sommes devenus une espèce fabulatrice. Nous avons besoin de sens, de début et de milieux et de fins. Nous avons une représentation du monde faite de héros et d'accomplissements, de princesses libérées et de réussites. Nous avons l'argent qui mesure le succès ou la notion de bonheur, qui n'est pas très claire, ni universelle, mais qui représente un autre étalon de mesure pour ceux que l'argent rebuterait ! À cause de cela, nous vivons aujourd'hui dans un monde de savoir-faire. Nous nous définissons par notre contribution à la grande Histoire du Monde que chacun rêve de changer. Changer le Monde, vouloir le changer, c'est vouloir altérer son Histoire, c'est vouloir faire partie du grand narratif commun. Être souvenu. C'est horriblement présomptueux. Le Monde se moque des changements que nous lui souhaitons. Le Monde, lui, continue d'être et de subir ces changements que nous lui imposons par nos modes de vie et non par nos désirs ! 

C'est un paradoxe, mais c'est ainsi.

Donc : savoir-faire...

Pour moi, il en est trois qui résultent de ce long préambule et que vous devriez apprendre le plus vite possible... Aucun des trois n'est aisé à acquérir, mais les trois sont essentiels :

Le premier prend ses racines dans cette nouvelle nature humaine narrative et c'est le savoir-faire de l'écriture. Votre pensée ne sera jamais mieux comprise et transmise que si vous l'écrivez. Que ce soit dans un livre ou dans un blog ou encore des pages de journal intime, écrire est le savoir-faire le plus humainement déterminant de notre époque. Savoir écrire vous place, d'entrée de jeu, dans une catégorie à part, dans la catégorie de ceux qui ont une opinion et qui l'exprime. Écrire, c'est aussi poser concrètement ce que votre esprit vous susurre. C'est donner vie à l'Ether. C'est faire vivre l'idée. 

La seconde lui est proche, bien que fort différente, c'est le savoir-faire de parler ! Parler avec talent et vous voilà connecté, interactif, proche des autres et de ce qu'ils représentent de ressources et de regards. Le sage le dit : la guérison est dans l'autre. Nous ne sommes rien seuls et ne pas être seul s'entend par notre pouvoir de parole, par notre aptitude à parler. À nous dire. 

Enfin, le troisième savoir-faire est celui du changement, savoir changer. C'est le savoir-faire essentiel au progrès, à l'avancée. Sans cette aptitude, il ne reste que l'immobilisme et le néant. Ce savoir-faire présuppose une compréhension de la situation présente et de la situation désirée et de ce qu'il convient de mettre en action et donc de ce à quoi il sera nécessaire de renoncer.


lundi 25 octobre 2021

Newton et Lisa...

Bien sûr échouer fait partie du jeu.

Et bien sûr, c'est au nombre de nos échecs qu'il est possible de mesurer le chemin parcouru et la valeur de nos succès !

Lisa, Pippin, Newton ? Vous connaissez ? Non, pourtant ce sont des produits commercialisés par Apple, une entreprise dont les succès sont partout aujourd'hui. 

Ces échecs, on en parle peu, parce qu'ils sont sur le chemin comme des brouillons, des tentatives pour aller vers ce qui finalement fonctionne et que le plus grand nombre se sent prêt à embrasser et à utiliser ! Mais sans eux, rien ne serait vraiment possible. Ils sont les éclaireurs, les soldats oubliés des combats anciens, ceux qui ont fait le boulot, mais dont personne ne se souvient ! 

Alors en l'honneur de tous les Apple III et de tous les G4 Cube, rendons à nos échecs leur juste place et faisons en sorte qu'ils apparaissent sur la photo de famille ! Sans eux, rien ne serait possible !





 

vendredi 22 octobre 2021

Quand la machine prend tout...

Nous en parlons, de ce qui va finir par advenir, de cet avenir qui pointe au loin avec ses promesses et ses défis. Et puis parfois, ce que nous avions envisagé, mais qui semblait improbable, trop loin dans le futur ou simplement impossible, se produit !

À ce chapitre, il y a tout ces endroits où les machines vont nous remplacer, agir à notre place, travailler pour nous : les caissières, les chauffeurs, les livreurs, et j'en passe, toutes ces professions qui vont lentement s'éteindre, sous nos yeux, parce que des robots ou des Intelligences Artificielles prendront le relais...

