vendredi 26 avril 2024

Quelques minutes ?

Aujourd'hui, c'est vendredi.
Sûrement, votre semaine fut chargée.
Quelques minutes pour vous-mêmes ne serait pas du luxe. 
Pourquoi pas maintenant ?
Juste quelques minutes...
À rêvasser. À ne penser à rien. À laisser aller. 

Pourquoi pas en musique ?


jeudi 25 avril 2024

Céder

L'être humain est fait d'émotion. Émotions qui stimulées par notre environnement et nos circonstances, nous incitent à l'action. 
Une fois produites, ces actions entraînent une baisse de la tension que crée l'émotion. Nous nous sentons mieux. Comme soulagés.
La plupart du temps, ce sentiment de soulagement est une bonne chose. 
Il peut arriver que ce ne soit pas le cas. 
Céder à la colère, et nous nous sentons mieux. Mais les conséquences peuvent être dramatiques.
Céder à la peur et nous voilà incapacités, paralysés.
Pour cela, avant de vouloir aller vers ce soulagement, il importe de se demander si c'est vraiment là quelque chose que nous souhaitons, ou si nous ne faisons que céder à cette partie archaïque de nous-même qui ne souhaite que sécurité et bien-être.

mercredi 24 avril 2024

Soyez le changement...

Je pose souvent la question : « Que pensez-vous de la qualité des présentations professionnelles de nos jours ? ».
La réponse est la même, toujours la même : « Mauvaise ».
La question que cela pose : « Que faites-vous pour que cela change ? » 
La réponse est la même, toujours la même : Silence. 
Parce que cela demande du courage, de la volonté, une réelle générosité, ils sont bien peu à faire le choix de refuser le statu quo et de proposer autre chose, autrement.
Ce pourrait être vous !
Si ce n'est pas vous ? 
Qui ?

mardi 23 avril 2024

Des experts et des fous...

Il y a un avantage à l'expertise. Elle permet de développer un grand nombre de croyances basées sur des années d'analyse et de travail. Ainsi, les chirurgiens, les historiens, les économistes, qui prennent des décisions importantes sans avoir à reconsidérer l'ensemble des facteurs en jeu, ni questionner de nouveau tous les fondamentaux de leur discipline. Leurs croyances sont, à leurs yeux, suffisamment fondées pour s'approcher du vrai. 

Une expertise se développe sur des années. C'est coûteux, en temps et en énergie, mais c'est aussi redoutable. 

Lorsqu'un expert énonce ce qui est considéré comme une croyance, puisque la preuve ne peut en être donnée, il est souvent sage de l'écouter. Si le pompier qui vient vous sauver vous indique que le feu sera à votre porte dans 10 mn, cette sagesse peut vous sauver la vie. 

Le problème vient de tous ceux qui portent des croyances profondément enracinées en eux, tandis que ces croyances ne sont fondées sur aucun travail, ni aucune expertise. 

Il serait fou d'écouter de tels individus qui tentent de faire une vérité de leur ignorance. 

Pourtant, portée par les réseaux sociaux, cette folie se répand partout !

lundi 22 avril 2024

L'autruche...

Il y a la réalité.
Et il y a la peur, le déni, l'espoir irraisonné, nos désirs que nous prenons pour des réalités.
La réalité ne disparaît pas si nous cessons de la regarder.
Pourtant, la peur, le déni sont autant de façons de ne pas accepter la réalité, de tenter de la cacher jusqu'à ce qu'elle disparaisse. 
La réalité ne disparaît jamais. 
Et s'il est possible de l'ignorer quelque temps ; elle finit toujours par nous revenir, d'une manière ou d'une autre.

vendredi 19 avril 2024

Multivers...

Il me revient une phrase du livre « La ménagerie de Papier  » de Ken Liu.

« Nous passons toute notre vie à tenter de raconter des histoires sur nous-mêmes. Elles sont l'essence même de la mémoire. Nous rendons ainsi supportable la vie dans cet univers accidentel et insensible. Que nous appelions une telle tendance « Un Biais Narratif » ne signifie pas pour autant qu'elle ne touche pas également à quelques aspects de la vérité. »

Nous sommes des êtres de narration. À la racine de nos existences, ce besoin de sens. 
Cette exigence narrative fait aussi de nous des êtres capables de tordre la réalité ou plutôt, de créer de nouvelles réalités qui coexistent. Comme autant d'univers qui naviguent en parallèle. 

Cela rend la relation et la compréhension de ses mécanismes d'autant plus important, car seul outil qui nous permet de contacter cette infinité d'univers différents...

jeudi 18 avril 2024

Une dose de réalité...

Comme tout être humain, vous êtes animés de croyances. 
Que vous les ayez choisies ou qu'elles vous aient été imposées au moment de votre enfance, elles sont là qui, de bien des manières, régissent votre vie.
Toutes ces croyances forment un système qui définie et calibre, la vision que vous avez du monde. La réalité n'est pas telle qu'elle est, elle est telle que vous la voyez derrière le filtre que constituent vos croyances.
Ainsi, autant d'individus, autant de nouvelles visions sur la réalité.
Il reste pourtant une certitude. Quelle que soit la façon dont cette réalité vous parvient et quelle que soit l'interprétation que vous en faite, la réalité reste la réalité.
Elle reste inchangée, peu importe vos croyances.
Vous pourriez choisir de croire que la gravité n'existe pas et que tout objet sur cette Terre est amené à flotter dans les airs. Il n'en demeurera pas moins vrai que la gravité attire au sol tout objet lancé en l'air.
La réalité est bien ce que nos croyances ne modifient pas. 
Puisque la réalité est étanche à nos croyances, alors elle est commune à tous.
A condition que nous acceptions de la voir pour ce qu'elle est. 

mercredi 17 avril 2024

Changement...

Rien ne change à moins de le vouloir et de créer les conditions du changement. 

Face à une situation nouvelle, il est tentant de penser que le changement sera inhérent à cette nouveauté. Une nouvelle relation, un nouveau job, un nouvel instrument...

Mais, rien ne change, passé les premiers moments d'enthousiasme. 

Pour que cela change, les forces qui vous animent doivent, elles aussi, être différentes de ce qu'elles étaient. 

mardi 16 avril 2024

L'IA à vos côtés...

Il est toujours agréable d'avoir quelqu'un pour vous supporter.
Lorsque j'anime une formation, un « stage manager » représente un réel confort. Quelqu'un qui gère pour moi la relation au personnel de l'hôtel, les pauses, la caméra, qui garde un œil sur tout ce que je ne peux voir ou surveiller...
Quelqu'un qui me couvre.
Aujourd'hui, l'IA est un formidable outil de couverture !
Vous pouvez former une IA à vous soutenir dans votre job. Une IA à vous mentorer, à vous accompagner dans un apprentissage difficile.
L'IA est une formidable opportunité pour apprendre quelque chose qui n'est justement pas lié à l'IA. Une langue étrangère, un instrument de musique, la composition musical, un sport nouveau ?
A vous de choisir !
L'IA peut aussi vous rendre plus efficace dans votre métier.
C'est sans doute là qu'elle peut être la plus performante. 

lundi 15 avril 2024

De la critique constructive...

Vous pourriez penser que c'est une bonne chose : dire à quelqu'un ce qui ne va pas dans ses façons de faire, dans son travail, ses résultats.

Être l'adepte des retours en sandwich, une critique entre deux compliments, pour que cela passe mieux.

Vous pourriez en toute honnêteté vous dire qu'il n'y a pas moyen de faire autrement. Car enfin, comment espérer voir une personne changer d'attitude à moins de lui signifier ce qui ne va pas et qui ne vous convient pas.

Vous n'auriez ni tort ni raison.

Le feedback et sa qualité ne se jugent que sur les résultats que vous en obtenez. Si après avoir entendu votre critique, la personne avale votre sandwich et change, alors pourquoi pas ! 

Le problème, c'est que la critique n'est jamais constructrice, car elle infantilise. Critiquer, c'est se placer en position haute. Lorsque vous êtes en position haute, la personne en face de vous se sentira toujours en position basse et détestera ça, même si votre critique est justifiée, même si vous êtes de bonne foi, même si vous n'avez pas d'autre intention que d'aider ! 

Le bon feedback est celui qui renforce la confiance en soi, l'autonomie et le désir de progrès. C'est le feedback de renforcement positif qui crée les conditions de travail, l'atmosphère générale psychologique dans laquelle vous évoluez. 

Dans une telle atmosphère, il est possible de temps à autre d'entendre une critique de façon constructive. Dans tous les autres cas, majoritaires, la critique constructive n'est qu'une critique comme une autre.

Inefficace.



vendredi 12 avril 2024

jeudi 11 avril 2024

Mieux ?

Il y a cette expression : « Le mieux est l'ennemi du bien ».
Bien sûr, cela peut être mieux. Plus précis. Mieux agencé. Codes couleurs et labels à tous les étages.
C'est sûrement une bonne chose.
Bien sûr, le site web doit encore être travaillé. La charte arrangée. 
Mais si ce « mieux » là ne conduit qu'à ne plus avancer, il serait sans doute judicieux de revenir à des standards qui permettent le mouvement.
Attendre n'est que rarement une bonne stratégie.

mercredi 10 avril 2024

Surprise, surprise !

