vendredi 26 février 2021

L'insoutenable réalité !

Il est possible que la chose la plus difficile que vous ayez à accomplir dans l'existence soit d'agir comme vous l'entendez et non comme la tribu vous le demande.

Il est une réalité flagrante dans le monde dans lequel j'évolue et cette réalité veut que les présentations ne sont pas écoutées. Les statistiques sont criantes : 75% du temps passé en présentation correspond à du temps durant lequel l'auditoire décroche, pense à autre chose ou fait autre chose. C'est la réalité.

Qu'est-ce qui fait alors que personne ne semble s'en émouvoir ? Qu'est-ce qui pousse ainsi la plupart des gens à ne pas voir la réalité, voire à ne pas l'accepter. 

La résistance au changement !

Pour être entendu et écouté, du début à la fin, il faut accepter d'agir d'une manière différente de celle des autres. Il faut accepter l'idée de dire non : non je n'ai pas de slides, non je ne vous donnerai pas mes slides, non je n'ai rien à projeter, non, non, non et non !

Mais savoir dire non quand tout le monde dit oui est difficile, perçu comme risqué et diffuse un doute insidieux... Et s'il ne valait pas mieux rejoindre le rang, quitte à ne plus voir la réalité, quitte à agir d'une façon qui ne produit aucun résultat et qui s'avère totalement contre productive !

S'il est une chose importante, c'est bien celle là : voir la réalité, accepter la réalité et travailler à partir de la réalité... et non comme on souhaite vous voir travailler pour maintenir le statu quo...

jeudi 25 février 2021

Pas besoin d'être écrivain pour écrire !

Ecrire correctement, d'une écriture lisible, dans un style compréhensible et pertinent fait partie de votre job. Il ne vous viendrait pas à l'idée de dire que vous n'êtes pas un écrivain et que par conséquent vous n'écrivez pas ou mal.

Il en va de même avec votre communication. Cela fait partie de votre job. Affirmer que vous n'avez pas le temps, que vous n'êtes pas conférencier et que cela explique et excuse le fait que vos présentations ne sont pas captivantes et convaincantes ne tient pas la route. 

Communiquer est important, crucial, tout aussi important que votre capacité à écrire. 

Il est peut-être temps de mettre les deux à niveau !

mardi 23 février 2021

80/20

On la connaît, la fameuse règle des 80/20...

Elle est partout et pourtant, nous ne l'utilisons pas assez. 

80% de nos conversations n'utilisent que 20% du vocabulaire de notre langue. Qu'est-ce que cela dit de notre désir d'apprendre une nouvelle langue ? : le vocabulaire nécessaire pour engager une conversation se voit fortement réduit d'un coup d'un seul. Il ne reste alors plus qu'à trouver la liste de ces mots et une bonne partie de l'affaire est dans le sac.

Les opportunités de visualiser la montagne non pour une immensité qu'il semble bien difficile d'avaler mais pour 20% seulement de sa hauteur sont nombreuses. A nous de les découvrir dans tous les apprentissages et les objectifs que nous nous fixons !

 

lundi 22 février 2021

Comment rester conscient à chaque instant ?

Tout ce qui améliore, affine, cisèle votre conscience est bon à prendre.

Une passion pour la voiture et la rue ne vous apparaîtra plus jamais de la même manière. Les voitures, leurs modèles, leurs années, leurs mésaventures... et votre environnement quotidien devient un livre ouvert sur toute une succession d'histoires...

Une passion pour le vêtements et ceux qui vous croisent changeront à jamais. Vous ne verrez plus des inconnus à peine remarqués, mais une succession de choix, d'assortiments de couleurs, la plupart du temps à peine réfléchis, mais si intéressant à noter et parfois dont il vous sera possible de vous inspirer. Les gens les mieux habillés viennent du Japon. Je le vois tous les jours. les Japonais sont les plus forts à assortir leurs vêtements, à s'inspirer d'une histoire et d'un style qui n'est le leur que depuis quelques décennies ! Une autre histoire fascinante (Lire Ametora, pour ceux que cela intéresse !!)