Il y a un endroit où je me et je nous pensais à l'abri, c'est celui de l'art ! Comment une machine ferait-elle de l'art, puisque l'art est ce que produit l'humain. La machine n'étant par définition pas humaine, elle n'a pas accès à ce qui fonde et qui définit l'art... et pourtant, il semblerait que partout où il est laissé un centimètre de doute sur la dimension artistique de l'activité en question, la machine s'impose et c'est le cas pour le doublage !

La machine sera bientôt capable de doubler vos films et vos séries sans la participation d'aucun acteur, sans autre support que la performance de l'actrice* originelle ! Cela n'est pas de la Science-Fiction et déjà certaines séries ont été doublées de la sorte pour Netflix Espagne, comme nous l'apprend cet article de Slate

On peut rétorquer que le doublage n'est pas de l'art. ("N'est plus..." serait plus juste de mon point de vue, certains doublages des années 70 étaient remarquables d'inventivité. Le doublage aujourd'hui n'est plus grand-chose, hélas...). Mais tout de même... Au-delà du fait que cela va priver de nombreuses actrices* et donc artistes de leur seul moyen de subsistance, il y a la question de savoir jusqu'où ira la machine ? Jusqu'où nos métiers, tous nos métiers, sont menacés et ce qu'il nous restera pour combler ce besoin de rester utile, d'investir nos efforts et notre créativité pour nous réaliser... et enfin, de quoi allons-nous vivre, si travailler nous est enlevé ?

Il est grand, grand, grand temps de penser à la juste répartition de la richesse créée par les machines. Il est temps de penser à remettre en question le travail et son importance dans nos existences et dans nos sociétés... Il y a un débat qui peut sembler philosophique au premier abord, mais qui ne l'est pas tant que ça : l'humain ne travaille pas depuis si longtemps que cela et travailler n'est peut-être pas si crucial et déterminant que cela ?!


*Dans ce blog, afin d'éviter l'écriture inclusive qui n'est ni élégante ni généralisée au moment où j'écris ces mots, le féminin aura dorénavant la préférence, lorsque le mot appelle le genre. Ainsi, j'écris"l'actrice", plutôt que "l'acteur" ou que "l'acteur ou l'actrice" ou encore "l'actrice ou l'acteur"... Sans autre raison que d'apporter un peu d'équilibre... 

jeudi 21 octobre 2021

Ce qui fait un dirigeant, un vrai !...

Leader.

Dirigeant.

Qu'est-ce que cela représente, quelles sont ou devraient être les réelles qualités de ceux qui sont à la tête de nos organisations ?

Le leader est un facilitateur. Il est quelqu'un auprès de qui l'on se sent grandi, plus fort, plus intelligent.

Le leader n'est pas un manageur, un ordonnanceur, un organisateur... Non, un leader est le porteur d'une vision. Il est celui qui voit et dont la mission est de transmettre cette vision pour que celle-ci soit partagée, acceptée, embrassée par toutes et tous afin que toutes et tous contribuent à sa réalisation !

Par définition, le leader est un communicant. Un facilitateur. Un créatif. Il est celui qui crée les conditions propices à la réalisation de sa vision. Il ne sait pas faire, il ne sait qu'aider à faire. C'est pourtant l'un des savoir-faire les plus rares qui soit !

mercredi 20 octobre 2021

Le tissu de nos vies...

L'humain est fait de ses habitudes. La vie que nous menons est structurée autour de nos habitudes. Nous sommes nos habitudes et nos habitudes sont faites des choix que nous faisons jour après jour, heure après heure. 

Quels sont ces choix et vers quelles habitudes mènent-ils devient dès lors une question fondamentale dans la façon dont nous souhaitons vivre nos vies ?

Le problème avec les habitudes, c'est qu'elles sortent du champ de notre conscience. Elles mènent nos vies à notre insu. 

D'où, une fois de plus, l'importance de rajouter de la conscience à nos actions...


mardi 19 octobre 2021

A quand la fin du monde ?

J'ai évoqué hier la fin du monde, car oui, cela peut sembler radical, mais la fin du monde est proche... 

... à l'échelle de l'univers...