Il y a des milliers d'années, une éclipse de soleil et c'était la fin possible du monde. Ceux qui assistaient à ce phénomène céleste étaient pour la plupart pétrifiés de terreur et incapables d'appréhender ce qu'il se passait. 
Alors, les croyances allaient bon train pour tenter de trouver une explication à ce qui semblait être un caprice des dieux ! 
Aujourd'hui, plus personne ne panique devant une éclipse. C'est un phénomène connu, reconnu, expliqué par la science et compris par l'immense majorité des individus qui peuplent notre planète. 
Mais, que cela ne nous fasse pas oublier que les Homo sapiens d'il y a quelques milliers d'années avaient à peu de chose près le même cerveau que le nôtre. Ce qui expliquait leurs réactions à l'époque peut expliquer certaines des nôtres lorsque le phénomène auquel nous sommes confrontés nous arrive comme une totale surprise et sans que nous ayons le moindre élément de compréhension sur ce qui l'a causé. 
Nous sommes certes plus évolués que les Aztecs, mais ne nous leurrons tout de même pas. Nous ne comprenons toujours pas plus de 95 % de l'univers qui nous entoure et dans ces 95 % restent de mon point de vue beaucoup de surprise et de phénomènes inexplicables...

mardi 9 avril 2024

Qui prend le blâme ?

Dans une situation complexe, il est toujours utile de se demander quelles sont les responsabilités que nous tentons d'esquiver et à qui nous tentons de refiler la patate chaude !

De là, les embrasser, se saisir des patates chaudes encore présentes, et commencer à travailler à une solution.

Nous n'avons peut-être pas tout sous notre contrôle, mais cela ne veut pas dire que nous ne pouvons rien y faire.

lundi 8 avril 2024

Comment devient-on un expert ?

Devenir un expert dans un domaine donné est une perspective séduisante.
Atteindre un tel point de maîtrise dans une pratique, qu'aux yeux du reste du monde cela semble facile, naturel, d'aucun dirait « inné » !
L'expertise se mesure. Des chercheurs se sont penchés sur les conditions et le temps nécessaire à atteindre de tels sommets.
Le temps, il est d'environ 10 000 heures. L'expertise se mérite. Il ne s'agit pas d'un phénomène d'osmose !
Mais, ces 10 000 heures sont trompeuses. Il est bien évident que travailler 10 000 heures, en soi, ne permet pas d'arriver au sommet. Il y a quelques autres conditions.
La première est celle de l'environnement. Celui-ci doit être stable et contrôlé. Ainsi, il ne sera jamais possible de devenir un expert à prédire l'avenir, à maximiser les gains en bourse sur une courte période. Tous ces environnements sont instables et imprévisibles.
La seconde est la répétition. Les acteurs français le savent qui répètent les pièces qu'ils vont interpréter. Leur travail est tout entier dans ce mot : répéter et répéter encore. Un nombre incalculable de fois. 
Mais, tricoter pendant des heures, conduire pendant des heures, ne faire que pratiquer pendant des heures ne permet pas l'excellence. C'est bien pour cela qu'un professeur, qui pratique au quotidien, ne devient pas expert, encore faut-il que ces heures de pratique se passent aux limites des capacités et des aptitudes. On dirait : « hors de la zone de confort ». Il faut tirer sur l'élastique des compétences déjà acquises, éprouver l'inconfort de la nouveauté du changement. Pour cela, il est essentiel de recevoir un feedback régulier et pertinent. Un coaching. 
Pour finir, il est capital de pratiquer de manière délibérée, intelligente. 
À ces conditions-là, l'expertise est à portée de main de toutes et tous.
Mais, c'est du travail.
Beaucoup.


vendredi 5 avril 2024

L'imprudence...

La plupart de nos boulettes sont innocentes et ne produisent aucune catastrophe.
Personne n'en meurt et dans quelques semaines, elles seront oubliées.

Un peu plus d'imprudence ne ferait pas de mal !

jeudi 4 avril 2024

Un peu plus léger...

La peur ne vous parle que de vous-même. Peur de l'avenir, de ce qui risque de vous arriver ou de ne pas vous arriver, de ce train et de cette grève, de ces embouteillages, de ces animaux sauvages, de cette présentation...

Lorsque la peur nous étreint, il existe un moyen de s'en guérir. 

L'Autre.

Pensez-vous qu'au moment de sauter à l'eau pour sauver un nageur maladroit, un sauveteur se soucie de la couleur de son maillot, de son apparence, de sa capacité à nager à contre-courant ou de la température de l'eau. C'est son désir d'aller et d'aider qui le guérit de ses angoisses.

Vous tourner vers l'Autre, l'écouter, l'accompagner et vous voilà, au moins en partie, débarrassé du poids de vous-même...


mercredi 3 avril 2024

Miroir, miroir...

Il arrive souvent qu'à la fin de l'une de mes formations ou de mes coachings, les commentaires que je reçois sont des commentaires d'étonnement. 

Comment se fait-il que tout cela ne soit pas enseigné à l'école ? Comment se fait-il que les techniques de communication, d'influence, d'interaction ne soient pas aux programmes de nos collèges ? Il y aurait tant à gagner à mieux se comprendre, à mieux s'inspirer les uns les autres...

Non seulement ceci n'est pas enseigné, mais avec les écrans que nous laissons de façon coupable entre les mains de nos enfants et de nos adolescents, nous les privons de ce qui fait l'une des principales caractéristiques de l'humain : l'interaction. Non seulement, ces futurs adultes ne disposeront pas des techniques pour mieux influencer leurs contemporains, mais en plus, ils seront handicapés par des années passées à regarder leurs écrans plutôt qu'à contribuer à faire grandir leurs cerveaux sociaux. 

Il y a là une sorte de catastrophe. J'ai commencé dans ce métier persuadé que le plus grand obstacle à des présentations de qualité était le stress et l'ignorance. Lorsque je travaille avec des "Millenials", il est maintenant clair que cet obstacle a pour nom Smartphone !

mardi 2 avril 2024

Lavage de cerveaux...




Vous l'ignorez peut-être, mais l'un des principaux apprentissages que vous avez reçu du système éducatif, tel qu'il est conçu aujourd'hui, est le doute. Doute de vos capacités. Doute de votre apparence. Doute de votre intelligence. Doute. Doute. Doute.
Comment ?
Par le pointage systématique de tout ce que vous n'aviez pas, de tout ce qui vous manquait et le pilonnage quotidien fait sur ces différents.
Après des années de ce traitement, vous en êtes sortis, comme nous tous, convaincu que vous étiez cassé, incapable, sans talent particulier.
Conséquence de ce lavage de cerveau, nous sommes tous victimes du syndrome de l'imposteur. Tous. Quel que soit notre niveau de succès, de réussite, d'élévation dans l'échelle sociale, nous doutons tous du mérite qui est le nôtre.
Je viens de tomber sur cette vidéo de Dave Bautista, un acteur remarquable, "bankable" comme on le dit de nos jours. Il avoue lors d'une interview à quel point, au moment de commencer à tourner sur le plateau de Dune, il doutait de son art. Combien il est reconnaissant à Denis Villeneuve de l'avoir encouragé à jouer la comédie en prenant des risques et sans trop se poser de questions !
Ce que vous ressentez lorsque vous montez sur scène pour commencer votre présentation, ce sentiment que ce ne sera pas suffisant, que vous ne méritez pas l'attention qu'ils vont vous donner, que vous n'avez pas assez préparé, que votre vie avant ce moment n'est qu'une gigantesque arnaque... tout cela est partagé par nous tous !

Autant se lancer !



lundi 1 avril 2024

Ignorants !

Je viens de terminer une conférence d'une heure et demie sur le thème de la prise de parole et de la présentation professionnelle.
Je me joins à mon auditoire pour répondre, de façon décontractée, à leurs questions.
Un jeune homme s'approche de moi, me félicite, me pose deux ou trois questions et fini par me demander, un rien incrédule : « Mais pour faire ce que vous faites, vous avez un script ? »
Je lui réponds : « Évidemment. » 
Il me regarde, comme si je venais de lui faire une révélation. « Ah, je vois... ». Il ajoute un clin d'œil, façon de dire : « Maintenant, je connais votre secret ! ».

Il n'y a pas de secret !

Évidemment, j'ai un script. Je ne vais tout de même pas m'amuser à improviser une heure et demie de conférence à chaque fois que cela m'est demandé !
Évidemment, les acteurs ont un scénario. Les musiciens, une partition. Les skieurs, un chemin à suivre. Les patineurs, un guide de leurs figures. Les danseurs, une chorégraphie. 

Qu'est-ce qu'il se passe dans le monde professionnel pour que des choses aussi fondamentales soient inconnues !

Cela me dépasse parfois ! 

Puis, je me souviens que c'est justement cela qui me fait vivre et d'un coup, cette sublime ignorance m'inspire une immense gratitude !

vendredi 29 mars 2024

Le pourquoi

Le principal obstacle à la réussite de vos présentations ne tient pas à la quantité de talent qui est ou qui n'est pas la vôtre. C'est le stress.
Le stress et son inconfort vous limitent. Ils vous inhibent. Ils vous empêchent. 
Pour passer au travers, il vous faut comprendre le pourquoi de ce stress et comment le gérer.
Tant que vous n'aurez pas répondu à ces deux questions, vos prises de parole continueront de ne pas être à la hauteur que vous souhaitez.

jeudi 28 mars 2024

Obsession !

Stanilavski l'enseignait à tous ses élèves, acteurs et actrices : lorsque vous montez sur le plateau, vous ne devez avoir qu'une obsession et cette obsession doit être l'action que vous êtes venus obtenir.
Un acteur qui n'a pas de mission sur scène cesse de jouer parce qu'il perd son intention.
C'est exactement la même chose pour vous lorsque vous présentez, parlez ou conversez. Pour quelle action prononcez-vous tous ces mots ?
Si ce n'est pas clair, votre discours ne sera pas clair.

mercredi 27 mars 2024

Tourner sa langue...