La conscience se nourrit de vos goûts et de vos passions, mais elle transforme les choses, elle nous rend attentif, désireux du reste du monde plutôt que dans l'évitement !! 


vendredi 19 février 2021

Qu'est-ce qu'une interrogation écrite ?

Vous êtes allés à l'école ? 

Si vous parvenez à lire ces lignes, il est probable que l'école soit la principale responsable de l'acquisition de cette aptitude. 

Je ne sais pas pour vous, mais pour moi et dans mes souvenirs, les interrogations écrites gardent une place particulière. Des moments difficiles pour la plupart !

Pourtant, une interrogation écrite n'est rien d'autre qu'un exercice de mémoire ! Il ne s'agit pas de savoir si tel ou tel concept est compris, intériorisé et acquis. Non, ce qu'une interrogation écrite révèle principalement, c'est la capacité des élèves à mémoriser, puis à régurgiter un savoir, une formule, une façon de raisonner. Avant de l'oublier dans la plupart des cas !

Cette aptitude à mémoriser puis à régurgiter et enfin à oublier ne m'a jamais, pour ainsi dire, été utile dans ma carrière professionnelle. 

Pourtant, la plupart de mes professeurs jugeaient que j'avais du potentiel, que j'avais une belle sociabilité, de l'humour, une intelligence qui apparemment ne se souciait guère de mathématique, mais une vivacité d'esprit remarquable... Pourtant, de ces capacités, on ne m'a jamais gratifié sur mes bulletins scolaires ! Des capacités qui pourtant ne cessent de me servir dans mon environnement professionnel, sur lesquelles je n'ai cessé de m'appuyer pour négocier, comprendre, interagir et réussir dans mes entreprises, voire pour réussir dans ma vie ! 

Il y a plus de trente ans maintenant, on pouvait dire que ça n'allait pas trop fort pour moi à l'école. Je dirais, avec recul, que je faisais parti des meilleurs élèves. C'est la grille d'évaluation qui n'était pas la bonne ! Ce qui me désole, c'est de voir que trente ans plus tard, cette grille d'évaluation n'a pas tellement changée...

jeudi 18 février 2021

L'excellence et ses conséquences

Le goût de l'excellence est quelque chose qui s'entretient. Qui s'acquiert et s'entretient.

Une fois arrivé quelque part sur ce chemin, il est difficile de faire marche arrière. Difficile d'accepter de revenir aux anciens standards.

Je pourrais aisément présenter ou animer une formation comme je le faisais il y a dix ans. Ce serait même sans doute plus facile : moins d'exigence, moins de matériel, plus d'à peu près... Mais non, le standard est là et il n'est plus négociable. Je ne peux plus travailler à la moitié de ce dont je me sais capable !

Idem avec le vêtement, une fois conscient de ce qu'il représente et du plaisir qu'il y a à être dans un rapport conscient au vêtement, il devient difficile de sortir mal fagoté, de passer une journée sans s'"habiller"... Une petite voix susurre : quelque chose ne va pas... quelque chose ne va pas... et cette petite voix, c'est la voix d'un goût qui s'est affirmé au fil des ans et le bon goût ne revient pas en arrière, il pose une exigence. Les gens qui ont du style, quel qu'en soit la nature, même si quelqu'un dont le style est affirmé saura l'être dans tous les domaines de sa personnalité, sera bien habillé tous les jours de l'année.  Non parce que cela représente un effort ou une futilité, mais parce que c'est devenu une évidence, une nécessité : la quête d'une certaine harmonie.

Et cela vaut pour tout dans l'existence : une fois entouré de gens d'exception, difficile de revenir aux crétins de nos adolescences ! Une fois le goût du bon chocolat dans la bouche, difficile de revenir au Poulain, fut-il lui aussi issu de notre adolescence.

Bref, l'excellence est un choix. Un choix qui n'est pas sans conséquence !! Il pose un standard dont il est difficile de se départir.

mercredi 17 février 2021

L'univers dans une rencontre...