Il est fort probable qu'aucun d'entre nous ne verra le monde s'achever... Même si l'effondrement sur lequel j'écrivais hier, est une possibilité, il est une autre possibilité : celle que nous nous sortions de ces difficultés et que nous continuions d'avancer. Pour moi, cette deuxième hypothèse est la plus probable. Nous sommes une espèce maline, adaptative, très adaptative et nous allons trouver une solution aux problèmes que nous avons créés !

Pourtant, je trouve qu'il serait présomptueux de s'inquiéter de ce que le monde va se terminer. Cette fin est écrite et ce n'est pas de savoir si le monde va s'achever, mais bien quand cette fin se déroulera. Tout finira. Rien n'est éternel, pas même l'univers qui nous abrite et dans lequel nous naviguons à des vitesses défiant l'imagination. 

Devant l'inéluctabilité de cet avenir, il est aussi possible de se détendre et de considérer que si cette fin devait arriver plus tôt que plus tard, ce ne serait qu'une légère anticipation d'un phénomène prévu et connu !

lundi 18 octobre 2021

LE savoir-faire nécessaire en cas d'effondrement...

On parle beaucoup d'effondrement, des difficultés à venir, de ce que notre espèce a engendré et du prix qu'elle va devoir payer, contraignant au passage tout le reste du vivant à passer à la caisse avec elle ! On en parle et malheureusement peu de choses sont faites pour éviter le pire... 

Alors, en cas d'effondrement, qu'elle est la compétence la plus importante pour votre survie ? Qu'est-ce que vous devriez apprendre, savoir, connaître en priorité pour garantir que vous allez bien traverser ces temps difficiles ? 

Ce n'est pas de savoir construire un abri ou purifier une eau contaminée ou encore tailler du silex... C'est...

Votre capacité relationnelle.

Les survivalistes le savent et ne savent que ça : ils ne sont rien seuls. Pour survivre, comme cela fut le cas pendant des millions d'années pour les individus de notre espèce, il fallait faire partie d'un groupe, d'une tribu. Sans ce groupe, la mort était assurée. Sans un groupe, en cas d'effondrement, la mort sera certaine. Nous sommes une espèce grégaire et non solitaire. Dormir seul et isolé et c'est la certitude d'être agressé, volé, molesté... Évoluer seuls et nous formons une proie facile, tandis qu'un groupe de 10 à 15 individus, équipés, se soutenant les uns les autres, et dormir devient possible grâce à des tours de garde, et nous faisons masse, notre sécurité est assurée et avec elle notre survie... Bref, vous voyez le tableau.

La capacité relationnelle est une aptitude. Cela s'apprend. Et comme tout ce qui concerne l'effondrement : cela s'apprend maintenant ! Attendre et il sera trop tard !

Bonne fin du monde à tous !

vendredi 15 octobre 2021

La science et les histoires...

Le problème est bien le suivant : la méthode scientifique n'a rien d'un narratif et c'est bien pour cela que l'humanité l'a inventée !

Pendant des millions d'années, les explications à la couleur du ciel, aux volcans, aux marées, au vol des oiseaux, et à tous les phénomènes terrestres que nous cotoyions, étaient fait de narratifs, des récits extraordinaires sortis de nos imaginations pour donner du sens et de la cohérence à notre monde.
Puis est arrivée la science qui a remis en question tous ces narratifs et nous avons appris à changer notre représentation des choses, a envisager de possibles réalités partagées par tous et comprises de tous.

Le problème, c'est que nous continuons de fonctionner par les histoires que nous nous racontons et lorsque la science nous montre le chemin, l'expression de La réalité, nous lui préférons bien souvent nos histoires, qui sonnent tellement plus naturelles à nos oreilles...

jeudi 14 octobre 2021

Pour en finir avec les nuls en musique !

Et voilà que cela recommence ! Et cette fois dans la bouche de l'une des personnes les plus intelligentes que je connaisse et surtout l'une des plus en conscience de par sa profession de la question de l'apprentissage, des sciences cognitives et de la psychologie !

Ce que j'ai entendu : "J'aurais tellement aimé être pianiste, c'était mon rêve, à chaque fois que j'entends du piano je suis pris par une émotion extraordinaire, mais ce n'est pas mon truc, j'ai bossé le piano pendant 6 heures par jour, parce que je suis extrémiste, et rien, mais alors absolument rien ! Dire "Si tu veux, tu peux !" il n'y a rien de plus faux et de plus absurde !... " 

Alors...