Vous ressentez peut-être le besoin d'agir d'une façon qui ne vous servira pas. Qui pourrait même vous nuire, à vous, votre carrière, votre avenir.
Vous pouvez bien sûr faire le choix d'aller dans cette direction. Ou faire le choix de reporter. Simplement reporter. Quelques jours. 
Ces quelques jours n'y changeront pas grand-chose et cela vous laissera un peu de temps pour réfléchir.

mardi 26 mars 2024

Cette arrogance nécessaire...

Dans toute organisation humaine, flotte, sournoise, la possibilité du statu quo. Ce dernier se résume en une phrase : « Ici, nous avons toujours fait les choses comme cela, et nous n'avons pas l'intention de changer. »
Bien sûr, ce n'est pas explicitement exprimé. Ce constat est tacite et le confronter, c'est s'exposer aux regards angoissés et colériques de ceux que vous venez déranger dans leurs routines. Derrière ces regards, il faut entendre :  "Qui êtes-vous pour oser faire différemment ?", "Qui êtes-vous pour oser proposer une idée nouvelle ?"...
Pourtant, cette arrogance perçue n'est rien d'autre qu'une forme de générosité. Celle qui consiste à ne pas se satisfaire de ce qui est là, surtout si ça l'est depuis longtemps. Celle qui consiste à vouloir grandir, apprendre, progresser. Celle qui aspire à vouloir plus... 

Toujours plus.

lundi 25 mars 2024

Toutes nos super stars...

"We are the world". 1986. Cette chanson a une histoire. Celle du rassemblement des plus grandes stars du moment pour une nuit dans l’espoir de renouveler l’exploit de Bob Geldof et de son concert mythique « Live Aid ». Cette histoire est captivante à plus d'un titre. Netflix a su capturer l’essence de cet événement dans un documentaire qui nous en dévoile les coulisses.

Une nuit plongée dans l'intimité des superstars qui ont bercé mon adolescence. Les Michael Jackson, les Huey Lewis, les Bob Dylan, les Lionel Richie et les Tina Turner... Ce documentaire est particulièrement fascinant pour un musicien, révélant toute la complexité qu’il y a à vouloir capturer trois minutes de magie musicale. Il met aussi en lumière combien le syndrome de l'imposteur est omniprésent, partagé par tous les artistes.

 

Il faut voir Huey Lewis, confessant à quel point ses jambes tremblaient, submergé par l'insécurité. Observer les luttes d'ego, comme celle de Waylon Jennings, figure de proue de la country outre-Atlantique, quittant la salle, refusant de chanter en swahili à l’invitation de Stevie Wonder, se sentant marginalisé. Bob Dylan, l’immense Bob Dylan, timide, effacé, luttant pour trouver sa place, jusqu’à ce que Stevie Wonder et Quincy Jones le rassurent sur ses capacités. Bob Dylan, le lauréat du prix Nobel de littérature, l’auteur de "Knockin' on Heaven's Door", ce même Bob Dylan !

 

Certains, rongés par le doute, ont même choisi de ne pas participer.

 

Parmi la cacophonie, seuls Diana Ross, Stevie Wonder et Quincy Jones semblent à leur aise et naviguer dans leurs éléments. Les autres luttent avec leurs démons internes, se demandent s'ils méritent vraiment leur place, craignant que le monde découvre ces failles qu’ils ont cachées depuis tout ce temps.

 

Il est facile de croire que, lorsque le monde nous renvoie une image valorisante, que le succès et la fortune sont notre, soutenus par l’adulation de millions, nous serons alors enfin prêts à nous détendre et à offrir notre meilleur.

 

Le syndrome de l'imposteur est intrinsèquement lié à notre quête perpétuelle d’excellence. Nous restons aveugles aux implications de ce que signifie vraiment d'être au sommet.

 

Avec cette perspective en tête, pourquoi ne pas simplement se lancer, faire le nécessaire et savourer l'instant présent… et pourquoi pas : chanter en swahili !

vendredi 22 mars 2024

Un petit "Icebreaker" pour tuer l'ambiance ?

On vous l'a dit et répété : il faut commencer vos réunions pas un « Icebreaker ». 
Vous l'avez tellement vu et entendu que cela est devenu une évidence, un passage obligé. Quelque chose que vous n'imaginez plus de ne pas placer au début de toutes vos interventions.
De même pour le Tour de Table.
Pour un scénariste, ce qui est devenu une évidence, ce qui est un passage obligé, s'appelle bien souvent : un cliché.
Un cliché, c'est quelque chose qui a tellement été utilisé, entendu, exploité, qu'il produit l'effet inverse de ce qu'il était censé produire, parce que prévisible, peu engageant, connu. 
Pour vous, vos réunions, vos présentations, cela veut dire que tous ces passages obligés, ces "icebreakers", ces tours de table, doivent être bannis pour retrouver le sel véritable de ce que vous avez à leur proposer, votre originalité, votre authenticité !

jeudi 21 mars 2024

L'IA nous parle : "Dépasser le Talent : L'Alchimie du Succès"

Dans un univers où les récits de prodiges naturels abondent, il est facile de tomber sous le charme de l'idée séduisante selon laquelle le talent brut est le seul précurseur du succès. De Vinci, Mozart, Serena Williams – des noms synonymes de génie dans leurs sphères respectives. Mais réduire leur succès à un simple don naturel serait non seulement réducteur, mais également une méprise sur la nature du progrès et de l'excellence humaine.

Le mythe du talent inné, infaillible et autosuffisant persiste, créant une fausse dichotomie entre don naturel et travail acharné. La réalité, cependant, est bien plus nuancée et inspirante. Le talent, bien qu'un facteur significatif, n'est souvent que le point de départ d'un voyage beaucoup plus complexe et exigeant vers la maîtrise et le succès.

La véritable alchimie du succès réside dans la fusion du talent avec un engagement inébranlable envers le travail acharné, la discipline, la persévérance et une insatiable quête d'amélioration. Cette synergie transforme le potentiel brut en compétences affinées, en innovations révolutionnaires et en performances époustouflantes.

Le travail acharné est l'architecte qui bâtit sur le fondement du talent. Il sculpte, affine et améliore, transformant la capacité brute en compétence, en art et en réalisation. Le travail incarne l'endurance face aux échecs, la résilience contre les revers et la détermination dans la poursuite des objectifs. Loin d'être un fardeau, le travail acharné est une célébration de la capacité humaine à se transformer et à transcender ses limites.

Dans cette odyssée vers l'excellence, la discipline joue le rôle de boussole, guidant avec constance et régularité. La discipline forge des habitudes qui mènent à l'accomplissement, transformant les aspirations en réalités tangibles. Elle enseigne la valeur de la structure, de l'ordre et du dévouement dans la quête d'objectifs ambitieux.

La persévérance, quant à elle, est le phare dans la tempête, permettant de naviguer à travers les défis, les doutes et les échecs inévitables. Elle est le cri de guerre qui nous pousse à nous relever, à apprendre de nos erreurs et à continuer d'avancer avec une foi inébranlable en nos visions et en nous-mêmes.

La curiosité, l'éternelle quête de connaissance et d'expérience, est le moteur de l'innovation et de la croissance personnelle. Elle nous incite à explorer, à expérimenter et à apprendre sans cesse, élargissant ainsi notre compréhension et notre maîtrise de nos domaines d'intérêt.

Et enfin, le mentorat, qui sert de pont entre les générations, offrant sagesse, guidance et inspiration. Un mentor peut illuminer le chemin, partager des leçons vitales et accélérer le voyage vers la compétence et la réalisation.

En somme, si le talent est le point de départ, le véritable voyage vers le succès est une œuvre collective – une symphonie de travail acharné, de discipline, de persévérance, de curiosité et de mentorat. Ce n'est qu'en embrassant et en cultivant ces éléments que l'on peut espérer transformer le talent brut en accomplissements remarquables et durables. Le talent peut allumer l'étincelle, mais c'est le travail, avec toutes ses nuances et ses défis, qui forge la flamme du succès.


Ce billet a été rédigé par trois IA mises en compétition (Mistral, Gemini et ChatPT4) à l'aide d'un guide de style calqué sur trois de mes billets précédents et rédigé par Mistral.

La dernière version vient de ChatGPT 4 (version payante de ChatGPT).

Prompt de base : "Rédige un billet sur les notions de talent et de travail."


Qu'en pensez-vous ?

mercredi 20 mars 2024

HEEHA

Une personne me faisait cette réflexion sur l'IA il y a quelques jours :
"Je ne vois pas bien à quoi cela pourra servir, à part quelques améliorations de nos façons de travailler, cela ne devrait rien changer de fondamental."

Je ne blâme personne, mais lorsque des changements majeurs se présentent, il n'est pas toujours évident de voir à quel point ceux-ci vont transformer nos façons d'être. 

Lorsque est arrivé Internet, beaucoup se demandaient quelle en serait l'utilité fondamentale. En quoi disposer d'un réseau informatique mondial pouvait être utile en quoi que ce soit, si ce n'est se substituer au Minitel.
L'arrivée de Twitter a laissé le monde professionnel interrogatif pendant de nombreux mois avant que l'utilité de cet outil ne devienne évidente pour tous.
Le télégraphe, le téléphone, la télévision... toutes ces inventions ont eu leurs incrédules.

L'IA est une invention de la même magnitude que ne l'était l'Internet et dans quelques années, les gens se demanderont ce qui nous manquait pour en saisir toute la portée !

mardi 19 mars 2024

À la limite...