Il y a une semaine environ, je me promenais dans Paris. Alors que je remontais la rue Saint Denis, aux abords de la Canopée, une pensée me saisit : tous ces gens que je vois, tous ceux-là que j'ai dans cet instant sous les yeux, c'est sans doute la première et la dernière fois que je les vois. Toutes ces existences que nous côtoyons et dont le nombre nous dépasse tient dans ce constat : nous nous croisons sans vraiment nous voir et nous ne nous recroisons jamais !

Un simple constat. Une simple prise de conscience !

Jusqu'à ce jour ! Je suis dans le métro, ligne 14 et un jeune homme dessine devant moi. Je vois son pantalon de survêtement gris, ses sneakers noires, son bonnet gris, sa parka sombre et son logo fait de deux triangles inversés. Il passe des traits bleus dans la chevelure de ce qui ressemble à une jeune femme, dessinée façon manga. Il range son feutre bleu et sort de sa poche un autre feutre, rouge celui-là et commence à colorer la veste de la jeune femme. Je souris et pense à sa poche chargée de feutre de toutes les couleurs, à son bloc qui est rempli de croquis de la sorte, à ses gestes précis... je pense même rester dans la rame juste pour le regarder et profiter encore de cette expérience ASMR ! (Pour ceux qui ne connaissent pas, googlez-moi ce mot !)...

Mais, le métro s'arrête  - Bibliothèque François Mitterand et le jeune homme range son feutre et sort en même temps que moi. Nous nous séparons pour jamais. C'est ainsi. Je n'y pense même pas !

Parti pour une promenade, le froid me retient. J'ai les mains congelés et je préfère abandonner ! Après trois heures de marche, je pars en quête d'un métro. J'arrive Place d'Italie et choisi de prendre la ligne 5. Je parie sur le fait qu'il me faut rester en queue de rame pour gagner un peu de temps à l'arrivée... puis après 5 minutes, je réalise que je dois être en tête de rame et commence à marcher vers l'avant.

Je m'assois sur un strapontin. Et le voilà ! Le même jeune homme. Le même bonnet, le même survêtement, les mêmes sneakers. Il passe devant moi sans me reconnaître. Il va son chemin.

Il ne passe rien d'autre. La probabilité pour que je revoie ce jeune homme était proche de zéro. Elle était déjà faible que je le remarque seulement. La probabilité pour que nous nous recroisions, à des kilomètres d'intervalle, était proche d'une sur des millions... Mais, cela a eu lieu. Un miracle de l'inutile. 

Le hasard foisonne de mystère et le monde est rempli d'émerveillements. De ces minuscules agissements du destin qui ne disent rien, qui n'expliquent rien, mais qui me font me demander : pourquoi ? 


mardi 16 février 2021

Si nous passions des heures à lire l'annuaire !

Avant de parler, de faire une présentation, de vous lancer face à votre auditoire, demandez-vous si un document que vous leur remettriez ne serait pas suffisant. Cette présentation que vous vous apprêtez à produire est-elle vraiment, mais vraiment utile ? Nécessaire !

Si vous pouvez atteindre votre objectif sans leur parler, pourquoi ne pas vous en contenter ?! Pourquoi perdre ce temps précieux à leur lire quelque chose qui pourrait seul les conduire à l'action que vous souhaitez ?

Souvenez-vous, lorsque le facteur venait remettre l'annuaire, il ne perdait pas son temps à présenter l'annuaire... "Voici l'annuaire, je vais vous en lire une centaine de page pour que vous en cerniez toute la pertinence !!". L'annuaire se suffit à lui-même, les gens savent lire et aller chercher l'information dont ils ont besoin !

Assurez-vous que ce n'est pas le cas pour votre présentation ! Ne leur lisez pas l'annuaire. C'est ennuyeux et inutile ! 

lundi 15 février 2021

Agile ? Vraiment ?

Difficile d'avoir un entretien en entreprise aujourd'hui sans qu'il soit à un moment ou à un autre question d'agilité !

L'agilité pour ceux qui l'a pratiquent au quotidien, c'est un sac léger, c'est de la souplesse de mouvement, c'est de la liberté d'action, c'est la possibilité de choisir d'aller à droite alors que seule la gauche avait été envisagée !