Si une personne de ce calibre embrasse une croyance de ce type, c'est que cette croyance trouve un écho particulier en nous, qu'elle a fini par faire partie de notre inconscient collectif et qu'elle mérite une attention particulière. Je ne l'ignore pas, mais sans doute souhaitais-je que ce ne fût plus le cas. 

Et cela me remet face à ma mission !

Si je reprends les termes de notre conversation, la croyance que la musique n'était pas accessible venait du fait qu'après des heures de travail, le résultat n'était pas au rendez-vous.

Il faut poser deux choses : 

- Un, ce que serait ce rendez-vous, autrement dit, qu'est-ce que ce serait que d'être un "bon pianiste" et deux, ce que veut dire : "travailler comme un fou" ou "travailler six heures par jour". Autrement dit : poser ce que "travailler" veut dire !

Qu'est-ce qu'un "bon pianiste" ? Si vous visez, lorsque vous vous embarquez dans le voyage musical de devenir Mozart, il est évident que vous allez au-devant de déconvenues. Pour les éviter, il convient de fixer des rendez-vous d'étape. Dans un mois, désirer jouer tel ou tel morceau avec suffisamment d'aisance est un objectif qui peut sembler raisonnable. Qui vous dira quel objectif est raisonnable ? : votre professeur, votre coach musical ! C'est pour cela qu'il est important de bien le choisir. Ce que vous recherchez en l'occurence ce n'est pas un bon pianiste, mais un bon professeur. Quelqu'un qui cale avec vous des objectifs bien choisis, pertinents et qui accompagne vos progrès, qui vous les montrent, qui vous stimule ! Car qui que vous soyez, vous allez progresser. C'est une évidence. C'est une certitude. Et ce sont ces progrès, même modestes, qui vont stimuler votre envie de continuer et de devenir, chaque jour un peu plus : meilleur. 

Deuxièmement, qu'est-ce que "travailler" ? Vous n'avez pas besoin de travailler 6 heures par jour pendant des décennies pour devenir un très, très bon pianiste. Vous avez besoin de travailler in-te-lli-ge-mm-ent ! Il y a pléthores d'études sur la manière de travailler de façon à progresser, quel que soit le domaine choisi. En gros, le travail doit être intense : au moins deux à trois heures quotidiennes pour un grand débutant, mais cela ne suffit pas ! Il faut aussi travailler de façon "intelligente", c'est-à-dire se concentrer sur ce qui marche, ce qui permet de progresser. L'expression consacrée dans le landerneau de la pédagogie est : "deep and deliberate practice", qui nous vient des travaux de Anders Ericsson, que vous trouverez sans problème sur le Net. 

Une fois ces deux dimensions posées, je puis vous assurer que, qui que vous soyez, quelles que soient les croyances sur votre niveau musical qui sont les vôtres, vous pourrez jouer du piano. Peut-être pas comme Mozart ou les sœurs Labèque, mais à un niveau qui vous donnera d'immenses satisfactions, j'en suis persuadé...

mercredi 13 octobre 2021

Une définition de "la confiance en soi"...

Qu'est-ce que la confiance en soi ?

S'il est un concept difficile à définir c'est bien celui-là ! 

Est-ce une qualité, un état d'être, un sentiment, une émotion, un objectif ? Comment la mesure-t-on ? Comment se dire "confiant en soi", comment jauger d'un niveau suffisant d'estime de soi pour avancer dans un projet, dire ce que l'on a à dire sans douter de la pertinence de l'intervention ?

S'il est acquis qu'avoir confiance en soi est une donnée importante de notre épanouissement, la question se pose de savoir comment s'améliorer dans un domaine dont la définition même est difficile, alors que tout le monde en parle et que la littérature sur le sujet est abondante...

Il est possible, je le pense, de poser une définition simple de ce qu'est la confiance en soi. Je l'ai lu ici ou là, certains de mes maîtres et mentors ont posé cette définition en moi et si je sais qu'elle n'est pas entièrement de moi, je ne saurais dire précisément à qui je la dois, mais plus j'avance sur les sujets de performance individuelle et de prise de parole en public, plus cette définition me semble pertinente.