Apprendre. Une magie de l'évolution. Une magie de notre psychologie.
La capacité d'intérioriser qu'il est possible de devenir meilleur après une période plus ou moins longue d'incompétence. Ce moment de « désapprentissage – réapprentissage » si délicat pour beaucoup. Ce creux, ce cul-de-poule dans lequel nous perdons l'horizon de vue et pendant lequel la panique n'est jamais bien loin.
Cela signifie d'abord de se convaincre qu'il est possible de faire mieux et d'accepter le fait que cela va demander un effort, un travail, un inconfort. 
Sur le chemin, vous croiserez la satisfaction de disposer d'un nouveau savoir-faire. Précieux.
Mais, aussi ce regard unique sur qui vous étiez il y a peu : incapable !

lundi 18 mars 2024

Aspirés ou inspirés !

Dans l'armée de l'air, il est interdit de porter son calot ou n'importe quel couvre-chef sur les pistes. Pour une raison fort simple, ce calot pourrait être aspiré par les turbines d'un aéronef et endommager gravement son moteur. 

En matière de communication, ce ne sont pas des calots que je vois absorbés par le système, mais des personnes entières et leurs potentiels !

Ce système tel qu'il fonctionne aujourd'hui s'agissant de communication, de présentation, de temps de parole passé devant un auditoire, que ce soit face à face ou devant une foule, est un système tourné vers la médiocrité. Les réunions auxquelles vous avez l'habitude d'assister sont médiocres. Les orateurs que vous côtoyez durant vos journées de travail sont médiocres. Les résultats que ces réunions ou ces orateurs permettent d'obtenir sont médiocres. 

Médiocre. Médiocre. Médiocre.

Cela continue pourtant et depuis des années. Rien ne change. 

Au fil du temps, cela crée un trou noir de médiocrité. Une boule dense, opaque, visqueuse de nullité interpersonnelle, d'inefficacité inter relationnelle dont le pouvoir d'attraction et de gravité gagne un peu plus chaque jour. C'est cette gravité qui vous attire, vous englobe, vous empêche de vous révéler à vous-même ! Votre lumière, votre talent, votre désir sont aspirés dans ce trou noir et désespérant dont la force gravitationnelle semble irrésistible.

La bonne nouvelle, c'est que ce n'est pas une fatalité ! Il existe une force anti-gravitaire qui pourrait vous permettre de sortir de ce système fait de façons de faire absurdes et d'inefficacité tolérée.

Vous méritez tout de même mieux que toute cette médiocrité. 

Non ? 


vendredi 15 mars 2024

Mauvais goût ?

Bien sûr, certaines façons de faire sont inacceptables et tout simplement mauvaises.

La plupart du temps, cela relève de la loi, du règlement intérieur, du cadre.

Pour tout le reste, ce que vous voyez n'est pas mauvais en soi, ce n'est tout simplement pas de votre goût.  

jeudi 14 mars 2024

Prendre la parole et ce qu'il faut travailler...

Pour progresser dans votre communication et vos prises de paroles, il serait tentant de penser que votre priorité est de travailler votre langage corporel et votre voix et ses intonations.

Il n'en est rien.  

Votre langage corporel et les intonations de votre voix vont s'améliorer dramatiquement si vous travaillez votre connaissance de votre auditoire. Si vous envisagez toutes vos prises de paroles comme un acte de communion avec autrui.

La plupart des orateurs en herbe sont totalement concentrés sur eux-mêmes, sur ce qu'ils donnent à voir, sur leur stress, leurs supports, leurs compétences, leurs connaissances : moi, moi, moi, moi !

Une bonne prise de parole, c'est justement renoncer à l'ego et se concentrer sur votre public.

Pourquoi sont-ils là, quels sont leurs problèmes que je vais pouvoir résoudre, leur statu quo que je vais pouvoir améliorer, leurs préoccupations que je vais pouvoir lever ?

Une bonne prise de parole commence par comprendre que personne ne se soucie de ce que vous avez envie de dire et de tout ce que vous savez ! Tout ce qui compte, c'est ce qu'ils sont venus chercher auprès de vous et la manière dont vous allez leur rendre ce service !

Si à la fin de votre temps de parole, votre auditoire vous regarde avec reconnaissance parce que vous leur avez apporté quelque chose qui méritait le temps passé à vous écouter, alors c'est que vous avez fait une bonne présentation !

Cela ne nécessite ni un langage corporel particulier, ni des intonations de voix extraordinaires ! C'est un bonus, un plus, mais rien d'essentiel à vos futurs succès d'orateur.


mercredi 13 mars 2024

Un bon moment pour se taire !

Réflexion d'un stagiaire en cours de formation : 

« Je pense tout de même qu'il est inutile d'apprendre par cœur son script, cela me ferait passer pour une personne inauthentique et je trouve que cela sonnerait trop peu naturel… »

Ma réponse :

« Peu m'importe ! »


Deux réflexions. Non pas tant autour de la nécessité d'apprendre ou de ne pas apprendre votre script lorsque vous prenez la parole en public, cela n'est au bout du compte pas si important que cela. Ce qui l'est plus, c'est la posture de l'apprenant ! Quelle est la bonne posture lorsque vous voilà en situation d'apprendre quelque chose de nouveau.

La première : 

Faites confiance au processus qui vous est proposé. En d'autres termes : restez ouvert ! Si vous vous mettez en résistance, cela vient de ce que vous savez déjà et que vous refusez encore de remettre en question. Lâchez ce que vous savez pour la durée de la formation et ouvrez-vous à de nouvelles manières de faire. À moins de cela, vous n'apprendrez rien. Vous n'êtes pas là pour confirmer ce que vous savez déjà, ou ce que vous pensez savoir !

La seconde :

Au moment de la réflexion ci-dessus, le training devait en être à la fin de sa première heure. Si l'on met bout à bout les moments durant lesquels je parlais, les moments durant lesquels les autres stagiaires se sont présentés, etc. Il est raisonnable d'estimer que la durée de réflexion prise par cette personne pour parvenir à sa conclusion se chiffre en minutes.

Je réfléchis à la problématique de la prise de parole et de l'efficacité relationnelle depuis plus de 15 ans. Tous les jours. C'est ma passion. C'est ma mission. J'y pense chaque jour, plusieurs heures.

Et donc, il convient de mettre en regard ces heures de réflexion et ces quelques minutes d'intérêt sur le sujet. Ce n'est pas que je sois meilleur ou plus intelligent, c'est que j'y ai réfléchi bien plus longtemps. Pour cette raison, il peut être intéressant d'écouter ce que j'ai à dire ! À la fin de la journée, ce sera toujours à vous de décider ce que vous gardez et ce que vous laissez ! Une formation, même si elle est obligatoire, ne peut vous contraindre à changer vos comportements, à moins que vous ne le désiriez. 

De plus, il est impossible de tout savoir et lorsque nous nous exprimons sur un nouveau sujet, ce n'est pas un savoir que nous donnons à entendre, mais une opinion. Si notre opinion n'est pas totalement sans intérêt, elle n'est jamais qu'une opinion et tout le monde a une opinion sur tous les sujets !


mardi 12 mars 2024

Vous n'avez pas besoin de progresser...

Progresser, en soi, ne présente aucun intérêt.

Ce qui est important pour vous, c'est d'avoir la possibilité et les moyens de vous exprimer.

Pour cela, tout est bon.
Vous pourriez choisir la musique, l'écriture, le théâtre...

Selon moi, le premier médium d'expression est la parole.
Savoir prendre la parole avec justesse, avec précision, en maîtrise d'un contenu parfaitement ciselé, mais aussi d'un instrument vocal précisément accordé, donne accès à une infinité de possibilités d'exprimer au reste du monde, qui vous êtes, ce que vous avez à dire et ce que vous avez à apporter. 

Comme pour le piano, la dramaturgie ou le roman, parler avec efficacité s'apprend. 


lundi 11 mars 2024

Où habitez-vous ?

Lorsque vous préparez votre semaine, planifiez vos réunions et ce que vous voyez pour les jours à venir, vous habitez dans l'avenir. 
Lorsque vous lisez une bonne fiction, votre adresse se déplace à là-bas et en ce temps-là.
Lorsque vous ruminez une conversation compliquée que vous avez eue avec votre boss ou un collègue récalcitrant, vous habitez dans le passé.
Lorsque vous lisez vos e-mails du jour, vous habitez dans ce temps entre le moment de leur écriture et celui de leur réponse, entre deux.
Notre adresse est bien souvent dans le passé ou dans le futur. 
Nous voyageons dans le temps. La technologie a rendu ces voyages temporels plus faciles.
Nous sommes partout sauf, ici et maintenant.

Que se passerait-il si vous faisiez ce choix, audacieux, de vous y installer pour quelque temps ?

vendredi 8 mars 2024

Quelle est le but

Ne faites rien sans savoir pourquoi vous le faites.

Parler, vous mettre en colère, faire une sieste...

Quel est le but ? quelle est la mission ?

jeudi 7 mars 2024

D'autres, en face...

La plupart d'entre nous souhaitons avoir un impact lorsque nous présentons nos arguments. Nous sommes là pour que quelque chose se passe. Que quelque chose change. 

La plupart du temps, il faut le reconnaître, il ne se passe rien.

Quelqu'un parle. D'autres en face écoutent puis décrochent ou font semblant d'écouter.

Cela se termine. Chacun retourne à ses occupations sans qu'il soit possible de constater de grands changements, un peu de désir supplémentaire, la possibilité de voir les choses autrement.

Personne ne se souviendra de ces moments et comme personne ne s'en souviendra, c'est comme s'ils n'avaient jamais existé. Les voilà perdus dans les limbes du temps. Dans le fil des jours. Anonymes.

Il est possible que cela se passe autrement. Il est possible de rendre vos temps de parole mémorables. 

Cela commence par reconnaître qu'il est fort peu probable qu'ils se souviennent un jour de vos slides. Il est en revanche certain qu'ils se souviendront de votre bienveillance, de votre générosité, de votre écoute, de votre regard sur eux et sur le monde, de votre intérêt à les voir grandir. 

mercredi 6 mars 2024

Pour quoi la science, si nous sommes ce que nous sommes ?

 « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point »

Nous le savons depuis Blaise Pascal et ses Pensées, dont est extraite cette citation : l'être humain n'agit pas selon la logique, le sens, la réalité ou les faits. Notre espèce agit, décide et évolue en fonction de ce que lui dicte son cœur. Ses émotions, son éducation, sa culture.

Nous sommes des êtres de croyances. Nous ne sommes pas des Spock de la série Star Trek, venu de la planète Vulcain et parfaitement logiques et en prise avec ce que les faits ont à nous enseigner.

Pour palier à ce « problème », nous avons inventé la Science. Seule la science nous indique ce qui est réel, ce qui est vrai, ce qui est factuel.

Encore faut-il l'écouter !

Mais, il faut aussi se rassurer, la science est là. Dans son coin. Qui veille. 

Cela ne fut pas toujours le cas.


mardi 5 mars 2024

Bon vent...

Lors d'un voyage en mer, il serait fou de la part du skipper de compter sur le fait que les vents seront toujours debout. Viendra un moment et ces derniers tourneront et deviendront contraires. Le moment de tirer des bouts, de remonter le vent...
Il est tentant de penser, lorsque le soleil brille et que les conditions semblent idéales, que cela restera ainsi. Ce n'est pas le cas. Même avec de la chance, il n'y a pas de beau temps qui dure éternellement.
Lorsque nous commençons un projet, il importe de savoir que la tempête est là, quelque part… et de s'y préparer... 

lundi 4 mars 2024

Par où commence le leadership

Leadership.

Qu'est-ce que c'est ?

Poutine,Trump, Netanyahu sont-ils des leaders, au sens ou nous entendons ce mot ? 

Ils dirigent certes, mais peut-on dire que ce sont des leaders ? 

À l'évidence, la réponse à cette question est non. Ni Poutine, ni tous ces dictateurs dont notre histoire est si tristement chargée ne sont de véritables leaders.

Car le leadership, le vrai, commence avec la vérité. Avec l'honnêteté et l'authenticité.

À moins de cela, ce n'est plus de leadership dont il est question, mais d'avidité et de mauvaise utilisation du pouvoir. Ce qui est rien moins que dégueulasse. 

vendredi 1 mars 2024

Les disrupteurs...

Le plus difficile n'est pas de faire quelque chose que vous n'avez encore jamais fait... mais bien de faire quelque chose que vous n'avez encore vu personne faire.
C'est bien pour cela que les inventeurs, les disrupteurs, les innovateurs sont rares... parce que le principal effort qui leur est demandé est de traverser l'inconfort et le regard des autres sur quelque chose que personne ne fait ou n'a fait avant eux...
D'accepter que quelqu'un vienne à eux et leur dise : "On ne fait pas les choses comme cela ici, désolé, mais il va falloir arrêter..."

mercredi 28 février 2024

Un prompt bien utile...

Si vous êtes encore néophyte avec ChatGPT, voici un prompt qui vous surprendra par son efficacité et sa pertinence.

Un prompt là pour vous aider à mieux utiliser l'intelligence artificielle dans vos métiers actuels, vos passions, vos hobbies ou vos envies de métiers futurs...

Ce prompt va demander à ChatGPT de vous expliquer comment utiliser ChatGPT pour vous améliorer, pour envisager les choses différemment et pour aller vers de nouveaux challenges...

À tester !


Le prompt :

"Créé pour moi une liste sélective de possibilités d'utilisation de ChatGPT, chacune de ces possibilités soigneusement pensée pour correspondre à mon métier. Cette liste me servira de guide personnalisé, me permettant de tirer parti des capacités de ChatGPT dans divers aspects de ma profession. Organise cette liste en 10 sections distinctes, triées selon leur pertinence, toujours par rapport à mon métier. Dans chaque section, construise un tableau avec des colonnes pour "Possibilité d'utilisation" et "Exemple de demande". Chaque section contiendra 5 exemples de possibilité d'utilisation. Les "Exemples de demande" seront rédigés sous forme de demande directe à faire à ChatGPT. Commence par me demander quel est mon métier, et en fonction, remplis les intérêts, objectifs, défis auxquels je suis confronté. Il est impératif que tu suives cette demande pour 10 sections et 5 exemples de possibilités d'utilisation dans chaque section."


Ce n'est pas moi qui ait rédigé ce prompt. J'ai malheureusement égaré le nom de son auteur. S'il se reconnaît en lisant ce billet, qu'il se fasse connaître dans les commentaires, et je rendrai à César ce qui appartient à Rosalie...

mardi 27 février 2024

Hier et hier et puis encore hier...

Regardez la journée d'hier d'un peu plus près...
Quoi de particulier ?
Quel moment important. Hors du commun.
Regardez comment vous avez passé la journée d'hier. 

La façon dont vous passez vos journées correspond, au grand moment final, à la façon dont vous aurez passé votre vie. 

Il n'y a que peu ou pas d'écart. 
Si la journée d'hier ne vous semble pas satisfaisante… alors, vous savez où est le danger.
Cela peut vous convenir.
Cela peut aussi vous décevoir.

Dans un cas comme dans l'autre, il importe de le savoir. Afin d'éviter les déconvenues, lorsqu'il est trop tard pour prendre les bonnes mesures.


lundi 26 février 2024

Cela me va…

S’il est une chose qui nous retient d’être heureux, ou tout au moins d’en avoir le sentiment, c’est bien celui de l’insatisfaction. Nous sommes toujours en quête de quelque chose ou de quelqu’un qui saura, mieux que les précédents, nous donner d’accéder à des sphères plus abondantes, plus joyeuses…
Pourtant, cette fuite en avant, cette chasse aux chimères peut avoir une fin. Et cette fin tient en une phrase : « Cela me va, je suis satisfait ». Ce n’est sans doute pas parfait, ce n’est pas forcément ce que j’avais espéré, mais cela me convient. Je peux maintenant aller de l’avant ! Me fixer de nouveaux objectifs ou travailler à enrichir ce qui existe, plutôt que de recommencer au début à chaque moment d’insatisfaction…

vendredi 23 février 2024

Talent : toujours plus de preuves qu'il se construit...

Pour tous ceux qui croient encore qu'il existe quelque chose qui s'appellerait le talent, voici l'interview de la bassiste la plus en vue du moment. 
Elle vient d'Inde, pays dans lequel les filles ne jouent pas de musique, et encore moins de la basse.
Elle nous raconte comment son père s'est élevé contre les croyances et les conventions pour donner à ses deux filles une éducation musicale de haut niveau.
Elle nous raconte sa rébellion contre les vœux du père venu l'adolescence.
Elle nous raconte comment, une fois de plus, le talent se construit patiemment envers et contre tout.
Elle nous raconte l'histoire de tous les grands artistes.

Le titre de la vidéo est tellement évocateur de cette croyance si répandue qu'il existerait une magie, un talent inné, un secret pour réussir. "How did she get so good?". Sa réponse ne vous surprendra pas si vous êtes un lecteur assidu de ce blog. "Hard work, I guess...". 

Évidemment. 

Cette histoire pourrait être la vôtre... si vous aviez commencé la basse à cinq ans !
Car bien sûr, il faut commencer tôt pour atteindre un tel niveau d'excellence musicale.

Mais, votre objectif n'a pas à être aussi élevé et avec un peu de travail, de patience, de persévérance, vous pourriez vous surprendre !

C'est tout ce que je vous souhaite !









jeudi 22 février 2024

Des hommes des cavernes équipés de bombes atomiques...

Il y a un plan dans le film « 2001, l'Odyssée de l'espace » particulièrement représentatif de la situation sur Terre à ce jour.
Un homme des cavernes, à peine Homo erectus, jette dans les airs un os, qu'il vient de transformer en outil, et celui-ci, dans son vol, se transforme en vaisseau spatial. En une fraction de seconde.
Ce raccourci est parfaitement évocateur de ce qui nous sommes sur Terre. 
Des hommes des cavernes capables d'aller dans l'espace.

Il a fallu des centaines de millions d'années pour développer le cerveau humain tel que nous le connaissons. Il y a environ 300 000 ans, la dernière version du cerveau humain était proposée par la nature. La version Sapiens. Le meilleur en matière de potentiel de conscience, d'intelligence, mais dont le but allait rester la survie encore longtemps. La survie uniquement.
299 000 ans plus tard, tout fonctionnait toujours selon le même logiciel, à peu de chose près.
Le Moyen Âge nous a apporté une structuration de surface, des lois censées protéger l'homme de lui-même et de ses instincts de survie. Un vernis de civilisation. Il y a environ 500 ans. Hier.
Songez qu'entre la révolution agricole et donc la sédentarité (12 000 ans avant JC et l'invention de l'écriture, il se sera écoulé 7 000 ans !)

Depuis 500 ans, le logiciel humain n'a pas tellement évolué. Des dizaines de conflits tous plus meurtriers les uns que les autres et d'autant plus meurtrier qu'en parallèle, la technologie connaissait un formidable essor. 
Les images de Gaza, d'Ukraine, et d'ailleurs ne sont pas des images dignes d'êtres humains civilisés. Elles ne le sont pas, parce que nous ne sommes pas une espèce civilisée. Nous sommes encore des hommes des cavernes, incapable de retenu, d'attention, d'empathie et qu'il suffit que les circonstances soient favorables pour que cette animalité violente et terrifiante se saisisse de nous.
 
Les images de l'interview de ce soldat russe sont édifiantes. Une fois franchi la frontière ukrainienne, les soldats se sont sentis revenir à leur nature profonde, celle de l'homme des cavernes et le viol, le pillage sont devenus parfaitement acceptables.