Rares sont les entreprises qui puissent réellement prétendre à ce désir d'agilité parce que cela demanderait de revoir les fondations mêmes de ces organisations qui sont pour la plupart construites de ciment armé quand il faudrait le tissu d'une tente ! Parce que les règles mêmes qui les régissent sont inscrites dans le marbre, quand il faudrait le trait fin d'un critérium ! 

Reste les individus. Reste la possibilité de donner à une équipe, quelques personnes, ce statut tant envié. Celui d'aller au devant, de partir à l'aventure et de vraiment se comporter avec agilité... 


vendredi 12 février 2021

Pourquoi la distraction ?...

Nous sommes tous distraits. La distraction est le mal de cette décennie ! 

Intéressante racine de ce mot : dis-traction. Quelque chose qui nous place en dehors du juste mouvement ! 

Pour comprendre la distraction, il est d'abord important de comprendre la traction ! Pourquoi faisons-nous ce que nous faisons et pourquoi est-il si important pour nous que ces choses soient faites ! 

Nous faisons parce qu'au fond de nous-mêmes, nous ne savons pas ne pas faire ! Ne pas faire, c'est à dire s'ennuyer, ne pas agir, créé en nous un profond inconfort. Nous n'aimons pas ne rien faire parce que ne rien faire revient à ne pas améliorer notre capacité à survivre ! Nos gènes nous rappellent par cette sensation d'ennuie que le jeu qu'ils ont joué pendant des millions d'années était un jeu de survie et que cette survie passait par une forte traction : bouger pour aller chercher plus de nourriture, de meilleurs outils, de meilleurs silex, une meilleure caverne. Et tout cela pour augmenter notre espérance de survie. 

Aujourd'hui, cette survie est acquise pour la plupart d'entre nous, sous nos latitudes... et nous reste cette sensation d'inconfort. La traction n'est plus si évidente, mais l'inconfort qui nous en éloigne est toujours présente... alors nous tentons d'éviter l'inconfort par des moyens divers : facebook, twitter, instagram sont des façons de répondre à cet appel au mouvement. C'est une réponse à un stimulus. Le survivant qui est en nous appelle à l'action et l'homo digitalis prend la main et soulage cet appel par une connexion à son réseau social et ce faisant produit l'effet inverse de celui recherché : dis-traction au lieu de traction !

Pour cesser la distraction, il suffit de prendre en main cet inconfort et de le voir pour ce qu'il est : un appel à la traction. L'inconfort n'est pas un signal à éviter. Il est un signal à entendre et à interpréter. Il est même en général un signal positif. Si je suis distrait de ce que je fais, c'est que quelque chose est venu solliciter cette réaction d'inconfort. Il est possible de se demander de quoi il s'agit. Il est aussi possible de choisir de vivre dans l'inconfort et de le traverser... pour au moins dix minutes !

D'une manière générale, sous nos latitudes une fois de plus, l'inconfort est rarement un signal négatif et à éviter toutes affaires cessantes. L'inconfort est un signal d'opportunité.


jeudi 11 février 2021

Qu'est-ce que la réalité ?

Lorsque vous frappez une balle de votre raquette au tennis, il se produit une foule d'informations sensorielles. Le son de la balle heurtée par la raquette arrive à vos oreilles à la vitesse du son, vos nerfs enregistrent ce choc à la vitesse de l'influx nerveux, la lumière envoyée par l'un des bords de la raquette parvient à vos yeux et vous renseigne sur la position de votre raquette... 

Toutes ces informations ont leur propre vitesse et leur propre tempo. Elles n'arrivent pas au même moment à votre cerveau. Elles ne constituent en aucun une expérience unifiée, mais plutôt une succession d'informations et d'expériences. C'est là que notre cerveau entre en action. Il va transformer la réalité en une illusion, celle de l'immédiateté de cet ensemble dans un phénomène qu'on appelle : le binding. Il va interpréter chacune de ces informations, les rattacher à un ensemble plus vaste : "frapper une balle" et produire une illusion. 

Cette réalité aussi simple et fondamentale que de frapper une balle n'existe pas !