Ainsi, la confiance en soi pourrait se définir ainsi :

"La capacité à satisfaire ses désirs propres par soi-même"

La confiance en soi se définit donc par une performance : être capable de... , puis par l'expression d'un désir, d'un objectif : savoir ce que je veux dans l'existence et enfin par l'expression et la conscience d'une autonomie, d'une aptitude propre à soi à se mettre en marche, à avancer et à prendre des décisions.

Si ces éléments sont en place, alors l'attitude ainsi créée est celle de quelqu'un qui a confiance en lui. Sinon, au travail !

mardi 12 octobre 2021

Pour un peu de vents favorables !

Lorsque nous nous lançons dans une aventure, que ce soit musicale, entrepreneuriale, relationnelle, il peut être utile de se demander, avant d'aller plus loin ce que nous en attendons, là où nous souhaiterions nous retrouver dans quelques années de là.

Préciser ce pour quoi nous faisons un choix peut éviter bien des désagréments ! Celui notamment de réaliser que nous nous battons depuis des années pour quelque chose que nous ne désirons pas vraiment, ou que sur le papier, cela semblait beau et clinquant, mais qu'à la réflexion il n'y a là pas grand-chose de désirable !

La notion de "réussite" est une notion éminemment subjective et la société abonde en injonctions, parfois contradictoires et en modèles de réussites... Sont-ce les nôtres ? Sommes-nous prêts à tous ces sacrifices pour quelque chose que nous ne voulons pas au plus profond de nous-mêmes ?

Où vais-je ? Et suis-je content de cette destination ? Sont là deux questions qui valent le coup d'être posées !

lundi 11 octobre 2021

"Terribles" effets secondaires du vaccin Covid !

Je pose cela ici car le sujet, s'il n'est pas intemporel, est un sujet qui touche à une multitude d'autres préoccupations, qui elles le sont !

Comme beaucoup, je me suis montré très sceptique sur le vaccin contre le virus Sars-Cov-2. Très sceptique, avec dans mon entourage (très) proche des réactions assez sévères, voire alarmantes... et pourtant, j'ai finalement décidé de franchir le pas. Mon calcul était assez simple : je préfère mourir de quelque chose que j'aurais choisi (le vaccin), plutôt que de quelque chose de subi (la Covid).

Je suis donc vacciné. J'ai mon passe sanitaire et je l'arbore fièrement et avec une touche d'amusement à chaque fois qu'il m'est demandé, parce qu'au fond de moi je comprends parfaitement tous ceux que cela touche, heurte et dérange. J'étais à leur place et j'ai embrassé tous leurs arguments ! Avant d'en changer !

Et puis, quelques semaines après l'injection de la deuxième dose du vaccin Pfizer, des symptômes sont apparus... intéressants... Je souffre depuis de nombreuses années de douleurs articulaires, au poignet, aux genoux et à la hanche, j'ai constaté que ces douleurs s'étaient estompées. Que je pouvais de nouveau faire des pompes sans m'inquiéter de mon poignet gauche... que je pouvais monter les escaliers sans trop sentir ma hanche gauche... 

J'ai aussi constaté, lentement, une hausse de mon niveau d'énergie et alors que je lisais dans la presse à quel point tout le monde se sentait fatigué, je me sentais en pleine forme, prêt à attaquer plein d'espoir cette période post-Covid... qui se profile, en partie au moins grâce à la vaccination

J'en ai bien sûr parlé à mon médecin qui ne voit, a priori, aucun rapport entre mon état de grâce, la fin de mes douleurs, mon énergie retrouvée et le vaccin. J'ai bien sûr informé la plateforme qui recense les effets secondaires de mon état ; la personne que j'ai eue au bout du fil s'est montrée souriante, agréable, et un rien condescendante tandis qu'elle m'expliquait que la plateforme ne recensait que les cas graves et douloureux. Mes symptômes heureux n'intéressaient pas le corps médical. Il n'y a d'ailleurs aucune nomenclature pour les effets secondaires "sympathiques". 