Notre problème tient bien au fait que nous sommes passés de l'os au vaisseau spatial en un plan-séquence, dans le film de l'évolution qui lui dure des siècles.








mercredi 21 février 2024

Culture, problèmes et solutions...

Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne, ma mort est un problème. 
Je sais que je vais mourir un jour et cela ne me satisfait guère. Je préfèrerais ne pas avoir à mourir et continuer de vivre jusqu'à ce que je décide que cela suffit !
Pourtant, le choix ne me sera pas donné. La mort viendra un jour. Je partirai.
Pour grave et profond que soit ce problème, vous ne me verrez pas faire grand-chose au quotidien pour le résoudre ! Je ne passe pas des heures et des heures à tenter de trouver un élixir de survie ou à me nourrir de façon différente ou à m'injecter des substances étranges pour rajeunir mon organisme comme le font certains. Ce problème n'a pas de solution et je ne m'y intéresse pas. 
Il semble que je ne sois pas le seul. Lorsque le problème est insoluble, même lorsqu'il concerne tout le monde, mieux vaut ne pas en parler... 
Pourtant, d'autres problèmes nous concernent tous, sont ou paraissent insolubles et nous faisons, socialement, le choix d'en parler, comme l'inanité des multinationales, le réchauffement climatique, le tabagisme, etc. 
Adresser frontalement le problème de la mort et de ce que cela représente pour nous ferait trop peur et produirait des résultats improductifs. Mieux vaut se taire. 
Mais lorsque nous adressons tous ensemble des problèmes communs, nous changeons notre culture, nous altérons la trajectoire de toute l'humanité... et ce n'est pas rien.

Nous avons su le faire avec le tabac. Je fais partie d'une génération qui fumait partout, tout le temps, sans aucune considération pour l'atmosphère des autres, ceux qui ne fumaient pas... et cela paraissait normal. Aujourd'hui, les fumeurs rasent les murs et il ne viendrait plus l'idée à personne de sortir une cigarette dans un lieu public sans craindre pour sa survie. 



mardi 20 février 2024

Plan B

Je filme un stagiaire.

Tout se passe bien. Je remarque juste, au moment de commencer à filmer, qu'entre ce moment et la dernière vidéo tournée un peu plus tôt dans la journée, je n'ai pas pensé à éteindre la caméra. Je ne m'en inquiète pas trop, la batterie est censée m'assurer plus de 172 minutes d'autonomie. C'est en tout cas ce que m'indique la jauge. Je me demande toutefois, en appuyant sur le bouton rouge d'enregistrement, pourquoi entre le moment où j'ai commencé à filmer en début de journée et le début de cette dernière vidéo, la batterie est passée de 330 minutes d'autonomie annoncée à 172 minutes, alors que je n'ai tourné qu'une demi-heure en tout est pour tout. 

Quelque chose est étrange. Je me reconcentre sur le stagiaire.

Puis le compteur m'indiquant l'autonomie de ma batterie s'emballe : 162 mn, puis dix secondes plus tard : 150 mn... Je pense toujours avoir le temps de filmer les 6 stagiaires de la session... mais après une minute, la réalité m'apparaît, brutale : je ne vais même pas avoir le temps de terminer la vidéo de la personne que je filme. La batterie se vide à une vitesse record. La batterie me lâche. Je n'ai pas d'explication. Tout ce que je sais, c'est que je n'ai pas de chargeur sur cette caméra, habitué que je suis à utiliser une batterie de très longue durée...

La vérité m'arrive comme un choc : pour la première fois de ma carrière, je vais être en panne. Pour la première fois en quinze ans, mon matériel me trahit. Je n'ai pas de batterie de secours. Je n'ai pas de chargeur. Ma formation est menacée. Ma réputation est en danger.

Puis je me souviens : « Toujours avoir un plan B, même fragile, même bancale, toujours avoir un "back-up plan", et si possible deux ! »

J'ai mon téléphone, un iPhone 13 Pro, que j'ai acheté justement parce que ses caméras sont d'excellente qualité et permettent de filmer en séance de formation.

J'ai dans mon sac un support pour fixer ce téléphone sur mon trépied. Support qui moisit là, dans l'hypothèse d'un hypothétique problème de caméra, depuis des années.

J'ai dans ma valise un micro lavallière DJI que je peux monter sur mon iPhone.  J'utilise ce micro pour mes coachings, mais que je peux tout aussi bien l'utiliser en session.

L'indicateur de batterie tourne au rouge : « Veuillez changer la batterie ». Par chance, mon stagiaire vient juste de prononcer les mots : « Voilà, j'ai terminé… ». L'univers reste de mon côté !

Je dis : « Écoutez, ma batterie vient de me lâcher, mais pas de panique, tout est prévu, je vous demande juste quelques minutes et nous pourrons reprendre cet exercice. »

Je me saisis de tout ce matériel, monte mon iPhone sur le trépied, installe le micro lavallière sur le prochain stagiaire, et reprends l'exercice... 2 minutes se sont écoulées.

Toujours avoir un plan B. Toujours.

Au moment des feedbacks en fin de formation, l'un des stagiaires m'avoue n'avoir jamais vu de formation aussi professionnelle et avoir été impressionné par la façon dont la panne avait été gérée !

Je prends le compliment. 

Je remercie, dans mon for intérieur, ce « moi » d'il y a quelques années qui a eu l'idée grandiose de mettre un support et tout ce qu'il fallait dans mon sac - au cas où... 

Ce n'est pas tant de savoir si "un jour", votre matériel vous lâchera, que de se demander : quand cela arrivera, serais-je prêt à faire face ? Aurai-je de quoi continuer et ne pas pénaliser ceux qui m'ont fait confiance ? 



 

lundi 19 février 2024

Une étude fascinante

Nous, humains, sommes le fruit d'une évolution lente et c'est la lenteur de cette évolution qui nous a permis d'ancrer certains comportements pour faciliter notre survie et celle de l'espèce. 
Il en est ainsi de la vision. La vision d'un humain n'est pas aussi performante que celle d'un aigle, parce que nous n'en avons pas besoin pour chasser depuis les hauteurs. Notre vision devait nous permettre de repérer nos proies et de nous en approcher, à plusieurs, afin de l'encercler et de la tuer.
Avec cette vision précise sur la proie, nous avons aussi développé un autre type de vision, destiné à nous protéger des attaques des prédateurs qui en avaient après nous. Ce type de vision a pour nom : la vision périphérique. Nous sommes capables de concentrer notre vision sur un point précis : la proie et de surveiller les alentours de manière moins précise, mais tout aussi efficace, à l'aide de ce type de vision.
La vision périphérique, d'après une étude des chercheurs de l'université de Los Passos, Texas, est une vision qui, lorsque nous l'utilisons, signale à notre cerveau la présence d'un danger potentiel. 
Cette étude s'est penchée, notamment, sur le cerveau des individus qui marchent dans la rue avec leur vision principale sur leur téléphone et leur vision périphérique pour seul guide.
Selon ces chercheurs, les gens qui ont cette pratique, activent une glande particulière de leur amygdale qui indique au cerveau que le danger est partout et qu'il est imminent. Le cerveau se met donc dans un stress sournois, avec pour conséquence plus de fatigue, d'instabilités et d'angoisse.
Chez ces gens-là, l'activation constante de la vision périphérique conduit, pour certains, à des comportements, qui sur le long terme, sont proches de la psychose. Hallucinations, tremblements, tendance à moins bien jauger des distances, terreurs nocturnes, hyper sudation, fringales irraisonnées.

La liste des symptômes est longue.

Pour les chercheurs de cette université renommée, il n'y a qu'une seule façon de se défaire de ces symptômes. C'est de regarder devant soi quand on marche et s'occuper de son téléphone dès que cela est possible.

Simple.

Heureusement que la science est là pour nous rappeler au bon sens !


vendredi 16 février 2024

Trous

La vie est un jeu.
Un jeu durant lequel il est bien souvent nécessaire de se vendre. 
Par « se vendre », je ne parle pas de votre âme et d'une éventuelle force diabolique... Je parle de toutes ces situations de la vie, personnelle et professionnelle, durant lesquelles votre point de vue doit être argumenté et pour lesquels vous avez besoin de « vendre » votre vision du monde à l'autre partie. 
Ne serait-ce que pour convaincre votre adolescente de faire son lit le matin...

Vendre.

Un mot fascinant.

La base de la vente est de toujours se souvenir que vendre n'est pas une question de produit, mais de besoin.
Si vous fabriquez des perceuses, ce ne sont pas des perceuses que vous vendez. Tout le monde se moque de vos perceuses, même si la liste de leurs qualités est impressionnante. Ce que vous vendez, ce sont des trous. 
La vitesse à laquelle vous allez faire ces trous, leur propreté, leur profondeur, leur régularité, leur durabilité... Vous êtes vendeur de trous.

Et pour vendre des trous, il importe de trouver qui, autour de vous, rêve d'en faire !

Personne ne rêve de perceuse... 

jeudi 15 février 2024

10 % d'un génie...

Il y a les génies.

La notion est controversée, sujette à débat... mais admettons : il y a des êtres supérieurs, des génies.

Ces génies, s'ils sont spéciaux, particuliers, uniques, sont tout de même des humains. S'ils sont humains, cela veut dire que pour parvenir à autant de perfection, ils ont utilisé un cerveau, leur cerveau. Ce cerveau, quoi qu'on en dise, ressemble beaucoup au vôtre. Peut-être plus intelligent, plus doué, plus puissant que le vôtre, mais un cerveau tout de même.

Dans ce cas, il ne faudrait pas grand-chose pour admettre que si vous le désirez (puisque vous utilisez le même outil de base que l'un de ces génies), il devrait vous être possible de devenir 10 % d'un génie.