Cela est bien évidemment valable pour tout le reste de ce que nous vivons. Nous évoluons non dans la réalité, mais dans une illusion créée par notre cerveau pour nous rendre la vie possible !

Nous sommes bien dans la matrice. Mais nous avons chacun la nôtre. 

C'est donc vrai : il n'y a pas de cuillère !





mercredi 10 février 2021

Profiter de la vie ?

Je regardais il y a peu une vidéo qui traitait de la longueur de la vie ou plutôt du fait admis par tous que la vie est plutôt courte !

Dans cette vidéo, il est clairement mentionné que nous perdrions une trentaine d'années à dormir et que moins on dort, plus on vit.

Non. Le sommeil n'est pas l'absence de vie. Le sommeil est une autre forme de vie. Il est possible de vivre dans son sommeil et de profiter de l'existence en dehors de la conscience. Dormir n'est pas renoncer à la vie et la vie n'est pas la conscience. Je plains ceux qui voit le sommeil comme une contrainte et un obstacle à leur désir de gagner en temps d'éveil. Une fois de plus, c'est vouloir profiter de la vie, faire du bénéfice, optimiser le temps... Mais c'est une erreur. Le sommeil est une porte sur une autre planète, c'est une autre vie que nous vivons sans nous souvenir de nos épisodes conscients !! Le sommeil ouvre sur les rêves, et si cela n'est pas un miracle de l'évolution ! Nous nageons en pleine science-heroic-fantasy toutes les nuits...

On ne cesse de parler de mondes parallèles, eh bien c'est là que je me rends tous les soirs ! Et j'ai tous les soirs bien l'intention de passer du bon temps, où que j'aille et quoi que j'y fasse !! 

Je sais une chose, c'est que ce doit être bien agréable, tant je me sens reposé et dispos au petit matin !

mardi 9 février 2021

Questions de hanches !!

Petit hack de la vie de tous les jours mais qui m'a sauvé de bien des douleurs lombaires : engager les hanches !!

Je sais que le mal du siècle est le mal de dos. Je fais partie de ceux qui sont concernés. L'un des trucs que mes lombalgies régulières m'ont apprises : engager les hanches. 

Lorsque je me brosse les dents : j'appuie mes hanches sur le bord de la cuvette et mes lombaires sont au repos. Lorsque je fais la vaisselle, idem. 

Dès que cela est possible, engager les hanches !

lundi 8 février 2021

Mesurer trente mètres de haut !

Premières impressions. Elles sont fondamentales. Le premier regard que les autres posent sur vous est déterminant dans la façon qu'ils auront d'engager la conversation avec vous, voire de vous respecter à l'avenir. Le cerveau juge et juge vite et il est ensuite complexe de venir modifier ce jugement. Loin d'être impossible, bien sûr, mais cette première impression nous colle à la peau et parfois de manière bien injuste.

Facteur déterminant de cette première impression : votre démarche. Votre façon de marcher, d'entrer dans la salle, de prendre votre espace... Ce sont à ces signes infimes que vos auditoires ou l'assistance va juger de votre charisme...

Savoir marcher pour mieux interagir ! 

Savoir marcher est un art et une pratique. Pour ma part, moi qui ne me tient pas aussi droit que je le voudrais, je tente de me rappeler à chaque que je rentre sur les "scènes" de ma vie : salles de formation, coaching ou autres, d'ouvrir le coeur, de sortir légèrement le torse, de baisser les épaules et d'être conscient de ma démarche... 

Pour cela, j'ai une technique : à chaque fois que je passe sous une porte, c'est un déclencheur : je dois vérifier ma posture. Est-ce que mes épaules sont avancées ? Est-ce que je traîne des pieds ? 

Cette vérification faite, je n'ai plus qu'à penser que je mesure 30 mètres de haut !

vendredi 5 février 2021

Derrière les "non"...

Combien de fois l'ai-je entendu ? : "Je ne sais pas dire non !".

Dire "non" n'est pas si compliqué une fois que vous aurez compris que derrière chaque "non" se cache un "oui" à autre chose, autre chose de plus important pour vous, de plus amusant, libre, léger, remarquable, intéressant pour vous !