Alors voilà, je suis un heureux du vaccin. Personne n'en parle. Et j'avais envie de le faire. Rien n'est prouvé bien sûr et je ne suis pas médecin, mais pour moi c'est donc "Go Pfizer!", "Spike for ever!", #amoila3emedozz !!...

La peur est un choix, une habitude, et peut devenir un mode de vie. La mort se cache derrière toutes nos actions. L'angoisse aussi. Nous pouvons choisir de vivre dans cette peur ou choisir de vivre dans l'espoir, dans l'envie et le goût des autres et de demain. Toujours dans le respect des uns et des autres.

vendredi 8 octobre 2021

Pour en finir avec les nuls en maths !

J'entends encore bien souvent des gens me dire, que ce soit au cours de mes formations ou au fil de conversations, qu'ils se savent nuls en mathématiques. 

Cela tombe comme une sanction, comme un état d'être, ils sont nuls en mathématiques (verbe être) et il n'y a pas de salut, pas de réparation possible à cette injustice. C'est ainsi. Ils sont nés affligés de cette tare terrible et le resteront sans doute jusqu'à leur dernier souffle. 

Tout d'abord, j'ai tout de suite envie de leur répondre : "Et alors ?"...

Les mathématiques, à bien y regarder et à moins de vouloir devenir chercheur, physicien ou... mathématicien, cela ne sert pas à grand-chose ! Tout juste si nous avons besoin pour nos vies de tous les jours de quelques notions d'algèbre et de quelques fondamentaux de géométrie... mais pour tout le reste, les mathématiques sont parfaitement inutiles à homo sapiens. Ils s'en passent ou laissent encore le plaisir de cette pratique à ceux que cela passionne ! Donc, être nul en mathématiques, me semblerait autant une sanction que de dire : je suis nul en latin ou encore nul en zoologie ou en pédopsychiatrie !... Autant de domaines et de matières importantes, mais que personne regrette de ne pas posséder ! 

Alors pourquoi les mathématiques continuent-elles de nous hanter de la sorte. Parce que nous avons voulu, dans le système d'éducation qui est le nôtre, faire de cette science une sorte de maître étalon de nos capacités à la logique, à la compréhension de concepts, à la structuration d'une pensée et d'un raisonnement. Et c'est absurde !

Les mathématiques ne sont que les mathématiques et si vous n'aimez pas cela et si vous vous sentez nuls, cela n'altérera en rien votre capacité à raisonner quand il le faudra, à comprendre des concepts complexes lorsque la situation l'exigera et à mener une vie intéressante, intelligente et complète ! Il ne vous manquera rien ! Rien de plus qu'il ne vous manquerait si vous finissiez vos jours sans avoir jamais fait de piano, de mandoline, de viole à roue ou sans avoir pratiqué la pêche à la mouche ou le skate-board...

Message à tous les recalés des mathématiques : ce n'est pas grave !

Je me demande encore pourquoi il m'a fallu, par exemple, apprendre à faire des intégrales triples dans mon parcours de lycéen... sans doute les heures les plus inutiles et les plus gaspillées de toute ma vie !

Tandis qu'au lieu de perdre mon temps, il aurait été tellement plus intelligent et socialement pertinent de m'apprendre à faire de bons choix, à décrypter et repérer la propagande, à comprendre les mécanismes sociaux, à interagir sainement avec mes pairs, à apprendre la force du réseau (du networking), etc. etc. etc...


jeudi 7 octobre 2021

Dans quelle zone êtes-vous ?

En finir avec sa zone de confort !!

Pour un joueur de football, l'objectif est simple... atteindre un club de première division ! Je ne suis pas un spécialiste, mais je suppose que c'est là le Graal. Jouer dans la cour des grands !

Pour atteindre cet objectif, il me paraît évident que le chemin est fait de challenges, d'inconfort, de prise de risque. Savoir se vendre, se montrer, travailler à sa technique, à son image... Et puis, un jour, pour les meilleurs, les plus investis, ce jour arrive : un contrat avec le PSG, avec un grand club... et quelques millions à la clé !

Quelques millions...

Pour beaucoup, ces millions suffisent. Le jeu devient alors : se maintenir, tenir... retrouver le confort, retrouver quelque chose qui ressemble à une situation où le challenge et le risque et la prise d'initiative n'est pas quotidienne ! Et c'est le retour à la case confort.