Je ne sais pas vous, mais 10 % de la Joconde et d'un De Vinci, je prends. 10 % de l'adagio du concerto pour piano N° 23 en La majeur, K488 de Mozart, 10 % de E=MC2, 10 % de la chapelle Sixtine, 10 %... 

10 % de l'infini des étoiles, à quoi cela ressemble-t-il ?

À vous de nous le montrer !




 

mercredi 14 février 2024

Vous n'apprendrez pas à faire du vélo dans un livre...

Vous savez sans doute faire du vélo, ou nager ou faire du ski...
Vous le savez, parce que vous l'avez appris.
Je puis vous assurer que vous ne saviez ni nager, ni faire du ski, ni encore faire du vélo lorsque vous êtes né ! Vous n'étiez pas le seul d'ailleurs. Personne ne naît capable de ce type de performance, quelles que soient vos croyances sur les mystérieux pouvoirs de la génétique !
Si vous savez maintenant nager ou descendre une piste noire sur des skis, c'est parce que vous l'avez expérimenté. Vous ne l'avez pas appris dans un livre ou parce que vos parents vous l'ont décrit au moment du diner. 
Vous êtes monté sur vos skis, vous êtes tombé une fois, puis deux fois et après quelques dizaines de chutes, vous êtes enfin parvenu à glisser de quelques mètres. Avec persévérance, vous êtes revenu le lendemain et le lendemain, vous avez gagné votre premier flocon, puis le second et ainsi de suite jusqu'à devenir ce skieur que vous êtes aujourd'hui !

C'est ainsi : nous nous ouvrons aux possibles, entre autres dans les livres, mais nous apprenons de la pratique. 

Vous ne changerez pas les comportements de vos collaborateurs avec un séminaire. 
Vous ne transformerez pas les fonctionnements de vos équipes avec un atelier d'une heure sur la question de l'efficacité relationnelle.

Ces questions, ces transformations, requiert de la pratique. Pour vous et vos collaborateurs, cela veut dire mettre les mains dans le cambouis, partir à l'aventure du changement, de la nouveauté et du risque...

Vous pensez être prêt ? Vous pensez vouloir le meilleur pour vous-même, votre organisation et vos collaborateurs ?

J'en doute. Je suis même certain du contraire. 

De bonne foi, vous faites tout pour maintenir le système dans ses fonctionnements actuels. Vous faites tout pour faire mieux avec ce qui existe déjà. La frustration que cela occasionne est préférable au risque qu'il y aurait à vouloir changer, à bouger les lignes, à vous transformer.

Vous voyez où je veux en venir ?
Si vous ne voyez pas, aucune importance, ce sera pour une prochaine fois !










mardi 13 février 2024

Multitasking is switchtasking...

Vous pensez peut-être pouvoir gérer plusieurs tâches à la fois. D'ailleurs, sans doute avez-vous téléchargé une application qui vous aide en ce sens. Vous vous voyez partout à la fois, maitrisant des flux entrants complexe, capable de prendre les bonnes décisions...

Vous vous trompez. C'est impossible. Votre cerveau n'en est pas capable.

Le "multitasking" est une impossibilité biologique, parce que le cerveau humain n'est pas conçu pour cela.
Autrement dit, votre cerveau, pour miraculeux et puissant qu'il soit, ne sait faire deux choses simultanément. Ne parlons pas de trois, et quatre est bien sûr exclu ! (paraphrasant ici les Monty Python !)
Si vous voulez être efficace et le rester, il vous faut faire une chose à la fois, plusieurs fois et non plusieurs choses à la fois, une seule fois !
Le cerveau est un outil de "switchtasking". Pour lui et pour être parfaitement à l'aise, il lui faut passer d'une tâche à l'autre. 

Osons une expérience :
Choisissez une phrase courte, telle que « L'Homme est un loup pour l'Homme ».
Prenez un chronomètre. 
Lancez votre chronomètre et écrivez cette phrase sur une feuille en lettres capitales.
Notez le temps que cela vous a pris.
Lancez le chrono de nouveau.
Numérotez chaque lettre de cette phrase en dessous jusqu'à 27 (les apostrophes comptent !)
Notez le temps, une nouvelle fois et additionnez les deux temps obtenus.

Recommencez l'exercice, mais cette fois, lancez le chrono et à chaque fois que vous notez une lettre, inscrivez son numéro en dessous juste après.

Observez le chronomètre, une fois arrivé à 27.

Vous devriez constater une baisse d'efficacité, de 20 à 40 %.

Votre cerveau est un outil qui ne vous servira au maximum de ses capacités que si vous l'utilisez ainsi qu'il a été conçu par Dame Nature. Nous n'avons pas eu besoin de faire autant de choses à la fois pendant des millions d'années, aussi, le multitasking est une aptitude que nous n'avons pas développée. La bonne nouvelle, c'est qu'une fois que nous utilisons le cerveau dans le champ de ses capacités, nous bénéficions d'une puissance hors du commun (Einstein, Michelangelo et Mozart étaient des humains !)

Au passage, si vous pensez que votre « charge mentale » est trop importante, c'est sans doute parce que vous tentez de faire du multitasking ! Passez au switchtasking et profitez d'une vie plus apaisée et détendue !

lundi 12 février 2024

Confiance

La confiance en soi est cruciale.

Sans elle, il ne peut rien se passer et nous resterions calfeutrés, apeurés, dans nos cavernes... 

La confiance n'est pas une qualité. C'est un choix. Un choix qui provient de plusieurs horizons.

Le premier est celui de la compétence. Il est possible d'avoir confiance parce que nous savons faire quelque chose. Nous avons la preuve de nos savoir-faire, et cela construit la confiance.

La seconde est liée à la relation. Nous savons que nous ne sommes pas seuls et que nous trouverons de l'aide, du soutien, de la compréhension sur le chemin. Le simple fait de se savoir entouré, faisant partie d'un tout qui nous dépasse, créé cette confiance. 

Le troisième est celui du spirituel, la confiance est un choix désespéré en la vie. Savoir que la vie nous appelle à grandir et qu'il y a plus à gagner à se lancer et à échouer qu'il n'y en aurait à rester caché au fond d'une cave.



vendredi 9 février 2024

Perspectives et eau froide...

Je me suis souvent vu me dire que "non", je n'irai pas me baigner aujourd'hui.
Je suis en maillot pourtant, je suis face à l'océan... mais la perspective de cette eau froide, de tout ce sel, de devoir me doucher ensuite... Bref, la perspective de devoir passer d'un monde relativement stable et prévisible à un autre monde, plus chaotique, plus incertain, me retient...
Ce que je sais, c'est qu'en dépit de tout ce chaos promis, le bonheur d'une bonne baignade est là, tout aussi sûr que toutes les contraintes qui lui sont liées...
Mais, l'angoisse de la perspective et de ces moments de transitions est parfois trop forte.
Cette situation est fréquente dans l'existence.
Nous évoluons dans le confort de nos existences et quelque chose est requis de notre part :
Présenter devant le comité de direction, écrire un mot de remerciement à un client important, demander une augmentation de salaire, ranger et classer ses affaires, etc. Autant d'actions qui pourraient nous remplir de joie et de la fierté de la mission accomplie, que nous n'accomplissons pas - par peur des perspectives, peur de la transition.

Autant sauter à l'eau.


jeudi 8 février 2024

Prendre le pouvoir...

La vérité, la réalité, est que vous avez du pouvoir. Qui que vous soyez, où que vous soyez. Ce pouvoir est celui de prendre l'initiative, de prendre la direction d'un projet, de dire ce que vous avez à dire, de participer, d'écrire, de vous mettre en mouvement, de marcher, de dire « non » ou celui de dire « oui »...

Nous avons tous ces pouvoirs. Ils sont tous là, prêts à ce que nous en fassions usage.

Mais, encore faut-il que nous en ayons conscience. Que nous comprenions qu'user de ces pouvoirs n'est pas anodin. Qu'en user créé de l'inconfort. Que ne pas en user nous laisse tranquilles, hors de toute responsabilité. 

Jusqu'au jour où attendre n'est plus possible...

mercredi 7 février 2024

Tempo

Force est de le constater : tout va plus vite. Beaucoup plus vite.
Les livraisons se font dans l'heure, les réponses à nos e-mails sont attendues dans la minute, les décisions doivent être prises rapidement, à moins de laisser la concurrence emporter le morceau.
Vitesse, vitesse, vitesse...
Il est possible de se laisser entraîner dans ce tourbillon et de se convaincre que cette vitesse, cette ultra-connexion est nécessaire au monde d'aujourd'hui, que c'est ainsi que nous sommes devenus.
Il est aussi possible d'embrasser le temps long. La lenteur. Un autre tempo.


mardi 6 février 2024

La fée IA !

L'intelligence artificielle est sur toutes les bouches ! Tout le monde en parle, tout le monde s'y essaye, tout le monde tente de prédire ce que sera notre vie à l'avenir, lorsque tout sera mâtiné d'IA...

Tout le monde ?

Non.

Les dernières conférences d'Apple ne mentionnent ce nom à aucun moment. Il n'est jamais question d'intelligence artificielle dans leur communication, dans leur façon de présenter leur produit. Alors, cela voudrait-il dire que la plus grosse société du monde est en train de rater le plus gros virage technologique de ces 50 dernières années ?

Sans doute pas. 

L'IA est un vecteur, une énergie, un courant qui vient traverser tout ce que nous faisons, voyons, envisageons. En cela, c'est une révolution du même niveau que l'arrivée de l'électricité. Personne ne se soucie d'électricité, en elle-même, personne n'utilise l'électricité en elle-même... alors qu'elle alimente 100 % des outils technologiques que nous utilisons. 