Dire "non" à un client abusif mais très rémunérateur, c'est dire "oui" à plus de temps libre, plus d'espace dans l'existence, moins de stress, plus de joie, de famille, de vacances !

Trouver le "oui" derrière le "non". Mettre l'un et l'autre sur les plateaux de la balance et voir de quel côté cela penche !

jeudi 4 février 2021

La meilleure manière de se passer de revenus passifs !

De toutes les invitations que l'on peut croiser sur le net ou ailleurs, il en est une qui a le don de m'agacer plus que les autres : cette idée qu'il serait possible de générer suffisamment de revenu dits "passifs" pour pouvoir vivre aisément et que cela est une chose facile.

Ceux qui prétendent ceci sont soit des charlatans, soit des ignorants, soit ils ont à votre sujet un agenda dont vous devriez vous méfier. 

Je me suis penché plusieurs fois sur la question ! Pour avoir vécu aux Etats-Unis, je puis vous garantir que cette injonction de générer "some sort of passive income" était pour ainsi dire quotidienne ! Générer des revenus passifs, c'est à dire faire en sorte que votre argent travaille pour vous est non seulement difficile, mais aussi un processus incertain et très long dans le temps. Une raison simple à cela : ne génère de revenus passifs que les investissements : actions, immobiliers ou autres. Et pour disposer d'assez de biens rémunérateurs, il faut commencer par investir et à aucun moment de ma vie je n'ai eu les moyens d'investir ce qu'il aurait fallu investir pour qu'à un horizon raisonnable ces investissements me rapportent suffisamment pour couvrir le coût de la vie. A aucune moment. Ceci sans dire que la plupart des investissements, s'ils doivent rapporter rapidement sont en général risqués et que cela peut parfaitement signifier un retour sur investissements négatif et générer des dépenses passives !

Générer des revenus passifs est pour la majorité d'entre nous un miroir aux alouettes qu'il vaut mieux abandonner immédiatement pour commencer à penser à une solution bien plus efficace, bien plus facile et diablement plus efficace.

Réduire les dépenses !

Vous pouvez, en quelques jours seulement, générer de nouveaux revenus en diminuant drastiquement les dépenses ! Simple, je vous le disais !

Première étape, à l'évidence : maîtriser les dépenses. Logiciel, relevés de banque. Il vous faut avoir une idée, même lointaine des grands postes et poste à poste envisager les réductions possibles.

Deuxième étape : trouver tous les bras de levier possible. Il en est un simple : être payé en dollars et régler ses dépenses en bahts. Vous voyez l'idée. Habiter aux fins fonds de la Lozère et être payé au tarif parisien. Le différentiel est bien plus puissant et générateur de revenus immédiats qu'un investissement hasardeux en bourse !

Troisième étape : trouver une activité professionnelle qui vous plait ! En substance : faire payer cher ce que vous savez faire avec facilité. C'est là que tout se joue. Vous n'aurez plus vraiment besoin de générer de revenus passifs si votre activité de tous les jours vous enchantent et vous donnent satisfaction. Il y a même fort à parier que dans cette hypothèses, l'argent devienne le cadet de vos soucis et qu'ainsi réduits sur l'échelle de vos préoccupation, il accourt de lui-même sur votre compte bancaire !

mercredi 3 février 2021

Comment faire un feu ?

Consultez le mode d'emploi !...

Cela nous semble aujourd'hui à ce point évident ! Internet est là qui nous sauve ! Comment faire cuire un oeuf pour qu'il soit juste mollet : il existe un tutorial Youtube pour cette question primordiale !

Nous avons un accès constant et quasi exhaustif à toutes sortes d'information. 

Cependant, pendant des centaines de milliers d'années, pas de mode d'emploi pour une raison fort simple : pas d'écriture ! Les premiers mode d'emploi dateraient de Gutenberg, si Gutenberg n'avait pas jugé plus utile d'imprimer la bible ! Les premiers caractères cunéiformes datent de 5000 ans. C'est peu sur l'échelle de l'évolution...