Et pour d'autres, quelques millions ne signifient rien. Ce qu'ils veulent c'est Tout ! Le succès, devenir ultra-célèbre, s'installer dans une maison à plus de 45 millions d'euros, sortir de la norme en tout et pour tout ! Ceux-là n'ont pas d'autre choix que de sortir de leur zone de confort et ne jamais la retrouver. 

Ces gens-là, nous les connaissons tous, parce que leurs noms sont tout en haut de l'affiche... 

mercredi 6 octobre 2021

Ce qui nous fait tous trembler !

Hier, devant une foule de jeunes et beaux étudiants et bien sûr, de jeunes et belles étudiantes je propose un exercice. Un exercice qui, comme tous les exercices que j'ai dans ma botte est inconfortable. Parce qu'inconfortable veut dire progrès ! 

Et je propose cet exercice sur la base du volontariat ! Progresse qui veut, avance qui veut ! Choisissez-vous vous-mêmes, traversez l'inconfort et progressez ! Un bon deal !

Combien se sont lancés dans l'aventure ? Zéro !

Le trac, le stress, l'inconfort agissent comme des barrières à la découverte que nous pourrions faire de nous-mêmes. Nous sommes tellement occupés à conserver ce status quo interne, ce sentiment de sécurité, que nous en oublions que tout apprentissage exige l'inconfort et le challenge ! Et nous attendons, résignés, d'être celui qui sera désigné pour faire l'exercice, pour prendre en main ce projet, pour prendre plus de responsabilité !

Allez les chercher ! Choisissez-vous vous-mêmes ! Et tremblez ! C'est normal...

mardi 5 octobre 2021

La recette pour fabriquer un génie !

La vérité, et elle n'est pas si simple à entendre et à accepter, est sans doute que Mozart a eu de la chance. Beaucoup de chance.

Pour lui, les étoiles, toutes les étoiles étaient alignées. Pour lui, non seulement sa volonté, son travail, son investissement n'ont montré aucune faille, mais encore tout le reste a fonctionné, tous les autres éléments se sont montrés favorables... et parce que rien n'a manqué, pas une once de chance, de travail et de circonstances heureuses, est né un génie...

Un tel alignement d'étoiles ne se produit que rarement. Cela est même à ce point rare qu'il serait absurde d'attendre pour nous même qu'un tel prodige se produise... aussi, il ne s'agit pas de vouloir atteindre au génie, mais il est juste de fournir tout le travail sur lequel nous avons un impact, que nous pouvons maîtriser... Le reste appartient aux étoiles, à la chance, aux circonstances...

Elles vous seront peut-être favorables. Peut-être pas. Mais cela n'empêchera en rien votre bonheur ! 



lundi 4 octobre 2021

Un orateur et un chef !

Vous voilà au restaurant.

Vous commandez une entrée, un plat, un dessert... et au moment de recevoir votre commande, vous constatez que tout est trop salé, que le dessert arrive avant l'entrée, que rien de ce dont vous aviez envie et besoin ne vous arrive !

Bien sûr, vous vous plaigniez au responsable. Ce dernier vous répond que le chef préfère ses préparations ainsi et qu'ici la cuisine est faite pour faire plaisir au chef et qui si cela ne vous plaît pas, il vous est tout loisir d'aller manger ailleurs. Ici, la star, c'est le chef, pas le client !

Lorsque vous préparez une présentation ou un speech, pensez à vous-même comme à un chef qui aurait pour désir de contenter ses clients et qui s'oublierait totalement dans le processus !

Un bon speech est là pour votre auditoire et non pour vous.

Un bon orateur et un bon chef qui sait ce que veut le palais de sa clientèle !

vendredi 1 octobre 2021

Petit exercice pour aujourd'hui !

Savoir écouter et savoir ne faire que cela : peut-être un bon exercice pour nous tous aujourd'hui.

Lors de votre prochaine conversation avec un proche, un collègue, un ou une amie : se taire. N'être que dans l'écoute, prendre son point de vue dans toute sa richesse. Rester concentrer sur cette personne et se mettre pleinement à son écoute, à son service... Ne relancer que par des questions, des regards interrogateurs, des "hmm hmm"...  Et constater ce que cela produit... 

Je ne serais pas surpris que vous soyez surpris !