L'IA est comparable. Elle sera bientôt partout. En devenant omniprésente, comme l'électricité, elle deviendra invisible. Plus personne n'en parlera.

Il est bien possible qu'Apple ait quelques années d'avance sur nous et sur ses concurrents !

lundi 5 février 2024

Parler à la foule...

Il est tellement plus facile de ratisser large... de taper au hasard et de se dire qu'il finira bien par se passer quelque chose.
C'est une stratégie coûteuse, énergivore et peu efficace, mais c'est la stratégie que continuent d'utiliser une grande majorité des annonceurs publicitaires. 
Ces pubs pour des voitures qui passent en boucle à heure de grande écoute ne concernent qu'une infime minorité d'entre nous. Elles ne me concernent aucunement. Pourtant, elles sont là. 
Parce que parler à beaucoup de monde est facile, radicale et incontestable. Qui irait reprocher à un publicitaire de viser une heure de grande écoute. C'est là que sont les gens, alors inonder semble être une stratégie envisageable, même si cela veut dire payer beaucoup pour parler à des gens qui n'en ont cure, qui s'en moquent et ne franchiront jamais le pas. La loi des grands nombres.
Certains me rétorqueront que pour certaines des marques qui se lancent dans ce jeu, il est possible de justifier un retour sur cet investissement. Pour certaines seulement. 
Parce que pour la majorité d'entre nous, ratisser large n'a pas de sens, puisque ce que nous proposons est spécifique à certaines personnes, à certains besoins et qu'une approche générale ne produira jamais le résultat que nous voudrions. Ratisser large, c'est ajouter du bruit au bruit, c'est vouloir hurler plus fort que les autres et espérer être entendu... C'est agaçant pour la majorité.

Savoir à qui vous parlez, vous concentrer sur ceux qui ont une chance de comprendre ce que vous faites et de vous suivre, c'est cela construire un message pertinent.


vendredi 2 février 2024

Tueurs de coûts, tueurs de tout ?!

Il y a quelque chose avec la noblesse des objectifs que nous nous fixons, c'est qu'à aucun moment il n'est question de compter combien cela va nous coûter. 
L'essentiel rejoint l'important : la mission et les moyens de l'accomplir sont alignés.
Puis, cela fonctionne. L'organisation trouve son public. Cela se met à rouler. 
L'idée de maximiser supplante le besoin d'optimiser...
Vouloir faire plus avec autant est louable.
Vouloir gagner plus avec moins ne l'est pas.
Ce désir de maximiser est le désir de tout investisseur, qui après avoir investi, trouvera normal que le retour sur cet investissement, sur le risque pris soit le plus important possible.
Pour les organisations, cela signe souvent la fin d'une certaine grandeur, d'un certain idéal.
Il est impossible d'atteindre l'excellence et d'y rester tout en pratiquant une politique de réduction des coûts !

jeudi 1 février 2024

"J'suis conne de pas avoir accepté..."

Il y a un film que vous n'avez sans doute pas vu.
Il ne brille pas par son génie et peu s'en souviennent...
Ce film, sorti en 1984, a pour titre : "Vive les femmes !"
C'est un film de Claude Confortès inspiré des personnages des bandes dessinées de Reiser.
Tout un poème, pour ceux qui connaissent l'univers de cet auteur !
Dans ce film, il y a une scène qui, à l'époque (oui, j'ai vu ce film au moment de sa sortie, ne me demandez pas ni comment, ni pourquoi !), m'a grandement marqué.
Le personnage principal arpente une plage, au plus beau de l'été et demande à toutes les femmes allongées et bronzées si elles désirent : « aller tirer un p'tit coup à l'hôtel ? ».
Je vous le disais : tout en finesse...
Pourtant, sous cette rustrerie, se cache un bel enseignement !

Ce "beauf" invétéré est rejeté une fois, deux fois, trois fois... mais rien ne le détourne de sa mission... Il continue, comme si de rien n'était. Persuadé, authentiquement persuadé, du bien fondé de sa demande. Pour finir, une jeune femme accepte et le suit vers l'hôtel en question.

Je me souviens d'avoir trouvé la démarche parfaitement vulgaire, mais aussi admirable. (Je n'avais pas 20 ans !). Pas tant à cause du culot de ce type, interprété avec brio par Roland Giraud, mais à cause de sa capacité qui me semblait infinie à encaisser le rejet.
Dans cette séquence, sans se soucier de ce que ces femmes allaient penser, de la manière dont tout ce petit monde présent sur la plage allait le juger, il demande ce qu'il veut. Et, il l'obtient !

Le rejet est un enjeu majeur pour la plupart d'entre nous et bien souvent, nous faisons grand cas du regard de l'autre, de ce qu'il pensera.

Pourquoi ? 

C'est une vraie question !

Le titre de ce billet correspond à la réflexion de l'une de ces femmes, qui voyant le couple s'avancer vers l'hôtel, regrette de ne pas avoir dit oui à cette demande saugrenue et pathétique.

CQFD ?



mercredi 31 janvier 2024

Un secret...

À votre avis, qu'est-ce qui est le plus intéressant pour vous :
Donnez de l'information à qui veut bien l'entendre ?
Recevoir de l'information de qui veut en donner ?
À l'évidence, la seconde affirmation.
Il y a plus de valeur à ajouter de l'information à ce que vous savez déjà, qu'il n'y a à en donner... Même si donner ne vous prive de rien et ne diminue en rien ce que vous savez.

En pratique, la première affirmation correspond à « Parler ».
La seconde correspond à « Écouter ». 

Il y a plus de valeur à écouter et à écouter avec attention et avec intention, qu'il n'y en a à parler, même avec verve et talent !

mardi 30 janvier 2024

Question magique

Ma question magique lorsque je fais un coaching : 

« Quel est le problème ?... »

Je ne considère jamais que la personne qui fait appel à moi est consciente de son problème, de ce qui est vraiment la cause des difficultés. 
Une fois que le problème est posé, et bien posé, une fois que la cible est parfaitement définie, je considère que 95 % du travail est fait.

Je peux même aller jusqu'à 98 % en ajoutant à la question précédente :

« Comment puis-je t'aider à résoudre ce problème ? »

lundi 29 janvier 2024

Vos cellules sont idiotes...

Votre cerveau, vos cellules, sont tous de petites usines à survivre.
C'est le jeu qu'ils ont joué pendant des millénaires. Qu'ils continuent de jouer aujourd'hui encore.
Tout ce qui participe de ces mécanismes de survie vient huiler une biomécanique rodée en ce sens et donc vient participer à son bon entretien.
Pour être en bonne santé, il faut convoquer les tigres à dents de sabre et les ours des cavernes et un peu de votre imaginaire.

Commencez par vous mettre en tenue décontractée. Tenue de sport, diraient certains. 
Puis rendez-vous dans un parc, un lieu de détente. 
Marchez lentement, calmement. Vous dites à votre corps : « je marche ». Vos cellules comprennent : " nous marchons, c'est bien. "
Puis, par surprise, sprintez, comme si une bête sauvage se trouvait derrière vous. La pire de toutes. Courez comme si votre vie en dépendait. Vite. 30 secondes.
Puis, arrêtez-vous. Détendez-vous. Allongez-vous.
Jusqu'à ce que votre cœur ait retrouvé son rythme de croisière. 

Vos cellules ne comprendront bien sûr rien à ce qui se sera passé. Elles ne voient ni le tigre, ni le parc, ni le temps passé à courir. Pour elles, il y a eu une urgence, un moment où il y a dû y avoir un tigre quelque part ! Vos cellules comprennent : " Nous avons survécu, nous avons réussi ! "...

Dans votre corps, une petite fête se produit et vos cellules sont récompensées par un surcroît d'énergie et de nutri-éléments... Parce que ce n'est pas tous les jours qu'on survit à l'attaque d'un tigre à dents de sabre...


vendredi 26 janvier 2024

La seule bonne résolution digne d'intérêt !

Se former est au cœur de tout. 
Que seriez-vous aujourd'hui si vous n'aviez pas été à l'école ?
Un sauvage ! Un hérisson ! Un inadapté !
L'éducation, c'est ce qui fait de nous des humains capables de vies en société, capable de carrières professionnelles, capable d'exister.
L'éducation est la clé de l'avenir. La seule clé. 
 
Pour une raison assez farfelue, il est accepté, dans notre belle société, qu'une fois que se terminent l'école ou l'université, se termine aussi l'importance de l'éducation et de la formation.
Cela devient une sorte de passe-temps, un moment hors de ce qui compte vraiment, un luxe.
Embrasser cette croyance est une erreur. 
De toutes les erreurs que vous puissiez faire, c'est sans doute celle qui vous coûtera le plus.
Se former, être au-devant des connaissances de votre temps, être investi dans votre développement personnel est Le meilleur des investissements que vous puissiez faire. S'il ne devait y en avoir qu'un, ce serait celui-là !

La principale raison pour laquelle les gens que je rencontre renoncent à se former est le temps. 

Pour cela, je vous propose une formation dont vous pourrez choisir le rythme, le tempo, les temps de mises en pratique. 
Se former au 21ᵉ siècle, c'est user des outils du 21ᵉ siècle.
J'anime pour Unow une formation en ligne, efficace, pertinente, avec des temps où vous vous formez, où vous pratiquez et où nous sommes en relation.

Cette formation s'appelle : « Communication impactante en entreprise ».

En plus de répondre à cette nécessité de continuer d'apprendre, elle répond aussi à la nécessité de bien communiquer pour mieux exister au sein du monde.
Vous faites, mine de rien, d'une pierre deux coups !

Suivez ce lien et retrouvez-moi de l'autre côté !