Alors comment apprenait-on à cuire un oeuf ? Faire un feu ? Aiguiser une arme ? Tailler un silex ? Dépecer une bête ? Cueillir cette baie et pas celle-là ? Faire un vêtement chaud pour l'hiver ? 

Histoires. Tradition orale. Transmission. Chaque jour sur terre se produisaient des centaines et des centaines de courtes "présentations" qui allaient permettre la survie de l'espèce. Nos cerveaux se sont calibrés pour être ultra-perméables à ce type de narratifs courts et précis. Modes d'emploi de nos survies, nos de vies, de nos avenirs...

C'est parce que notre survie était à ce point dépendante de notre capacité à mémoriser ces courtes histoires qu'aujourd'hui nous sommes en capacités de garder en mémoire des histoires aussi diverses que celle du "Petit chaperon rouge" ou celle des difficultés rencontrées avec un client particulièrement difficile... 

En dépit de cette évidence, la plupart d'entre nous sommes obsédés par nos PowerPoint, logiciel dont l'existence ne dépasse pas les quarante ans, par tout ce que nous pourrions jeter d'écritures à la face de nos auditoires pour tenter de les convaincre... Cela ne peut fonctionner. Les cerveaux qui nous font face sont branchés ailleurs et s'évadent !

mardi 2 février 2021

Pour vous qui n'avez pas stressé depuis longtemps...

Eh bien vous devriez peut-être vous demander pourquoi ? Et si c'est une aussi bonne chose que cela !

Il est tellement facile de s'installer dans une routine, dans une existence faite de confort et de plaisirs et de ne plus se remettre en question, ne plus prendre de risques, ne plus oser et passer le reste de sa vie dans cet entre-deux. Content, mais pas vraiment heureux !

Pour atteindre au bonheur, je le pense sincèrement, il faut au moins un peu de difficultés, un peu de travail, un peu d'obstacles et d'opposition ! Sinon, tout serait donné et acquis et plus rien ne serait si enthousiasmant ! C'est parce que les choses sont difficiles et semblent hors d'atteinte que nous les rêvons, que nous les désirons et que nous nous mettons en route vers ce qui nous semble des rivages bien lointains et hors d'atteinte !...

Le stress qui en suit est le plus normal et le plus naturel qui soit ! Bien sûr, Christophe Colomb a du quitter les siens, son Espagne natale, son quartier et tous ses repères pour partir là-bas, de l'autre côté de l'horizon où il pensait que se trouvait un autre continent appelé les Indes. Eut-il souhaité vivre une vie plus confortable, la face du monde en aurait sans doute été changée !


lundi 1 février 2021

Dans le silence du stress...

Le stress est une réaction.

Comme toute réaction, cela doit donner lieu à une action immédiate qui est censée mettre fin au stress.

Un lion passe devant moi, je suis saisi de peur, je me fige et je commence tout doucement à m'éloigner, si possible sans être vu. Le lion est hors de ma vue. Je suis hors de danger. Je me sens mieux !

Mais que se passe-t-il lorsque la réaction donne lieu à une action qui n'arrête pas le processus de défense induite par le stress. Que se passe-t-il lorsque le stress ne s'arrête pas ou dure plus qu'il ne devrait ?

Il se produit en général une attitude de repli. Il y a dans ce repli la tentative intérieure de mettre en place la stratégie qui va permettre à ce stress de disparaître. Nous entrons dans un dialogue intérieur qui n'en fini pas de tourner et de retourner en nous... Nous évaluons les conséquences possibles, les tactiques, les résultats... 

Ce repli ne nous aide pas. Il importe de sortir de soi. D'aller vers l'autre. De se reconnecter à la réalité, au reste du monde tandis que notre monde n'est plus composé que d'une situation difficile et stressante dont nous ne parvenons pas à nous tirer. Les autres sont là pour nous dire : nous sommes plusieurs pour affronter le lion, nous sommes avec toi et nous pouvons te soutenir dans ces moments compliqués. Les autres, par leur simple présence, sont un moteur qui coupe ses ailes à un stress qui est un mécanisme de défense individuel et immédiat.